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Chevreuil

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Cuisine des chefs

Le Chabichou Courchevel

Stéphane Buron tient désormais seul les rênes de la table emblématique de Courchevel dont les deux étoiles font briller la renommée de la station depuis plus de 35 ans. Son identité culinaire s'affirme au plus près du goût des produits, dans une quête de simplicité et de perfection. La preuve par 50 recettes. Adresse mythique de Courchevel depuis le début des années 1960, l'élégant hôtel Le Chabichou et sa table gastronomique contribuent élégamment au rayonnement international de Courchevel 1850. En 2018, son fondateur, Michel Rochedy, cède ce fleuron au Groupe Lavorel qui le rénove avec goût sans perdre l'âme des lieux. A la tête du restaurant, Stéphane Buron qui a secondé Michel Rochedy depuis 1987, est désormais seul maître à bord. Auréolé de 2 étoiles Michelin, il maintient brillamment le niveau d'excellence de la maison. Un changement dans la continuité, une nouvelle histoire à écrire. Encouragé par Jean-Claude Lavorel, amoureux de sa cuisine ambitieuse mais sans complication, de ses assiettes lisibles où les ingrédients les plus nobles comme les plus simples sont magnifiés sans se perdre, Stéphane Buron livre ici sa vision d'une gastronomie qui va à l'essentiel du goût. En 50 produits et autant de recettes, il raconte son amour de la truffe et de la poire de Savoie, du caviar et de la carotte, du brochet de lac et du bar sauvage, du cochon et du chevreuil, de la châtaigne et du citron, et tant d'autres. Inspiration, association, cuisson, assaisonnement, un voyage dans la tête et dans les assiettes de Stéphane Buron.

10/2021

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Animaux, nature

La chasse, virus de toute une vie. Afrique, Amérique, Europe de l'Est, Océanie

Les récits de chasse d'un passionné qui a chassé tous les gibiers dans le monde entier (Afrique, Amérique, Europe de l'Est, Ecosse, Océanie) : bécassine, buffle, cobe, éland de Derby, éléphant, phacochère, grand koudou, gnou, léopard, lion, jaguar, cerf, scrub bull, éland, chevreuil, bongo, sitatunga, etc. Illustré de nombreuses photos en couleurs. "Nous progressons par habitude, sans parler, sans bruit ; le buffle ne soupçonne rien. 40m nous séparent, il n'y a rien entre lui et moi. En revanche, il a quasiment le nez dans le bako très touffu devant lui. J'ai en main une 300 Weatherby, Alex une 375hm ; nous échangeons. Notre buffle broute tranquillement, il avance au gré de l'herbe tendre. Le voici de trois quarts arrière, je vois nettement la corne droite, épaisse, longue, qui dépasse largement l'oreille. "C'est un très gros spécimen, entre 800 kg et 900kg. Le voilà maintenant de profil. J'ai le choix : balle de coeur ou d'épaule. Je choisis la deuxième solution, la puissance de la lourde balle 375 peut le laisser sur place. J'ai peur, avec une balle de coeur qui peut être un peu haute ou basse, d'être obligé d'aller le chercher dans cette végétation très épaisse. J'appuie doucement sur la détente, il fait un bond énorme et plonge dans le bako. Plus rien. Pas un bruit. "Concertation, "ne pas bouger". Seul, j'avance tout doucement. Par une trouée, je le vois, couché face à nous qui me regarde. Apparemment il ne peut plus bouger, il faut donc l'achever."

03/2019

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Récits de montagne

Autobiographie d'une forêt de montagne

Promenons-nous dans les bois... l'esprit et les sens en éveil ! C'est presque l'aube, Daniele Zovi finit de boucler son sac à dos, lace ses chaussures et quitte sa maison pour s'enfoncer dans les bois. Devant lui, une marche de trente kilomètres à travers le plateau d'Asiago : après être passé devant la pierre tombale de deux partisans à quelques kilomètres de la maison, il monte vers le mont Portule pour un voyage sentimental, entre souvenirs personnels et redécouvertes. Pas à pas, sur ces chemins, nous apprenons à observer et à interpréter les signes de la nature, de la symbiose qui donne vie aux lichens jusqu'au développement des champignons dans une souche. Nous nous émerveillons des empreintes laissées par un chevreuil près d'une source ou regardons un insecte glisser sur une flaque. Nous commençons à éprouver ce temps ralenti, ces changements imperceptibles dans l'air. Et nous sommes émus par les traces que des siècles d'Histoire ont laissées sur le plateau, un lieu où - note Rigoni Stern - " il n'y a pas de châteaux de nobles, pas de villas de seigneurs, pas de cathédrales d'évêques, pour la simple raison que la terre appartient à chacun et que ses fruits appartiennent à tous comme dans les temps anciens. " Après Autobiographie de la neige (Glénat, janvier 2023), Daniele Zovi, qui est autant un expert de la nature qu'un conteur et un poète, révèle cette fois l'imbrication constante du climat, du paysage, des animaux et des plantes, qui constituent la vie secrète de la forêt.

03/2024

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Milieux naturels

La nature à 200 m de chez moi

Le talentueux photographe Erwan Balança nous apprend à voir la richesse insoupçonnée de la nature qui nous entoure. Un beau livre qui fait du bien et qui ravira tous les amoureux de nature, de plus en plus nombreux. Un livre qui permet de s'évader alors que la conscience écologique pousse de plus en plus de Français à moins voyager. Inutile d'aller loin pour s'émerveiller devant la nature : elle juste là, à nos portes, il suffit de savoir regarder ! Erwan Balança, photographe animalier professionnel, nous fait découvrir la richesse insoupçonnée de la nature qui nous entoure en portant son objectif dans un rayon de 200 m autour de sa maison ; une maison certes proche d'un petit bois et de prés, mais située dans une commune relativement urbanisée de Loire-Atlantique, tout ce qu'il y a de plus classique. Ses photos, d'une grande poésie, révèlent la présence de toute une faune qui échappe le plus souvent à notre regard : renards, blaireaux, chevreuils, écureuils, mulots et nombreuses autres espèces d'oiseaux, d'insectes et de plantes, considérées comme communes, mais dont la rencontre nous émerveille à chaque fois. Il nous donne aussi une multitude d'informations sur leurs modes de vie ainsi que de précieux conseils pour les observer et les photographier.

10/2021

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Animaux, nature

La bête qui mangeait le monde

"La première fois que j'ai vu des loups, c'était en Cévennes, en 2004, à quatre kilomètres à pied du village dont est originaire ma famille. J'ai compris à cet instant que nous avions une meute. J'ai voulu en parler, ça n'était pas le moment. Les visages se ferment, les sourcils se dressent. Des loups ! Pensez donc ! Les années sont passées. Et puis d'un coup, plus de sangliers ou de chevreuils là où on les attendait d'habitude à la battue, des troupeaux fébriles, des traces en losange, des chiens qui disparaissent, quelque chose dans le pays avait bel et bien changé." Dans les Cévennes où il vit, à une centaine de kilomètres du Gévaudan, sur les terres qui ont inspiré La Chèvre de monsieur Sequin, au royaume de cette bête dont on disait autrefois qu'elle mange le monde, Antoine Nochy a traqué le loup pendant plusieurs mois. Il a arpenté les sentiers, les berges, les drailles à la recherche de signes et de traces et a écouté parler les hommes. Le loup, ce prédateur dont l'éradication fut pour les Européens un des premiers critères de la modernité, est de retour. Saurons-nous cohabiter avec le sauvage ? Lui apprendre des limites et lui faire respecter les activités des humains, avec qui il doit, lui aussi, partager son territoire et ses usages ?

03/2018

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Littérature française

Champagne

Dans Les Aurores montréales, Monique Proulx nous a en quelque sorte donné le livre définitif sur la ville. Elle a su y rendre, de façon inégalée, le paysage urbain et toute la faune qui s'y agite. Ce nouveau roman pourrait bien être le livre définitif sur la campagne – sur la " champagne ", ainsi qu'on désignait au Moyen Age tout territoire s'étendant hors de la ville. Avec cette écriture ferme, exacte, chatoyante qu'on lui connaît, Monique Proulx fait éclater sous nos yeux la magie d'un royaume épargné par le développement. Autour d'un lac mythique, au coeur d'une forêt inaltérée, les chevreuils, des écureuils, des insectes et des chanterelles sont les personnages réels de cette histoire sur la vie qui s'échappe, sur l'impermanence de toute possession. Les personnages humains n'en sont pas moins fascinants, réfugiés dans la célébration de la beauté, rejoints malgré eux par la tourmente. Il y a Lila Szach, venue d'un autre âge et d'un autre continent, qui possède la quasi-totalité du territoire et la défend farouchement contre les prédateurs. Il y a Claire, qui tente de tenir en équilibre la réalité et l'imaginaire. Il y a Simon, résolu à aimer tout ce qui est vivant. Il y a le petit Jérémie, sur qui plane les menaces, et d'autres qui viendront joindre leur pas à cette chorégraphie cosmique – la jeune Violette, qui fuit l'horreur suprême, les Clémont, prédateurs de père en fils, Marianne, la citadine irréductible, Marco, le père-enfant.

10/2017

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Milieux naturels

Haies et nature ordinaire d'Alsace et d'ailleurs

Les haies champêtres, joyaux de nos campagnes, témoignent d'une époque pas si lointaine où l'homme savait prendre soin de son environnement. Le bocage, paysage façonné par ses boisements linéaires, en est l'incarnation suprême mais il n'en a pas le monopole. Cà et là subsistent des écrins de "nature ordinaire" parsemés de bosquets, de prairies et autres vergers traditionnels. Ce livre s'attache à mettre en exergue la formidable diversité biologique que recèlent ces éléments arborés. Il présente, saison après saison, la diversité du vivant qui s'y épanouit tout en évoquant les usages anciens dont tiraient (et tirent encore) profit les paysans de jadis : marquage de propriété, protection du bétail, bois de chauffage, récolte de plantes sauvages... Il aborde aussi les origines de la haie, ses différentes variétés, la plantation, l'entretien, les aspects réglementaires, les milieux associés (bosquets, prairies, vergers, chemins creux...), les menaces et les solutions pour les préserver. Mais là où réside l'originalité de cet ouvrage, c'est qu'il fait la part belle à la narration de scènes de vie des différents acteurs sauvages de la haie et du bocage. De fait, renards, chevreuils, blaireaux, buses et milans, chouettes et hiboux et bien d'autres encore représentent les véritables personnages du grand livre de la "nature ordinaire" que l'auteur essaye, modestement, de décrire. A l'heure de la sixième extinction des espèces, de l'effondrement sans précédent de la biodiversité, ce livre représente un témoignage, un plaidoyer en faveur de cette nature qui nous environne et que, finalement, nous ne connaissons que trop peu.

03/2024

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Histoire de France

Grand-père a tué deux "colons". 8 mai 1945 : l'insurrection commence avec le massacre des innocents... Avec 1 DVD

8 mai 1945 : de nouvelles histoires à ne pas dire... Dans "Algérie, histoires à ne pas dire. . ". , pour la première fois au cinéma, des Algériens musulmans racontaient les massacres qu'ils ont commis à l'encontre de civils européens pendant la guerre d'Algérie (1954-1962). Le livre-DVD "Grand-Père a tué deux "colons" " révèle de nouvelles "histoires à ne pas dire" qui se situent pendant l'insurrection manquée du 8 mai 1945 dans la région de Chevreul (Béni-Aziz). Ahmed Zir, le protagoniste de ces séquences, part à la recherche de l'histoire de son grand-père : celui-ci a-t-il vraiment tué deux colons avant d'être exécuté à son tour par l'armée française ? Plusieurs témoins musulmans évoquent avec gêne le sort déshonorant que les insurgés réservaient à leurs victimes européennes dans ce véritable Djihad. En faisant voler en éclats l'histoire officielle algérienne de mai 1945, ce livre-DVD est un hommage à toutes les victimes innocentes - celles de l'insurrection musulmane, tout comme celles de la répression par l'armée française. Et il est aussi une réponse à "Hors-la-loi" de Rachid Bouchareb. Avec une analyse du film "Hors-la-loi" (50 pages) par Wolf ALBES Jean-Pierre Lledo est né en 1947 à Tlemcen. Algérien depuis le 6e siècle avant l'ère commune par ses ancêtres maternels juifs et, depuis 1848, par ses ancêtres paternels catalans. A la suite de menaces islamistes, Jean-Pierre Lledo a dû quitter l'Algérie en 1993. Depuis, il a réalisé plusieurs films documentaires liés aux réalités multiethniques de l'Algérie d'avant 1962, mémoires refoulées par l'histoire officielle.

12/2011

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Beaux arts

La lumière dans les arts européens. 1800-1900

Conçu pour aider à la préparation d’une des deux épreuves du capes d’art plastique, ce petit manuel se veut avant tout pédagogique, divisé qu’il est entre une approche thématique du traitement de la lumière dans l’art occidental au XIXe siècle et des commentaires d’une quarantaine d’œuvres, à titre d’exemple du propos développé. Ce dernier, après avoir exploré la dimension spirituelle et symbolique liée depuis toujours à la lumière, rappelle d’abord les notions de couleurs et de lumière, leur interaction, telles que l’Occident les a décrites et analysées de Goethe à Chevreul : avancés scientifiques qui ont eu, avec le néo-impressionnisme en particulier, plus d’une influence sur les artistes. L’expérience directe sur le motif, ou peinture de plein air, à partir du début du XIXe siècle, est étudiée ensuite en France et en Angleterre où elle a connu ses terres d’élection, puis au-delà de la quête atmosphérique conduite par un Constable, un Corot, à travers l’incidence de la lumière sur les formes, captée prioritairement par les impressionnistes. Trois chantres de cette dissolution lumineuse sont abordés à part entière : Turner, Whistler et Monet. La lumière a agi également comme un tropisme, attirant de manière irrésistible les artistes là où son pouvoir est sans limites : la Méditerranée et l’Orient. Après quoi un chapitre important est consacré à la lumière artificielle : l’action de la fée électricité sur l’art de Lautrec, Manet, Seurat, Degas, Menzel n’est qu’un aspect de l’irruption de la technologie dans les arts concernés par la lumière. Avec Daguerre, Talbot, puis Nègre et Le Gray, l’apparition de la photographie va connaître le développement que l’on sait.

09/2011

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Radiesthésie

La vérité sur la radiesthésie

L'art des sourciers est connu depuis des temps fort anciens, puisqu'on évoque le recours à son utilisation durant les vielles dynasties chinoises et qu'on atteste son existence dès l'Antiquité, dans le monde gréco-romain. En Europe, au cours des siècles, son usage est constaté un peu partout. Dans une ère plus récente, notamment à partir du XVIIIe siècle, on commença à parler de rabdomancie, pour évoquer l'utilisation des pendules. Quelques scientifiques s'y intéressèrent, notamment le professeur Gerboin, de la faculté de Strasbourg ; il publia le fruit de ses expériences en 1808 et le chimiste Michel-Eugène Chevreul s'y intéressa à son tour. L'Académie des sciences (en 1853) lui demanda de poursuivre ses investigations sur la baguette des sourciers. Il fut très impressionné par les démonstrations auxquelles il assista mais préféra conclure qu'il s'agissait sans doute d'un phénomène d'autosuggestion qui faisait bouger inconsciemment la main des sourciers. Après lui, au XIXe siècle, nombre de scientifiques et d'occultistes animèrent la controverse qui ne cessa d'alimenter les opinions. Un fait troublant -qui s'avéra fréquent et inexplicable pour les scientifiques-, captiva l'attention des gens : certains sourciers étaient capables de détecter de l'eau, y compris dans des endroits improbables, ils semblaient pouvoir indiquer les lieux où il fallait creuser ou forer pour découvrir de l'eau. Les résultats furent parfois spectaculaires. En 1913, un premier congrès fut organisé par Henri Mager et Armand. D'autres suivront après la première guerre mondiale. L'ingénieur Paul Serres, dans l'ouvrage que nous rééditons, résume son approche, par un titre évocateur qui résume bien son contenu : La vérité sur la radiesthésie, ses bases scientifiques ses méthodes ses possibilités... Un livre incontournable lorsque l'on souhaite aborder ce sujet passionnant.

03/2023

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Littérature Espagnole

Je chante et la montagne danse

Dans un village perché en haut des Pyrénées, on conserve la mémoire des drames familiaux, des persécutions guidées par l'ignorance, des exécutions sommaires de la guerre civile. Mais rien, jamais, ne vient altérer la profonde beauté du lieu, terre propice à l'imagination, à la poésie, aux histoires transmises de génération en génération. Chaque voix raconte : d'abord les nuages et l'éclair qui foudroya Domènec, le paysan poète. Puis Dolceta, qui ne peut s'empêcher de rire lorsqu'elle se rappelle avoir été pendue pour sorcellerie. Sió, qui dut s'occuper seule de ses deux enfants. Puis les trompettes de la mort qui annoncent l'immuabilité du cycle de la vie. Le chevreuil, l'ours, la femme amoureuse, l'homme blessé par balle, et les autres. Dans ce lieu hors du temps, amitiés, mariages, deuils, naissances s'entrelacent au fil des saisons. Ode à la puissance de la nature, Je chante et la montagne danse mêle les légendes et le folklore catalans aux histoires bien réelles de ceux qui habitent ce lieu protégé par ses montagnes. Aussi limpide que poétique, la langue d'Irene Solà est un doux murmure qui enveloppe, transporte et résonne longtemps. Traduit du catalan par Edmond Raillard "Il y a tellement de beauté dans ce roman que chaque page vous fait tomber amoureux de la nature, de l'imagination, des mots et de la vie. Un roman intemporel et unique". Mariana Enriquez "Chaque page témoigne merveilleusement de la passion d'Irene Solà pour l'écriture, pour les paysages décrits et pour les personnages qu'elle a créés". Times Out "Un roman remarquablement écrit, admirablement construit, merveilleusement profond". Kirkus Reviews, starred review "Une fable universelle, drôle et profondément émouvante". Max Porter Irene Solà est une écrivaine, poète et artiste née en 1990 en Catalogne. Ses poèmes et ses courts-métrages ont été présentés à la Whitechapel Gallery de Londres, ainsi qu'à Barcelone, Santander et Gérone. Je chante et la montagne danse a obtenu quatre prix littéraires, dont le prix de littérature de l'Union européenne en 2019. Il sera traduit en dix-sept langues. Le livre a également été adapté au théâtre en Catalogne. Edmond Raillard est professeur émérite à l'Université Grenoble Alpes et traducteur du castillan et du catalan. Il a reçu le Grand Prix de la Société des gens de lettres, le prix Laure-Bataillon, et le prix Rhône-Alpes du livre.

05/2022

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Cuisine

Eaux-de-vie et gibiers. Cuisine & saveurs

Le premier livre consacré exclusivement à la cuisine du gibier à l'eau de vie (armagnac, whisky, rhum, fine champagne, cognac, marc de Bourgogne, pastis, etc.) Un choix judicieux de recettes traditionnelles et originales : alouettes, grives, faisans, perdreaux, grouses, bécasses, bécassines, pluviers, canards, lapins, lièvres, chevreuils, sangliers... Chasseur, bibliophile, éditeur et gastronome, chroniqueur pour Connaissance de la chasse, Hubert Lebaudy, grâce à son mariage avec Florence Castarède, de la maison Castarède, la plus ancienne maison de négoce d'armagnac, découvre cette eau-de-vie qu'il utilise largement dans la cuisine du gibier. "Eau-de-vie. Promesse de pureté et de vie éternelle, comment ne pas être sous le sortilège muet de ce mot qui renvoie le Graal et son gobelet en bois aux oubliettes. Cette si séduisante "eau-de-vie" qui réveille les sens à dose humaine et qui tue si on en abuse. "Heureusement en cuisine étant donné les quantités utilisées, elle joue son rôle à merveille et réveille d'une touche canaille les préparations de gibier les plus simples ou les plus sophistiquées. "Ce recueil de recettes va être assez simple. L'eau-de-vie est utilisée en cuisine généralement pour flamber une pièce de gibier, en général des oiseaux. Beaucoup plus rarement des bêtes à poil comme si ces oiseaux allaient s'envoler à nouveau grâce à l'eau-de-vie. J'utilise beaucoup plus largement l'eau-de-vie dans la préparation des sauces, des farces ou des marinades. "Ce petit guide n'a d'autre ambition que de vous mettre l'eau à la bouche. Après quelques verres d'eau-de-vie sans modération mais à petites doses, le cerveau libéré, votre imagination n'aura plus de limites et vous trouverez quantité d'idées pour cuisiner d'autres préparations admirables. "Bien entendu, les gibiers qui vont accompagner ces eaux-de-vie sont des animaux sauvages, pas des bestiaux de foire nourris au pot belge".

10/2013

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Beaux arts

Les couleurs de l'Occident. De la préhistoire au XXIe siècle

Nos couleurs d'aujourd'hui ne sont plus qu'une question de goût, dans un grand désordre que ne gouverne aucune règle. Pourtant, ce moment de leur longue histoire n'est qu'une exception. Toujours, les sociétés ont régi les significations de la couleur et ses usages magiques, religieux, politiques, sociaux selon des systèmes chromatiques qui ne se transgressaient pas sans risque et ne variaient qu'avec l'évolution des structures et des idéologies sociales. Hervé Fischer, en artiste et en sociologue, scrute l'oscillation permanente de la vision et de l'usage des couleurs en Occident entre deux pôles —rationalisation et irrationalité, contrainte et liberté —et dégage de leur tension les fondements d'une sociologie de la couleur, pour mieux en bâtir l'histoire. De la gamme rouge-jaune-noir-blanc des cavernes jusqu'aux fausses couleurs qui font voir l'univers invisible, des premières icônes jusqu'à la publicité et aux modes contemporaines en passant par le cercle de Chevreul, depuis les cathédrales colorées jusqu'au blanc des murs modernes, l'auteur dégage un chemin qui va du symbolisme des couleurs pures à l'invention du réalisme des couleurs, du clair-obscur de Rembrandt à la couleur lumière des impressionnistes et à l'anarchisme fauviste faisant écho aux crises sociales du temps. Vient alors l'idée du rôle moteur des grands artistes de l'Occident dans la trajectoire apparente des couleurs. On ne sait plus, au bout du compte, de la société ou de l'individu, qui agit sur l'autre pour bouleverser l'ordre établi —tout ce qui fait d'un Léonard, d'un Delacroix, d'un Van Gogh, d'un Matisse un révolutionnaire. Eux le savaient, et les citations de leurs écrits qui émaillent le texte de ce livre, en accord avec la pertinence des images, nous conduisent à mesurer, par leurs questionnements et leurs certitudes, la hauteur des débats et la puissance des enjeux qui se nouent autour de la couleur.

11/2019

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Guides de France

Fontainebleau. 15 belles balades

UN LIVRE QUI VOUS PARLE, CHANTE A VOTRE OREILLE ET VOUS DONNE DES AILES ! SURVOLEZ les balades en 3D ECOUTEZ les conseils d'experts IDENTIFIEZ 150 chants d'oiseaux Découvrez la richesse de la nature bellifontaine avec 15 belles balades dans le massif, accompagnées d'une application mobile exceptionnelle incluse dans votre achat. Le rocher Cassepot, Apremont, la mare aux Evées, les Trois Pignons... les paysages se succèdent et l'on passe de la forêt luxuriante, aux mers de sables et aux rochers surplombant le massif. Un espace protégé où la faune et la flore sont abondantes : sangliers, hiboux, pics, chevreuils, cerfs... DECOUVREZ LES PLUS BELLES BALADES avec les pages panoramiques du guide ou trouvez la plus proche de chez vous grâce à l'appli mobile. Le livre, très illustré, permet de plonger en plein coeur des secrets naturels de la région avec près de 150 illustrations, des photos en double page et des planches animaux détaillées. Familiarisez-vous avec les circuits proposés en lisant les infos pratiques (niveau de difficulté, accès, durée...) SURVOLEZ les itinéraires en ANIMATION 3D grâce à l'appli mobile pour vous faire une idée du relief, de la végétation, de la longueur du parcours... Comme si vous y étiez ! SUR PLACE, CHOISISSEZ d'être guidé par le livre ou par l'appli mobile. Les deux sont autonomes ! ECOUTEZ ET IDENTIFIEZ plus de 150 CHANTS D'OISEAUX en pointant simplement votre téléphone sur le dessin dans le livre, ou en recherchant une espèce dans la rubrique Faune et flore de l'appli mobile. ECOUTEZ LES CONSEILS D'EXPERTS avec le Mot du Naturaliste : des passionnés vous racontent leurs anecdotes sur la balade ou sur la faune et la flore à observer sur le site. RESTEZ TOUJOURS SUR LE BON CHEMIN grâce à la géolocalisation complète du parcours. En cas de doute, activez votre GPS et sachez instantanément où vous êtes par rapport au tracé de la balade. L'appli mobile est entièrement incluse dans votre achat. Il vous suffit ensuite de la télécharger. Pour la première fois, un guide exploite la qualité visuelle et tactile du livre (superbes photos grand format, plaisir de feuilleter) et toutes les possibilités pratiques du Numérique (géolocalisation, son et vidéo, interactivité...).

06/2020

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Guides de France

Ballons des Vosges. 30 belles balades

Un livre qui vous parle, chante à votre oreille et vous donne des ailes ! Survolez les balades en 3D. Ecoutez les conseils d'experts. Identifiez 150 chants d'oiseaux. 30 balades dans le Parc des Ballons des Vosges : entre Alsace, Lorraine et Franche-Comté, découvrez les plus beaux chemins de ce territoire préservé. La route des Crêtes, le Grand et le Petit Ballon, le plateau des Mille Etangs... les paysages se succèdent et l'on passe de versants boisés, aux tourbières et aux cours d'eau. Un espace protégé où la faune et la flore sont abondantes : lynx, faucons pèlerins, chevreuils, chamois, pensées des Vosges, oeillets superbes et l'arnica , célèbre plante médicinale. Découvrez les plus belles balades avec les pages panoramiques du guide ou trouvez la plus proche de chez vous grâce à l'appli mobile. Le livre, très illustré, permet de plonger en plein coeur des secrets naturels de la région avec près de 150 illustrations, des photos en double page et des planches animaux détaillées. Familiarisez-vous avec les circuits proposés en lisant les infos pratiques (niveau de difficulté, accès, durée...) Survolez les itinéraires en Animation 3D grâce à l'appli mobile pour vous faire une idée du relief, de la végétation, de la longueur du parcours... Comme si vous y étiez ! Sur place, choisissez d'être guidé par le livre ou par l'appli mobile. Les deux sont autonomes ! Ecoutez et identifiez plus de 150 chants d'oiseaux en pointant simplement votre téléphone sur le dessin dans le livre, ou en recherchant une espèce dans la rubrique Faune et flore de l'appli mobile. Ecoutez les conseils d'experts avec le Mot du naturaliste : des passionnés vous racontent leurs anecdotes sur la balade ou sur la faune et la flore à observer sur le site. Restez toujours sur le bon chemin grâce à la géolocalisation complète du parcours. En cas de doute, activez votre GPS et sachez instantanément où vous êtes par rapport au tracé de la balade. L'appli mobile est entièrement incluse dans votre achat. Il vous suffit ensuite de la télécharger. Pour la première fois, un guide exploite la qualité visuelle et tactile du livre (superbes photos grand format, plaisir de feuilleter) et toutes les possibilités pratiques du numérique (géolocalisation, son et vidéo, interactivité...).

06/2020

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Poésie

Silvatica

Au fond d'une forêt enneigée, aux confins de la Pologne, résonnent dans un monde de fièvre et de rêve les échos mythiques de la Chasse Sauvage, cette mythologie nordique des chasses du dieu Odin. Livre rugueux et féroce, livre de meute, de traque, livre de pièges de fusils et de chiens, Silvatica conte les amours entre le braconnier Eustachos et une figure féminine, tour à tour compagne et proie du chasseur, dans une indécision des rôles et des sentiments. Helga M. Novak peint une vie reculée dans les bois, au coeur de la force noire de l'hiver, où la vie s'organise au milieu des loups et des sangliers, des chevreuils et des lapins. Le monde y est à portée de main, à la fois visible et tangible ; dans ces motifs de chasse, nous lisons le cycle d'une existence concrète, viande, graisse, peau, vêtements, où l'on chasse un loup quand on a besoin d'une veste. Autour de ces contrées où Eustachos s'est réfugié comme "une dernière chance" , et de son rapport archaïque, âpre et artisanal à la nature, menace par contraste la chasse d'Etat de la nomenklatura, avec ses uniformes, ses tronçonneuses, ses hélicoptères, et leur traque du déserteur, du chasseur chassé à son tour. "Jamais n'a été accordée au tireur la liberté" avertit Helga M. Novak, dont la présence féminine porte le recueil, et qui a conscience de cette oppression sourde du châtiment. Son identité semble mouvante : elle est cette Silvatica qui accompagne le chasseur ou est son trophée, mais aussi Artémis qui suit sa trace, épie ses gestes. "Je n'aimerais pas être une femme sortie de ta côte" , ajoute-t-elle, et nous assistons à la "dernière sauvagerie" de l'amour vu lui aussi comme un ultime acte de chasse, avant de prendre racine dans la solitude, dans la "peau épaisse" de la terre, une fois les voyages révolus, la fuite soldée, l'homme disparu. C'est qu'il y a un âge sûrement pour chaque chose et Helga M. Novak dans les dernières pages du livre semble avouer par la voix de Silvatica qu'elle est désormais trop âgée pour l'amour, elle qui s'est retirée dans ses cachettes, dans sa maison recouverte de neige au fond de la forêt et qui attend sa fin - et peut-être aussi en creux la fin de notre espèce - entourée de murmures de ruches et de chants de coqs. Silvatica multiplie les niveaux de lecture malgré une langue brute et nue, dérive et s'approprie le mythe de la Grande Chasse dans une atmosphère de repli et de sous-bois, pour restituer la fable d'une femme vieillissante, où se mêlent pression politique, inquiétude écologique et quête intime et douloureuse, dans un monde "beau à en geler" .

05/2022

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Littérature étrangère

Tous les jours sont des nuits

Elle s’appelle Gillian, elle est belle, elle a du succès, elle est aimée. Mais le début du livre renvoie toutes ces phrases au passé, y compris la première. Est-elle en effet encore Gillian au moment où débute le roman ? N’a-t-elle pas tout perdu, jusqu’au reflet d’elle-même ? Une nuit, au retour d’une soirée trop arrosée, après une dispute, Gillian et son mari Matthias, qui travaillent tous deux pour la télévision, ont un accident de voiture en heurtant un chevreuil sur une petite route qui traverse la forêt. Matthias, qui conduisait, meurt sur le coup. Gillian se réveille à l’hôpital et découvre qu’elle n’a plus de visage. Toute la belle façade s’écroule, tout ce qui faisait sa vie a disparu. Gillian doit subir plusieurs opérations de chirurgie plastique. Elle qui était toujours entourée, admirée, sollicitée, découvre la solitude et l’absence de vraie amitié. Même sa mère n’ose plus aller la voir. Pour Gillian, les jours deviennent des nuits. Après cette première partie, Peter Stamm fait un saut en arrière et raconte la rencontre entre Gillian et Herbert, un artiste qui peint des nus à partir de photos. Croisé sur un plateau de télévision, il finit, après quelques échanges de mails, par photographier et peindre Gillian nue dans son atelier. Ce sont en fait les photos de ce travail qui ont déclenché la dispute fatale avec Matthias. Ce dernier avait en effet découvert par hasard la pellicule dans un tiroir du bureau de Gillian et l’avait faite développer. Outre un fort sentiment de culpabilité, Gillian en retire l’idée que l’art peut tuer, mais aussi la conviction que sa vie n’était jusque-là qu’une simple mise en scène fondée sur les apparences. La troisième partie nous emmène sept ans plus tard. Herbert traverse une crise existentielle. Incapable de peindre depuis plusieurs années, il a finalement accepté un poste de professeur aux Beaux-Arts. Un jour, il reçoit l’invitation d’une fondation culturelle dans les montagnes de l’Engadine, qui lui donne carte blanche pour faire une exposition. Après de longues hésitations, il finit par accepter, d’autant plus que sa compagne, avec qui il a un petit garçon de sept ans maintenant, vient de le quitter. C’est là qu’il retrouve Gillian qui, après sa guérison, a fui le monde des médias et a trouvé un travail d’animatrice culturelle, loin de la ville et de ses attraits, dans le centre de loisirs qui jouxte la fondation culturelle. Peter Stamm est trop bon romancier pour confier cette rencontre au hasard : c’est en fait Gillian (qui se fait désormais appeler Jill) qui a convaincu le directeur du centre culturel d’inviter Hubert et de lui proposer de faire une exposition. Si tous les jours sont des nuits quand l’amour disparait, les nuits peuvent devenir des jours quand le bonheur d’être ensemble est là, pour reprendre les dernières lignes du sonnet de Shakespeare mis en exergue au début du livre. Mais Peter Stamm sait aussi éviter les pièges des réconciliations prématurées, c’est le prix de la liberté de ses personnages qui ne réagissent pas toujours comme on l’attend. Ici, la vie n’est pas un songe, elle est un jeu dont on doit maitriser les règles pour ne pas se faire rejeter. Mais dont on peut aussi rejeter les règles, si on en a le courage. Peter Stamm écrit comme on compose un patchwork, mêlant par assemblage de phrases courtes, des éléments parfois très dissemblables (souvent des notations psychologiques et des détails apparents ou bien des sensations physiques et des sensations mentales) qui, avec le recul, composent sans pathos la densité d’une histoire à la fois ordinaire et hors du commun, dans la mesure où la banalité des gestes et des pensées retrouvent mystère et intensité grâce à une prose discrète dont la simplicité et la naïveté apparentes sont d’une précision chirurgicale. Les personnages de Peter Stamm mettent ici en scène la possibilité de changer de vie après une brusque catastrophe ou même simplement une banale vie d’ennui et d’erreurs. Ainsi, après son accident et le deuil une fois surmonté, Gillian ne se laisse pas écraser par le chagrin, le regret, le remords : elle accepte la perte et tente de construire une nouvelle existence sur des valeurs qui ne sont désormais plus extérieures à ce qu’elle est au fond d’elle-même. Il n’en sera peut-être pas de même pour Hubert qui, après de merveilleux mois passés avec Jill, semble prêt à se laisser de nouveau happer par l’habitude et le confort d’une vie qui n’est autre que la répétition annoncée de l’échec. Peter Stamm ne nous dit pas tout. Il n’a d’ailleurs jamais tout dit au fil de ce roman, mais beaucoup suggéré, et les harmoniques du possible vibrent encore longtemps dans notre mémoire, une fois le livre refermé.

08/2014