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Littérature française

Carnets secrets du Boischaut

Dans le Boischaut, région du Berry en apparence douce et paisible, la mémoire des anciens est alimentée par les plus cruelles réalités et les plus extravagantes superstitions. Des conditions idéales pour tisser la trame d'un récit qui conte, 15 ans après le déroulement des faits, la recherche par un vieux cantonnier du responsable de la dénonciation d'un homme condamné à mort à la Libération. Pendant son enquête, le vieil homme est secondé par le chat Arsène, qui, suite à la malédiction d'un coq, se voit subitement doté de la parole. Leurs aventures tragi-comiques les conduiront sur le chemin tortueux de la vérité quitte à y laisser quelques griffes et quelques fillettes de Menetou-Salon, un vin de terroir qui délie les langues. Ce sont les confidences orales du cantonnier qu'un instituteur à la retraite, Jean-Baptiste F., a retranscrites dans des carnets qui auraient dû rester secrets tant les faits révélés pouvaient porter préjudice à leurs auteurs. Les Carnets secrets du Boischaut est un roman qui s'inscrit avec bonheur dans la veine du " fantastique ludique ". Catherine Dutigny renoue avec l'esprit de Marcel Aymé dans ce récit rythmé, à la fois grave et plein d'humour.

05/2022

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Etudes et pratiques profession

Pharmacologie & thérapeutique - IFSI

L'administration et la surveillance des traitement médicamenteux ou non médicamenteux sont des activités qui accompagnent les infirmiers tout au long de leur exercice professionnel et sont souvent génératrices de stress chez les plus jeunes. Acquérir ces connaissances repose, entre autres, sur une connaissance solide de la pharmacologie des produits concernés. Dans cet ouvrage, le Département Universitaire de Pharmacologie, Addictologie, Toxicologie et Thérapeutique de la Faculté de Médecine, Maïeutique et des Sciences de la Santé de Strasbourg se propose de lever les verrous de la connaissance en Pharmacologie et Thérapeutique au moyens de cours didactiques, illustrés et assortis de capsules vidéo expliquant les points complexes ou nécessitant des explications détaillées. Il a pour objectif de construire les connaissances sur une solide base de compréhension elle-même permettant de mieux appréhender les effets thérapeutiques des médicaments mais aussi les bases de leur surveillance. Ce support pédagogique a pour mission de conduire les professionnels de santé vers un bon usage des médicaments et une réduction globale de la iatrogénie. Cet ouvrage s'adresse aux étudiants en soins infirmiers (il a été conçu sur la base du programme national des IFSI). Il peut également servir de support à toutes les filières médicales et paramédicales pour lesquelles la Pharmacologie et la Thérapeutique sont des matières fondamentales.

01/2023

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Littérature française

Mon ami le libraire

Chantal Le Bobinnec s'est déjà livrée dans deux récits hauts en couleur : Ma drôle de guerre à 18 ans où elle conte sa vie rebelle entre l'enfance dans un château de Bretagne et l'adolescence dans l'Allemagne de la débâcle, suivi de Gen Paul à Montmartre qui ranime la figure du peintre bohème, ami de Céline et de Marcel Aymé. Mon ami le libraire est un roman de la même veine, tendre et cruel, qui dresse le portrait d'un drôle de libraire, Philippe Provins. Amoureux des livres et des femmes, érudit, pochard, cour d'artichaut vivant de bric et de broc, il va peu à peu se confier à la vieille dame indigne qui sera pour lui une complice amusée, et parfois sévère. C'est aussi la rencontre de deux éditeurs amateurs et prétentieux, Pierre Charpie et Thomas Pétrin, sortes de Bouvard et Pécuchet du livre. Et pourtant c'est ce couple ridicule qui va publier Féerie pour Monsieur Jules, première version de Gen Paul à Montmartre, et leur seule production. Avec un regard vif et plein d'humour, ce livre dépeint le monde de la petite édition, où les séances de dédicaces ampoulées succèdent aux discours creux, que transcendent parfois de belles rencontres comme celle de Claude Duneton qui deviendra l'ami de Chantal et qu'elle fait revivre ici avec malice.

01/2013

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Littérature française

Un été bien étrange

Il n'est pas au bout de ses surprises, le petit Louis Landier, quand il arrive à la Rose-au-Boué pour se refaire une santé. La rose-au-Boué, ça se situe du coté de Fleury-sur-Andelle et de Charleval. "Tu vas retrouver tes couleurs chez les Mézienne, lui avait dit sa mère, ce sont de bons amis à nous ! " Les Mézienne ! Quelle étonnante famille ! D'abord il y a le doyen, Aristide, qui a fait plus d'une guerre. Il y a son fils, Alcide qui travaille aux champs à longueur de journées et qui ne semble pas très amoureux de sa femme, l'Ecrelle, une pauvre fille qui lui a donné deux enfants : un fils, Léon, et surtout une fille, Clotilde. Ah, Clotilde avec ses yeux tristes et ses jolis seins ! Et puis un jour, il y a une mort tragique à la Rose-au-Boué. Un accident ou un meurtre ? En lisant certaines descriptions de la campagne normande d'après guerre, j'ai parfois cru me retrouver chez Louis Pergaud ou chez Marcel Aymé. Et comme on ne refera jamais Roger Delaporte, il y a aussi une bonne dose de réflexions que n'aurait pas reniées Frédéric Dard. Un (faux) polar, un (vrai) roman qui se lit d'un souffle. Michel de DECKER

08/2021

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Littérature française

L'Élève d'Aristote

Dans Le Grand d'Espagne, où Nimier choisissait Bernanos pour "capitaine" de son après-guerre, l'essayiste posait les exigences et les refus d'une jeunesse. Dans Journées de lecture, il éclairait certains massifs littéraires contemporains. L'élève d'Aristote est comme la reprise à distance, l'approfondissement de ces deux livres, et, en somme, prend place dans un triptyque. Une première partie, "Monarchies", nous montre deux conquérants antiques, quelques écrivains souverains, nous fait visiter Versailles, "le palais de l'ogre", entrevoir un XVIIIe siècle. La seconde partie, "Dix-neuvième siècle", retient ceux qui ne s'en firent pas l'écho sonore, tels "le gros consul" Stendhal et Mme Récamier que Nimier surnomme "une grande vedette du muette". La troisième partie, enfin, est à la fois un dictionnaire des contemporains, un album de famille regroupant les ascendants et les proches que Nimier s'est choisis en littérature, des instantanés insolents, comme "Gide chez le photographe" ou des facéties pleines de sens, comme ce "Casse-croûte d'ermite" ainsi composé : "La paupière à la Marcel Aymé, le pâté de crabe à la Chardonne et l'olive à la Morand." Le recueil est issu de textes que Jacques Chardonne encourageait son cadet à rassembler, à l'exclusion des chroniques générales et des nouvelles. De 1953 à 1962, ces portraits d'histoire et de littérature sont les silences du hussard Nimier.

01/1982

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Collège

Loup, qui es-tu ?. 10 textes d'hier à aujourd'hui

Dossier pédagogique de Julie Mataguez. Charles Perrault, Le Petit Chaperon rouge Roald Dahl, Un conte peut en cacher un autre J-M. Mathis et T. Martin, " Le puits " Le Roman de Renart en bande dessinée Jean de La Fontaine, " Le Loup et l'Agneau " Rudyard Kipling, Le Livre de la Jungle Jack London, Croc-Blanc Evelyne Brisou-Pellen, Romulus et Rémus, les fils de la louve Daniel Pennac, L'Œil du loup Marcel Aymé, " Le Loup ", Les Contes bleus du chat perché J.K. Rowling, Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban Qui terrorise les enfants depuis la nuit de temps ? Le loup, bien sûr ! Mais est-il vraiment si méchant ? Peut-on lui faire confiance ? Découvrez le loup sous toutes ses facettes à travers ces dix histoires passionnantes d'hier à aujourd'hui ! LIRE Le texte enrichi de nombreuses images dans une mise en page vivante et aérée COMPRENDRE Des questionnaires et des activités ludiques pour s'approprier le texte RETENIR Un dossier complet et accessible pour retenir l'essentiel PROLONGER Un groupement de textes et des conseils pour compléter la lecture + ACCOMPAGNER De nombreux compléments numériques pour aider les élèves dans la lecture (le texte lu par un comédien, des extraits vidéo à visionner sur Internet, des versions epub de l'ouvrage et du texte accessible aux élèves DYS disponibles dans les librairies numériques).

05/2022

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Cinéma

La longue marche

Mocky ? Un tendre râleur, un provocateur, un anar fauché qui bâcle ses films et dont les coups de gueule ont aidé les médias à snober l'oeuvre pourtant cohérente, digne de Simenon, de ce réalisateur au style vif : une soixantaine de films et autant de courts-métrages, bel exemple de la notion du cinéma d'auteur indépendant. Jeune premier chez Antonioni, il signe Les Dragueurs en plein triomphe de la Nouvelle Vague. La farce noire éclaire les tares d'une France rancie, subvertit le cinéma commercial, invente le néopolar (Solo, 1970). Passant de la comédie contestataire au thriller social, avec quelques succès et nombre d'échecs, Mocky a pu compter sur la fidélité d'acteurs nommés Serrault, Noiret, Jeanne Moreau, Piccoli, Poiret, Lonsdale -, mais aussi l'estime de Godard et Resnais. Sa vie ? Un roman aux rebondissements insolites qui ont nourri son imaginaire. Au fil de ces entretiens, il évoque son père juif tchétchène, sa mère catholique polonaise, son enfance à Nice, son mariage précoce avec la fille d'un colonel, l'enseignement de Jouvet, son activité de secrétaire de Stroheim et Jules Berry, ses stages auprès de Fellini et Visconti, sa découverte de Carné et Cocteau, ses rencontres avec Aymé, Renoir, ses projets avortés avec de Funès ou Tapie, son invisible film X, son admiration pour Godard et Tati, ou encore le succès d'A mort l'arbitre. En annexe figure un texte inédit de Mocky : "Secrets de fabrication d'un petit commerce de cinéma".

03/2014

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Vie chrétienne

Soeur Roseline

Soeur Roselyne meurt et arrive au Paradis. Elle y découvre la grande bureaucratie céleste, la manière dont les prières sont reçues et traitées... Cependant qu'au Purgatoire un intellectuel entame sa pénitence. Une série de contes amusants, tendres et ironiques. A quoi ressemble le Paradis ? Y a-t-il des paysages ? Le temps s'y écoule-t-il ? Quelle est sa taille ? Qu'y fait-on ? Nous espérons tous y aller mais l'endroit reste bien mystérieux. Même chose pour le Purgatoire. Plutôt qu'un traité compilant des sources austères, l'auteur a imaginé suivre les pas de deux néophytes, l'un au Paradis, l'autre au Purgatoire. Soeur Roselyne, petite religieuse ravie d'être sauvée, et Christophe, intellectuel parisien agnostique qui se retrouve au Purgatoire. L'auteur glisse ici et là des allusions à l'actualité, affirme la réalité du Purgatoire comme du Paradis et s'efforce de donner une traduction imagée et réconfortante de concepts un peu mystérieux. Son Paradis et son Purgatoire sont remplis d'arbres et d'architectures, de saints un peu désoeuvrés et d'anges curieux, de pénitents affairés et d'élus heureux : ce sont des mondes où l'on vit, où l'on voyage, pas une éternité immobile et uniforme. Dans la lignée des Contes du chat perché de Marcel Aymé l'auteur fait naître un merveilleux chrétien, plein de bonhommie et de vraies questions, réconfortant comme une histoire qui se termine bien.

04/2023

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Théâtre

Place Dancourt. La vie, l'oeuvre et l'Atelier d'André Barsacq

André Barsacq (1909-1973) est un des grands noms de l'histoire du théâtre. D'abord décorateur, il travaille au théâtre avec Dullin et Copeau, au cinéma avec Grémillon et, à l'Opéra, avec Ida Rubinstein. A trente ans, il se lance dans la mise en scène. Dullin lui confie alors la direction du Théâtre de l'Atelier. Infatigable découvreur de talents, Barsacq révèle au public des auteurs et des comédiens souvent inconnus dont les noms deviendront célèbres. On se souvient particulièrement de ses créations des pièces de Jean Anouilh, Marcel Aymé, Félicien Marceau, René de Obaldia, Françoise Sagan, Jean-Claude Carrière... Il monte également des grands auteurs du répertoire russe Tchekhov, Tourgueniev, Gogol... Place Dancourt nous fait entrer dans les coulisses de l'Atelier aux jours heureux et aux jours sombres car il y eut bien des " petits fours " et les caisses étaient souvent vides. C'est aussi une chronique familiale fertile en événements. En particulier sous l'Occupation. Mila Barsacq, la femme d'André, craint pour sa vie. Jean Anouilh la cache, puis cherche pour elle un refuge dans le Béarn. Il faut établir des faux papiers, mystifier les autorités d'occupation... A la libération de Paris, Antigone d'Anouilh montée par Barsacq engendre une polémique enfiévrée. Le public n'en a cure et fait à la pièce un accueil enthousiaste. Jean-Louis Barsacq, fils aîné d'André et Mila, étaie Place Dancourt de correspondances souvent inédites, et nous fait revivre une période légendaire et passionnante.

11/2005

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Essais biographiques

Gen Paul. Un peintre maudit parmi les siens

Issu d'une famille très modeste, Eugène Paul, dit Gen Paul (1895-1975), est l'un des trois grands peintres expressionnistes du XXe siècle avec Georges Rouault et Chaïm Soutine. Mais si Rouault exprime un mysticisme révoltéface à une société en déchéance, si Soutine exprime le profond mal-être d'un homme en souffrance, le vibrant Gen Paul, lui, se tourne vers la vie, vers l'avenir, vers l'épanouissement de soi, quand bien même la malédiction ne l'épargne pas : la perte d'une jambe en 1915, la pauvreté, la drogue, l'alcool, les amours inachevées…Ami de Maurice Utrillo, de Francis Carco, de Marcel Aymé, de Louis-Ferdinand Céline, tous montmartrois comme lui aux beaux jours de la bohème, Gen Paul était destiné à devenir boucher ou tapissier. Sa vocation d'artiste peintre l'a conduit sur les sentiers de la reconnaissance internationale puisque des collectionneurs suisses et américains, notamment, ont acquis nombre de ses uvres et que l'armateur grec Onassis l'a lui-même sollicité. Mais que l'on ne s'y trompe pas : un créateur ne saurait aliéner sa liberté pour de l'argent. Le succès n'a modifié ni le caractère, ni le comportement de Gen Paul, dont on découvrira la véritable personnalité en lisant, à la fin de cette biographie, la transcription de la "Radioscopie" animée par Jacques Chancelen janvier 1971. Le présent ouvrage est une réédition, revue et corrigée, du livre paru en 2007 sous l'égide de La Table Ronde.

11/2022

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Psychologie, psychanalyse

L'impasse muraille. Bientôt trente-cinq ans de maladie rare, d'autisme et de polyhandicap au quotidien

"Autisme, mal intérieur qui ronge, qui ronge l'esprit, phénomène générateur d'angoisses insupportables. Mais l'autisme ronge aussi l'entourage. Comme un acide attaque une plaque de tôle, tous ceux qui vivent à son contact ne sont plus que dentelles d'humains". Pour beaucoup d'enfants de la génération des années soixante dix, on ne nait pas autiste, on le devient. On le devient parce qu'il faut se battre, se battre contre l'obscurantisme de médecins, de psychiatres, de psychologues arcboutés sur leurs certitudes.
Pour ces enfants autistes des "seventies" on peut vraiment parler d'une génération sacrifiée. Au delà d'un quotidien difficile avec un enfant pas comme les autres, la vie se complique de ces éternelles batailles dont le champ est lui-même déterminé par une administration incohérente. L'impasse muraille est le récit du combat incessant mené par une famille pour faire reconnaître l'autisme de leur enfant tout en traitant un polyhandicap allant de la surdité totale à la maladie rare tardivement découverte.
Impasse muraille, référence à Marcel Aymé, mais ici les murailles ne sont pas traversées, on ne passe pas, on rebondit... Et on recommence encore et encore. Le récit lui même se prolonge naturellement par une réflexion sur les rapports avec l'administration, la justice, le regard des "autres" pour conclure par une douloureuse réflexion sur la fin de vie des "vieux autistes" comme de ces vieux parents qui ont gardé leur enfant à la maison faute de solution institutionnelle.

10/2014

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Petits classiques parascolaire

Contes et fables de ruse

En lien avec le thème " Résister au plus fort " du programme de français en 6e, une anthologie réunissant 12 fables et contes où la ruse permet au héros de triompher... et de rire aux dépens des plus puissants ! L'anthologie Comment faire pour se nourrir quand on est pauvre et affamé ? pour laisser croire qu'on est un colosse invincible quand on est petit et faible ? pour se moquer sans risque d'un monarque orgueilleux ? Ou bien encore pour détourner la colère de ses parents ? C'est la ruse et l'intelligence qui permettent à Renart, au Chat botté, au petit tailleur, à Nasr Eddin et à d'autres héros encore de triompher malgré leur apparente faiblesse. Une anthologie qui réunit des fables et contes d'hier à aujourd'hui : des fables de La Fontaine, des contes de Perrault, de Grimm, et d'Andersen, des fabliaux venus d'Orient (Sublimes paroles et idioties de Nasr Eddin Hodja) et " La Patte du chat " (Contes du chat perché) de Marcel Aymé. Les compléments pédagogiques - Des lectures actives au fil du texte, avec des propositions d'ateliers. - Des repères sur les genres de la fable, du fabliau et du conte. - Un parcours de lecture analytique en 6 étapes. - Un groupement de documents : " La ruse au féminin " , incluant un cahier photos - Une enquête documentaire sur les contes et leurs origines. Pour l'enseignant Sur www. classiquesetcie. com, en accès gratuit réservé, un guide pédagogique, avec un descriptif complet de la séquence et des fiches photocopiables.

08/2018

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Revues

L'année Céline 2008

Avec ce volume se termine la publication des Cahiers de prison et commence celle, systématique, des lettres inédites qui, faute de place, n'ont pas pu être retenues dans le volume de Lettres qui vient de paraître chez Gallimard (Bibliothèque de la Pléiade). Ainsi découvre-t-on ici l'unique lettre connue adressée à Marcel Aymé. Nous entreprenons également, avec deux lettres de Lucien Daudet, frère de Léon, à Lucien Descaves, la publication de documents annexes, les lettres de tiers, dont partie ou totalité concerne Céline. Gaël Richard a enquêté sur un personnage tôt disparu, mais marquant pour Céline, Francis Vareddes, né la même année que lui, journaliste et écrivain mort à 33 ans. Il a par ailleurs retrouvé dans une revue pharmaceutique ce qui est à présent le premier texte médical connu de Louis Destouches, publié en 1923 : l'auteur y expose son invention, digne d'un Graffigny, d'un appareil destiné au soulagement des bourdonnements d'oreille, mal dont Céline souffrit toute sa vie. Autre période et autre ami disparu, Alfred Pizella, qui a été un dédicataire choyé, et qui représentait pour Céline le monde du cabaret, du music-hall et de la vie à Montmartre. Le lecteur assidu de Céline est toujours attaché en premier lieu au génie stylistique de ce prosateur hors pair. Faut-il tenter d'en explorer le fonctionnement ? Nous le pensons, en publiant l'étude grammaticale de Catherine Rouayrenc : l'explication du style ne peut se faire qu'en passant par celle de la "dislocation" de la phrase et celle de la révolution syntaxique, en progression permanente, que présente l'oeuvre de Céline.

06/2009

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Sports

Le chant du sport. Histoire d'un thème et textes choisis français et étrangers

Imaginiez-vous que François Mauriac a célébré la gloire du boxeur Georges Carpentier. Vous connaissiez Marcel Aymé, Blondin, Buzzati, Conan Doyle, Genevoix, Hemingway, Jack London, Loti, Mac Orlan, Mistral, Montherlant, Philip Roth et San Antonio... Mais qui connaît " le Grand Jacques ", Théodore Chèze, Robert Dieudonné et tant d'autres, dont la trajectoire littéraire a croisé les destins de Muhammad Ali, Anquetil, Coppi, Kopa, Ladoumègue, Mias, Platini, Jean-Pierre Rives ? Ce livre d'amour et d'émotion est une somme qui fera date. En effet, Jean Durry est, sans doute, le meilleur connaisseur français des écrits sur le sport et du sport lui-même. Il a mis sa sensibilité d'écrivain au service d'une érudition prodigieuse. Auteur de La Véridique Histoire des Géants de la route (1973) et du Grand Livre du Sport (1992), homme de radio (France-Culture), fondateur du Musée National du Sport, Jean Durry propose " les plus beaux textes " des auteurs français et étrangers sur le sport, mais aussi une réflexion sur l'histoire d'un thème, analysé dans ses liens avec l'histoire tumultueuse du sport, l'histoire des éditeurs et l'évolution du monde depuis le dix-neuvième siècle jusqu'à aujourd'hui. " La révélation du sport offre un scénario simple qui accepte de la vie moderne le rythme et la vitesse, mais refuse l'incohérence et la confusion, un scénario où se retrouvent et se mêlent l'énergie de la solitude voulue et le goût de l'amitié " : ainsi s'exprime Pierre Dauzier, président de la Fondation du Sport, ancien patron d'une grande entreprise de communication, amoureux du rugby (il fut président du CA Brive-Corrèze) et de la littérature, dans son introduction qui situe l'originalité du Chant du Sport

05/2006

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Critique

Le Style réactionnaire. De Maurras à Houellebecq

En matière de littérature et de style, dit-on, les conservateurs révolutionnent et les révolutionnaires conservent. Les amis du peuple parlent le français de Richelieu, les amis de l'ordre jargonnent comme des Apaches. L'idée a la peau dure : remontant au moins à Stendhal, il n'est pas rare de la trouver sous la plume des réactionnaires d'aujourd'hui, chez Houellebecq, par exemple, qui fait dire à l'un de ses personnages que tous les grands stylistes sont des réactionnaires. La droite ferait passer le style avant toute chose. A preuve, Céline, dont il serait dès lors possible d'ignorer les idées antisémites et exterminatrices, ou du moins de les dissocier radicalement du style constitutif de sa grandeur. Or, Vincent Berthelier le montre, ce discours remplit historiquement une fonction politique. Il se solidifie après- guerre, chez des Hussards soucieux de minimiser l'engagement vichyste ou hitlérien de la droite littéraire et de réhabiliter leurs aînés en les présentant comme des stylistes. Plus largement, en étudiant un large corpus d'auteurs de droite et d'extrême droite, ce livre ambitieux voudrait repenser les rapports entre style, langue et politique. Il s'intéresse d'abord à la conception du style et de la langue défendue par certains écrivains, tout en proposant des analyses précises de leur écriture. A chaque étape, il s'agit d'explorer la problématique du style à partir des enjeux idéologiques du moment : dans l'entre-deux-guerres (Maurras, les puristes, Bernanos, Jouhandeau), dans la période de l'essor du fascisme et de la Libération (Aymé, Morand, Chardonne), enfin des années 1970 à nos jours, dans la période où s'élabore une nouvelle pensée réactionnaire (Cioran, Millet, Camus, Houellebecq).

08/2022

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Contes et nouvelles

Contes et légendes du Pays comtois

Si les pays sans légendes sont, dit-on, condamnés à mourir de froid, la Franche-Comté ne risque pas de subir semblable mésaventure. Il existe peu de provinces où foisonnent tant de contes fantastiques, tant de récits qui rendent accessible au plus grand nombre le monde de l'imaginaire et du merveilleux. Ces légendes trouvent pour la plupart leur origine dans des faits historiques locaux et doivent leur pérennité à la tradition orale. Avant l'ère de la télévision, isolés pendant des semaines par le froid et la neige dans les hameaux perdus du Haut-Pays, des plaines saônoises ou du bocage brumeux de la Bresse jurassienne, les Francs-Comtois se réunissaient souvent lors de veillées dont on a peine aujourd'hui à imaginer la convivialité. Il se trouvait toujours parmi l'assistance un grand-père moustachu rescapé des guerres ou une vieille femme ratatinée comme une pomme blette pour prendre la parole et charmer un auditoire prompt à s'émouvoir, à se passionner pour des récits venus de la nuit des temps. Ces veillées ont suscité bien des vocations d'écrivains. Le plus prestigieux d'entre eux fut Marcel Aymé, qui n'aurait jamais écrit La Vouivre, Les contes du chat perché, Le passe-muraille et tant d'autres oeuvres fantastiques s'il n'avait entendu, durant son enfance, les histoires fabuleuses que les anciens racontaient l'hiver au coin de l'âtre. Ce long voyage imaginaire, auquel André Besson convie les lecteurs, emprunte les ailes de la légende et restitue un peu de la féerie, de l'enchantement qui bercèrent ses jeunes années. Le merveilleux n'est-il pas un besoin universel et ne sera-t-il pas éternellement nécessaire au bonheur des hommes ?

08/2021

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Humour

Mémoires. Coffret en 2 volumes

PEU AVANT L'AN 2000, Siné a soudain ressenti l'irrésistible envie de raconter ravin, Il a commencé à rédiger à la main ses Mémoires — d'abord publiées en fascicules sous le titre Ma vie, mon oeuvre, mon cul —, amplement illustrées de dessins nouveaux et anciens, de photographies, de documents, de vignettes. Dans un style truculent inimitable, il s'est livré tel qu'en lui-mémo, héros féroce et drôle d'une époque pleine de larmes et de sang. On y retrouve le virtuose de l'humour noir, le pourfendeur des puissants et de leurs serviteurs — militaire, policera, juges et prêtres —, premier dessinateur à dénoncer la torture lors de la guerre d'Algérie ; on y croise des personnages légendaires et controverses, tels que Fidel Castro, Malcolm X et Jean Genet on y découvre aussi un être délicat et tendre qui nous fait revivre les ravissements de l'enfance et les émois de la puberté, avant d'exprimer sans tabous les révoltes de l'homme épris de justice. Satiriste de génie, il a inspiré de nombreux dessinateurs par son insolence, sa franchise, sa liberté de penser, son humour, sans oublier l'efficacité redoutable de son trait. Jacques Prévert voyait dans ses excès de "gentils minois d'assassinat ", tandis que Marcel Aymé y relevait "une cruauté insistante qui fait penser à celle de l'enfance, et qui n'est d'ailleurs pas dépourvue de gentillesse et de candeur". Issu lui-même d'un milieu modeste, Sine ne s'est pas trompé de cible ; il n'a jamais méprisé ni moqué les gens du peuple. Il riait avec eux et ils riaient avec lui de la prétention des petits monarques, des bien-pensants et des imbéciles de tout acabit. Sa renommée est née de là elle perdure aujourd'hui.

12/2018

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Littérature française

Romance

Après la naissance de son fils Simon, Jeanne comprend peu à peu que son mari s'éloigne, ne l'aime plus tout à fait. Ils décident ensemble d'une vie amicale. La géographie de ce pacte est à la lisière de la comédie : un seul palier, deux appartements, une vie amoureuse libre, faste pour Pierre, que la narratrice surveille et jalouse. Une façon d'être ensemble, longtemps, jusqu'à ce que Simon grandisse. Comme il s'apprête à quitter la maison, la narratrice voit son monde chamboulé. Jeanne parvient à s'arracher à cette promiscuité toxique en louant un appartement meublé dans une vieille bâtisse au charme mystérieux, située dans un quartier étrangement familier, où l'accueille une petite fille, Romance. C'est là que vont lui revenir les souvenirs de sa propre enfance cassée : la mort brusque, soudaine et insupportable de son père, la terrible maladie qui la cloue à l'hôpital à l'âge de 10 ans avec une armée d'enfants menacés mais surtout la passion dévorante et chimérique qu'elle projette sur le médecin qui la soigne. La voici incarcérée durant plus de sept ans dans un amour obsessionnel et inavouable pour un homme quatre fois plus âgé qu'elle, le poids du secret alourdissant son corps de toutes les larmes qu'elle ne verse pas... A l'âge où les sentiments se mêlent, dans la pureté et parfois la confusion, Romance se blesse, aime, découvre. Où donc sont passés Pierre et leur fils ? Et cette maison ancienne, faut-il vraiment y vivre, ou simplement la traverser ? Entre Marcel Aymé et Henry James, Anne Goscinny, dont les mots parfois crépitent, nous font rire, hésiter, ou pleurer, nous livre ici son roman le plus accompli.

05/2022

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Humour

Brèves de comptoir. Tome 1

Un nouveau genre littéraire dédié à la mémoire de Bouvard et Pécuchet. Un succès théâtral qui dure depuis dix ans. Pour célébrer la sortie du tome IV dans "Bouquins", le tome I se pare d'une nouvelle couverture. Inventées par Jean-Marie Gourio en 1985, les " Brèves de comptoir " sont aujourd'hui un genre littéraire à part entière que citent abondamment les meilleurs dictionnaires. Rien n'est plus simple qu'une " brève de comptoir ". Cette phrase ou un bout de dialogue entendus dans un café et restitué sans intervention apparente de l'auteur mais prend toujours à la lecture une dimension insoupçonnée. Lire une " brève ", c'est rire deux fois : d'abord d'un rire instinctif à l'énoncé d'une sottise ou d'une stupidité, puis d'un rire étonné et complice quand on s'aperçoit qu'on s'est fait prendre et que la phrase en question peut se lire d'une tout autre manière. De cette parole populaire qui coule inlassablement dans les lieux publics, Jean-Marie Gourio a cueilli les phrases qui traduisent pour lui les préoccupations de ses contemporains. Pendant quinze ans, accoudé au comptoir à toute heure du jour et de la nuit, il a guetté la trouvaille et l'a saisie en vol avec le geste adroit des chasseurs de papillons. A peine entendue, il l'a transcrite sans la déformer d'une virgule sur le petit carnet qu'il tient toujours enfoncé dans la poche de son gilet. Et l'acte de création littéraire commence alors : dans ce choix instantané de la phrase proférée et dans la discipline imposée et cruelle de ne jamais en modifier l'ordonnance. Cocasses et désopilantes, vulgaires ou poétiques, prosaïque ou oniriques, les " Brèves de comptoir " de Jean-Marie Gourio s'inscrivent dans la filiation des oeuvres de Raymond Queneau, de Jacques Prévert, de Marcel Aymé... de tous ceux qui ont tenu à faire entendre la parole française.

03/2020

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Correspondance

Lettres à Pierre Monnier. 1948-1952

Septembre 1948 : la Providence a pour nom Pierre Monnier, caricaturiste sous le nom de Chambri, qui profite de la tournée d'un groupe folklorique auvergnat pour rencontrer Louis-Ferdinand Céline. Après dix-huit mois de prison, ce dernier vit exilé au Danemark dans une chaumière prêtée par son avocat. Menacé d'extradition, en conflit avec son éditeur Denoël, il n'a rien publié depuis Guignol's band et enrage de voir ses livres indisponibles. Pendant ce temps, le simple "ouvrier" travaille sans relâche à Féerie pour une autre fois. De retour à Paris et bien que le milieu soit exsangue depuis l'épuration, Pierre Monnier compte mettre fin par tous les moyens à ce scandale éditorial. Céline l'encourage de ses invectives : d'abord avec Charles Frémanger (l'éditeur de Jacques Laurent et d'Antoine Blondin) la republication sous le manteau de Voyage au bout de la nuit (1949), puis la création par le novice Monnier de sa propre Maison - les Editions Frédéric Chambriand - pour mettre en circulation Casse-pipe et Mort à crédit. La détestation de Céline pour les éditeurs et ses logorrhées d'homme meurtri ne l'empêchent pas d'accorder sa confiance à Pierre Monnier, qui rejoint le petit cénacle des fidèles composé de Marie Canavaggia, Jean-Gabriel Daragnès, Albert Paraz ou Marcel Aymé. L'éditeur de fortune lui sert également de courroie de transmission avec Tixier-Vignancour qui tente à Paris d'obtenir son amnistie (procès en 1950). Bien que malmené à son tour, le valeureux Monnier parvient à organiser l'arrivée de Céline chez Gallimard, qui acceptera toutes ses conditions. Une fois le non-lieu prononcé (1951), l'écrivain maudit revient discrètement en France : la saison au purgatoire est loin d'être terminée. Ce douzième volume de la "Série Céline" corrige, approfondit par des notes et complète par des inédits les 313 lettres (ici 325) que Pierre Monnier avait divulguées dans son récit Ferdinand furieux (L'Age d'homme, 1979). On trouvera également en annexe des témoignages de Pierre Monnier et une précieuse documentation sur son aventure éditoriale.

11/2015

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Littérature française

Merde à l'an 2000

Le meilleur des articles publiés dans la presse quotidienne et magazine de 1964 à 2000, année de sa disparition. Du Boudard brut et giclé dru, paru entre 1959 et 1999, des colonnes du Crapouillot à celles du Monde, en passant par les pages vallonnées de Playboy, et d'autres encore. Si le début s'avoue rude, et même plus, avec le récit de l'enterrement de sa mère subi, entre deux flics, les menottes aux poignets, notre homme étant pour l'heure en tôle, la suite pétule à fond et congratule à pleins bras. Tout le monde est de la revue, des amis aux ennemis, des mornes tristesses aux enchantements profonds et autres ardeurs roboratives. Boudard salue ses morts, mais pas au clairon, une dernière tape dans le dos et un ultime pour la longue route avec Hardellet, Fallet, Brassens, Losfeld, Gen Paul. Autre temps de la revue : Défense et illustration de la lecture, la bonne fée qui s'est penchée sur son grabat, à lui l'enfant miséreux, l'ado délinquant, le résistant vaillant. Boudard lit comme on retrouve l'air après un plongeon, comme le naufragé se cramponne à son fragment d'épave. Et là, on va à l'essentiel, aux grands vitaux que sont Zola, Giono, le tant aimé Marcel Aymé, Céline certes et Rebatet pour faire grincer les dentiers. L'occasion, à chaque ligne, de capter l'amitié comme on chasse le papillon, mais aussi d'évoquer le vieux Paris défunt, défiguré par les urbanistes chantres de la modernité, de témoigner sur la Libération de Paris ou la fermeture des bordels, l'une suivant l'autre, de revenir sur l'abolition de la peine de mort avec un point de vue bien à lui. Et tout cela écrit en boudarien : un rameau de la langue française reconnaissable aux frissons de plaisir qu'il suscite au long des lombaires et à l'euphorie qu'il déclenche à tous coups. Alors, garçon, un Boudard, sinon rien !

11/2023

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Littérature française

La lune dans un seau d'eau

Robin Carabasse, jeune cinéaste qui se prétend malchanceux est ruiné par l'échec de son film Les Riverains de la mer. Il décide, conseillé par le clerc de notaire chargé de le saisir, de partir pour Trastéjous, dans le Midi, où vit le richissime ancien boucher Maltaverne, son oncle, afin de lui demander de l'argent. En cours de route, il trouve dans le fossé une étrange petite créature nommée Léa, écuyère de cirque et trapéziste : mi-femme, mi-chatte, en tout cas un peu sorcière, elle cherchait un maître : ce Robin excentrique et beau fait son affaire ; elle s'attachera donc à ses pas, consacrera désormais tous ses efforts à l'aider. Maltaverne, dans son domaine de Catoblepas, manigance justement de saboter une réception organisée en l'honneur de Marie Lampereur, ancienne dactylo, veuve riche et glorieuse revenue au pays natal où, quinze ans plus tôt, elle avait repoussé les avances de l'odieux boucher. Il chasse Robin. Mais Léa, subjuguée par la beauté et la gentillesse de Marie Lampereur et décidée à faire triompher les projets de son maître, va s'ingénier à monter une gigantesque mystification dans le but d'abattre l'oncle Maltaverne : elle veut marier ensemble Marie et Robin. Elle est sur le point de réussir, mais au moment où ils vont peut-être convoler, Marie et Robin se brouillent. Robin chasse Léa. Léa fuit. Et c'est seulement après la disparition de la petite écuyère dont l'âme est celle d'un elfe, que Robin découvre qu'il l'aime parce qu'elle est sa chance vivante, secrète, merveilleuse. Va-t-il pouvoir la rattraper ? Juché sur son "moto-velox", il la voit au sommet de la côte qu'il s'apprête à grimper. Et c'est sur un point d'interrogation plein d'un humour doux-amer que ce roman vif se termine, traité à la manière d'une oeuvre de Marcel Aymé ou de Chesterton.

09/1963

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Critique littéraire

La Nouvelle Revue Française N° 201 sept 1969

Giuseppe Ungaretti, Vermeer Jean Tardieu, Figures et non-figures Jean Follain, Poèmes Jacques Boudillet, L'express de Cracovie Pierre Pachet, Confession Dora Vallier, Art, anti-art et non-art Claude Esteban, De la sculpture et de quelques objets Roger Nimier, Une étude sur Marcel Aymé Chroniques : Peter Brooks, Nouvelle critique et critique nouvelle aux Etats-Unis Henri Thomas, Jean Follain : ciel appris, ciel vivant Jean Blot, Henri Thomas Michel Gresset, Un Faulkner féerique Maurice Pinguet, Le Nô et la scène du désir Dominique Noguez, Prenez garde au cinéma Notes : la poésie : Pierre Chappuis, Voir, par Pierre Torreilles (Le Seuil) Alain Bosquet, Neige exterminatrice, par Christian Bachelin (Guy Chambelland) Notes : littérature et essais : Jean Follain, Monplaisir... En Histoire, par Paul Morand (Gallimard) Michel Léturmy, La Foudre de Dieu, par Marcel Moré (Gallimard) Jean Blot, L'aventure d'un pauvre chrétien, par Ignazio Silone (Calmann-Lévy) Jean Duvignaud, Cent mille provinciaux au XVIIe siècle, par Pierre Goubert (Flammarion) Roger Judrin, Vie de Lavoisier, par Léon Velluz (Plon) Michèle Pirazzoli-t'Serstevens, Claudel et l'univers chinois, par Gilbert Gadoffre (Gallimard) Notes : romans français : Jean Blot, La deuxième mort de Ramón Mercader, par Jorge Semprun (Gallimard) Lionel Mirisch, Creezy, par Félicien Marceau (Gallimard) Willy de Spens, Printemps au parking, par Christiane Rochefort (Grasset) Patrick de Rosbo, Le corps, par Dominique Rolin (Denoël) Lionel Mirisch, La Façade et autres miroirs, par Georges Piroué (Denoël) Notes : romans étrangers : Claude Michel Cluny, Mémoires d'un Italien, par Ippolito Nievo (Librairie Klincksieck) Jean-Claude Schneider, Un fils dévoyé, par Renate Rasp (Gallimard) Notes : les arts : Renée Boullier, L'art et la musique (Galerie des Beaux-Arts de Bordeaux) Notes : les spectacles : Robert Abirached, Les Dialogues, de Ruzante (Théâtre des Nations) ; La Moscheta, de Ruzante (Théâtre du Huitième) ; Odipe-Roi, de Sophocle (Mai de Malakoff) Claude Michel Cluny, La Femme infidèle, de Claude Chabrol Lu et vu : Georges-Emmanuel Clancier, Signatures de l'espace, par Raymond Datheil (Caractères) Claude Michel Cluny, Poésie et prose, d'Edwin Muir (Seghers) Jean Grosjean, Le mythe de l'éternel retour, par Mircea Eliade (Gallimard) Alain Clerval, Le Jéroboam, par Didier Martin (Gallimard) Willy de Spens, Comprenne qui pourra, par Roger Bésus (Plon) Jean Grosjean, Quatrième Festival international du film militaire (Versailles) Dominique Noguez, Thérèse et Isabelle, de Radley Metzger.

09/1969