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Grandes réalisations

Grand Palais éphémère

Conçu par l'architecte Jean-Michel Wilmotte et installé sur le Champ-de-Mars, le Grand Palais Ephémère est un bâtiment provisoire de 10 000m2 porté par la Réunion des musées nationaux - Grand Palais et Paris 2024, et réalisé par la société GL Events. Il est destiné à accueillir pendant la rénovation du Grand Palais les grands événements d'art, de mode et de sport habituellement organisés dans la Nef, parmi lesquels Paris Photo, le Saut Hermès et les défilés de Chanel, puis, pendant les JO 2024, les compétitions de judo et de lutte. Véritable prouesse architecturale, sa charpente courbe en double voûte confère au bâtiment une typologie à l'échelle du Champ-de-Mars et s'insère parfaitement sur ce site prestigieux dont l'histoire est, tout comme celle du Grand Palais, très liée aux Expositions universelles qui ont animé l'esplanade dès 1867. Ce livre met en perspective le bâtiment avec cet héritage historique ainsi qu'avec celui de l'architecture éphémère. Mais il permet avant tout de découvrir les coulisses de ce bâtiment hors normes. Quelle en est la genèse ? Comment le chantier s'est-il déroulé ? Quel accueil public lui a-t-il été réservé ? L'ouvrage revient sur les éléments forts de l'architecture du Grand Palais Ephémère : sa nef principale ayant une portée ininterrompue de 51 m dans la largeur et de 33 m dans la profondeur, ses 44 arches en bois monumentales assemblées sur place dans un délai de trois mois, ses propriétés acoustiques et ses vertus écologiques. Résolument ancré dans notre époque, il fait écho à des réalisations architecturales éphémères emblématiques, depuis le Crystal Palace de Joseph Praxton (1851) jusqu'aux réalisations de Richard Buckminster Fuller (pavillon des Etats-Unis à l'Exposition universelle de 1967), Renzo Piano (pavillon IBM, 1984), ou Shigeru Ban (pavillon du Japon à l'Exposition universelle de 2000), et s'inscrit dans la nouvelle typologie des bâtiments interdisciplinaires réalisés ces dernières années. Le Grand Palais Ephémère est un projet exemplaire en termes de sobriété et de respect de l'environnement, qui révèle les aspirations culturelles, environnementales et sportives de notre temps.

12/2022

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Thrillers

Comme des espions de Dieu

Portée par un riche philanthrope anglais d'origine grecque et sise à Fontainebleau, SOAL, grande école de leadership, a tissé un réseau de partenariats prestigieux, dont Normale Sup. Son but est la formation secrète d'influenceurs infiltrés dans le monde des élites globales, en recrutant un noyau dur de surdoués formés, intellectuellement et physiquement, à l'entrisme, mais aussi à l'action directe. Son objectif est le bien commun et de déstabiliser le monde de Davos et des globalistes avec leurs propres armes : l'intelligence en action. Le lecteur arrive au moment où le professeur en stratégie George Simmel est en pleine opération de recrutement à Normale Sup. Simmel est un "mentor" : il choisit et forme, dans l'urgence, un groupe de quatre jeunes gens : un normalien matheux et rugbyman, un séduisant MBA norvégien qui paie de sa personne, un étudiant d'Oxford rameur et mystique et, hors série, le jeune motard Samuel, "chien perdu sans collier" . Ils vont devenir, avec lui, "le poing fermé et la main tendue" d'une cellule d'intervention. Les manÅuvres calculées du recrutement par Simmel entraînent le lecteur du club des journalistes à Hong Kong au réseau israélien en Argentine, des cercles aristocratiques londoniens à un Schloss autrichien, des Pyrénées au Paris du canal Saint-Martin. Rien n'est fortuit. Au passage, le lecteur en apprend pas mal sur la formation des agents, les méthodes du renseignement, les réseaux du temps de l'URSS, mais aussi sur l'univers à rébus de l'espiocratie anglaise et sur l'ambiance acrimonieuse à la française. Le ressort profond qui actionne cette double intrigue est révélé peu à peu et c'est seulement dans les dernières pages que la vérité se fait jour : il repose sur le serment de fidélité noué en 1931 entre trois élèves en prépa à Louis-le-Grand, le père du fondateur de SOAL, un élève étranger de Boston et un jeune Français issu de la ruralité. Mais n'en disons pas plusâ- Clement Scholivé est franco-britannique. Il habite à Londres. Comme des espions de Dieu est son premier roman.

03/2023

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Littérature française

J'ai péché, péché dans le plaisir

Téhéran, 1955. A la suite d'une lecture de ses poèmes, le regard de Forough Farrokhzad (1934-1967), égérie des milieux littéraires iraniens qui n'a que vingt ans, est accroché par celui d'un jeune homme. Elle s'apprête à repousser les avances de Cyrus, ou la Tortue, comme elle le surnomme, et ignore qu'il va bouleverser son existence. Erudit, francophile, Cyrus lui traduit en persan les poèmes de Pierre Louÿs tout en lui racontant la vie du poète et celle de son grand amour, Marie de Régnier. A travers celle de Marie, Forough entrevoit la vie dont elle aurait rêvé. Grâcieuse, intelligente, perverse, la fille du grand poète José-Maria de Heredia est une des reines de la très libre Belle Epoque, tout Paris se l'arrache. Elle collectionne amants et maîtresses, publie sans cesse et s'amuse dans les salons les plus prestigieux. La poétesse iranienne, elle, mariée à 16 ans à un artiste sans fantaisie, est bridée par sa famille, son militaire de père et les moeurs de son pays. Tout le monde s'épie, tout se sait. Mais Forough ne sait qu'être libre et provoque scandale sur scandale au fil de la parution de ses recueils. Elle célèbre la chair, la vie, l'émancipation et ne se renie pas. Toute son existence, Forough cheminera avec l'histoire de Marie de Régnier et de Pierre Louÿs au coeur, au point de venir à Paris avec Cyrus, sur les traces des deux amants et de leur cohorte d'amis, Claude Debussy, Marcel Proust, Léon Blum, Liane de Pougy et Nathalie Clifford-Barney. Sa mort tragique, à 32 ans, mettra un terme à son oeuvre d'une immense intensité, qui en fait sans aucun doute la plus grande poétesse de l'Iran contemporain. Dans ce roman puissant et subtil, au rythme effréné, Abnousse Shalmani met en regard les vies extraordinaires de ces deux écrivaines qui firent toujours le choix de la passion, amoureuse, poétique ou purement sensuelle, au risque de s'en brûler les doigts. Une ode très contemporaine à la liberté artistique et à celles qui ne renoncent jamais, en Occident comme en Orient.

01/2024

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Dessin

Festival du dessin Arles. Catalogue, Edition 2024

Au printemps 2023, la première édition du Festival du Dessin a comptablilisé 66. 000 entrées ; forte de ce succès étourdissant, sa deuxième édition se tiendra à Arles du 20 avril au 19 mai 2024, soit un mois entier. Dessins d'art, d'humour, de presse, dessins d'enfants (réalisés dans le cadre d'un projet pédagogique soutenu par la Ville d'Arles et encadré par dix dessinateurs spécialement mandatés), dessins au crayon de couleur, au crayon gris, à la pierre noire, au brou de noix, gravures, installations, portraits saisissants, paysages bouleversants, dessins abstraits : autour de la figure emblématique de Tomi Ungerer, tête d'affiche, quarante-deux dessinateurs seront réunis dans une douzaine de lieux prestigieux de la ville, certains à la gloire posthume (Jean Dubuffet, Alberto Giacometti, Oskar Kokoschka, Félix Vallotton), d'autres comptant parmi les célébrités contemporaines (Joseph Beuys, Kiki Picasso, Christian Roux, Goossens), d'autres enfin, dont des artistes très jeunes, à la renommée encore confidentielle mais qui gagnent à être largement connus. Des débats, des rencontres, des projections de films et des concerts ponctueront cette édition sur toute sa durée, faisant d'elle l'un des rendez-vous culturels et festifs incontournables du printemps 2024. Le présent ouvrage, qui en est le catalogue, offre la possibilité à un large public de prendre la mesure de cet événement inédit, à l'appui d'un texte de Frédéric Pajak et de deux cents oeuvres sur papier, reproduites en couleur, accompagnées des biographies de leurs auteurs et de quelques lignes écrites de leur main sur leur rapport personnel au dessin. Les artistes exposés : Sergio Aquindo - Atak - René Auberjonois - Sophie Baduel - Joseph Beuys - Gus Bofa - Markus Buchser - Guido Buzzelli - Stéphane Calais - Antoine Capitani - Chantalpetit - Laurent Cilluffo - Robert Coutelas - Jean Dubuffet - Jean-Luc Favéro - Pierre Faure - Vicky Fischer - Alberto Giacometti - Goossens - Anne Gorouben - René Goscinny - Jean Gourmelin - Bernard Grandgirard - Michel Houssin - Jean-Michel Jaquet - Oskar Kokoshka - Frédérique Loutz - Clara Marciano - Al Martin - Charles Meryon - Henri Michaux - Thomas Ott - Jacqueline Oyex - Kiki Picasso - Lucile Piketty - Adolphe Martial Potémont - Christian Roux - Ronald Saladin - Philippe Ségéral - Tomi Ungerer - Félix Vallotton - Pascal Vonlanthen - Georges Wolinski

04/2024

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Second Empire

Eugénie, impératrice des Français. Actes du colloque du Centenaire de la disparition d'Eugénie de Montijo

Le 11 juillet 1920, l'impératrice Eugénie s'est éteinte à l'âge canonique de quatre-vingt-quatorze ans. Née dans l'Europe du Congrès de Vienne, elle disparait dans celle du Congrès de Versailles. De cette odyssée longue de près d'un siècle, la mémoire nationale a presque tout oublié. Après avoir été l'hôtesse éclatante de la Fête impériale, l'impératrice Eugénie a été accablée par une impitoyable légende noire qui, aujourd'hui, laisse place à un mélange d'opprobre et d'oubli. A l'occasion du centenaire de sa disparition, un colloque scientifi que sans précédent s'est réuni, sous le patronage de S. A. S. le prince de Monaco et de S. A. I. le prince Napoléon, dans le cadre prestigieux de l'opéra de Monte-Carlo puis du lycée Henri-IV à Paris, afi n de faire le point sur cette souveraine longtemps calomniée et souvent méconnue. Sous la direction de Maxime Michelet, biographe de l'impératrice, de nombreux intervenants lèvent le voile sur un règne qui mérite mieux que les caricatures habituelles. Toutes les facettes de la riche personnalité d'Eugénie ont pu être étudiées : ses relations avec son mari, avec la noblesse française ou avec la principauté de Monaco, son rapport à l'architecture ou à la diplomatie, ses racines espagnoles, son amitié avec Mérimée, ses responsabilités politiques et institutionnelles, ses investissements artistiques, son rôle dans le faste impérial, son insertion dynastique, les tragédies de l'exil et les réconforts de sa villa de Cyrnos. Cet ouvrage propose un tour d'horizon inédit d'un règne, d'une vie et d'une femme. Historien de la IIe République et du Second Empire, résident de la société historique des Amis de Napoléon III, Maxime Michelet a publié en 2020 une biographie inédite et remarquée : L'Impératrice Eugénie, une vie politique (Editions du Cerf). A l'occasion du centenaire de la disparition d'Eugénie, il a réuni autour de lui les meilleurs spécialistes parmi lesquels Eric Anceau, Xavier Mauduit, Marie-Hélène Baylac, Yves Bruley, Eric Mension-Rigau et bien d'autres.

04/2024

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Ouvrages généraux

Rockisme contre wokisme

Le wokisme : un insidieux poison inquisiteur et doctrinaire ; une idéologie sectaire, puritaine, réactionnaire et fascisante, nonobstant sa prétention à l'éveil des consciences aussi bien qu'à sa libération des individus, venue aujourd'hui tout droit de quelques-unes des universités les plus cotées des Etats-Unis d'Amérique. Et ce, croyant ainsi corroborer leurs thèses en leur conférant un semblant de crédit scientifique, avec le prétendu (forcément posthume) soutien intellectuel, aussi fallacieux qu'erroné dans sa compréhension profonde et réelle, de quelques-uns des philosophes français les plus prestigieux au sein de ce que ces fanatiques adeptes du " wokisme " appellent sans nuances conceptuelles ni finesse interprétative, mais, au contraire, à partir d'une tout aussi mauvaise, réductrice et parfois même outrancière lecture du " déconstructivisme " en vogue à Paris entre les années 1960 et 1980, la " French Theory ". Le wokisme ne se révèle donc finalement, par-delà ses apparentes intentions émancipatrices de départ, qu'un nouveau genre de totalitarisme, qui s'ignore et ne dit pas son nom ou, pis encore, s'avance masqué : pétri d'interdits moralisateurs, jugements normatifs, conformismes discriminatoires, sentences expéditives, raccourcis simplificateurs, amalgames approximatifs, opinions caricaturales, verdicts manichéens, dogmatismes étriqués et autres carcans idéologiques de notre pseudo-modernité. Un monde contemporain qui, face à cette consternante régression intellectuelle sous couvert d'ouverture d'esprit et de tolérance morale - suprême mais hypocrite alibi -, n'a plus de moderne, hélas, que le nom, désormais vide de sens ! D'où, en guise d'efficace et puissant antidote à cette funeste idéologie, mortifère pour notre culture, sinon notre civilisation, cette mise en avant, sous forme d'éloge, du " rockisme " : néologisme né, sur la base - le rock, plus encore que le pop - de ce qui représente, pour les générations passées, présentes et futures, une des grandes, belles et authentiques libertés d'expression, de pensée aussi bien que de parole, à la confluence des XXe et XXIe siècles. Une immense et riche création artistique, mâtinée d'un non moins fabuleux élan libertaire, sinon révolutionnaire pour le progrès des mentalités comme des moeurs ! Ce livre s'avère donc également, sur le plan philosophique, une critique en bonne et due forme, rationnelle, objective et argumentée, du wokisme en tant que tel.

04/2024

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Histoire ancienne

Lettres égyptiennes. Tome 2, L'apogée du Nouvel Empire ; Hatshepsout, Thoutmosis III ; Amenothep II et Thoutmosis IV, Edition revue et corrigée

Ce livre constitue le deuxième volet de la série "Lettres égyptiennes", dédiée à l'étude de l'histoire et de la culture de l'Egypte ancienne par les textes. Si le premier volume était consacré à l'analyse de la naissance du Nouvel Empire, celui-ci couvre la période la plus Faste et la plus dynamique de cet Empire, avec les règnes prestigieux d'Hatshepsout, de Thoutmosis III, d'Amenhotep II et de Thout-mosis IV. Après les guerres d'unification du pays et la reconstruction de l'Etat, Thoutmosis III commence une politique offensive et agressive à l'encontre de l'Asie. Il constitue ainsi un véritable Empire allant de la Nubie jusqu'aux portes du Mitanni. L'enjeu de cette série est de permettre l'accès aux sources épigraphiques majeures d'une période donnée, en fournissant les textes originaux accompagnés de leur traduction intégrale. Cette démarche permet d'offrir au lecteur les éléments nécessaires à une approche personnelle des textes et de leur contenu. Ainsi, outre les inscriptions relatant les événements historiques, le lecteur trouvera des témoignages sur la noblesse égyptienne : ils apportent des éclairages fondamentaux sur les rouages de l'Etat ou sur la pensée religieuse. La conception de l'ouvrage reste identique à celle des autres tomes. Afin de mieux préciser le contexte historique, chaque règne est résumé sur une page. Suit, pour chaque texte traduit, une présentation du contexte politique, religieux ou archéologique précisant certains détails susceptibles de favoriser la compréhension. De surcroît, chaque document original est reproduit en même temps que sa traduction intégrale — chose suffisamment rare pour être précisée ; y sont joints de nombreux encarts thématiques destinés à éclairer ou à expliciter certains aspects de civilisation abordés par le texte en question. Enfin, des cartes, des plans et des schémas viennent compléter l'ensemble pour permettre une compréhension dynamique et géographique des événements. Afin de faciliter sa traduction, chacun des textes hiéroglyphiques est suivi de notes grammaticales ou épigraphiques ; le vocabulaire utilisé dans les textes est fourni en fin de volume. Ainsi, cet ouvrage, qui s'adresse à tous ceux qui désirent approfondir leur connaissance de la littérature de l'Egypte ancienne, est à la fois un livre d'histoire, un livre de découverte de la civilisation pharaonique, un livre d'exercices épigraphiques...

09/2019

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Sciences politiques

La passion de l'Etat. Mémoires

Né à Libenge le 22 mai 1935, Léon Kengo wa Dondo a suivi ses études primaires et secondaires à Libenge, puis à Coquilhatville, au "Groupe scolaire" (1941-1958). Recruté commis au parquet de district de Léopoldville à la fin de ses études secondaires (1958), il se rend à Bruxelles pour y effectuer un stage de perfectionnement sur la criminologie (1961). En 1967, il décroche un diplôme de doctorat, puis une licence spéciale en droit des espaces, maritime et aérien à l'Université libre de Bruxelles. Depuis son retour au pays - où une longue carrière au service de l'Etat devait finalement l'y attendre - il n'a jamais quitté les arcanes du pouvoir d'Etat. Tour à tour conseiller au collège juridique et administratif du cabinet du président Mobutu (1967-1968), procureur général près la Cour d'appel de Léopoldville (1968), procureur général de la République (1968-1979), ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire auprès des trois monarchies constitutionnelles du Benelux (1979-1982), "Premier commissaire d'Etat" (1982-1986), commissaire d'Etat aux Affaires étrangères et à la Coopération internationale (1986-1987), Premier président de la Cour des comptes (1987-1988), "Premier commissaire d'Etat" (1988-1990), Premier ministre de la Transition démocratique (1994-1997), sénateur et président du Sénat (2007-2011, puis 2012-2019), Léon Kengo wa Dondo est le seul Congolais à avoir dirigé les trois pouvoirs traditionnels de l'Etat : le Judiciaire, l'Exécutif et le Législatif. Au total, plus d'un demi-siècle de commandement des hommes et des institutions ! Au-delà du prestigieux parcours familial, scolaire, académique et politique du personnage - parcours atypique dont on chercherait en vain à trouver un équivalent contemporain dans son pays -, c'est l'histoire de l'Etat congolais qui se lit en trame à travers ces Mémoires. Son long parcours et sa réputation d'homme de conviction et de rigueur lui ont valu, de la part de sa mère, le surnom de "Léon l'Etat". C'est fort de cette expérience et de ces qualités qu'il n'a pas voulu dissimuler sa passion envers sa patrie. Il veut que ses Mémoires, ponctués de savoureuses anecdotes côtoyant en même temps de dures vérités historiques, soient destinés avant tout à la jeunesse, pour inspirer cette dernière dans sa quête du "mieux-Etat" et du "mieux-être".

12/2019

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Cuisine

Le livre des conserves, ou Recettes pour préparer et conserver les viandes

Le livre des conserves, ou Recettes pour préparer et conserver les viandes et les poissons salés et fumés, les terrines, les galantines, les légumes, les fruits, les confitures, les liqueurs de famille, les sirops, les petits fours... / par Jules Gouffé,... Date de l'édition originale : 1869 Jules Gouffé (1807-1877) est l'une des grandes figures de la gastronomie, et son influence est encore incontestablement présente aujourd'hui. Fils de pâtissier, il fait d'abord son apprentissage auprès de son père avant de continuer sa formation avec Antonin Carême, l'inventeur de la gastronomie à la française tant prisée par les cours royales et la haute bourgeoisie au XIXe. Il s'établit pendant quinze ans rue du Faubourg-Saint-Honoré, puis entre au service de Napoléon III comme cuisinier. Il terminera sa carrière en tant qu'officier de bouche au prestigieux Jockey Club. On ne sera pas étonné de retrouver dans cet ouvrage la rigueur, l'exigence et le savoir-faire qui ont permis à Jules Gouffé d'être reconnu comme l'un des plus grands cuisiniers de sa génération : il fait de la préparation et la confection des conserves un art à part entière. Ce sont ainsi plus de cinq cents recettes qui sont décrites dans le détail, et tous les mets sont abordés : poissons, viandes, terrines, légumes, fruits, mais aussi bonbons, sorbets, sirops, liqueurs... Les novices comme les plus experts trouveront des conseils indispensables et avisés pour mener à bien leurs réalisations. L'ouvrage est agrémenté de trente-quatre gravures. Ce livre est la reproduction fidèle en fac-similé d'une oeuvre numérisée par la BNF et imprimé à la demande par Hachette Livre. Les oeuvres faisant partie de cette collection ont été numérisées par la BnF et sont présentes sur Gallica, sa bibliothèque numérique. En entreprenant de redonner vie à ces ouvrages au travers d'une collection de livres réimprimés à la demande, nous leur donnons la possibilité de rencontrer un public élargi et participons à la transmission de connaissances et de savoirs parfois difficilement accessibles. Nous avons cherché à concilier la reproduction fidèle d'un livre ancien à partir de sa version numérisée avec le souci d'un confort de lecture optimal. Nous espérons que les ouvrages de cette collection vous apporteront entière satisfaction. Pour plus d'informations, rendez-vous sur www. hachettebnf. fr

12/2019

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Ouvrages généraux

Vie et mort d’un grand vizir. Halil Hamid Pacha (1736-1785). Biographie de l’Empire ottoman

Le 31 mars 1785, Halil Hamid Pacha est révoqué de ses fonctions de grand vizir. Envoyé en exil, ses biens sont confisqués et ses maisons scellées. Nommé gouverneur, il ne rejoint pas son poste : il est exécuté sur l'île de Ténédos (Bozcaada). Rapportée au palais de Topkapi, sa tête est exposée à la vue de tous, sur un plateau d'argent. Pourquoi le sultan a-t-il mis à mort le pacha de la Porte ottomane ? Halil Hamid avait des enfants. La plupart de leurs descendants vivent en Turquie. Olivier Bouquet a retrouvé leur trace dans un diagramme conservé chez un érudit grec d'Istanbul. Il a rencontré ceux qui administraient la fondation pieuse du prestigieux ancêtre. Ils lui ont confié des documents d'une grande richesse. Dossiers et inventaires sous le bras, l'historien a mené l'enquête à Isparta, ville d'origine du vizir. Il a retrouvé les fontaines, maisons et couvents établis par sa fondation pieuse, à Istanbul, en Anatolie et dans les Balkans. Il a recueilli les empreintes laissées par le dignitaire dans la mémoire du pays, de sa région et de sa lignée. Voici une biographie d'un genre nouveau. Vie et mort : elles prennent sens l'une par l'autre. Elles s'éclairent par le croisement de trois axes narratifs : le dernier mois de la vie du pacha, entre sa révocation et son exécution ; ses deux années passées dans l'enfer de la Sublime Porte ; ses trois décennies au service du sultan. Jeune scribe, chef de bureau, haut dignitaire, fondateur d'oeuvres pies, Halil Hamid s'élève dans la hiérarchie impériale. Mais provincial d'Anatolie, Stambouliote de vie et de carrière, père de six enfants, chef de maison, familier des soufis et ami des lettrés, il est un homme de son temps et un Ottoman en situation. Ce n'est pas seulement un grand vizir qui trouve ici sa biographie : c'est l'Empire ottoman du XVIIIe siècle. Sur l'architecture des résidences et le détail des biens, sur la diversité des meubles et la préciosité des tissus, sur la splendeur des armes et des bijoux, le lecteur trouvera dans ce livre la richesse de descriptions détaillées, servies par un ensemble de 382 illustrations. Il pourra aussi comprendre les projections néo-ottomanes à l'oeuvre dans la Turquie d'aujourd'hui à la lumière du passé impérial. Un passé d'autant plus fantasmé qu'il est peu connu.

02/2022

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Beaux arts

Titien

Est-il possible de concilier l'intensité passionnée de la création artistique avec un solide sens pratique dans la gestion de ses biens ? Titien, digne rejeton d'une longue lignée de notaires et de négociants, y est parvenu. Sa vie se passe tout entière entre l'émotion brûlante de la couleur sur la toile et la revendication d'une juste rémunération pour ses services " professionnels ". Tout le long d'un chemin jalonné de tableaux plus célèbres les uns que les autres, de puissantes attaches familiales, d'amitiés peu nombreuses, mais profondes, de succès mondains, de rapports directs directs ou épistolaires avec les grands de ce monde, princes ou penseurs, Titien fait de l'artiste d'Etat, naguère encore " artisan spécialisé ", un véritable " professionnel " grassement payé, et il devient en l'espace de quelques années parvenir à un tel résultat, la condition sine qua non est réforme radicale de la production : doué d'une mentalité d'authentique chef d'entreprise, d'une surprenante modernité, Titien fonde sur les bases d'un management avant la lettre l'organisation de son atelier, veillant à la juste réparation du travail et des responsabilités. En outre, il devine l'importance que peut avoir un puissant support publicitaire : c'est ainsi qu'il se lie avec L'Arétin qui met sur pied un exceptionnel réseau de relations publiques et de contacts au niveau le plus prestigieux. Le jeune garçon descendu des montagnes du Cadore se transforme peu à peu en patriarche de la peinture vénitienne. De son vivant, il devient un véritable mythe que sa disparition dans la terrible épidémie de peste de 1576 auréole de légende. Chaque étape de sa longue existence ouvre un nouveau chapitre de l'art, de la culture, de l'histoire. Grâce au retentissement international de sa production, modèle idéal pour des générations de peintres et profond interprète d'un demi siècle-clef de l'histoire occidentale, le XVIe siècle. Flavio Caroli, né en 1945, enseigne l'histoire de l'art au Politecnico de Milan. Il collabore a Il Sole 24 ore et à diverses revues d'histoire de l'art italien et international. Spécialiste de l'art moderne et contemporain (il a organisé plusieurs expositions), il a à son actif de nombreuses publications. Stefano Zuffi est né à Milan en 1961. Diplômé et spécialiste d'histoire de l'art à l'université de cette ville, il collabore activement à des périodiques et travaille pour diverses institutions culturelles.

04/1991

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Histoire internationale

Histoire de Vienne

Ville princière, puis résidence des Habsbourg, Vienne s'affirme dès la Contre-Réforme comme l'un des grands pôles européens. Le péril turc repoussé, elle devient un foyer de l'art baroque : églises somptueuses, imposants palais de l'aristocratie, Chancellerie de Bohême manifestent avec éclat la puissance de la dynastie. Bientôt, le château de Schönbrunn est aménagé afin de permettre à la monarchie d'y déployer ses fastes. Après les conquêtes napoléoniennes, Vienne retrouve la gloire en accueillant les congrès qui réorganisent l'Europe. Commence alors l'époque Biedermeier, qui accompagne les débuts de l'ère industrielle et l'essor de la grande bourgeoisie. Un nouvel art de vivre apparaît, plus sobre, à l'image de ces intérieurs où les Viennois recherchent le " bien-être " ; c'est le triomphe de la valse, des guinguettes du Prater et du Theater an der Wien. En 1848, la ville s'embrase, contraignant Ferdinand Ier à abdiquer en faveur de François-Joseph. Le jeune empereur, qui prend la tête d'un empire réunissant cinquante millions de sujets de onze nationalités, veut donner à sa capitale un visage conforme à son rang. En quelques années, le prestigieux Ring s'élève à la place des anciens remparts tandis que d'innombrables bâtiments officiels en font la vitrine de la monarchie habsbourgeoise. Musiciens et écrivains en ont fait depuis longtemps la capitale des arts ; à la fin du siècle, Klimt, Otto Wagner et bien d'autres artistes fulminent contre les artifices de la Vienne libérale et lancent le mouvement de la Sécession. La culture viennoise entre dans la modernité. Elle est inséparable des cafés : Schnitzler, Hofmannsthal et Karl Kraus se retrouvent au Griensteidl ; au café de l'hôtel Impérial, on croise Rilke, Freud et Mahler ; Berg, Kokoschka, Schiele comptent parmi les familiers du Museum. Au crépuscule du siècle, les affrontements entre les déçus du libéralisme et la montée de l'antisémitisme annoncent les heures sombres. Le cortège funéraire du vieil empereur qui s'éteint en 1916 préfigure l'enterrement de la monarchie. Au lendemain de la Première Guerre, Vienne n'est plus que la capitale d'un petit Etat en quête de son identité. Première victime des Nazis, il lui faudra bien des années pour se relever de ses ruines, immortalisées par Le Troisième Homme.

02/1998

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Généralités médicales

La faculté de médecine de Montpellier

A la suite de Salerne, aux XIIIe et XIVe siècles, l'Université médicale de Montpellier, la plus ancienne de France, a diffusé, par ses écrits le savoir médical grec et arabe et celui de ses Maîtres, souvent médecins de rois ou de papes. A la Renaissance et à l'Epoque Classique, fréquentée par de nombreux étudiants venus de toute l'Europe, elle a particulièrement contribué à l'essor de l'anatomie et de la botanique. Pour l'étude de cette dernière, les montpelliérains ont crée le premier Jardin botanique français. A la fin du XVIIIe siècle, l'Université montpelliéraine a donné naissance à une doctrine médicale originale, le Vitalisme, à laquelle elle restera fidèle une partie du XIXe siècle. Pendant la période révolutionnaire, l'Ecole de santé de Montpellier a été novatrice dans l'organisation des études médicales, en particulier en milieu hospitalier. A la même période, grâce à ses appuis politiques, elle aménage les prestigieux locaux de l'évêché et s'enrichit d'une bibliothèque ancienne et d'un Conservatoire d'anatomie. Elle complète bientôt son capital artistique d'une belle collection de dessins et de gravures. Le rayonnement de la Faculté de médecine, en Europe d'abord, puis à la fin du XIXe siècle et au début du XXe, en Afrique et en Asie, se traduit par un nombre important d'étudiants étrangers. Dans la seconde moitié du XXe siècle, la durée et la complexité des études imposent une constante augmentation du nombre d'enseignants qui sont désormais strictement rattachés à des Centres Hospitaliers et Universitaires (CHU). La Faculté de médecine de Montpellier, devenue l'Unité de Formation et de Recherche (UFR) Montpellier-Nîmes partage ses étudiants entre les CHU de ces deux villes. A Montpellier, comme à Nîmes, on assiste à une délocalisation progressive des lieux d'enseignement vers la périphérie de la ville et les hôpitaux. Le projet d'une nouvelle Faculté devrait donner naissance à une structure originale où l'apprentissage des gestes techniques, indispensables aux futurs médecins, sera accompagné d'une formation à une médecine plus personnalisée, c'est-à-dire plus humaine. Le présent ouvrage est une oeuvre collective. Tous les auteurs de ce livre ont travaillé ou travaillent à l'UFR de Médecine Montpellier-Nîmes. Ils vous promeneront à travers son histoire et ses richesses patrimoniales.

01/2015

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Littérature étrangère

Ils ne savent pas ce qu'ils font

Traduit du finnois par Sébastien Cagnoli Baltimore, 2014. Le laboratoire de recherches en neurosciences du professeur Joe Cheyefski est saccagé par des défenseurs de la cause animale. Peu après, Joe apprend que les menaces qui pèsent sur lui et sur sa famille sont liées au fils qu'il a eu avec sa première épouse, devenu militant extrémiste, qu'il n'a pas revu depuis qu'il a quitté la Finlande deux décennies plus tôt en abandonnant femme et enfant. Joe s'inquiète également pour sa fille, Rebecca. Une grande entreprise l'a choisie pour être son porte-étendard au lycée : en échange de vêtements, de maquillage et d'accessoires, Rebecca doit promouvoir les produits de cette compagnie auprès de ses camarades, notamment une drogue contre l'anxiété sociale, Altius. Elle se voit aussi remettre un engin hyperconnecté relié directement à ses neurones, l'iAm, qui capte toutes ses données 24 h/24 et oriente ses choix, ses goûts, ses activités. Joe découvre bientôt que la multinationale qui se trouve derrière tout ça a infiltré différents secteurs de la société, et que ses propres recherches ne sont peut-être pas pour rien dans son malheur. Jussi Valtonen livre un roman d'une ampleur magistrale, à la croisée de la Pastorale américaine de Philip Roth et du Meilleur des mondes d'Aldous Huxley. Il y aborde avec audace et ingéniosité quelques grandes questions de notre temps : la perte de repères dans une société hyperconnectée et impersonnelle, les écueils du consumérisme, les problèmes éthiques posés par la recherche scientifique. La dimension dystopique du récit, qui confine pourtant au réalisme, la qualité de l'écriture et la profondeur psychologique des personnages en font un grand roman contemporain qui tend un miroir terrifiant à ses lecteurs. Prix Finlandia 2014 Né en 1974, Jussi Valtonen est un écrivain et psychologue finlandais. Après avoir étudié la neuropsychologie aux Etats-Unis et vécu en Grande-Bretagne, il a travaillé comme journaliste scientifique pour différentes revues. Il est l'auteur de trois romans et d'un recueil de nouvelles. Ils ne savent pas ce qu'ils font, son premier livre publié en France, meilleure vente de l'année 2014 en Finlande et traduit dans une dizaine de pays, s'est vu décerner le prestigieux Prix Finlandia.

01/2017

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Art contemporain

Vivre à FranDisco

Dans une caserne d'un autre temps, dans la cantine des cantines, Marcel Schmitz achève son déjeuner. Après cet essentiel moment de pause, il retourne à la mère de ses obsessions : une cité céleste descendue sous ses doigts sous forme de morceaux de carton dessinés et de bouts de scotch. Nombre d'aventuriers avaient pu entrevoir FranDisco mais jusqu'à présent nul n'avait pu y vivre. Grâce à Thierry Van Hasselt, ce sera chose faite. Comme les victimes d'une hallucination collective, illuminés par une utopie intime, nous irons à FranDisco. Depuis les premiers rounds de Match de Catch à Vielsalm, Thierry Van Hasselt trouve toujours une bonne excuse pour rendre visite à La " S " Grand Atelier. Un jour qu'il souhaitait étrenner son nouveau rotring - stylo permettant un trait très fin -, lui qui joue si brillamment de la matière, il a été à la rencontre de Marcel Schmitz. Artiste trisomique, Marcel a longtemps dessiné des villes abyssales aux innombrables fenêtres. Puis il est passé à l'urbanisme en trois dimensions, avec scotch et carton : la ville de FranDisco était née. Fran Disco, hommage franc à San Francisco. Thierry a donc commencé à dessiner d'après nature la ville de Marcel, en constante évolution, mais aussi à écouter l'histoire de ses habitants, à qui seule la voix de Marcel permet d'exister. Il a dessiné Marcel la construisant, faisant peu à peu de lui le personnage principal d'une histoire qui a aussi peu de limites que l'imagination de l'architecte. Une histoire où Marcel vit à FranDisco. Alors ce qui devait arriver arriva, car à La " S ", deux créations augurent souvent une troisième : Thierry et Marcel se sont contaminés. Marcel a repris ses crayons pour s'immiscer dans les dessins de Thierry, tandis que Thierry donnait trait à la vie de Fran Disco. Invités à exposer en des lieux prestigieux, comme à la galerie agnès b. (Paris), les aventures artistiques de Thierry et Marcel se sont invitées dans la bande dessinée, témoignage de leur lien et de l'essor de leur projet, mais aussi et surtout de l'affirmation de Marcel en tant que créateur. La ville de Marcel ne cesse de grandir. Le livre qui la raconte vous permettra d'y pénétrer et de suivre son créateur, votre guide. Alors bienvenue à Fran Disco, une ville rêvée, une ville de rêve. Vous allez faire un merveilleux voyage.

04/2016

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Actualité politique internatio

Devenir

Quand elle était petite, le monde de Michelle Robinson se résumait au quartier du South Side, à Chicago, où elle partageait, avec son frère Craig, une chambre de l'appartement familial, et jouait au ballon dans le parc du coin. Ses parents, Fraser et Marian Robinson, lui ont appris à être courageuse et à faire entendre sa voix. Mais très vite, la vie l'a entraînée plus loin : dans les amphithéâtres de l'université de Princeton, où, pour la première fois, elle a senti combien il était singulier d'être la seule femme noire de l'assistance ; dans la tour de verre et d'acier où elle a occupé un poste d'avocate dans un cabinet prestigieux. C'est là que, par un matin d'été, elle a vu entrer dans son bureau un étudiant en droit nommé Barack Obama, qui allait bouleverser le cours de sa vie. Michelle Obama dévoile ici les premières années de son mariage, quand elle s'efforçait de concilier sa carrière, sa vie de famille et l'ascension politique foudroyante de son mari. Elle révèle leurs débats quand il a envisagé de se présenter à l'élection présidentielle. Elle nous explique le rôle qu'elle a joué au cours de la campagne, dont elle a été une figure à la fois populaire et controversée. Avec une grâce souriante et une rare sincérité, elle nous raconte de l'intérieur les premiers pas de sa famille sous les feux des projecteurs du monde entier, avant de nous faire découvrir l'envers de huit années passées à la Maison-Blanche — huit années capitales au cours desquelles elle a appris à connaître son pays autant qu'à s'en faire connaître. Ce témoignage unique nous transporte de modestes cuisines de l'Iowa aux salles de bal du palais de Buckingham ; il nous fait partager des moments de chagrin bouleversants traversés avec une profonde résilience ; il nous accueille dans l'intimité d'une figure exceptionnelle — d'une femme attachée à mener une vie sans faux-semblant, et à mettre sa force et sa voix au service des plus nobles idéaux. En livrant pour la première fois son histoire avec audace et franchise, Michelle Obama tend à chacun un miroir et nous demande sans détour : qui sommes-nous et qui voulons-nous devenir ?

11/2018

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Actualité médiatique internati

L'empire de la douleur. L'histoire cachée de la dynastie des Sackler

Patrick Radden Keefe révèle les secrets explosifs des Sackler, richissime famille américaine, responsable d'un des pires scandales sanitaires de l'histoire, et dresse au passage un tableau saisissant de la collusion entre capitalisme sauvage, lobbyisme effréné et système de santé défaillant. On la connaît peu mais la famille Sackler est pourtant l'une des plus puissantes des Etats-Unis. Son nom apparaît dans les salles du Louvre ou du Moma, sur les murs d'Harvard ou d'Oxford. Qui sont ces généreux mécènes toujours enclins à soutenir les Arts et les Sciences ? Longtemps les Sackler ont cultivé le flou autour de l'origine de la fortune familiale. C'est pourtant lors de ce qui aurait pu n'être qu'une banale conciliation de divorce que la future ex-épouse d'un des frères Sackler, s'estimant lésée, va rendre public le secret le mieux gardé de la famille : ses liens avec le laboratoire pharmaceutique Purdue. Patrick Radden Keefe remonte alors le temps pour retracer toute l'histoire de cette famille. Histoire qui démarre au début du vingtième siècle, quand trois frères issus d'une famille juive désargentée de Brooklyn, Raymond, Mortimer et leur aîné, Arthur, entreprennent de bâtir un empire tentaculaire autour des médicaments. Jamais à court d'idées et de méthodes retorses pour assurer leur succès, les Sackler réalisent un premier exploit financier en participant à la commercialisation du Valium. Mais c'est l'acquisition d'un petit laboratoire nommé Purdue et la fabrication d'un antidouleur présenté comme révolutionnaire, l'OxyContin, qui va asseoir leur fortune et leur permettre, au gré de larges dons aux musées et aux universités les plus prestigieux, de se créer une réputation. Pourtant, la mine d'or est un poison : l'OxyContin provoque une dépendance que Purdue refuse de reconnaître, malgré les alertes des médecins qui voient leurs patients sombrer dans l'addiction et succomber à des overdoses. Entre 1990 et 2010, on estimera à 500. 000 le nombre de victimes par overdose à cet opioïde aux Etats-Unis, soit la première cause de mortalité chez les 18-30 ans. Il faudra toute la ténacité de militants et de journalistes pour faire éclater le scandale et aujourd'hui encore, les Sackler continuent de nier toute implication et toute connaissance de la dangerosité de leur produit...

09/2023

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Evolution

Cette planète n'est pas très sûre. Histoire des six grandes extinctions

Comprendre notre monde actuel à travers ses grandes extinctions Récompensé par le prestigieux prix Goncourt, Alexis Jenni est romancier, mais c'est aussi un passionné de science. Dans cet ouvrage, il fait se côtoyer ses deux grands amours en racontant les cinq extinctions majeures que notre Terre a connues au cours des derniers millions d'années. Il revient évidemment sur celle des dinosaures - la plus célèbre même si ce n'est pas la seule -, comme sur celle des bactéries qui est souvent oubliée. Et il s'interroge sur la sixième, celle d'aujourd'hui, due aux dégâts infligés au vivant par l'activité humaine, dont on peut s'inquiéter qu'elle nous emporte à notre tour. Ce texte est passionnant, ça se lit comme un roman, mais tout y est vrai ; ce qui est encore mieux ! A propos de l'auteur Alexis Jenni, prix Goncourt 2011 pour L'Art français de la guerre (Gallimard), agrégé de biologie, a exercé comme professeur de sciences de la vie et de la terre au lycée Saint-Marc de Lyon. Il est passionné par la science, la littérature, l'histoire et aussi par notre devenir sur cette planète que nous partageons avec tous les êtres vivants. "L'écrivain livre une réflexion sur la littérature et le savoir scientifique". Marie-Laetitia Bonavita, Le Figaro "Jenni, c'est le prof de SVT qu'on aurait aimé avoir, celui qui arrive à nous faire aimer la science à coups d'émerveillement, d'interrogations, d'arguments". Claude Vincent, Les Echos "L'occasion de s'interroger sur notre évolution et enfin de s'émerveiller et de s'intéresser de près au monde vivant". Mathieu Vidard, La Terre au carré, France Inter "C'est son amour pour la culture scientifique qu'Alexis Jenni souhaite aujourd'hui partager. [... ] Un moyen pour lui de faire réfléchir aux fragilités de notre monde. " Par Joséfa Lopez, Judith Chetrit et Caroline Andrieu, Le Monde "En plus d'être biologiste, l'auteur est romancier, et ça se sent : on apprend beaucoup, tout en ayant le sentiment de lire une fiction palpitante. " Sciences et vie junior " Ce livre est un livre du bonheur, celui que la science procure dans l'ivresse de chercher, de découvrir, de comprendre et, par cette voie, permet à chacun d'entre nous de s'enrichir. [... ] L'auteur raconte à la fois pour faire connaître et pour émerveiller ! " Destination Science

11/2023

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Littérature française

Alice de Rothschild. Une hivernante passionnée sur la French Riviera

L'auteur s'est intéressé à la baronne Alice de Rothschild qui, à la fin du XIXe siècle, a créé sur les hauteurs de Grasse l'un des plus beaux jardins méditerranéens de la Côte d'Azur. De 1888 à 1922, la villa Victoria va recevoir le gratin de l'aristocratie européenne à commencer par la reine Victoria qui séjournera en mars-avril 1891 au Grand Hôtel de Grasse, l'impératrice Elisabeth d'Autriche, le prince de Galles, futur roi Edouard VII etc. A la mort de la baronne Alice, le domaine connut bien des vicissitudes entre l'avidité des spéculateurs, la cupidité d'hommes politiques corrompus, la redoutable crise de 1929 et le régime de Vichy. Mais l'esprit de la créatrice continuait de veiller sur les destinées du domaine. Qui est cette baronne au nom prestigieux ? D'où vient-elle ? Pourquoi s'attache-t-elle au pays grassois alors qu'à la même époque, les têtes couronnées, l'aristocratie et la grande bourgeoisie européenne se pressent sur la French Riviera ? Pourquoi une dame Rothschild se prend-elle d'affection pour la cité des fleurs et des parfums au point d'y séjourner près de six mois par an pendant près de trente-cinq ans ? Quels liens subtils la poussent à créer son jardin botanique de 140 hectares dans l'arrière-pays, loin du littoral ? Autant de questions sur lesquelles l'auteur s'est penché pendant près de trois ans en consultant un grand nombre d'archives sur internet bien sûr, mais aussi et surtout, les archives privées à l'étranger des Windsor Archives, des Rothschild Archives, du National Trust de Waddesdon, et de l'Institut für Stadtgeschichte Frankfurt et, en France, les archives départementales des Alpes-Maritimes (CADAM) ainsi que les archives communales de Cannes et de Grasse. Un de ses petits neveux, Edmond de Rothschild, a écrit un jour avec humour : "un Rothschild qui n'est pas juif, pas philanthrope, pas banquier, pas travailleur et qui ne mène pas un certain train de vie n'est pas un Rothschild". Par tous ses traits de caractère, Alice de Rothschild peut témoigner de son appartenance à part entière à la prestigieuse dynastie. Ancien directeur de banque, l'auteur a fait une carrière internationale qui l'a mené successivement en France, en Allemagne, en Suisse, au Grand-Duché du Luxembourg et, en dernier lieu, en Principauté de Monaco où il a été décoré de l'ordre de Saint-Charles. Il partage aujourd'hui son temps entre Monaco et le beau quartier Rothschild de Grasse qui, aujourd'hui encore, porte l'empreinte de sa géniale créatrice.

06/2014

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Littérature française

Ces moments de bonheur, ces midis d'incendie

Plus qu'aucun autre, ce nouveau livre de Jean d'Ormesson embrasse tout son univers romanesque et intellectuel. Mêlant œuvres de fiction, chroniques, dialogues et discours, il traverse tous les domaines de son imaginaire et de sa pensée. Il témoigne aussi de ses passions, admirations et engagements qui ont fait de lui, depuis plus d'un demi-siècle, un écrivain de premier plan, apprécié par d'innombrables lecteurs pour sa virtuosité littéraire et sa liberté d'esprit. Entre romans et confessions, Qu'ai-je donc fait, La Création du monde et Une fête en larmes, tous trois publiés chez Robert Laffont entre 2005 et 2008, gravitent autour des thèmes qui lui sont chers et qu'il n'a cessé d'explorer et d'approfondir. Les charmes et les enivrantes beautés du monde, les fêtes de l'amour et du soleil, entre rires et larmes, entre volupté et mélancolie. Les origines de l'univers, les mystères vertigineux de l'espace et du temps, la fascinante et inépuisable odyssée de la connaissance et du savoir. Dans Odeur du temps et Saveur du temps, parus aux éditions Héloise d'Ormesson en 2007 et 2009, Jean d'Ormesson proclame avec la vivacité, le sens de l'émerveillement et la jubilation qu'on lui connaît, son amour de la littérature, de l'art et de la vie. Il évoque ses voyages, célèbre avec tendresse et ferveur ses auteurs favoris et amis les plus intimes, tout en répliquant avec humour et malice à ses meilleurs « ennemis » tels que Bernard Frank. Il mélange les genres, de la politique à la science et à la philosophie, comme autant de périples enchanteurs qui le conduisent de Plutarque à Soljenitsyne, d'Arsène Lupin à Édith Piaf, de Paul Morand à Jorge Amado, sans jamais l'éloigner de ses rivages de prédilection, ceux de la Méditerranée, de l'Inde ou du Brésil.  Ce volume « Bouquins » rassemble aussi les trois grands discours d'académie prononcés par Jean d'Ormesson en hommage à Marguerite Yourcenar, Michel Mohrt et Simone Veil, textes dans lesquels s'expriment les valeurs qu'il a toujours défendues, les combats qui ont été les siens, comme son art et son goût de l'amitié. On retrouvera ici l'un de ses livres les plus attachants et les moins connus, Tant que vous penserez à moi (Grasset, 1992), issu de ses entretiens avec Emmanuel Berl dont il fut le visiteur et l'interlocuteur assidu. « L´image même de l'intelligence », écrit-il en saluant cet aîné secret et prestigieux, « mélancolique et gai », avec qui il ne manquait pas de similitudes.

08/2016

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Littérature française

La dixième symphonie

Un jeune homme, orphelin de mère et rejeté par un père enseignant d'école primaire, frustré d'avoir été éconduit par sa belle famille quand il vivait encore ave sa jeune compagne défunte, vivant avec sa tante à la briqueterie, quartier populeux et peuplé majoritairement des musulmans dans la ville de Yaoundé, refuse de poursuivre ses études pour apprendre à jouer le piano. Malgré le coût élevé de la formation en musique classique, sa tante qui tient à la réussite de son neveu, accepte son choix de ne plus poursuivre ses études pour se livrer à sa passion musicale. Par ses contacts, il va rejoindre l'un des clubs les plus prestigieux de Yaoundé où ne viennent que les enfants des hauts commis de l'Etat et des corps diplomatiques. Hué au début, c'est son génie va le distinguer et créer autour de lui des jalousies. Il va se lier d'amitié avec le fils d'un haut commis de l'Etat qui est impressionné par sa virtuosité et le fait connaître à son père. Ce dernier amoureux de l'art et de la musique classique tombe sous le charme du jeune apprenti de la musique classique. Plus tard, c'est la fille du monsieur qui tombe aussi amoureuse du jeune apprenti de la musique. Cette relation d'amour va jeter un froid dans les relations entre les deux familles. Bien plus, la mort de la jeune fille du promoteur du club de musique classique, assassinée sans que son meurtre ne soit élucidé va compliquer le destin du jeune apprenti de la musique. Sans preuve de culpabilité d'un éventuel meurtrier, le jeune apprenti de la musique est jeté en prison ; ce qui va plonger sa tante dans le trouble. Il faudra attendre l'intervention de la fille du personnage important de Yaoundé, amoureuse du jeune apprenti de la musique pour pousser son père à faire ramener son fils assassin des Etats-Unis afin qu'il vienne purger sa peine, en lieu et place du jeune apprenti de la musique. Ce dernier, maintenant libéré peut reprendre son aventure et surtout son amour avec la jeune fille du personnage important. Mais ladite jeune fille est maladive ; après des interventions chirurgicales, elle décide de célébrer son mariage malgré son état de santé critique. Après l'union du mariage à la Cathédrale-Notre-Dame-Des-Victoires de Yaoundé, la jeune épouse doit rejoindre la Fondation Chantal Biya où elle est internée ; alors que le jeune époux, lors de la cérémonie au Hilton hôtel peut encore égayer les convives en espérant jouer la dixième symphonie.

10/2015

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Poésie

Fleurs d'âme. Poèmes (1897 à 1906)

Chaillé-sous-les-Omeaux et Paris, du bocage yonnais à l'Exposition Universelle (1899), quel rapport ? Un homme, Edmond Bocquier, né dans le village au bord de l'Yon qu'il prend pour sujet d'une Monographie et qu'il présente lors de la fameuse manifestation. En effet, à la charnière des XIXe et XXe siècles, l'instituteur Edmond Bocquier manifeste une curiosité et une compétence scientifiques remarquables dans les domaines de ce que l'on appelle les Sciences de la Vie et de la Terre : biologie, géologie, botanique, archéologie, malacologie, etc. , auxquelles on pourrait ajouter l'écologie dont il paraît être un évident précurseur. Son terrain d'études privilégié, ce sont les vallées de l'Yon, du Marillet et du Graon (depuis, engloutie sous les eaux d'un barrage) si bien que, chemin faisant, le jeune savant rencontre la poésie. Poète, il compose les textes de Fleurs d'âme que Jean Vimpère a rassemblés et préface avec une méthodique érudition, une pertinente intelligence et une sensibilité complice. Bien plus que des "poèmes de jeunesse" - auxquels on ne prêterait qu'une condescendante indulgence - ce sont les poèmes d'un jeune poète : par exemple, Les Hiboux condense les influences novatrices de l'époque (Baudelaire, de Nerval, Verlaine et les autres ! ) dans une écriture qui cherche sa propre singularité. Certes, Edmond Bocquier ne révolutionne pas le monde des Lettres mais ses poèmes s'inscrivent sans complexe dans le mouvement qui ouvre à la modernité du XXe siècle. Il se fait également éditeur d'une revue, La Terre vendéenne, pour publier les auteurs qu'il admire : P. Loti, F. Mistral, A. Le Braz, L. Frapié, M. Rollinat, etc. et l'alors tout jeune Pierre Menanteau. Bien sûr - et on le sait trop ! - nul n'est prophète en son pays. Si les travaux scientifiques et les livres d'Edmond Bocquier sont répertoriés dans de prestigieux Instituts et enrichissent les meilleures bibliothèques, bien peu de vendéens en ont connaissance aujourd'hui, en particulier dans sa commune natale, à l'exception notable de l'érudit local André Boutin. Et il a fallu l'obstination quasi "filiale" de Jean Vimpère pour que ce livre prenne vie. Or dans un livre, l'auteur reste vivant. Comme dans la mémoire de l'ami qui trouve les mots pour l'évoquer : le jadis jeune compagnon de poésie d'Edmond Bocquier devenu nonagénaire, Pierre Menanteau, est nombre de fois venu m'en parler dans mon atelier d'éditeur de poésie - la boucle est bouclée ! - à Chaillé-sous-les-Ormeaux. Louis Dubost

03/2021

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Littérature française

Laguille s'est fait coffret. Pourquoi c'est comment l'amour ; Pettis bruits de couloir ; Le fils à Jo, avec 1 DVD

Finale du championnat de France de rugby 1990 entre Agen et le Racing club de France. Trois ans après avoir été vaincus par le Toulon de Daniel Herrero (1987), les Ciel et Blanc du Racing vont cette fois remporter le fameux Bouclier de Brennus. Philippe Guillard est de cette aventure et devient donc champion de France. Toute la France fait alors connaissance avec une joyeuse bande de gamins qui joue au rugby comme elle le ferait dans une cours d'école ; en faisant fi des codes. C'est ainsi qu'un jour on la voit arriver sur la pelouse de Bayonne avec un béret basque sur la tête ou lors de cette finale au Parc des Princes devenue célèbre, avec un noeud papillon rose autour du cou ! Ca, c'est la première vie de Philippe Guillard. Et il y en aura bien d'autres. Comme lorsqu'en 1999, il publie Petits bruits de couloir qui consacre son arrivée définitive dans le monde littéraire (La Table ronde) avec à la clé deux prestigieux Prix (Grand Prix de la littérature sportive et Prix Sports-Scriptum). Mais c'était un peu vite oublier que Philippe Guillard avait auparavant publié un joli premier roman, Pourquoi c'est comment l'amour (Editions Le Franc-Dire, 1991), vendu souvent sous le manteau. Cette première oeuvre a longtemps été un Graal pour les fans de l'auteur tant on devinait dans les premières pages ce qu'il en serait de ce champion du ballon ovale. Un humour fin, une sensibilité assumée et un regard à part sur les choses de la vie. Voici donc rassemblés en un seul et même recueil ces deux ouvrages. Mais comme ce touche-à-tout ne sait pas s'arrêter, il lui a fallu d'un premier film pour faire une entrée fracassante dans le cinéma. Le fils à Jo sort sur tous les écrans de France au début de l'année 2011 et va conquérir pas moins de 1,3 million de spectateurs. Ce succès lance sa nouvelle vie de réalisateur, lui qui avait beaucoup joué avec les images sur l'antenne de Canal + et où ses sketches font aujourd'hui partie du patrimoine de la chaîne. Quelques années auparavant, il faut dire que Philippe Guillard s'était déjà essayé au grand écran en signant les scénarios de 3 zéros, Camping 1 et 2, Disco et Turf pour Fabien Ontoniente. C'est donc fort de tous ces succès que nous avons choisi de " coffret " Laguille pour mieux le connaître mais aussi pour mieux l'apprivoiser.

06/2020

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Techniques photo

Fisheye N° 13, mai 2023 : Women in Motion Kering. Rosângela Rennó

Rosângela Rennó a déjà exposé aux Rencontres d'Arles, au musée du Jeu de Paume, au Centre Pompidou, et plusieurs fois à la Biennale de Venise pour représenter son pays, le Brésil. Pourtant son nom ne figure pas dans les histoires de la photographie, ou à la marge. Comment expliquer que cette artiste qui est collectionnée depuis plusieurs décennies dans les plus prestigieuses institutions internationales (MoMA de New York, Tate Modern de Londres, musée Musée Reina Sofia à Madrid, Pinacothèque de São Paulo...) demeure dans l'ombre ? C'est bien pour changer cette sous-exposition des femmes photographes que le Prix Women In Motion a été initié par Kering, en partenariat avec les Rencontres d'Arles, il y a cinq ans. Après Susan Meiselas, la photojournaliste américaine, en 2019 ; Sabine Weiss, la photographe humaniste franco- suisse, en 2020 ; Liz Johnson Artur, la chroniqueuse cosmopolite de la communauté noire, en 2021 ; et Babette Mangolte, témoin privilégiée de l'avant-garde chorégraphique des années 1970, en 2022 ; c'est aujourd'hui la Brésilienne Rosângela Rennó, exploratrice de l'archive photographique, qui est mise en lumière dans ce 5e opus des hors-séries Fisheye dédiés aux lauréates du prestigieux Prix Women In Motion. "L'histoire, petite ou grande, est un organisme vivant et a toujours été réécrite aussi avec les images ; à certaines époques avec plus de vigueur qu'à d'autres" , nous confie l'artiste. La relecture de l'histoire -ou plutôt des histoires- que nous racontent les photographies vernaculaires est au coeur de la pratique de la créatrice brésilienne. Sur les ruines de la photographie, le titre de l'exposition présentée cet été à La Mécanique générale dans le cadre des Rencontres d'Arles, laisse entendre toute la dimension politique du travail de l'artiste qui, à travers ses oeuvres singulières, convoque la photographie, le collage, la vidéo, la sculpture, l'installation... et toute une palette d'expérimentations plastiques. Une écriture contemporaine qui rejoint cette volonté de réécrire l'histoire des femmes dans la photographie, comme le précisent Valérie Duport, Directrice de la communication et de l'image de Kering, et Christoph Wiesner, directeur des Rencontres d'Arles, dans ce numéro. "Ce n'est pas en deux ou trois ans que l'on peut faire changer les mentalités" , analyse Valérie Duport. Mais l'initiative du Prix Women In Motion "sensibilise les commissaires d'exposition, et la parité homme-femme au sein des expositions collectives devient quelque chose auquel on prête de plus en plus attention" , ajoute, confiant, Christoph Wiesner.

05/2023

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Humour

Les cahiers d'Esther Tome 6 : Histoires de mes 15 ans

Esther entre en 3ème ! C'est l'année de ses 15 ans. Elle se paie des délires de ouf avec ses meufs Eva et Léa, organise sa grande soirée d'anniversaire (avec, oui, de l'alcool) et crée (enfin) son profil Instagram, qui attire immanquablement les psychopathes. Puis tout est chamboulé par l'arrivée du coronavirus, qui était censé être une grippette... La série Les Cahiers d'Esther s'inspire des histoires vraies d'une adolescente. Riad Sattouf a prévu de raconter la vie d'Esther jusqu'à ses 18 ans. Esther entre en troisième ! C'est l'année de ses 15 ans. Elle est en couple avec Abdelkrim (c'est privé, désolé), se paie des délires de ouf avec ses meufs Eva et Léa, se prend la tête avec des redoublantes trop féminines, organise sa première grande soirée d'anniversaire (avec de l'alcool, oui de l'alcool), expérimente la cigarette et crée (enfin) son profil Instagram, qui attire immanquablement les psychopathes. Puis tout est chamboulé par l'arrivée du coronavirus, qui était censé être une grippette... C'est le confinement. Entre ses cours en visio, son père stressé par la pénurie de masques et de gel hydroalcoolique, sa mère en télétravail et son frère complotiste fan de Didier Raoult, le quotidien d'Esther est bouleversé... Mais pleine d'optimisme, elle imagine son " monde d'après ". LA SERIE La série Les Cahiers d'Esther a été initiée par Riad Sattouf en 2015 avec une idée un peu folle : se faire le porte-voix d'une jeune fille d'aujourd'hui pour assister, année après année, à ses transformations, et montrer l'évolution de notre société à travers ses yeux. Chaque semaine, la jeune fille anonyme qui se cache derrière Esther se confie à Riad Sattouf. Elle lui raconte son quotidien, ses états d'âme, sa vision du monde. Riad Sattouf les met ensuite en mots et en images pour composer une planche de bande dessinée, prépubliée dans L'Obs. Les planches correspondantes à une année scolaire sont réunies en albums. Histoires d'enfants pas forcément pour les enfants, témoignage sur notre époque. Le lecteur embarque pour un voyage quelque peu agité : suivre, pendant neuf ans, les métamorphoses d'une enfant en adulte. La série Les Cahiers d'Esther est adaptée par Riad Sattouf en dessin animé. Les deux premières saisons ont été diffusées sur Canal+ et sont disponibles sur YouTube Prix Max und Moritz 2018, Prix de bande dessinée le plus ancien et le plus prestigieux du monde germanophone

06/2021

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Pléiades

Oeuvres romanesques complètes. Tome 3

On connaît le goût de Stendhal pour les manuscrits italiens, grâce auxquels il se replonge dans l'univers imaginaire qu'il a élu pour sien. Quelques pages sur un Farnèse devenu cardinal et pape grâce à une femme enclenchent un processus de cristallisation. Un voyage en Bretagne et en Normandie permet la maturation du projet. En cinquante-trois jours, porté par la vague d'une improvisation heureuse, Stendhal paie à l'Italie, en toute liberté, le tribut romanesque qu'il lui devait et dicte La Chartreuse de Parme. A la recherche de nouvelles idées, il tâtonne, entre l'exploitation de chroniques napolitaines et des études françaises et contemporaines, dont Lamiel, qui l'entraîne sur des chemins inédits, particulièrement audacieux. Balzac consacre à la Chartreuse une analyse exorbitante et salue son auteur comme un artiste majeur. Stendhal se voit pour la première fois, à cinquante-sept ans, mis à sa place. Pour tenir compte des critiques formulées par son prestigieux confrère, qu'il tient pour le maître du roman moderne, il tentera d'établir une édition refondue et augmentée de la Chartreuse, avant de renoncer et, persistant dans ses choix, d'oser être Stendhal plutôt que Balzac. Un premier grave avertissement physique l'impressionne durablement. La raison de santé qu'il invoque pour demander un congé de son poste consulaire à Civitavecchia ne relève pas du prétexte. A Paris, assez affaibli, il échafaude des projets : toujours Lamiel, toujours des nouvelles, dont le public est demandeur. Mais quelque chose semble cassé. Il meurt stendhaliennement, c'est-à-dire vite et proprement, comme il l'avait souhaité : "Je trouve qu'il n'y a pas de ridicule à mourir dans la rue quand on ne le fait pas exprès". L'édition en trois volumes des Oeuvres romanesques complètes de Stendhal est la première à proposer l'ensemble des oeuvres de fiction dans l'ordre chronologique de leur rédaction. Outre les dernières "chroniques italiennes" (consacrées à de scandaleuses histoires conventuelles), le tome III propose une Chartreuse de Parme assortie d'appendices conséquents parmi lesquels on trouvera l'intégralité de la recension dithyrambique de Balzac, ses échanges avec Stendhal, ainsi que les tentatives de réécriture du roman par son auteur. Le volume, enfin, procure une édition radicalement nouvelle de Lamiel, ouvre en travail, souvent "reconstituée" à l'aide de manuscrits qui n'étaient nullement faits pour être mis bout à bout et ici publiée dans ses trois versions : notre vision de l'ultime projet romanesque de Stendhal, aussi inachevé qu'inachevable, s'en trouve renouvelée.

03/2014

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Histoire de France

Pierre Sellier. Le "clairon de l'armistice"

Le clairon, chargé de la transmission des ordres militaires lorsqu'on ne disposait pas de moyens sophistiqués pour se faire entendre sur de grandes distances, est un combattant qui se trouve souvent en première ligne et possède un statut militaire, contrairement aux musiciens. Lors de la Première Guerre mondiale, il était une figure populaire, tout comme le tambour d'Arcole en son temps. Incorporé le 8 octobre 1913 au 172e RI à Belfort, Pierre Sellier ne devient clairon que le 3 février 1915. Après quatre ans d'épreuves, de vicissitudes et de pérégrinations, il entre dans l'histoire. Lorsque l'arrivée des représentants du gouvernement allemand est annoncée sur la route d'Haudroy-La Capelle, le 7 novembre 1918, le capitaine Lhuillier sait qu'il devra déclencher sur toute la ligne de front concernée, une sonnerie de cessez-le-feu. Il désigne "Pierre Sellier, 26 ans, ce caporal bien bâti, au large front et au grand nez droit, originaire de Beaucourt, près de Sochaux", pour accompagner, sur une automobile du cortège, des parlementaires jusqu'à La Capelle et exécuter les sonneries. Il s'agit d'un beau combattant dont la croix de guerre porte plusieurs clous en bronze et en argent. La légende s'installe ensuite. En effet, "pour une majorité des combattants, l'armistice c'est avant tout un son, celui d'une sonnerie réglementaire de l'armée française, celle du cessez-le-feu. La presse s'empare d'un nom, celui du clairon Pierre Sellier, qui devient ainsi le clairon de l'armistice." Mais Pierre Sellier fut seulement le clairon du 7 novembre. S'il refusa plusieurs sollicitations internationales, dont une tournée aux Etats-Unis, il multiplia les prestations commémoratives et mémorielles au cours des années suivantes. Dès le 11 novembre 1925, il se rendit régulièrement au pied du monument de la Pierre d'Haudroy qui marque l'endroit où arrivèrent les plénipotentiaires allemands et où il fit sonner son clairon. Cette cérémonie eut les honneurs du cinéma et conserva au fil du temps une belle ampleur grâce à des patronages et des invités prestigieux. 50 000 personnes y participèrent en 1935 et le prince de Monaco y assistait en 1938. Très attaché à ses racines, Pierre Sellier vécut avec son épouse pendant des décennies dans la région de Beaucourt, sa ville natale, qui mêlait nouveautés (la ville avait son tramway) et cités ouvrières où s'entassait une forte main-d'oeuvre attirée par le dynamisme des établissements Japy Frères.

10/2018

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Histoire de France

Les grandes heures du général Pétain

1917 et la crise du moral : Crise du Haut commandement (mars-avril 1917), fluctuations du moral (août 1914- avril 1917), mutineries et répression, rétablissement de la confiance, mesures de préservation du moral, rechute et guérison du moral (novembre 1917-mars 1918)... Au printemps de 1917, l'année trouble, comme l'a qualifiée Raymond Poincaré dans ses souvenirs, la situation générale et l'état des esprits en France causaient au Gouvernement de vives inquiétudes. Les premiers contre-coups de la Révolution russe s'étaient fait sentir ; une propagande défaitiste se poursuivait ouvertement à l'intérieur du pays, entretenue par des agents louches, tandis que des grèves, appuyées par des groupements syndicalistes très actifs, se déclenchaient dans les usines travaillant pour la Défense nationale. En même temps, des mutineries éclataient sur le front du Nord-Est, et comme le feu dans une prairie d'herbes sèches, elles s'étendaient si rapidement qu'en quelques jours, la rébellion avait touché plus de la moitié de nos divisions, sans épargner les corps d'élite, menaçant l'armée d'une dissolution totale, telle qu'elle s'était produite deux mois plus tôt chez nos alliés sur le front oriental. Appelé au commandement suprême dans ces circonstances délicates, et mis en face des plus lourdes responsabilités, le prestigieux vainqueur de Verdun, le général Pétain, rétablit l'ordre et la discipline, inflige aux plus grands coupables un châtiment exemplaire, et ramène dans le devoir la masse des égarés par une répression, non pas brutale et aveugle, mais conduite avec autant de tact que de fermeté, joignant l'humanité à la rigueur. Si douloureuse qu'eût été cette page de notre histoire militaire, elle méritait d'être retracée parce qu'elle a la valeur d'un enseignement. D'une part, on y verra mises en application, par un chef clairvoyant et un psychologue averti, une sorte de technique du rétablissement moral et des mesures appropriées qui peuvent servir de modèles. D'autre part – et la constatation est réconfortante –, l'Armée française, en se ressaisissant si promptement et si complètement, démontrera ce qu'étaient le merveilleux ressort et la valeur foncière de la race. Au surplus, cette phase de la guerre est généralement mal connue. En 1917, le bâillon de la censure, rigoureusement appliqué, n'en laisse connaître au pays que des informations fragmentaires, d'où les rumeurs qui coururent alors, singulièrement grossies et déformées. Bien des faits et des chiffres rapportés ici, d'après des documents irréfutables, seront pour le lecteur une révélation.

10/2018

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Histoire des femmes

Femmes en Périgord

Ici comme ailleurs, les femmes représentent naturellement la moitié de l'humanité. Cependant, les archives du passé ne leur ont laissé qu'une modeste place, souvent même invisible dans l'histoire officielle avant le dernier siècle. En y regardant pourtant de plus près, la présence féminine n'a cessé d'irriguer les imaginaires et de participer activement aux différentes constructions sociales qui se sont succédées au cours des temps. Les merveilleuses vénus préhistoriques et la divinité gallo-romaine Vesunna inscrivent l'aube et l'aurore de l'humanité dans des cultes féminins de fertilité. La dévotion mariale est ardente à partir du Moyen Age, période durant laquelle les femmes sont vénérées dans la poésie occitane de nos troubadours. Mais les visages et noms précis de certaines d'entre elles ne surgissent qu'avec la Renaissance... tantôt remarquées par leur talent d'écrivaine, tantôt distinguées par leurs contemporains comme Montaigne et Brantôme. L'époque moderne, avec son lot de favorites de cour, révèle aussi des personnalités originales comme la protectrice des arts Jacquette de Montbron au XVIe siècle ou la botaniste-voyageuse Jeanne Barret au XVIIIe siècle. Le temps de la Révolution est une étape essentielle dans le long chemin vers l'émancipation. En Dordogne aussi, des femmes patriotes souhaitent participer aux assemblées et aux événements. En 1848, à Nontron, elles pétitionnent pour réclamer les droits politiques. Bien plus tard, l'institutrice d'Ajat Suzanne Lacore est nommée au gouvernement du Front populaire. A partir de la fin du XIXe siècle, nombre d'entre elles s'emparent avec talent des lettres comme George de Peyrebrune, Rachilde ou encore Catherine Pozzi. Au début du siècle suivant, des femmes brillent dans certains secteurs de la société que les hommes consentent à partager, comme la couture (Jenny Sacerdote), les arts (la muse Youki, la danseuse Joséphine Baker, l'actrice Simonne Mareuil ou encore les sculptrices Jane Poupelet et Marguerite Mazet) et, bien entendu, la cuisine (La Mazille). La Seconde Guerre mondiale, avec ses grandes figures résistantes comme Laure Gatet, finit de conforter dans la tragédie la place des femmes. Elles peuvent désormais voter et toutes les professions leurs sont accessibles. Aujourd'hui, elles sont sportives de haut niveau comme Manon Hostens, intellectuelle, médecin ou architecte, à l'image d'Anne Lacaton qui décrocha récemment le prestigieux prix Pritzker. En 2020, les habitants de Périgueux confient le destin de leur ville à Delphine Labails : un sacré symbole. Cet opus rassemble une cinquantaine de portraits de femmes remarquables, plus ou moins célèbres, qui sont nées ou ont oeuvré en Périgord. Toutes ont contribué à tracer le sillon de celles d'aujourd'hui.

11/2022

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Essais biographiques

La matière première du ciel. Yannis Tsarouchis par Odysséas Elytis, Edition bilingue français-grec

Le texte du poète grec Odysséas Elytis, prix Nobel 1979, proposé dans ce livre en bilingue grec moderne - français, a été écrit en 1964 pour figurer dans l'album "Yannis Tsarouchis – Quinze oeuvres et une lithographie originale", publié à Athènes. Les illustrations du livre sont les reproductions d'oeuvres de Yannis Tsarouchis. Le peintre Yannis Tsarouchis – d'un an l'aîné d'Elytis – est un des peintres grecs du 20e siècle les plus remarquables et les plus appréciés en France, où il a longtemps travaillé. L'essai que lui consacre Elytis, très inspiré, est d'une qualité littéraire qui le place très au-dessus d'un simple article critique. C'est qu'Elytis a le don de transformer en poésie tout ce qu'il touche, mais c'est aussi que le texte a été écrit à un moment privilégié, pendant lequel les deux hommes, réunis à Mytilène, ont travaillé ensemble et mis beaucoup en commun. Le texte est bien connu en Grèce, où on le voit comme une approche inégalable du travail de Tsarouchis. Il figure d'ailleurs en préface dans le catalogue de la rétrospective que le Musée Bénaki a consacrée à Tsarouchis, à Athènes, en 2016. Commentaire hors pair d'une oeuvre picturale, le texte constitue en même temps, et surtout, un condensé des idées et des intuitions qui sous-tendent l'oeuvre d'Elytis, sur la peinture, la nature de l'art, ce qui définit l'artiste, les rapports entre tradition et modernité, ce que c'est que d'être Grec. Seize oeuvres du peintre ont été choisies en contrepoint du texte, pour s'associer étroitement avec le détail de ce qu'exprime Elytis. Elles illustreront avec précision le propos du poète ; et constitueront d'autre part un corpus d'images où on retrouvera la diversité de style qui caractérise la production de Tsarouchis. Ces dessins et tableaux sont reproduits avec l'aimable autorisation de la Fondation Tsarouchis à Athènes, qui détient les droits pour l'ensemble de son oeuvre. Les deux atouts de cette édition sont d'une part qu'elle montrera des oeuvres picturales peu exposées en France et inconnues de beaucoup de lecteurs, et d'autre part que la présence du texte grec en vis-à-vis du texte français permettra à tout lecteur un tant soit peu frotté de grec d'aller et venir à son gré entre le prestigieux texte original et sa traduction. Il devrait apporter beaucoup à la fois aux lecteurs épris de peinture, à ceux qui souhaitent se faire une idée d'Elytis ou le connaître mieux, et aux amoureux de la Grèce en général.

02/2021