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Ethnologie et anthropologie

Néolithique Anthropocène. Dialogue autour des 12000 dernières années

Néolithique Anthropocène. Dialogue autour des douze mille dernières années donne à lire et à voir des réflexions engagées autour de l'empreinte humaine sur la planète : les empreintes transformatrices au Néolithique, révélatrices de l'interrelation de l'humanité avec le reste du vivant, les empreintes prédatrices sur les ressources et les corps de la culture de plantation dès le début du XVIe siècle, les empreintes toxiques visibles après la Seconde Guerre mondiale constitutives de la "grande accélération". Questionner l'origine de cette crise de l'habitabilité de la Terre et entrevoir sa complexité, c'est aussi ouvrir les possibles pour l'avenir. S'arrêter sur ces douze mille dernières années permet d'appréhender tout à la fois la richesse et l'ampleur des transformations effectuées par notre espèce, en peu de temps : si l'on se représente l'existence de la Terre de ses origines à nos jours comme une journée de 24 heures, Homo Sapiens arrive à 23 h 14 ! Pour entendre ou entrevoir cette complexité et répondre à diverses sensibilités, cet ouvrage fait cohabiter plusieurs régimes d'expression : les entretiens de Thibaut Sardier avec Jean-Paul Demoule et Michel Lussault, de Bérénice Gagne avec Christine Chivallon ; les textes de Muriel Gandelin, de Michel Lussault ; les cartes d'Axelle Grégoire ; les photographies de François Deladerrière ; l'exposition "La Terre en héritage, du Néolithique à nous" du musée des Confluences explicitée par Christian Sermet. Tous participent à une mise en récits de notre histoire en mouvement et en rebondissements.

08/2021

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Littérature française

L'estuaire

Estuaire. Confluences. Mémoire du temps, mémoire des lieux, mémoire des hommes, mémoire d'exil, mémoires métissées. Mémoires multiples et imaginaires, mémoires revisitées nourries et charriées par les eaux mêlées - douces et salées - du Fleuve et de l'Océan : la Loire et l'Atlantique. Triptyque et jeux de miroirs. Cinq nouvelles ouvrent le premier volet : le port de Saint-Nazaire et l'Estuaire de la Loire. Dans le second volet, neuf nouvelles s'inscrivent au cœur de Nantes (quartiers) puis s'élargissent en cercles concentriques à partir du centre de la Ville avec quelques échappées sur les berges de la Loire et riverains. Troisième volet, trois nouvelles d'évasions sur les " ailleurs " générés par Nantes, son passé portuaire, qui va du Mississipi à la Mer Baltique en passant par le Sénégal, son présent et peut-être son futur... On retrouve ces " ailleurs " dans les autres textes, en filigrane, intimement mêlés aux lieux et aux hommes. Très présentes également les musiques et la peinture. L'ensemble est rédigé dans une écriture pointilliste en spirales et entrelacs qui évolue à l'intérieur d'univers différents, avec des variances, selon le thème et les personnages. Certains sont ancrés dans la réalité - voire le quotidien - d'autres sont imprégnés d'onirisme et/ou de fantastique, mais ils se rejoignent ou coexistent parfois dans un même texte. La frontière est ténue. Il y a, dans ces nouvelles, une pointe de romantisme, de réalisme, de poésie, d'humour et toujours de tendresse. A l'image de la vie. ?? ?? ?? ??

03/2011

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Montagne

Au bout de la corde, la vie, la mort

Qui ne cherche pas à fuir les platitudes du quotidien, à construire des rêves, des crêtes salvatrices ? La montagne est parfois une de ces réponses. Stefan Cieslar, tout à la fois alpiniste et guide de haute montagne, dans cet ouvrage regroupant neuf nouvelles et un poème, confie au papier, autre mur lisse et pourvu d'arêtes invisibles, sa relation complexe à la montagne.Tout au long de ses récits, cette complexité balaie les stéréotypes liés à cette thématique : accomplissement, ivresse des sommets, maîtrise progressive de la pratique et de ses termes. Faisant un usage sobre et parfaitement intégré du lexique technique, le narrateur ne cesse d'interroger le sens de l'univers, à travers des espaces aussi variés que magiques : Chili, Argentine, Mont-Blanc, Oisans, Calanques, du littoral français aux hauteurs de Sarajevo.L'ascension n'est jamais là pour elle seule : elle convoque personnages, passé et présent sans oublier le monde des vallées. C'est ainsi que la solitude du grimpeur voisine souvent avec amitiés, amour ou simples rencontres le temps d'une course.Le motif obsédant du choix tresse chaque épisode : « Choisir, c'est accepter de mourir ». L'éblouissement à l'arrivée n'occulte jamais le sentiment aigu de fugacité ainsi que les doutes.Soif aussi d'ouvrir de nouvelles voies mais en s'appuyant sur le respect des prédécesseurs, en lui adjoignant l'analyse des possibles, surtout dans les moments critiques : percevoir la bonne prise, poser un bon piton, mais aussi savoir lire la fin de l'amour dans un passage difficile.La « grimpe », telle une plaque photographique, fait office de révélateur. Mais cette « révélation » ne suffit pas, le narrateur se donne nécessité de lire les événements, tout au moins de tracer a posteriori la « voie » de ceux qui ont disparu. Cela sans imposer sa vision mais en l'éclairant par le passé, les témoignages des proches. Ils sont là pour rappeler à l'auteur ses propres dilemmes, la « confluence » au cœur de toute existence

02/2015

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Théâtre

Déplacer, détourner, résister : la performativité au jeu. Du théâtre et autres médias, Textes en français et en espagnol

Déplacer, détourner, résister : la performativité artistique au jeu - La recherche en art a largement montré la manière dont la performance a pénétré les tissus perméables de la création artistique occidentale depuis un siècle. Au fondement de ce phénomène : le renversement de la raison hégémonique, la disparition des idéaux normatifs qui présidaient à la modernité et la mise en oeuvre de nouvelles modalités de régulation sociale. Le décloisonnement disciplinaire a ouvert la porte à toutes sortes d'hybridations techniques, génériques et esthétiques, obligeant la critique à concevoir de nouveaux concepts pour comprendre ce qui se joue à la confluence bouillonnante des médias artistiques, où les formes se disséminent, dans le temps, dans l'espace, et où les lignes de partage s'estompent dans les régimes de perception, de sensation et d'interprétation. Parfois, l'expérience performatique a noué un dialogue avec les disciplines artistiques traditionnelles : le théâtre s'est ainsi vu bousculé par une approche plus plasticienne de la scène, une sortie des espaces institutionnellement dédiés, une privation du récit et de la représentation au sens large, ou par des modes d'écriture scéniques s'affranchissant de " pré-texte ", et par l'invasion des nouvelles technologies. Parfois, encore, le théâtre a pu, à l'inverse, être utilisé pour polliniser d'autres arts institués, comme la poésie ou le cinéma, notamment par le biais de sa théâtralité ou de sa performativité. Ce numéro d'Hispania entend faire un point sur ces pratiques performatives dans l'aire hispanique, en observant les pratiques théâtrales disséminées dans le contexte urbain, dans le cyberespace ou canalisées par d'autres médias. L'intention est d'explorer la pertinence d'une approche intermédiale et de ses dispositifs discursifs, ainsi que celle de nouveaux concepts-clé pour l'analyse du théâtre, tels que l'immersion, l'interactivité, la corporalité réelle et virtuelle, ou encore l'activisme, car il s'agit de ne pas oublier la dimension politique de ce type de pratiques, tout particulièrement dans le contexte hispanique.

05/2018

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Critique littéraire

Introduction à la littérature jeunesse au Cameroun

Cet ouvrage Introduction à la littérature jeunesse au Cameroun est le prolongement d'un mémoire de Master en Gestion des Industries culturelles (Université Senghor d'Alexandrie) portant sur "Littérature d'enfance et de jeunesse en Afrique contemporaine : état des lieux et perspectives pour la légitimation et la promotion du livre de jeunesse au Cameroun à travers un site web". Peut-on envisager une autonomisation du champ de la littérature jeunesse du Cameroun ? L'expérience du Cameroun a ainsi servi de laboratoire inaugural à Christian Elongué pour explorer cet univers et offrir quelques clefs d'accès à la filière. A la confluence de la sociologie de la littérature, de la littérature comparée, de l'oralité et de l'histoire culturelle, cet ouvrage met en lumière la trajectoire qui positionne la littérature de jeunesse du Cameroun dans le champ éditorial contemporain. Il propose aussi des modalités pour qu'elle soit plus visible. Cette " introduction " informe sur les lieux de conservation et de promotion du livre de jeunesse à l'échelle internationale. Ainsi, ce livre, véritable riposte à la perception dépréciative de l'édition jeunesse dans l'espace francophone, propose un cadre de visibilité à l'action associative qui la défend. Il suggère l'ouverture d'un laboratoire de recherche sur le livre jeunesse et l'enfance, ainsi que d'un centre national de littérature pour la jeunesse au Cameroun. La troisième articulation de l'ouvrage indique le mode opératoire de l'accessibilité au livre jeunesse au travers du site web ? Iuna Kalati qui devrait amener à l'existence une telle ambition dans ce paysage culturel. Ce précieux sésame offert aux professionnels de l'édition jeunesse et aux chercheurs analyse les instances de transmission et de légitimation du livre jeunesse au Cameroun. Un utile annuaire des éditeurs camerounais et africains du livre de jeunesse complète l'ouvrage qui renseigne abondamment sur les réseaux de recherche dans le domaine et expérimente des méthodes en sciences sociales qui densifient les analyses de contenu, ainsi que l'interprétation des données.

10/2019

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Criminalité

La loi et l'ordre racial. Le droit comme instrument d'oppression des Noirs aux Etats-Unis

Le 24 novembre 2021, à Brunswick, une ville côtière de l'Etat de Géorgie (Etats-Unis), un jury condamne trois hommes blancs pour meurtre après que ces derniers ont, en plein jour, poursuivi et abattu Ahmaud Arbery, un jeune homme noir de vingt-cinq ans qu'ils soupçonnaient d'être l'auteur de cambriolages dans le quartier. La vidéo de cette chasse à l'homme par trois hommes armés poursuivant dans leur pick-up un jeune homme qui faisait un simple footing et l'abattant à bout portant a fait le tour du monde, suscitant une émotion comparable à celle montrant la mort de George Floyd. Avec la condamnation pour meurtre de l'officier de police Derek Chauvin suite au procès qui suivit la mort de George Floyd, le jugement de ces trois hommes vint s'ajouter à la longue liste d'événements médiatisés qui, depuis 2014 et la mort de Mike Brown et les manifestations de Ferguson, ont donné un nouvel élan au mouvement de contestation pour une plus grande justice raciale aux Etats-Unis. Il permit également, comme l'affaire Trayvon Martin en 2012 et les discussions qui l'entourèrent au sujet des lois de légitime défense, de mettre en lumière des doctrines juridiques contestées. La loi et l'ordre racial : le droit comme instrument d'oppression des Noirs aux Etats-Unis révèle comment les idées de hiérarchie raciale, de suprématie blanche - des doctrines inscrites durablement dans les textes fondateurs du pays et dans ses institutions - continuent de trouver appui dans des pratiques juridiques qui viennent les soutenir. En prenant comme point de départ puis comme fil rouge le procès des meurtriers d'Ahmaud Arbery, David Diallo examine avec clarté, précision et en se référant aux archives historiques, dans quelle mesure la confluence d'un vaste processus de criminalisation des corps noirs avec des lois permissives, certaines remontant à la période d'esclavage, fait peser sur la population noire du pays une menace permanente.

04/2024

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Beaux arts

Vézelay. Un chemin de lumière

C'est un des lieux les plus inspirés de France et de toute la chrétienté. Vézelay est une merveille surgie du paysage, attirant le pas du pèlerin, l'oeil du visiteur et l'âme du chercheur de sens. C'est un lieu de confluences et de rayonnement, aux pierres vivantes et à la lumière apprivoisée. Et quelle formidable histoire derrière l'immobile minéralité de l'édifice ! Plus de mille ans au coeur des élans et des turbulences de chaque génération. Le petit sanctuaire gallo-romain renaît au IXe siècle comme communauté de prière chrétienne, puis monastère. L'arrivée des reliques de Marie Madeleine au XIe siècle attire les pèlerins de toute l'Europe en route vers Compostelle, conférant un rayonnement qui se transformera en puissance redoutable. Bernard de Clairvaux y prêche la croisade à Pâques 1146 en présence du roi de France. C'est l'âge d'or de Vézelay, avant les conflits entre abbayes qui mèneront à son déclin, puis aux saccages des Guerres de religion et de la Révolution. Le XIXe siècle, avec Prosper Mérimée puis Eugène Viollet-le-Duc, sera celui de la redécouverte, du sauvetage et des audacieuses transformations, que viendra saluer le classement par l'Unesco en 1979. A Vézelay, le souffle de l'esprit roman porté à la perfection se joint à l'élan gothique du choeur. Les sublimes portails et leurs statues, ainsi que les deux cents fascinants chapiteaux, composent un véritable cheminement esthétique et spirituel. Les visiteurs ne s'y sont pas trompés, en témoigne notamment le regard de tant d'artistes et d'écrivains sur cette "colline inspirée" à nulle autre pareille.

10/2018

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Beaux arts

Correspondance 1917-1944

C'est en 1941 que l'amitié entre Fénéon (1861-1944) et Paulhan (1884-1968) - qui se connaissaient depuis 1917 est approfondie. Fénéon était silencieux depuis le milieu des années 20 (et très malade), Paulhan était réduit au silence par l'Occupant qui lui avait retiré la direction de la NRf. En cette même année 1941, le premier avait procédé à la vente de sa fameuse collection de tableaux, le second avait publié son grand-oeuvre, Les Fleums de Tarbes. Dès février 1942, Paulhan désira rédiger un essai sur la critique, dont Fénéon serait le centre : ''F. F. ou le Critique" sera publié en novembre 1943 dans Confluences, puis en 1945 chez Gallimard. Il voulut ensuite rassembler les écrits de Fénéon bien au-delà de ses "Nouvelles en trois lignes" à la une du Matin en 1906 : en 1918, paraîtra chez Gallimard un fort recueil des textes critique et littéraires de Fénéon, introduits par ces mots de Paulhan : "Nous n'avons peut-être eu en cent ans qu'un critique, et c'est Félix Fénéon. / Cela fait une étrange gloire, hors des enquêtes et des anthologies, hors des académies et des journaux, hors de la vie, comme on dit, littéraire. Cela fait une gloire mystérieuse qu'il faudrait serrer de plus près, qu'il faudrait comprendre." Pour tenter d'élucider cette énigme "l'interrogant docteur" posa nombre de questions à Fénéon et lui rendit souvent visite dans la maison de santé de la Vallée-aux-Loups, où il était installé avec sa femme Fanny. Fénéon finit par se prendre au jeu et donner - quoique de manière décalée, modeste, cryptée - toujours plus de précisions...

10/2019

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Poésie

Le chant limitrophe

Né en 1937 à Klaipeda,Tomas Venclova quitte l'Union Soviétique en 1977 et enseigne aujourd'hui la littérature aux Etats-Unis. Auteur de nombreux essais et traductions (lui-même a été traduit en de nombreuses langues), c'est avant tout un poète lituanien majeur, dont le registre formel étendu permet d'aborder les sujets les divers, depuis la mythologie jusqu'à la condition métaphysique de l'exilé, nullement réductible au passage d'un monde à un autre. Joseph Brodsky auquel Venclova fut lié par une longue amitié, écrivait à son sujet (évoquant quelques-uns des poètes essentiels pour celui qui, comme son pays, s'est formé à la confluence de trois langues et littératures, polonaise, russe et lituanienne): " Il suffit de lire quelques vers de Venclova pour se rendre compte que nous avons affaire à notre contemporain, à un homme bien ancré dans le siècle. Tomas Venclova est un archaïste-novateur au sens où l'entendait Youri Tynianov, il fait partie de ces poètes qui aspirent à exercer une influence sur leur auditoire, étant donné que la poésie ne saurait se réduire, même s'il s'agit là d'une de ses formes possibles, à un acte d'auto-effacement. On ne trouvera pas, dans les vers de Venclova, la moindre trace d'hystérie existentielle, de compassion qui pourrait être suscitée chez le lecteur par un destin prétendument exceptionnel. " Le rapport au monde qui émerge de sa poésie n'est ni accusateur ni miséricordieux ; on pourrait parler d'une attitude stoïque, mais ce n'est pas tout stoïcien qui écrit des vers. Il ne s'agit pas non plus d'une attitude contemplative car le corps de l'auteur est trop puissamment engagé dans le remous de l'histoire. Il serait plus exact de discerner dans ces poèmes un observateur inquiet, une sorte de sismologue ou météorologiste enregistrant des catastrophes atmosphériques et morales, aussi bien à l'extérieur qu'à l'intérieur de lui-même ". Le présent choix de poèmes, qui s'étend sur un demi-siècle, a été fait par l'auteur.

09/2013

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Autres philosophes

Psychologie des esprits associés

Voici les différentes conférences que Carlo Cattaneo a tenues à l'Institut Lombard de Sciences et Lettres à la fin de sa vie, entre 1863 et 1866, ainsi que les résumés et les notes qu'il a rédigés pour les préparer. On mesure ainsi le soin que Carlo Cattaneo a apporté à l'expression de ce qu'il a voulu comme la synthèse de ses innombrables travaux antérieurs - une synthèse de nature indéniablement philosophique, chez un esprit accusé trop longtemps, et non sans équivoque, de vouloir faire passer le concept derrière ce que l'on doit à la pluralité du monde humain ? ; mais il se peut que le temps écoulé lui ait, à cet égard, donné raison. L'important pour Cattaneo est de montrer les procédures à travers lesquelles se sont formées la connaissance et la pensée, non pas comme des idées innées ou comme le résultat exclusif de la réflexion d'individus singuliers, mais à l'intérieur même des sociétés - envisagées dans leur diversité et leurs oppositions, au titre d'un regard comparatif - et au cours de l'histoire. Sa nouveauté et son intérêt tiennent essentiellement à une conviction inébranlable, remontée de l'étude des expériences humaines menée sur les données les plus considérables ? : "? l'édifice de la science ? " est l'oeuvre "? non de l'esprit solitaire ? ", mais "? des esprits associés ? ", c'est-à-dire de la confluence, dans le processus de connaissance et d'accès à la civilisation, d'une multiplicité d'éléments alimentée par des peuples et des cultures diverses, selon le mélange toujours poursuivi d'apports nouveaux, d'acquisitions imitatives, de compléments issus du hasard, de rencontres, de corrections incessantes, etc. La célébrité de ce texte en Italie tient à cette association entre le postulat moral de départ - l'égalité des hommes en tout temps et en tout lieu, affirmation remarquable en un siècle souvent traversé de convictions et d'idéologies opposées - et l'enquête que nous dirions aujourd'hui historico-sociologique qui donne à ce postulat la consistance de traductions sociales effectives au cours de l'histoire. Le lecteur pourra y trouver notamment un remarquable usage du concept d'"? analyse ? ", et bien des éléments prémonitoires de notions développées par la sociologie qui suivra, telle celle de "? mémoire collective ? ".

03/2023

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Ouvrages généraux

Rockisme contre wokisme

Le wokisme : un insidieux poison inquisiteur et doctrinaire ; une idéologie sectaire, puritaine, réactionnaire et fascisante, nonobstant sa prétention à l'éveil des consciences aussi bien qu'à sa libération des individus, venue aujourd'hui tout droit de quelques-unes des universités les plus cotées des Etats-Unis d'Amérique. Et ce, croyant ainsi corroborer leurs thèses en leur conférant un semblant de crédit scientifique, avec le prétendu (forcément posthume) soutien intellectuel, aussi fallacieux qu'erroné dans sa compréhension profonde et réelle, de quelques-uns des philosophes français les plus prestigieux au sein de ce que ces fanatiques adeptes du " wokisme " appellent sans nuances conceptuelles ni finesse interprétative, mais, au contraire, à partir d'une tout aussi mauvaise, réductrice et parfois même outrancière lecture du " déconstructivisme " en vogue à Paris entre les années 1960 et 1980, la " French Theory ". Le wokisme ne se révèle donc finalement, par-delà ses apparentes intentions émancipatrices de départ, qu'un nouveau genre de totalitarisme, qui s'ignore et ne dit pas son nom ou, pis encore, s'avance masqué : pétri d'interdits moralisateurs, jugements normatifs, conformismes discriminatoires, sentences expéditives, raccourcis simplificateurs, amalgames approximatifs, opinions caricaturales, verdicts manichéens, dogmatismes étriqués et autres carcans idéologiques de notre pseudo-modernité. Un monde contemporain qui, face à cette consternante régression intellectuelle sous couvert d'ouverture d'esprit et de tolérance morale - suprême mais hypocrite alibi -, n'a plus de moderne, hélas, que le nom, désormais vide de sens ! D'où, en guise d'efficace et puissant antidote à cette funeste idéologie, mortifère pour notre culture, sinon notre civilisation, cette mise en avant, sous forme d'éloge, du " rockisme " : néologisme né, sur la base - le rock, plus encore que le pop - de ce qui représente, pour les générations passées, présentes et futures, une des grandes, belles et authentiques libertés d'expression, de pensée aussi bien que de parole, à la confluence des XXe et XXIe siècles. Une immense et riche création artistique, mâtinée d'un non moins fabuleux élan libertaire, sinon révolutionnaire pour le progrès des mentalités comme des moeurs ! Ce livre s'avère donc également, sur le plan philosophique, une critique en bonne et due forme, rationnelle, objective et argumentée, du wokisme en tant que tel.

04/2024

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Ethnologie

L'animal cannibalisé. Festins d'Afrique

Questionner les formes transgressives, alternatives et subversives de consommation, dont le cannibalisme est un cas exemplaire, permet d'interroger les interactions entre les humains et les animaux. Domestiqués ou mis à distance, anthropomorphisés ou nourriciers, domptés par la force ou dotés d'inquiétants pouvoirs, les animaux alimentent aussi les affects et l'imaginaire des hommes. Entre ethnologie et muséographie, trois modes opératoires sont ici analysés : consommer l'ordinaire, accommoder l'imaginaire et digérer le sauvage. La consommation du lait de chèvre ou de chamelle chez les Touaregs du Niger (Abdoulaye Mohamadou). celle de sang et de lait chez les Bodi d'Ethiopie (Lucie Buffavand) ou celle de viande de primate chez les Pygmées Aka (Alain Epelboin) constituent des cas princeps d'ingestion. Dans l'ordre des représentations, les références animalières sont omniprésentes dans les proverbes africains (Cécile Leguy), tandis que le modèle de la prédation sert à penser la sorcellerie en Afrique centrale (Julien Bonhomme). Le nourrissage des fauves exposés dans les parcs zoologiques d'Afrique de l'Ouest (Julien Bondaz) et les enjeux de la présentation d'animaux vivants au Musée national Boubou Hama du Niger (Mamane Ibrahim) révèlent quant à eux les problèmes liés à l'exposition de la faune africaine sur place. Les imaginaires de la sauvagerie africaine et de sa consommation se rejoignent dans l'histoire des trophées de chasse (Nélia Dias) ou dans celle du safari (Maxime Michaud), mais aussi dans l'actualité problématique du modèle du muséum d'histoire naturelle, dans le cadre du projet lyonnais du Musée des Confluences (Martine Millet), ou celle d'un ancien musée missionnaire (Michel Bonemaison et Audrey Collé). Ces onze réflexions d'ethnologues ou de professionnels de musée sont présentées par trois anthropologues non africanistes, Noélie Vialles, Benoît de L'Estoile et Sergio Dalla Bernardina, qui proposent un regard réflexif sur les métamorphoses zoologiques et les métaphores ethnologiques du cannibalisme.

10/2012

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Droits de l'homme

La Laïcité ? Une passion française qui doit rester un humanisme !

Cette "Laïcité selon GABORIAU" est l'essai qui manquait en matière laïque. Fruit d'une carrière, de réflexions et d'expériences, de rencontres et de lectures, d'influences et de confluences, de réactions et de constructions, le présent essai dépasse très largement les fonctions de l'article érudit. Simone GABORIAU-MONTHIOUX y alterne en outre les tonalités dans ses écrits passant ainsi de l'auteure exposant des faits et des convictions à la témoin engagée. Son ouvrage n'est par ailleurs pas qu'un point de vue, enrichi et construit par des années de réflexion, il est un appel : une proposition faite aux lecteurs de réfléchir à ses côtés et de continuer à envisager et à proposer pour que la Laïcité soit un véritable "humanisme" . On ne refermera pas cet ouvrage dans le même état et avec les mêmes connaissances qu'en l'ayant ouvert. Par ces lignes, rappelle l'ancienne Présidente du Syndicat de la magistrature, la Laïcité - on l'oublie trop souvent - c'est "avant tout du Droit" ! A cet égard, le retour d'expérience(s) de la magistrate honoraire sur les liens ou plutôt la confrontation du service public de la Justice à la question laïque entre l'invocation des immeubles marqués par l'histoire et la symbolique religieuse mais encore la tenue et le port de symboles religieux à distinguer selon que leurs porteurs sont agents ou non dudit service public, est un témoignage rare et puissant. En outre, l'essai a le mérite - et le courage - de rappeler l'histoire d'une autre "passion française" aux antipodes de l'humanisme promu et recherché par l'auteure : celle de notre islamophobie. Partant, l'un des grands mérites de cet ouvrage est d'oser réaffirmer la force et l'importance du Droit en matière de questions laïques et ce, au détriment des seules valeurs qui bien trop souvent prennent le dessus (sans être toujours assumées). En explorant cette "passion française" pour la Laïcité, l'auteure entend défendre et assumer comme un nécessaire "humanisme" , elle nous livre une Laïcité vivante et éclairée : l'essai éclairant qui manquait.

07/2023

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Pléiades

L'Age d'homme. Précédé de L'Afrique fantôme

Trois textes plus un : autant de façons de pratiquer l'écriture de soi, autant d'épisodes d'une quête autobiographique. Le premier en date n'aboutit pas tout de suite A un livre. En 1930, Michel Leiris rassemble "des souvenirs d'enfance et d'extrême jeunesse touchant tous A l'érotisme". Il leur destine déjA la place centrale d'un ouvrage plus vaste. Intitulée Lucrèce, Judith et Holopherne, cette "confession" sera reprise, remaniée (autocensurée), dans L'Age d'homme. On en révèle ici, en ouverture, la version originelle. Mais Leiris est las de la vie littéraire. Il accepte de participer A la mission ethnographique Dakar-Djibouti (mai 1931-février 1933). Le voyage n'est-il pas une "expérience poétique" ? Leiris tient un carnet de route. Rapidement, il donne A ses notes un tour personnel ; il ne raconte que les événements auxquels il a lui-même assisté et mêle aux observations ethnographiques des préoccupations plus intimes : rapports avec les autres, sentiments, obsessions érotiques, rêves... A sa publication, en 1934, le livre - L'Afrique fantôme - témoigne d'une pratique de l'autobiographie infléchie par l'expérience ethnologique. Puis Leiris rouvre le dossier de L'Age d'homme. Il révise (adoucit) le texte de 1930. Il y ajoute des souvenirs - les vacances espagnoles de l'été 1935 sont A l'origine de pages sur la tauromachie - et compose un livre de "confessions" qui va du "chaos miraculeux de l'enfance" A l'Age "cruel de la virilité". Sous l'influence de la psychanalyse, L'Age d'homme entend dire "toute la vérité" : nouveau renouvellement dans la pratique autobiographique. A peine achevé, A la fin de 1935, le livre est accepté par Gallimard. Seulement il ne paraît pas. Tout était prêt, mais le public attendra 1939 pour découvrir L'Age d'homme. Entre-temps, en 1938, Leiris est revenu sur la corrida dans Miroir de la tauromachie : la tauromachie est "plus qu'un sport" ; c'est un "art tragique", qui a partie liée avec l'érotisme et le sacré. Et avec l'écriture de soi. Comment tauromachie et autobiographie communiquent-elles ? par la confluence des risques. En 1935, les pages sur la tauromachie de L'Age d'homme ne prennent pas encore en compte l'extension A la littérature d'une esthétique du risque. Mais dans le prière d'insérer joint A l'édition originale en 1939, cette idée est centrale. Et quand Leiris réédite son livre en 1946, il y ajoute une préface intitulée "De la littérature considérée comme une tauromachie" : écrire sur soi, se mettre A nu dans un livre, y confesser déficiences ou lAchetés, c'est créer un objet non pas semblable, mais équivalent A "ce qu'est pour le torero la corne acérée du taureau".

11/2014

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Indiens

Sur la piste des Sioux

Le musée des Confluences présentera du 15 octobre 2021 au 28 août 2022 une exposition consacrée à l'image de l'Indien d'Amérique du Nord, intitulée "Sur la piste des Sioux" . A partir des premiers témoignages sur les différentes nations indiennes, rapportés par exemple par Théodore de Bry ou George Catlin, la figure de l'Indien fascine et nourrit un vaste imaginaire. Entre 1882 et 1912, William F. Cody, dit Buffalo Bill, figure mythique de "l'Ouest américain" , marque un tournant dans l'élaboration de cette figure avec la création d'une des premières tournées d'ampleur internationale, le Buffalo Bill's Wild West. Spectacle étonnant pour l'époque, William F. Cody et sa troupe composée d'Indiens Lakotas recréent des scènes de la vie des pionniers telles que la chasse au bison, l'attaque d'une diligence ou d'une cabane par les Indiens, ... Cette attraction populaire qui a sillonné toute l'Amérique du Nord et l'Europe de l'Est, fige ainsi pour près d'un siècle une image réductrice et "spectaculaire" du nord-amérindien. Cette vision de l'Indien "sauvage" , souvent barbare, est nourrie par une iconographie stéréotypée, diffusée en Europe mais également reprise par le cinéma et les studios d'Hollywood. Avec le temps, un nouveau regard sur les populations amérindiennes se pose et à partir des années 1970, on assiste à une inversion des valeurs. L'Indien incarne une forme d'humanité perdue, en phase avec son environnement. Ces visions fantasmées des populations amérindiennes, construites sur quelques clichés, sont explorées et interrogées dans cette exposition, elles se confrontent à l'histoire réelle de ces peuples sur le continent américain. L'exposition s'appuie sur une collection de costumes amérindiens exceptionnels, datant de la fin du 19e - début du 20e siècle, portés par les Indiens Lakotas qui accompagnaient Buffalo Bill dans ses tournées mondiales. Des peintures et des photographies d'Edward Sheriff Curtis, George Catlin, Karl Bodmer, Gertrude Käsebier, etc. seront présentées comme les premiers témoignages artistiques qui circulèrent en Europe. Une part importante de l'exposition sera également consacrée au cinéma, les westerns ayant largement contribués à diffuser et ancrer la représentation actuelle de l'Indien. Des coupures de presse, des chromolithographies et des jouets viendront aussi illustrer comment l'image de l'Indien s'est diffusée et popularisée. Enfin, quelques oeuvres amérindiennes contemporaines seront exposées proposant une réflexion sur cette image caricaturale véhiculée au fil du temps.

11/2021

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Philosophie du droit

Mélanges en l'honneur du professeur Bertrand Mathieu. Pouvoir et contre-pouvoirs

Les Mélanges Pouvoir et contre-pouvoirs sont réalisés en l'honneur de Bertrand Mathieu, professeur à l'Ecole de droit de la Sorbonne - Université Paris 1. Agrégé de droit public en 1988 après une thèse consacrée aux validations législatives, le professeur Mathieu a enseigné à l'Institut d'études politiques de Lyon puis à l'Université de Bourgogne avant de rejoindre l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et d'y développer l'essentiel de sa carrière. Celle-ci se caractérise tant par la diversité des fonctions qu'il a exercées que par la richesse et la variété des thèmes de recherche qu'il a explorés, ceux-ci et celles-là s'alimentant mutuellement. Profondément universitaire, Bertrand Mathieu a toujours eu le souci de la transmission, d'une part en formant ses étudiants et en accompagnant ses doctorants, d'autre part en valorisant ses compétences au service de la société - il a ainsi présidé l'Association française de droit constitutionnel, il a siégé dans deux comités de réflexion sur la révision des institutions (la Commission Avril et le Comité Balladur), il a été membre du Conseil supérieur de la magistrature puis conseiller d'Etat en service extraordinaire, il est encore aujourd'hui membre de la Commission de Venise du Conseil de l'Europe. Ses thèmes de recherche, au coeur des confluences du droit constitutionnel et du droit administratif mais aussi du droit public et du droit privé, ont porté sur des sujets classiques (l'Etat, la démocratie, le pouvoir, les contre-pouvoirs, la liberté) qu'il a renouvelés par une approche personnelle et souvent avant-gardiste, inscrite dans les enjeux des évolutions contemporaines. Mais le professeur Mathieu est aussi reconnu pour avoir investi des questions nouvelles d'une grande profondeur, comme celles relatives à la bioéthique, qu'il a enrichies de son analyse de juriste rigoureux et de son regard d'humaniste. Le professeur Mathieu est ainsi un penseur émancipé des frontières du droit comme des classifications académiques, un universitaire engagé auprès de ses étudiants, de ses collègues et des différentes institutions qu'il a servies, un juriste libre et précurseur. La diversité des contributions au sein des Mélanges qui lui sont offerts témoigne de son rayonnement et du caractère stimulant de ses réflexions, que ses pairs, élèves et amis ont entrepris de prolonger pour lui rendre hommage.

12/2023

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Histoire de la médecine

De la peste de Justinien à la Covid-19. Histoire des infections à Lyon

Près de quinze siècles séparent l'épidémie de peste de Justinien de celle de la Covid-19. Entre ces deux calamités, la population de Lugdunum devenue Lyon fut confrontée à de nombreux autres épisodes infectieux massifs tels que paludisme, typhoïde, lèpre, vérole, variole, choléra, tuberculose, poliomyélite... La situation géographique lyonnaise à la confluence de deux voies fluviales d'importance en a toujours fait un lieu privilégié d'échanges, de passages et de brassages de populations diverses. De plus jusqu'à une période récente, le manque d'hygiène publique fréquemment rapporté par les chroniqueurs constituait autant de facteurs qui ont entraîné une importante exposition de la ville aux maladies infectieuses. Dès l'époque romaine des moyens efficaces de prévention avaient cependant été développés, qui se sont perpétués au cours du temps. En effet, Lyon a été souvent en avance dans la lutte contre les maladies infectieuses en préconisant très tôt des mesures d'hygiène qui ont servi d'exemple à d'autres villes du royaume, par exemple avec la fondation du Bureau de la Santé en 1581. Cette commission sanitaire avait la capacité d'imposer des mesures sanitaires sévères si la situation l'exigeait. Elle a joué un rôle de premier plan en particulier lors de la tragique épidémie de peste de 1628 qui emporta la moitié de la population de la ville. Des maires de Lyon ont ensuite joué un rôle important, comme Gabriel Prunelle lors de l'épidémie de choléra de 1834 ou Edouard Herriot lors de la pandémie de grippe espagnole de 1918 et 1919. Etonnamment, de la peste à la Covid-19, l'éventail des mesures adoptées et leurs applications ne diffèrent guère lorsqu'il s'agit de répondre à des crises sanitaires aiguës. Lyon s'est également distinguée dans le domaine de la lutte contre les infections en particulier au cours du XIXe siècle grâce à des médecins qui ont imposé à l'hôpital (Hôtel-Dieu et Charité) les règles fondamentales de l'antisepsie et de l'asepsie. En témoignent les initiatives de Jean-François Terme, d'Antonin Poncet, de Louis-Léopold Ollier, d'Amédée Bonnet, Antoine Gailleton et de bien d'autres. Ils ont souvent donné leurs noms à des places et à des rues. C'est à Lyon que fut créée la première école vétérinaire du monde en 1761 par Claude Bourgelat, écuyer de Louis XV, qui s'illustra dans la lutte contre les épizooties, et dont l'oeuvre fut poursuivie par des sommités lyonnaises telles qu'Auguste Chauveau et Saturnin Arloing. Et cette même école vétérinaire mit à disposition des médecins de l'Hôtel-Dieu ses équipements scientifiques à la fin du XIXe siècle, amorçant ainsi un rapprochement entre médecines humaine et animale. A Lyon sont également nés des géants de l'industrie biomédicale, grâce à l'implication de la dynastie des Mérieux dans la vaccination ou le diagnostic des infections. L'implantation de leaders mondiaux dédiés à la santé humaine et animale comme Sanofi et Boehringer-Ingelheim en constitue l'aboutissement. De la peste de Justinien à la Covid-19, très largement illustré, analyse sur environ 500 pages les luttes qui ont opposé souvent avec succès les Lyonnais et habitants de la région à des maladies dont ils ignorèrent longtemps la cause bactérienne, virale ou parasitaire. Cette histoire deux fois millénaire se perpétue aujourd'hui avec la pandémie de la Covid-19, qui n'épargne pas plus la ville que le reste de la planète. Evoquer cette histoire des épidémies, ceux qui les ont subis, les lieux qui en témoignent, les hommes qui les ont combattues ainsi que les moyens mis en oeuvre pour lutter contre les différentes infections, telle a été l'ambition qui a guidé les auteurs avec la volonté de transmettre leur passion de la microbiologie ainsi que la mémoire et l'histoire de leur ville, de son patrimoine matériel et immatériel.

05/2021