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Granville

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Littérature française

En parlant de Terre-Neuve. Souvenirs de jeunesse

Mathieu Foliot, pêcheur né à Granville le 1er avril 1801, et fils unique s'installe à Saint-Pierre après la restitution des Iles Saint-Pierre et Miquelon à la France en 1816. En 1826, Mathieu prend pour épouse une jeune fille de Nouvelle Ecosse, puis le temps a passé. La famille s'est développée à Saint-Pierre d'abord et ensuite s'est répandue dans la partie Est du Canada. Né à Saint-Pierre en 1937, Georges Foliot, petit fils d'une Terre-neuvienne, est le premier de la famille à venir en France, près de 140 ans plus tard, en 1955, pour y poursuivre ses études avant de retourner en Amérique du Nord. En 1959, il épouse à Londres, une Anglaise née dans la capitale du Royaume-Uni, reçoit son diplôme d'architecte d'intérieur à l'Ecole Boulle en 1962 et décide de rester en Europe pour exercer sa profession. Cela ne l'empêche nullement de revenir auprès des siens selon ses disponibilités. En 1966, Il entre à la RATP au bureau d'études d'aménagement pour la construction du RER et y fera toute sa carrière - sera entre autres architecte du métro du Caire où il résidera, puis de Téhéran avec d'autres architectes, et, aménagera les grandes opérations d'animation culturelle (Auber, Châtelet Les Halles en particulier). Il terminera ses activités en tant que maître d'oeuvre général de l'opération Gare de Lyon "pôle multimodal" comportant cinq chantiers importants. Dans ce récit, il nous décrit sa séparation d'avec son île natale et de son île voisine Terre-Neuve en relatant son arrivée et ses premières années en Europe.

01/2011

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Littérature française

La maison des lumières

A vingt-cinq ans, Jérémie Rex, boulanger à Arcachon, est entré dans un tableau de Magritte. Là, il a retrouvé pendant quatre minutes trente la femme de sa vie, au temps où elle l'aimait encore. Hallucination, accident cérébral, changement d'espace-temps ? Lorsqu'il reprend connaissance, les problèmes commencent pour Jérémie : comment retourner dans le tableau ? Comment échapper à la réalité pour recréer le bonheur ? De Venise au Perreux-sur-Marne, des mystères du cerveau aux secrets des chamanes, Didier van Cauwelaert nous fait partager l'irrésistible aventure d'un jeune homme ordinaire, confronté aux pièges les plus fascinants de l'amour, de l'art et de la destinée humaine. "Impeccablement ciselé. Un remarquable roman". François Busnel, L'Express "A la fois drôle, pertinent, romantique, il parvient à nous faire croire à l'impossible ... Dites, vous reprendrez bien du van Cauwelaert ? " Gilles Pudlowski, Le Point "A mi-chemin entre l'univers de Magritte et celui de Boris Vian, poétique et surréaliste ... Un grand moment ! " Valérie Gans, Madame Figaro "A coup de tendresse, d'humour, de fantaisie, de dérision ... il caresse nos rêves, taquine nos lubies, joue avec nos nerfs. Un enchantement". Jean-Michel Ulmann, Notre Temps "Cauwelaert nous embobine en virtuose". Gérard Pussey, Elle "Un vaudeville métaphysique, à la frontière du réel. Fantasque mais documenté. Un feu d'artifice". Patrick Grainville, Le Figaro

03/2009

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Revues

La Nouvelle Revue Française Printemps 2023

Editorial : Maud Simonnot, "Sous sa couverture d'un rouge éclatant, le nouveau numéro de la Nrf fait volontairement coexister deux dossiers aux antipodes l'un de l'autre". Femmes : Claire Marin, Ton âgeHélène Gestern, Etre neutre, être femmeKerwin Spire, Vies de Lesley BlanchCarol Ann Duffy, Mme la BêteNathalie Azoulai, Pour Sylvie Guillem, et tout le tralala du corps des fillesPatrick Autréaux, Le livre-placenta. Água viva de Clarice LispectorJulia Kerninon, Le personnage féminin. Les Lionnes de Lucy EllmannCamille Dejardin, John Stuart Mill, Harriet Taylor et l'émancipation des femmes : liberté, égalité, mixitéHemley Boum - Anne-Sophie Stefanini, Nos libertésAnna Ayanoglou, Symptômes, jour et Symptômes, nuitLe dossier Céline : Louis-Ferdinand Céline, La vieille dégoûtante (nouvelle inédite)Philippe Bordas, L'ultrafin célinienAlban Cerisier, Ce fut Angèle ma première lectrice. Sur Londres de CélineYves Pagès, Londres : hors champ cosmopolite pour apatrides désenchantésJavier Santiso, Les dimanches on sort les vieuxJosselin Guillois, Fragments du Journal de Louis-Ferdinand CélineDans la bibliothèque de... : Michèle Gazier, Dans la bibliothèque d'Annie ErnauxCritiques libres : Maylis Besserie, Patrick Grainville, Trio des Ardents (Seuil)Dominique Barbéris, Karel Schoeman, Le jardin céleste (Acte Sud)David Rochefort, Mathieu Belezi, Le petit roi (Le Tripode)Olivier Barrot, La Comédie-Française en trois actesPatrick Amine, La réouverture du musée royal des Beaux-Arts d'AnversSean J. Rose, "Le bégaiement de l'histoire", Thomas Demand au Jeu de Paume

04/2023

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Littérature française

Triste sire

« Triste sire, écrit il y a trente ans, constitue donc mon premier vrai texte publié. En dépit de ses maladresses, de ses brusqueries, je suis heureux qu’il soit repris. Si je n’ai rien voulu retoucher, c’est qu’il me paraît trop fragile. Et puis je ne renie pas ce galop d’essai qui se voulait émerveillé et cruel. Avec autant de tendresse que d’agacement, j’y trouve en germe mes thèmes de prédilection : l’île, fût-elle urbaine, l’isolement, voire le huis clos, mais aussi l’appétit des ailleurs, le goût des noms et des chromos, l’enchantement des courants et des voyages, l’alambic des souvenirs, cette lumière irréelle et parabolique. Robinson Stéphane est le parent primitif d’Albert Paulmier de Franville et de François Lejodic, personnages du Gouverneur d’Antipodia, roman que le Dilettante publie ces jours-ci. Comme si, en définitive, un écrivain gravitait toujours autour de quelques énigmes, les siennes, les plus fondamentales, qui le hantent au même titre qu’elles le constituent. Pour reprendre l’expression de Milan Kundera, elles seraient les raisons mêmes de son écriture, « son cercle magique ». A la manière d’un naufragé qui, une fois posé le pied sur le sable dur d’un récif, reprend souffle. Exaucé peut-être, mais encore pris au piège. L’île la plus profonde et la plus opaque est en lui ».

01/2012

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Romans, témoignages & Co

A l'ombre d'un royaume

Un garçon vaut toujours la peine que l'on prend pour lui écrivait Serge Dalens ; c'est pourquoi quand Thibault Le Bretz voit son frère Geoffroy s'engager dans une mauvaise voie, il est prêt à tout pour le sortir de là. Et lorsque le service du Prince l'oblige à partir pour l'Ecosse, il peut compter sur Jacques et Alix pour prendre le relais. Tandis qu'il chevauche à travers les Highlands pour lever peu à peu le voile sur une terrible conspiration, Jacques sillonne les rues de Paris en moto et Alix s'enferme dans les archives familiales... Des rives du Loch au château perdu dans le vent, des bars animés de Grandville à l'abbaye du Mont Saint Michel, les Insurgés vont re- trouver les chemins d'une aventure à l'amer goût de pluie et d'orage, sur fond de cornemuses ? Sur eux planera toujours l'ombre d'un prince en quête de son royaume. A partir de 12 ans. Découvrez Tome 1 de la trilogie Insurrection pour la couronne. A propos d'Alix Goisque : Troisième d'une famille de quatre enfants, Alix Goisque est une jeune tourangelle. Le scoutisme qui berce sa jeunesse lui a donné cette passion et cette soif d'idéal qui transparaissent dans ces lignes pleines de fougue.

05/2021

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Roman d'amour, roman sentiment

Une nuit au bout du monde. Entre les bras d'un milliardaire ; Une irrésistible attirance ; Une nuit bouleversante

Au bout du monde, une seule nuit de passion peut bouleverser toute une vie... Entre les bras d'un milliardaire, Robyn Donald Seule et sans moyen de quitter Londres pour rentrer en Nouvelle-Zélande, Siena pensait que sa situation ne pouvait être pire. C'était compter sans Nicholas Grenville, qui l'a abandonnée cinq ans plus tôt... et le seul à pouvoir lui permettre de rentrer chez elle. Mais avant cela, elle devra séjourner avec lui quelques jours à Hong Kong ! Une irrésistible attirance, Jennifer Rae Huit ans qu'Amy n'avait pas revu Luke, le frère de sa meilleure amie. Il l'avait fait rêver pendant tout un été, ensemble sur une île perdue au large des côtes australiennes... Mais cette nostalgie n'est rien comparée au choc que lui inflige le retour de Luke. Il est plus viril, plus imposant. Hors de question pourtant de céder au désir... Une nuit bouleversante, Andie Brock En rejoignant Orlando aux Caraïbes, Isobel avait un but : convaincre le milliardaire d'investir dans son entreprise. Elle était alors loin d'imaginer que cet homme lui ferait passer une nuit inoubliable. Une unique nuit de plaisir qui devait rester sans suite. Seulement, Orlando souhaite poursuivre leur aventure ! Mais Isobel reste interdite. Comment annoncer à cet homme qu'elle porte son enfant ? Romans réédités

03/2023

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Histoire de l'art

Rire à pleines dents. Six siècles de satire graphique

Une traversée historique de l'art de la satire graphique de 1550 à nos jours : des oeuvres cinglantes, réjouissantes, scandaleuses, subtiles, qui racontent l'extrême fertilité de ce qui doit être considéré comme un genre artistique à part entière. L'art de la satire est au moins aussi ancien que l'est l'histoire de la domination de quelques-uns sur un grand nombre et la nécessité d'en exprimer le caractère abusif. L'étymologie du mot " satire " remonte ainsi à un type de poésie apparu à Rome au temps d'Horace. D'abord strictement littéraire, elle devient avec les développements de l'image imprimée un genre à part entière, pour développer petit à petit des procédés et une iconographie propres. L'objet de ce catalogue est d'offrir une histoire succincte de ce médium, aussi libre dans sa forme qu'il peut être subversif dans son contenu, jusqu'à menacer d'ébranler une organisation sociale tout entière. De Jacques Callot à Willem, en passant par Jean-Jacques Grandville, James Ensor ou Georges Grosz, il propose un parcours des différents procédés auxquels les satiristes ont recours, pour mieux exprimer leur colère ou se soustraire à la censure : allégorie, animalisation, déformations corporelles, métamorphoses... Puisant dans des registres souvent vulgaires, violents ou scatologiques, les satiristes, artistes célèbres ou anonymes, peuvent paradoxalement être classés parmi les plus braves et vertueux de nos concitoyens...

12/2021

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Revues

La Nouvelle Revue Française. Automne 2023

Editorial : Maud Simonnot, Ce numéro d'automne propose deux dossiers thématiques qui abordent le thème sociétal des "Frontières" et celui de "L'envers de l'édition" ... Frontières : Giosuè Calaciura, L'encre d'Ulysse Nina Yargekov, Les rats-taupes Guillaume Poix, Vaurien Karina Sainz Borgo, Ciseaux Jean D'Amérique, Citoyen de la république-fenêtre Tristan Jordis, Amnésie programmée Line Papin, Distance franchissable Ludmila Oulitskaïa, Quand lire était un exploit suivi de la réponse d'Antoine Gallimard L'envers de l'édition : Erik Orsenna, Le visage de son frère Josée Kamoun, Roth le Réversible Patrick Grainville, Claude Faraggi Philippe Claudel, Le vieil homme et le fleuve Chantal Thomas, Salons du Livre Paul Greveillac, Ukropie Yan Céh, Du cigare de Jean-Jacques Schuhl et de quelques volutes Claire Julliard, Tribulations d'une prête-plume Dans la bibliothèque de... : Jean-Marie Laclavetine, Dans la bibliothèque de Marie NDiaye Critiques libres : Xabi Molia, Trust d'Hernan Diaz (Editions de l'Olivier) Perrine Tripier, Proust, roman familial de Laure Murat (Robert Laffont) Lilia Hassaine, La Mémoire délavée de Nathacha Appanah (Mercure de France) Pierre Perrin, L'Ecrivain, comme personne de Patrick Kéchichian (Editions Claire Paulhan) Olivier Barrot, Au Théâtre de la Huchette (Théâtre) Fabrice Gaignault, "Naples à Paris. Le Louvre invite le musée de Capodimonte" , musée du Louvre (Exposition) Corentin Durand, Agnès Varda de Laure Adler (Ed. Gallimard)

10/2023

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Sciences historiques

Quand la Franche-Comté était espagnole

La Franche-Comté eut son Grand Siècle au XVIe siècle, sous les Habsbourg, princes de la maison d'Autriche et rois d'Espagne. Ce n'est là qu'un petit territoire, un pays isolé, minuscule parcelle d'un gigantesque empire sur lequel le soleil ne se couche jamais. Sa grandeur est ailleurs. Chère au coeur de Charles Quint, elle a conservé ses traditions et ses libertés, elle a su résister à la centralisation et à l'unification. Réserve de diplomates et de capitaines, elle a fourni à ses maîtres une élite de fonctionnaires internationaux dont les Granvelle sont les plus nobles figures. Terre de fidélité, elle a refusé le protestantisme, mais ses habitants, catholiques fervents, ont aussi, en hommes de leur temps, cru aux diables et aux sorcières. Longtemps la paix lui a assuré une tranquille prospérité. Elle a fait vivre ses vignerons du bon pays, ses défricheurs de la montagne, ses ouvriers des forges et des salines. Mais dans la première moitié du XVIIe siècle, elle n'a pas échappé à la guerre de Trente Ans qui, avec son cortège de famines et d'épidémies, a décimé sa population, ruiné son économie, sonné le glas de son " siècle d'or ". Jean-François Solnon est agrégé de l'Université et docteur en histoire. Il est maître de conférences d'histoire moderne à l'université de Franche-Comté. Il est l'auteur de La Cour de France (Fayard, 1987).

02/1989

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Décoration

Les "Fables" de La Fontaine. Quatre siècles d'illustration

Les Fables de La Fontaine : L'œuvre la plus lue - par petits et grands - de la littérature française a été aussi la plus illustrée. C'est par centaines en effet que se comptent depuis 1668 les éditions des Fables signées d'artistes aussi divers que François Chauveau, Jean-Baptiste Oudry, J.-J. Grandville, Gustave Doré, Benjamin Rabier, Jean Lurçat, Marc Chagall... A travers l'image, Alain-Marie Bassy nous fait vivre l'histoire d'une oeuvre littéraire sur quatre siècles, dissipant au passage nombre d'idées reçues, ouvrant de nouveaux espaces, de nouveaux horizons. Un descriptif bibliographique précis des éditions consultées, deux index détaillés, font, en outre, de ce livre superbement illustré, un ouvrage de référence irremplaçable. La Fontaine, dans ses Fables, est avare et paresseux. Avare de descriptions, de notations de décor, d'époque, de couleur, de circonstance. Sa véritable paresse est de confier au lecteur le soin de construire un univers imaginaire où il dessine à touches rapides des silhouettes en mouvement. Il se contente de mobiliser notre attention et notre imagination. D'où vient que ce recueil, qui néglige avec autant de désinvolture la description et le symbole, soit devenu, en quatre siècles, l'œuvre la plus illustrée de la littérature française ? Car elle le fut, dès l'origine, par le burin de François Chauveau, et depuis 1668, les éditions illustrées se comptent par centaines. Et, au-delà de l'illustration du livre, la peinture, la sculpture, les arts décoratifs, aujourd'hui le cinéma d'animation et la publicité s'emparent des sujets des Fables. Premier paradoxe de l'œuvre du fabuliste. Mais ce n'est pas le seul. Car depuis quatre siècles, le crayon des illustrateurs n'est pas innocent. Si on lit les Fables avec plaisir à l'âge mûr, on les découvre dès l'enfance. Or les illustrations suppléent à l'imaginaire parfois défaillant de l'enfant. Elles fixent une vision de l'œuvre dans sa sensibilité. Qui a découvert les Fables à travers l'illustration d'un Chauveau ou d'un Grandville, d'un Oudry ou d'un Benjamin Rabier, n'en conserve pas à l'âge mûr le même souvenir. Les illustrations des Contes de La Fontaine sont sans doute plus connues et plus appréciées des bibliophiles que celles des Fables. Mais rarement une illustration a eu autant d'importance dans le destin historique d'une œuvre littéraire. Grandeur et faiblesse des Fables : second paradoxe, aussi surprenant que le premier. Enfin, si l'illustrateur fixe une vision, c'est qu'il effectue des choix, c'est qu'il porte un jugement - intuitif ou explicite - sur l'œuvre. En passant du système des textes au système des images, des reclassements s'opèrent : l'œuvre s'inscrit dans des traditions de genre et de goût différentes de celles que reconnaît le critique littéraire. Ne découvrira-t-on pas avec étonnement, chez ce poète qui passe pour le chantre de la France, une affinité certaine jusqu'au XIXe siècle, avec les conceptions des paysagistes hollandais ? Troisième paradoxe. A travers le prisme de l'illustration, hommes, bêtes et lieux se transforment. De François Chauveau à Jean Lurçat ou Marc Chagall, on assiste à l'affrontement de l'homme et de l'animal pour l'empire de la Fable ; on s'émeut de la longue agonie de la mythologie des Fables ; on découvre de nouveaux espaces, de nouveaux horizons. Les Fables de La Fontaine, quatre siècles d'illustrations, 296 pages, 168 illustrations en noir et 9 illustrations en couleurs.

10/1986

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Franche-Comté

Sur les pas des grands hommes de Franche-Comté

A chaque grand homme, sa demeure comtoise. Pour s'en convaincre, il suffit de voyager aux quatre coins de la Franche-Comté. C'est cet itinéraire original que propose cet ouvrage, sur les pas de ceux qui ont marqué l'histoire de notre province. Il y a les maisons natales (Rouget de Lisle, Victor Hugo, Pasteur, Pergaud) aménagées en musées, la maison de Gustave Courbet, mais aussi celles de personnages moins connus comme de nombreux militaires de la Révolution et de l'Empire, et des héros de la Résistance. Il y a les châteaux des grandes familles (Chalon, Grammont, Moustier...), la résidence d'été des archevêques de Besançon ou de personnages venus se ressourcer dans leur propriété comtoise (Jules Grévy, Joseph Aubert). Certaines demeures sont les témoins de la réussite de ceux qui les ont fait construire (le cardinal Jouffroy, Jean Lallemand, Nicolas Perrenot de Granvelle, Simon Renard), à l'image des demeures patronales du Pays de Montbéliard. Le voyage est également littéraire car, outre Victor Hugo, nous suivons la romancière Colette ou le premier prix Nobel de littérature, Sully Prudhomme, qui venait rendre visite à son ami à Ollans. D'autre enfin ont connu une fin plus tragique : Toussaint Louverture qui mourut dans sa prison du fort de Joux, ou, à un degré moindre, Mirabeau qui vint cacher ses amours à Nans-sous-Sainte-Anne. C'est une formidable page d'histoire qui s'est écrit sur notre bonne terre de Franche-Comté et qui se dévoile sur nos pas.

12/2023

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Livres 3 ans et +

L'épopée de dame crotte de nez

L'épopée de Dame crotte de nezAuteure : Angèle DelaunoisIllustratrice : Caroline HamelCollection : Les 400 coups 24 pages couleurs - 22, 5 cm x 22, 5 cmCouverture cartonnée8, 50 ? EAN : 978-2-89540-639-6" Tout le monde fabrique des crottes de nez, toi aussi. Mais c'est quoi au juste ? "A travers L'épopée de Dame crotte de nez, vous apprendrez tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la crotte de nez sans jamais oser le demander. Un album pour petits et grands, aussi instructif qu'amusant, provenant de la plume d'Angèle Delaunois, l'auteure du livre à succès Le grand voyage de monsieur Caca. L'AUTEURENée le 17 novembre 1946 à Granville, en France, Angèle Delaunois émigre au Québec en 1968. Après avoir obtenu son Baccalauréat en Arts Plastiques, elle enseigne durant dix ans et dirige les dossiers jouets et livres pour le magazine Protégez-Vous. En 1989, elle passe de l'autre côté de la barrière et devient écrivaine à temps plein, ayant choisi le documentaire vulgarisé, adapté aux jeunes. Depuis, elle a touché à toutes les formes d'écriture : nouvelle, récit, roman, conte, album, biographie et poésie. Elle est également l'auteure du Grand voyage de monsieur Caca et du Grand voyage de monsieur Papier. L'ILLUSTRATRICEOriginaire de Québec et diplômée en graphisme, Caroline Hamel a débuté sa carrière dans un studio de graphisme pour poursuivre en agence de pub, soit chez Blitz (Cossette) puis chez Marketel. C'est en travaillant l'esthétisme de l'image publicitaire et en manipulant images et typographies que parallèlement se bâtit son style illustratif. Caroline vit aujourd'hui à Montréal et concilie toujours ces deux sphères de création qui s'alimentent l'une et l'autre. Ses principaux clients sont le Wall Street Journal, le Baltimore Magazine, le Chicago Tribune ou le National Post. Après Maman s'est perdue ! et Pince-toi le nez ! L'épopée de Dame crotte de nez est son troisième album aux 400 coups.

05/2014

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Critique littéraire

Catalogues régionaux des incunables des bibliothèques publiques de France. Volume 19, 2 volumes

Créés en 1979 à l'initiative de la Direction du Livre, les Catalogues régionaux des incunables des bibliothèques de France (CRI) poursuivent, sous la responsabilité scientifique du Centre d'études supérieures de la Renaissance et grâce au soutien constant du Ministère de la Culture, le recensement général de la production imprimée du premier demi-siècle de l'"ère Gutenberg" (1455-1500) conservée dans les collections accessibles au public. Ce volume décrit 1353 éditions (dont 23 unica), conservées dans les bibliothèques publiques de Franche-Comté. Dans cette région, où aucun atelier d'imprimerie ne s'est implanté durablement avant la fin du XVIe siècle, les bibliothèques comtoises conservent cependant un nombre important de ces incunables, produits par les presses actives dans 69 villes européennes, et témoignant des conditions de la diffusion du savoir à l'aube de la Renaissance. Au-delà des notices bibliographiques qui prennent en considération les travaux les plus récents, et de l'attention particulière portée aux recueils analysés de façon approfondie, les descriptions indiquent en détail pour chaque exemplaire ses caractéristiques propres : possesseurs, mentions manuscrites, reliure, décor… Ce relevé des particularités d'exemplaire permet de mettre au jour les provenances des fonds comtois, qu'il s'agisse des ouvrages rassemblés par les Granvelle à Besançon ou les ducs de Wurtemberg à Montbéliard, des livres provenant des établissements monastiques de la province (notamment l'abbaye de Faverney, le collège Saint-Jérôme à Dole, l'abbaye Saint-Pierre de Luxeuil, l'abbaye Saint-Vincent à Besançon, et les différents couvents de cordeliers et de capucins très actifs dans la région), mais aussi la constitution d'un fonds à caractère bibliophilique au XIXe siècle pour la bibliothèque de Besançon.

04/2019

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Littérature française (poches)

Géographies de la mémoire

On peut se raconter en prenant appui sur les grandes étapes d'une vie, l'enfance, l'adolescence, les années de formation, la maturité, l'âge qui vient. Le parti pris par Philippe Le Guillou dans Géographies de la mémoire est différent : on retrouve certes ces phases capitales d'une existence dont le cheminement affectif et intellectuel se place sous le signe des mots et des livres, mais c'est un parcours à travers les territoires et les lieux d'une vie qui sous-tend ce récit autobiographique. Plutôt que de centrer le regard sur lui, l'auteur l'ouvre aux espaces aimés et inspirateurs : la Bretagne, les bords de Loire, l'Irlande, Rome, Paris. Géographies de la mémoire modifie la perspective autobiographique : il s'agit de se dire à travers les paysages et les villes, dans la pudeur et les intermittences de la mémoire, il s'agit aussi de faire revivre quelques présences essentielles, figures familiales, anonymes capitaux, écrivains admirés, témoins des sutures décisives d'une existence. Passent ainsi les veilleurs ancestraux des confins du Finistère, quelques intercesseurs lus puis rencontrés - Mohrt, Gracq, Déon, Fernandez, Grainville - , des religieux et des artistes ; défilent surtout les paysages qui, depuis L'inventaire du vitrail, ne cessent d'inspirer l'écrivain : la rivière du Faou, les grèves de l'Aulne, quelques sanctuaires élus, les berges de la Loire, les quais de la Seine et du Tibre, les tourbières d'Irlande et les proues basaltiques, Paris et son royaume intérieur. Géographies de la mémoire est un livre de souvenirs et de confessions, mais dans lequel la première place revient aux lieux et à ceux qui les habitent.

11/2017

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Musées français

Les peintures italiennes du musée des Beaux-arts et d'Archéologie de Besançon. L'oeil et la main

Un an après sa réouverture, le musée des Beaux-Arts et d'Archéologie de Besançon a demandé à l'historien d'art et photographe Nicolas Joyeux de réaliser le premier catalogue des peintures italiennes des collections, du XIVème siècle au XVIIIème siècle. Un riche ensemble de près de trois-cent tableaux, formé depuis la Renaissance et le mécénat de la puissante famille bisontine des Granvelle, qui reçoit en cadeau du prince florentin, Cosimo I de'Medici, la Déploration sur le Christ mort d'Agnolo Bronzino, – certainement la peinture italienne la plus précieuse des musées de France. Une collection sauvée par l'entremise de l'abbé Jean-Baptiste Boisot et largement augmentée par les legs successifs d'hommes d'armes et d'esprit, artistes et politiciens franc-comtois, désireux d'enrichir, dans une visée encyclopédique, les cimaises du musée. Des tableaux quadrillant toutes les Ecoles de la Péninsule, de la Ligurie à la Sicile, offrant un véritable résumé des temps forts de l'histoire de la peinture italienne, avec deux noyaux durs de renommée internationale, à savoir l'Ecole vénitienne du début du XVIème siècle, illustrée par un des fleurons de la collection du musée, L'Ivresse de Noé de Giovanni Bellini, et la peinture napolitaine du XVIIème siècle, dont le musée possède l'échantillon le plus important des musées de France. Un catalogue qui propose enfin de retracer la grande aventure de la redécouverte des peintures italiennes en France à travers tout le XXème siècle, depuis les travaux pionniers des historiens d'art Roberto Longhi et Bernard Berenson, jusqu'à la création du Répertoire des Tableaux italiens dans les collections publiques Françaises, par l'ancien directeur du Musée du Louvre, Michel Laclotte.

10/2021

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Littérature française

Les anciens dieux blancs de la brousse

      Ainsi en va-t-il de Ouagadougou, capitale des coups d’État, où l’on imprime plus de tracts de propagande que de bulletins de vote: dans la nuit du 17 mai 1983, un nouveau putsch se prépare, le énième depuis l’indépendance. Thomas Sankara, simple capitaine devenu premier ministre, va être écarté du pouvoir.      Évidemment, la France s’en mêle. On murmure que le monsieur Afrique de l’Élysée, surnommé l’arracheur de dents, a fait le déplacement depuis Paris. Les pantalons blancs, Grandville le financier à moitié aveugle, Ezz l’aviateur, Vittorio l’arpenteur du désert font enfler la rumeur. Même Weller, le journaliste revenu de tout, y va de son commentaire, relayé par la Tantie J’ai Faim qui règne sur un bruyan essaim de jolies bordelles, et tous les petits bana-bana des quartiers miséreux.      Les sarcasmes fusent plus que les coups de feu. Et pourtant! Malgré leur esprit railleur et fataliste, Noirs et Blancs confondus, tousse désespèrent. Les uns rêvent d’une Afrique enfi n débarrassée de ses oppresseurs. Les autres auraient peut-être préféré naître du côté des opprimés. Le continent vit en eux plus encore qu’ils n’y vivent.Car on ne se remet jamais des crépuscules sous le tropique, quand le rouge de la latérite répond au ciel ensanglanté.      Avec son choeur (le petit peuple de Ouaga), son héros sacrifié (Sankara) et la main implacable du destin (la politique étrangère de la France), ce roman mêle l’érudition au parler populaire d’Afrique de l’Ouest pour raconter par le menu la série de coups d’États qui transformera la Haute-Volta en Burkina Faso.Jean Billeter est l’auteur de trois romans parus chez Jacqueline Chambon. Né en Suisse, il s’est installé à Paris après avoir vécu en Afrique.

08/2011

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Humour

Dernières nouvelles de l'ours, et autres amis à poils, plumes ou écailles. 90 dessins animaliers

Serait-ce ces longues années d'observation des turpitudes, coups bas et autres bassesses de la vie politique qui ont conduit Iturria à oublier les humains et leur cynisme, pour jouer les Benjamin Rabier et nous consacrer un livre, à nous autres, les animaux ? Moi qui me faisais oublier dans quelque recoin un peu élevé de son atelier, très vite ses dessins m'ont mis la puce à l'oreille : Une vache par-ci, un mouton par là, quelques chiens, des toros (Ah, les toros ! ) et bien évidemment des ours. Comment voulez-vous que l'animal légendaire ne titille pas le crayon d'un dessinateur pyrénéen ? Dans ce débat brûlant du retour de l'ours, Michel vous dira que la Vérité possède deux anses et qu'il est possible de la saisir par l'une ou par l'autre. Ce n'est pas une dérobade : il ne fait là que citer Montaigne qui savait bien lui, que "bêtes ont vie et sentiment" et qui lorsqu'il s'amusait à des "singeries réciproques" avec sa chatte, se demandait si c'était lui qui jouait avec elle, ou elle qui jouait avec lui ? Moi je le sais bien mais je n'en dirais rien... Gardons le Mystère animal ! Mais d'où peut bien lui venir cet intérêt pour nous ? Tout s'éclaire quand vous apprenez qu'en Basque, Iturria signifie La Fontaine. Bien sûr, les fables, leur grâce insurpassable, l'ont émerveillé enfant et il continue à leur vouer un culte dans son âge mûr, d'autant qu'elles sont illustrées de mains de maîtres : Gustave Doré, Oudry, Grandville, Benjamin Rabier jusqu'à Joann Sfar, le dernier. La Fontaine donc, une presque-homonymie pareille, ça oblige... Signé : Pimiento dit Pim, le Chat d'Iturria

10/2018

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Histoire des arts décoratifs

Regards sur le métal. Mise en valeur des savoirs et des savoir-faire

Etirer, laminer, rétreindre, ciseler, planer, couler, ce ne sont que quelques exemples de la richesse de notre langue pour désigner le travail du métal que l'artisan travaille à froid et/ou à chaud. Depuis la nuit des temps, l'homme et le métal sont intimement liés. L'âge du bronze, l'âge du fer et l'aspiration à l'âge d'or sont là pour en témoigner. Les expositions sur l'orfèvrerie, et les catalogues qui y sont corrélés, tel celui sur Les Trésors des cathédrales, aussi prestigieux et remarquables soient-ils, n'abordent qu'une facette de ce vaste domaine qui en compone tant et que cet ouvrage souhaite appréhender. Si l'orfèvrerie y a sa place, elle reste modeste en comparaison des autres sujets qui y sont explorés. Ainsi, les métaux tels le cuivre, le fer, la fonte de fer, le bronze ou encore le zinc gagnent-ils leurs lettres de noblesse au regard des techniques étudiées, des moyens mis en oeuvre afin de répondre au mieux aux besoins des commanditaires et aux aspirations d'une époque. Et que dire de ce XIXe siècle malmené car trop vite embrassé au travers du filtre déprécié de l'industrialisation ? On y décèle des productions de qualité qui, si elles puisent dans le creuset de l'Histoire, n'en sont pas moins particulièrement inventives tant sur le plan technique qu'esthétique. Il y est aussi question de ces statues rescapées de la flèche de Notre-Dame de Paris qui, sous le coup de projecteur de l'actualité, prennent un sens nouveau où l'émotion a sa part. Du Moyen Age au XXe siècle, ces regards croisés entre des conservateurs des antiquités et objets d'art, des conservateurs des monuments historiques, des chercheurs à l'Inventaire général et des historiens de l'art nous livrent un champ d'exploration qui fournira une base de réflexion sur l'évolution des protections au titre des monuments historiques. Actes du colloque de l'Association des conservateurs des antiquités et objets d'art de France, tenu à Granville (Manche), du 30 septembre au 2 octobre 2021.

09/2021

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Histoire internationale

La Brigade Piron en Normandie

6 juin 1944 ! Ce jour-là, la Normandie est le théâtre de la plus formidable opération aéroportée, navale et aérienne de tous les temps, avec pour objectif la Libération de la France, de l'Europe, occupées depuis quatre ans par l'Allemagne nazie. Sur le rivage, cinq têtes de pont sont reliées les jours suivants. De mi-juin au 20 août, la bataille de Normandie permet la libération de la plus grande partie de la province. Cependant, une large zone, la Côte Fleurie, entre l'Orne et l'estuaire de la Seine, est toujours occupée. Le 17 août, les Alliés lancent l'opération Paddle dont l'objectif est la libération de cette zone. Cette opération est assignée à la brigade belge libre ou encore "brigade Piron" , du nom de son chef, le lieutenant-colonel Jean Piron. La brigade est placée sous le commandement du major-général Richard N. Gales, le commandant la 6e division aéroportée britannique. Forte de ses 2 300 hommes et de ses 500 véhicules, la brigade Piron est constituée de trois compagnies indépendantes, alliant mobilité et puissance de feu. Entre le 17 et le 31 août, la brigade va opérer le long de la route côtière, de Ranville à Honfleur, avec ses unités motorisées, et sur la route Troarn-Pont-l'Evêque avec l'escadron blindé ; puis l'ensemble de la brigade passe la Seine, entre La Meilleraye et Rouen. Destinée à délivrer Le Havre, elle est finalement appelée pour remonter en Belgique... et libérer Bruxelles. C'est cette odyssée, marquée de durs combats face à un ennemi qui a conservé toute sa pugnacité, que proposent de retracer les auteurs. L'ouvrage présente un rappel de l'histoire de la brigade, depuis sa création en Angleterre en juillet 1940, et le récit de la campagne de Normandie. Des annexes sont réservées à un moment de mémoire, à la commémoration de la libération de Bruxelles et à un parcours du souvenir, d'Arromanches aux rives de la Seine. L'ouvrage est illustré de nombreuses photographies et documents.

07/2014

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Histoire régionale

Mémoires normandes pour une autre histoire de la Normandie

Cet ouvrage n'est ni une nouvelle histoire de la Normandie, ni un inventaire détaillé de ses richesses artistiques et naturelles, mais, dans la continuité du stimulant chantier des Lieux de mémoire dirigé par Pierre Nora, chez Gallimard, de 1984 à 1993, une réflexion de portée historiographique sur la manière dont les Normands eux-mêmes et les "horsains" — tous ceux qui ne sont pas originaires de cet endroit — ont, par le texte et les images, construit, dans la longue durée, une certaine idée de cet espace régional unique en France. Nous avons ainsi privilégié les liens sociaux et culturels qui rattachent ses populations — celles du dedans et celles du dehors — à des sites, à des figures de proue, à des événements fondateurs, qui symbolisent et expriment leur identité commune. Ce livre, fruit de la collaboration de vingt et un chercheurs issus de la France de l'Ouest et d'autres horizons géographiques, s'articule autour de cinq axes complémentaires : Les Normandies ; Particularités et traditions ; Mémoires du passé ; Les Patrimoines ; Stratégies mémorielles. Un fil rouge relie ces parties, la volonté des contributeurs de montrer que les usages des souvenirs de cette province ne peuvent se conjuguer que de façon plurielle : la Basse et la Haute Normandie ; la terre et le ciel ; le bocage et le rivage ; les villes et les campagnes ; les traces de ses annales et leurs transpositions mémorielles dans l'espace public, du débarquement de Guillaume le Bâtard en Angleterre en 1066 au débarquement allié du 6 juin 1944 ; le patrimoine industriel et rural ; les traditions et les productions populaires comme les créations littéraires et les représentations artistiques les plus mémorables du génie national, celles de Pierre Corneille, d'Alexis de Tocqueville, de Gustave Flaubert, de Guy de Maupassant, d'André Maurois, d'Annie Ernaux, de Patrick Grainville, de Nicolas Poussin, de Jean-François Millet, d'Eugène Boudin, de Claude Monet, de Fernand Léger, entre autres. Notre publication ne propose pas seulement un tableau synthétique des interprétations les plus variées des caractères originaux de l'ancienne Neustrie, ni un panorama exhaustif des restes de son tumultueux passé, mais invite aussi à admirer sans réserve, mais avec un autre regard, la beauté et la diversité de ses paysages et de son patrimoine naturel comme la densité et la complexité de son héritage historique et culturel. En somme à revoir, d'un oeil neuf, la Normandie.

03/2021

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Critique littéraire

L'atelier du roman N° 58, Juin 2009 : Montherlant Derrière les masques, l'écrivain

Certains font grief à Montherlant de sa prudence, de sa pusillanimité. Bizarre, bizarre, car en ce qui me regarde, parmi les aînés que j'admire, Montherlant est au contraire, avec Byron et Nietzsche, un de ceux qui m'ont insufflé le courage et la force de vivre mes passions à fond la caisse (GabrielMatzneff). Montherlant a aimé le sport, et n'a jamais regretté de l'avoir aimé. Mais, dès l'époque des Olympiques il porte sur lui et sur l'usage qu'on en fait des jugements qui sont d'une consternante actualité (Philippe de Saint Robert). Comme le savent parfaitement tous ceux qui l'ont donc peu ou prou fréquenté : avec Montherlant, les ombres et les lumières ne cessent d'alterner. Il semblerait bien, d'ailleurs, qu'il s'en soit fait une méthode : dire tout et son contraire par souci de spontanéité intime et d'exacerbation de " l'être vrai ". (Denis Grozdanovitch). Une chose est certaine, Muray ne se serait jamais départi de son rire, ce qui lui vaut, selon le classement de Nietzsche, un rang élevé parmi les philosophes (Alain Cresciucci). Chez Montherlant, c'est ce côté Pan qui m'aimante plus que le côté Parthénon. Quitte à lui trouver une ascendance grecque, je le tire volontiers vers la Crète du Minotaure plutôt que vers la Cité classique (Patrick Grainville). La tauromachie est pour Montherlant le théâtre, l'" auto-sacramental " où, portées au paroxysme d'intensité, se trahissent les passions élémentaires d'un homme face au danger, ce que Stendhal admire par-dessus tout chez les caractères de la Renaissance (Alain Clerval). Il existe très, très, très peu d'écrivains osant s'attaquer aux fables. Chateaubriand ne le fait pas, par exemple. C'est une des raisons pourquoi la supposée filiation Chateaubriand-Barrès-Montherlant me paraît un des n'importe-quoi répété sur Montherlant (Charles Dantzig). Tes enjeux de la réflexion d'Isabelle Daunais deviennent de plus en plus évidents lorsqu'elle s'en prend avec férocité à l'amnésie programmée de la culture dans le monde actuel, notre très cher monde occidental (Gilles Marcotte). Comme d'habitude aussi, on a enregistré les protestations de quelques tenants des anciens usages, au nom de la civilisation, du passé, du symbole ; ce sont ceux-là mêmes qui s'étaient montrés nostalgiques du tabac, de l'alcool, de la tauromachie et de bien d'autres choses, encore moins avouables (François taillandier). Je propose de mesurer le degré de déréalisation d'un lieu au nombre de joggeurs et de mamans-bonheur qui le colonisent. De ce point de vue, Londres est au-delà de toute déréalisation (Mehdi Clément).

06/2009

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Critique littéraire

Histoire de la poésie française. Tome 4, La poésie du XVIIIe siècle

Un siècle sans poésie ? Voire. Disons qu'elle se déplace, qu'elle s'affirme plus volontiers dans la prose : Diderot, Marivaux, Montesquieu, Laclos, Jean-Jacques, Chamfort, Saint-Pierre, Restif, Sade, Buffon, Lacépède, Volney, Cazotte, Mercier le Prophète, Cousin de Grainville. Des esprits curieux (Fabre d'Olivet, Court de Gébelin, Plis) poussent très loin l'étude des correspondances. Qui lit encore l'oeuvre versifiée du roi Voltaire ? Apprécié, lu, discuté en son temps, poète par éclats avec des formules déjà hugoliennes, lassant, futile ou accordé à l'histoire, qui aurait cru que ce serait le prosateur qu'on retiendrait ? N'existe-t-il plus de poètes en vers ? Les strophes de Jean-Baptiste Rousseau annoncent Valéry. Louis Racine a de rares envolées. Voltaire croit que Saint-Lambert passera à la postérité. La Motte fait la distinction entre poésie et vers. Voici Je discret Fontenelle et le joyeux Piron fils, Sainte-Aulaire, Sénécé. Ils ne valent pas un inconnu, Claude Cherrier, avant-goût de Jacques Prévert. Et puis Gentil-Bernard, Marmontel, Rulhière parfois vigoureux, Voisenon frétillant, Bernis acceptable en partie, le bon Pompignan, le charmant Gresset, Dorat et Moncrif, le maçon Sedaine, cent autres. De l'esprit en petite monnaie, des épigrammes, de la crème fouettée. Quelques joyeux compères : Vade, Collé, Panard. Des poètes bizarres. Des épopées ridicules. Autour de Florian, un flot de fabulistes. On ne rejette pas d'emblée la poésie didactique. Delille, Roucher, Rosset, Watelet et leurs comparses font un effort pour poétiser arts, sciences, industrie, nature. Ils sombrent, parfois étonnent. La poésie mnémotechnique invente de curieux enseignements. Célèbres à d'autres titres, Jean-Jacques, Diderot, Helvétius, d'Alembert écrivent au besoin en vers. Et aussi les économistes comme Turgot, Condorcet et Dupont de Nemours qui transcrit en vers le chant des oiseaux. Et Marivaux, Beaumarchais, Chamfort, Rivarol, rimeurs occasionnels sont parfois significatifs des tendances. Hors des frontières, il se passe déjà quelque chose : en Belgique, en Suisse, au Québec, en Amérique. Les princes d'Europe, les grands étrangers s'expriment en vers français. On rencontre la poésie féminine, le théâtre en vers, la survivance occitane, les provinces. Le romanesque annonce le romantisme. Gessner, Thompson, Gray influencent les Français. Voici Colardeau le sentimental, Feutry le sombre, Malfilâtre l'exquis, Gilbert l'infortuné, La Harpe élégiaque. Des poètes venus des îles : Léonard l'idyllique, Bertin le sensuel, Parny père du poème en prose. Legouvé, Millevoye, Arnault, Cubières, Chênedollé, Thomas peuvent étonner le lecteur : on pense à Lamartine, Hugo, Musset. André Chénier plus parnassien que romantique reste mal connu. Et aussi son frère Marie-Joseph. On les rencontre longuement. Mauvais, l'Organt du jeune Saint-Just ? Cette épopée étrange, mal faite, licencieuse, avec des airs de complainte rabelaisienne, exprime cependant le sentiment d'une jeunesse exigeante comme le fera Rimbaud. La Révolution : les poètes sont mal préparés pour répondre à l'événement. La chanson populaire, anonyme souvent, prend le relais. Les hymnes, les pamphlets, les chants contre l'esclavage des noirs par exemple rythment l'histoire. "Il nous faut un barde !" s'écrie Bonaparte. Chateaubriand et Mme de Staël sont ailleurs. L'académisme pompier fleurit : folies didactiques, héroïques et théâtrales ampoulées, ridicules. Mais déjà quelques-uns osent un oeil vers les poètes des nations voisines. Dès la chute de l'Empire, des enfants, des adolescents sont présents au monde. Ils se nomment Lamartine, Hugo, Vigny, Sainte-Beuve, Musset. Le phénix va brûler pour renaître de ses cendres. La plus belle période va naître. Tout recommence.

10/1990

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Critique littéraire

Revue de la Bibliothèque nationale de France N° 61, octobre 2020 : Singeries

" Singeries : tableaux représentant des primates déguisés en humains dans des scènes comiques dans la France du XVIIIe siècle ; grimaces des hommes, en référence aux soi-disant mimiques de leurs cousins primates. " Une ressemblance troublante Ce dossier de la Revue de la Bibliothèque nationale de France remonte aux bases de l'histoire naturelle et de la primatologie, avec " Jocko ", petit chimpanzé que Buffon fait naturaliser assis sur un tabouret. D'emblée, c'est la ressemblance physique du singe avec l'homme qui interroge : une autre discipline s'en empare, la physiognomonie, qui entend déduire la personnalité d'un individu à partir de son apparence physique. Pour autant, Lavater, son fondateur, ne s'y intéresse que pour le maintenir à distance. se méfie des comparaisons hâtives avec les animaux et réaffirme au contraire la supériorité de l'homme (du fait de ses convictions religieuses). Il faut attendre les Lumières puis la théorie de l'évolution des espèces de Darwin (1858) pour soustraire l'homme du cadre biblique et l'insérer au sein du règne animal. L'apparition du grand singe en Europe, à travers les circuits de l'esclavage notamment, pose la question des limites de l'humain. Un imaginaire raciste se diffuse alors par l'intermédiaire des zoos humains et des spectacles de freak shows, remplacés à partir des années 1930 par l'industrie du cinéma. Les " singeries " dans les arts Dans les arts picturaux et ornementaux, la représentation du singe et plus largement de l'animal évolue : si le motif simiesque est très apprécié dans l'Antiquité, il devient plus rare dans l'imagerie chrétienne, car associé au péché et très vite relégué à un statut purement décoratif qui annonce les singeries du XVIIIe siècle, comme chez Chardin ou Grandville. Au cours du XIXe siècle, le singe est de moins en moins représenté sous une forme anthropomorphique. Influencé par la société protectrice des animaux (fondée en France en 1845), l'art animalier se renouvelle en profondeur, remettant en cause la suprématie de l'homme dans la hiérarchie naturelle. Le rapport homme-singe a beaucoup inspiré la littérature, brouillant les frontières inter-espèces. Les premiers orangs-outans, exhibés au début du XIXe siècle, comme dans la nouvelle d'Edgar Poe L'Orang-outan, nous renvoient l'image de notre propre bestialité. De même, Pierre Boulle qui publie en 1963 La Planète des singes, adapté au cinéma en 1968, s'interroge sur la nature conflictuelle et mimétique des relations entre l'homme et l'animal. Les singeries du côté des singes Le singe est-il véritablement cet imitateur divertissant que l'on s'est plu à définir au fil des siècles ? L'imitation est un processus essentiel de l'apprentissage chez les primates, comme le démontre l'expérience menée avec Nénette, orang-outan le plus célèbre de la ménagerie du Jardin des Plantes. Pour revenir sur ce mythe de singe imitateur, Sabrina Krief, primatologue et professeure au Muséum national d'histoire naturelle, spécialiste des relations entre humains et grands singes, analyse les comportements de ces derniers en Ouganda, de l'automédication à l'apprentissage. Elle milite pour la reconnaissance de la vulnérabilité des primates et de leur environnement : ces espèces doivent être mieux connues pour être mieux protégées pour leur valeur intrinsèque, et non parce qu'elles répètent des scénettes inculquées sous la contrainte du dressage. Rubriques " Autour d'une oeuvre " dédié à la première " revue du nu ", Le Nu esthétique (1902), à mi-chemin entre académisme et érotisme " Découverte " de l'art des feux d'artifice au XVIIe siècle à partir de manuscrits conservés à la BnF Une " galerie " consacrée à un passionné de théâtre, Guillot de Saix, et à son don au département des Arts du spectacle " Innovation " (à confirmer) : la naissance du patrimoine numérique (E. Bermès)

10/2020

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Droit bancaire

Droit bancaire et financier. Mélanges AEDBF France VIII

Le huitième volume de la collection des Mélanges AEDBF-France propose une approche très diversifiée du droit bancaire et financier. En effet, il comprend de nombreux articles qui abordent tant des questions fondamentales que d'actualité, de manière large autant que précise, d'un point de vue à la fois réfléchi et pratique. C'est sous la direction de Bertrand Bréhier qu'a été réunie une cinquantaine d'articles et d'auteurs : Le contentieux de la responsabilité professionnelle du conseiller en investissements financiers, Philippe Arestan | La transparence des opérations de marché : quête du graal ou révision du mythe de Sisyphe ? Patrick Barban | Droit comptable et normalisation comptable, Jennifer Bardy | Ce que la circulation des capitaux nous apprend potentiellement du droit, Jean-Silvestre Bergé | Réglementation financière européenne et relations avec les pays tiers, Haroun Boucheta | La signature digitale, Eric Caprioli | Les enjeux de la conformité en droit européen, Bernard Cazeneuve | Les sources informelles de rattachement de la société européenne, Gustavo Cerqueira | Réflexions sur les arnaques financières et la "fabrique du consentement" , Marielle Cohen-Branche | La floating charge : reconnaissance de cette sûreté anglaise en droit français et enseignements à tirer pour le nantissement du solde de compte bancaire, Reinhard Dammann | Améliorer le cadre juridique européen de gestion des crises bancaires : le point de vue d'un superviseur, Edouard Fernandez-Bollo | La responsabilité des prestataires d'initiation de paiement en cas d'opérations de paiement non autorisées, Roberto Ferretti | La constitution du fonds de garantie unique sous le contrôle des juges, Antoine Gosset-Grainville et Margaux Dalon | Les titres en DEEP, nouveaux titres, nouvelle forme de titre ou simplement nouvelle technologie, Philippe Goutay | Le contrôle de la régularité de l'opération financée, Caroline Houin-Bressan | Retour vers le futur des titres participatifs, Vincent Jamet | Le Conseil d'Etat a-t-il tué le droit mou ? Brèves remarques au sujet de l'émergence des documents de portée générale à effets notables, Emmanuel Jouffin | Sur l'imputation des manquements AMF aux personnes morales : vues critiques, Antoine Juaristi | Authentification forte et preuve de la négligence grave de l'utilisateur d'un instrument de paiement, Nicolas Kilgus | Les banques européennes face aux sanctions internationales, Caroline Kleiner | La responsabilité du banquier en matière de chèque de banque, Jérôme Lasserre-Capdeville | Le droit bancaire et financier des "legal transplants" au droit "plug and play", Gregory Lewkowicz | Assurance paramétrique et contrat financier, Pierre-Grégoire Marly | Les sanctions financières applicables par les autorités de marché : comparaison entre le droit financier, le droit de la concurrence et le droit des données personnelles, Frédéric Marty | L'obligation de vigilance des banques, décryptage d'une notion plurielle, Julien Martinet | Prêter en devise aux consommateurs, Jean-Pierre Mattout | La réglementation bancaire et financière revue à l'aune de l'urgence climatique, Frida Mékoui | Quel avenir pour la CJIP en Europe : vers l'élaboration d'un modèle européen de justice négociée, Astrid Mignon-Colombet | Les effets et les incertitudes du Brexit et du post-Brexit sur certaines activités de banque de financement et d'investissement, Olivier Mittelette | Le devoir de loyauté intragroupe, Renaud Mortier | Le banquier face au risque de surendettement de son client particulier, Eva Mouial-Bassilana | SPACs : technique juridique et interrogations pratiques, Sébastien Neuville | Les commissions bancaires face à la prohibition des clauses abusives, Gilbert Parleani | Le crédit entre entreprises liées (regards croisés en droit fiscal et droit bancaire), Ariane Périn-Dureau | Observations sur la réforme des sûretés, Stéphane Piédelièvre | La relativité aquilienne dans la responsabilité des Etats membres pour violation du droit de l'Union par les autorités de surveillance, Johan Prorok | Concevoir des fonds d'investissement adaptés aux seniors ? Isabelle Riassetto | Les pouvoirs d'enquête de l'AMF à l'épreuve des droits fondamentaux, Anne-Claire Rouaud | L'encadrement des transactions avec des parties reliées en droit des sociétés canadien (regards vers les Etats-Unis et l'Europe), Stéphane Rousseau | De la modélisation du crédit immobilier et de sa cohérence interne, Laurent Ruet | L'élasticité américaine (à propos du concept mou de résilience en droit bancaire et financier), Pierre Storrer | Banque et responsabilité sociale dans un contexte de pandémie : point de vue canadien, Ivan Tchotourian | L'émergence d'un droit des sociétés propre aux établissements de crédit, Hervé Synvet | De la Responsabilité Sociale des Entreprises à la Responsabilité Numérique des Entreprises, Marina Teller | L'investisseur et le consommateur de produits financiers : la différenciation du droit européen, Aline Tenenbaum | La directive sur les actions représentatives et le droit financier, Adrien Tehrani | De quelques aspects fiscaux des obligations convertibles en actions, Régis Vabre | La nature juridique des non deliverable tokens, Hubert de Vauplane |

02/2022