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Fate/Stay Night Unlimited Blade Works - Part 1/2 DVD

La ville de Fuyuki, entourée par l'Océan et les montagnes, devient le théâtre d'un rituel séculaire. Afin de mettre la main sur le Saint-Graal, garantissant d'exaucer n'importe quel voeux à celui qui le possède, sept mages se voient chacun attribuer un esprit héroïque choisi par le Graal. Ces esprits, également appelés Servants sont invoqués selon sept classes : Saber, Lancer, Archer, Rider, Caster, Assassin, Berserker. Chaque maître nouera un pacte avec leur Servant attitré et entreront dans la bataille jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'un survivant... Telle est la "Guerre pour le Saint-Graal". --- [Unlimited Blade Works] A la mort de son père, Rin Tôsaka rejoint la Guerre pour le Saint-Graal accompagné de son Servant de classe Archer. Mais très vite, elle découvre que Shirô Emiya, un garçon du même lycée, est impliqué dans le conflit et le sauve in extremis d'une blessure mortelle. Dès lors, Rin se lance à corps perdu dans la Guerre pour le Saint-Graal avec Shirô et son Servant à ses côtés. Ainsi commence l'aventure de Shirô, à la recherche de la vérité sur ses pouvoirs, et sa volonté inflexible à devenir un vrai héros.

08/2018

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Fate/Stay Night Unlimited Blade Works - Part 1/2 Bluray

La ville de Fuyuki, entourée par l'Océan et les montagnes, devient le théâtre d'un rituel séculaire. Afin de mettre la main sur le Saint-Graal, garantissant d'exaucer n'importe quel voeux à celui qui le possède, sept mages se voient chacun attribuer un esprit héroïque choisi par le Graal. Ces esprits, également appelés Servants sont invoqués selon sept classes : Saber, Lancer, Archer, Rider, Caster, Assassin, Berserker. Chaque maître nouera un pacte avec leur Servant attitré et entreront dans la bataille jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'un survivant... Telle est la "Guerre pour le Saint-Graal". --- [Unlimited Blade Works] A la mort de son père, Rin Tôsaka rejoint la Guerre pour le Saint-Graal accompagné de son Servant de classe Archer. Mais très vite, elle découvre que Shirô Emiya, un garçon du même lycée, est impliqué dans le conflit et le sauve in extremis d'une blessure mortelle. Dès lors, Rin se lance à corps perdu dans la Guerre pour le Saint-Graal avec Shirô et son Servant à ses côtés. Ainsi commence l'aventure de Shirô, à la recherche de la vérité sur ses pouvoirs, et sa volonté inflexible à devenir un vrai héros.

08/2018

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Réalistes, contemporains

Escape Ghosn

Le 29 décembre 2019, Carlos Ghosn fuit le Japon caché dans une boîte de matériel son. C'est cette cavale rocambolesque, considérée comme l'évasion la plus effrontée du siècle, allant de Tokyo à Beyrouth en passant par Osaka et Istanbul, que relate Escape Ghosn, avec des détails exclusifs que nous a révélés le principal intéressé, mais aussi et surtout avec une approche inédite, sans aucune complaisance, pleine de sarcasme, de suspense et de scoops. Le scénario alterne trois ambiances bien distinctes... 1. Les scènes en direct relatent toutes les étapes de la fuite dans une gamme de couleurs sombres. Le lecteur se retrouve tantôt coincé dans la boîte de matériel son aux côtés d'un Carlos Ghosn inquiet et nerveux, tantôt dans la chambre d'hôtel en compagnie de Michael Taylor et de Georges Zayek, les deux baroudeurs qui ont orchestré l'opération. Il embarque dans le Shinkansen, voyage en jet privé et assiste aux retrouvailles romantiques entre Carlos et son épouse Carole. 2. Les flash-back permettent de contextualiser l'aventure dans une gamme de couleurs chaudes. Le lecteur découvre les enjeux de l'alliance Renault-Nissan, les objectifs démesurés de Carlos Ghosn, ses chefs d'accusation, les systèmes judiciaire et carcéral nippons, la position des politiques français, notamment celles de Sarkozy et de Macron, et la situation économique au Liban. 3. Les images fantasmées, placées hors cadre, mettent en scène un mini-bonze, portrait craché de Carlos, qui invite ce dernier à l'humilité, puis des poupées vaudou martyrisées à l'effigie des trois principaux acteurs de sa chute, un Carlos Ghosn en Musset, poète et amoureux, un autre en Napoléon, conquérant et belliqueux... Au fil des planches, le lecteur s'informe, s'étonne, s'inquiète, s'insurge et s'esclaffe face au dilemme cornélien que vit Carlos Ghosnâ : fuir le pays du soleil levant pour se consacrer à l'amour de sa femme, Carole, ou pour venger son honneurâ?

10/2023

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Shonen/garçon

Rash!! Perfect Edition

Après une longue absence, le Dr Yûki Asaka est de retour dans sa région natale. Elle remplace sa grand-mère qui exerçait la médecine en milieu carcéral. Mais son arrivée est loin d'enchanter son ami d'enfance, Tatsumi, qui déclare qu'elle ne provoque que des catastrophes. Loin d'être déstabilisée, la jeune femme prend ses fonctions dans la prison où elle a été embauchée et ses débuts pourraient bien donner raison à Tatsumi. La malchance semble bien être à ses côtés... La carrière de Tsukasa Hojo est longue et parsemée de nombreuses oeuvres qui ont construit sa légende. Si ses grands classiques ont façonné son aura à travers le monde, le mangaka a aussi imaginé des histoires uniques, très différentes de ses chefs-d'oeuvre. Rash ! fait ainsi partie des quelques courts récits qui ont ponctué la période entre la fin de City Hunter et le début de Family Compo. Cette fois, Tsukasa Hojo nous présente une histoire dont l'héroïne évolue dans un milieu aussi inédit qu'original : une prison. Dans ce récit, nous suivons le quotidien du médecin qui est, on s'en doute, loin d'être monotone ! Proposant un juste équilibre entre émotion et humour, Tsukasa Hojo nous délivre le parcours d'une jeune femme aussi drôle que charismatique, qui va se confronter à la détresse de ses patients privés de liberté.

02/2024

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Littérature étrangère

Le journal de la tribu égarée

" Le journal de la tribu égarée " est le deuxième volume de la saga familiale " La tribu égarée " dont Kadri, le narrateur, est le héros qui nous conte les moments de joie, comme les coups, hauts ou bas. Journal qui se présente dans une langue familière, restant sous le contrôle d'une écriture où trouvailles et maîtrise vont de pair. Un quotidien populaire, haut en couleurs, riche en scènes et en dialogues des plus vivants, à travers les péripéties familiales et sociales de l'auteur, au sein d'une France qui émerge plus ou moins facilement de la guerre d'Algérie, mais qui va le surprendre par l'irruption d'un mois de Mai mettant l'imagination au pouvoir. De page en page se confirme le don pictural de l'auteur, tant il nous donne littéralement à voir paysages, personnages, décors, jusqu'à nous en faire entendre les sonorités et les couleurs ! Une sorte de gouaille entretient les rebondissements du récit, en même temps qu'une tendresse pour les personnages, sans oublier des pointes d'humour, comme ce " faire entendre du Sartre en kabyle ". L'auteur nous invite, tel un Persan algérien, à nous décentrer de nous-mêmes, pour nous voir à travers le regard d'un étranger fraternel. Ce livre s'inscrira désormais dans la tradition du roman populaire français, et ne manquera pas d'enchanter nombre de lecteurs aimant à y retrouver les familiarités de leur quotidien. Osama Khalil

05/2014

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Documentaires jeunesse

9 de coeur N° 3 : L'art brut

Les artistes de l'art brut ont écrit, peint, dessiné, sculpté, créé des palais. Pourtant, aucun d'eux n'a jamais été à l'école des arts. L'Art Brut est donc un art en marge, longtemps ignoré et rejeté par l'art officiel. Au XXe siècle, des psychiatres, des artistes, des écrivains s'y intéressent, s'interrogent sur cette forme de créativité, la protègent, collectionnent les œuvres jusqu'à ce que Jean Dubuffet en invente le vocable en 1945. Passionné par ces créations multiples et libres, il les collecte, amasse des documents. Après de nombreuses péripéties, cet ensemble magnifique se retrouve à Lausanne, en 1976. La Collection de l'Art Brut est née. Elle connaît depuis un succès international. Dans ce numéro, ce n'est pas un mouvement qui est donné à découvrir, mais bien un ensemble de destins singuliers : celui d'Aloïse et de son fabuleux amour pour l'empereur Guillaume II, ou encore celui de Maisonneuve, ce brocanteur à l'idéal libertaire, dont les masques de coquillages ne sont pas sans rappeler les portraits peints d'Arcimboldo... Bill Traylor, fils d'esclave, vient du sud des États-Unis ; Kunizo Matsumoto, fou d'écriture et de théâtre kabuki, est né à Osaka. Certains créent des environnements, celui du Facteur Cheval ou le Jardin de pierres de Nek Chand en Inde. D'autres écrivent et (ou) mêlent écriture et image. Ces écrits qui jaillissent du fond d'eux-mêmes ont donné lieu à une exposition : "Écriture en délire", d'abord présentée à Lausanne et maintenant visible à la Halle Saint-Pierre à Paris. Chacun invente sa propre planète. Chacun est libre et se libère, loin de la société policée. Créateurs d'images nouvelles, ces artistes construisent des œuvres différentes, musicales, poétiques. Hors normes. Art du non-savoir de l'art, art des révoltés de la société, des malades mentaux, des prisonniers, des mystiques, expression des pulsions extrêmes, l'Art Brut présente l'activité créatrice intense de ces hommes et de ces femmes qui trouvent là un port, une halte, nécessaires à leur survie. Héliane Bernard et Alexandre Faure.

03/2005

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Littérature française

Le Pont flottant des rêves

Le goût pour les "mots étrangers" - de l'anglais au grec ancien en passant par le latin -, Corinne Atlan l'a toujours eu. Mais rien n'avait laissé présager qu'elle s'intéresserait au japonais... Pourquoi choisir cette langue ? Peut-être pour cet éloignement, pour le dépaysement que représentent les idéogrammes et syllabaires japonais - kanji et autres hiragana et katakana. Parsemant son récit de références fascinantes à la littérature et à la culture japonaises, Corinne Atlan nous permet de côtoyer, par son travail, des auteurs incontournables : Haruki Murakami, Sawako Ariyoshi, Ryû Murakami, Mori Ôgai, Fumiko Hayashi, ou encore Kôtarô Isaka. L'autrice revient également sur le parcours surprenant qui est le sien, réfléchissant sur la traduction d'une langue si différente du français, convoquant ses souvenirs, ses doutes, questionnant sans cesse ses pratiques et dépeignant son processus de traduction, de l'interprétation d'un texte à sa traduction, pointant le nécessaire lâcher-prise et l'importance de faire son deuil de l'original. Loin de "l'exotisme" qui a longtemps accompagné les écrits au sujet de "l'Empire du Soleil-Levant" , Corinne Atlan nous raconte les spécificités d'une langue dont le sens passe par le dessin, évoquant la richesse d'une cultue basée sur les oppositions et les paradoxes nés de son histoire. Au-delà d'une réflexion sur la traduction, Le Pont flottant des rêves est aussi une véritable invitation au voyage, à la découverte, par la lecture, de l'incroyable richesse de la culture et de la littérature japonaises.

10/2022

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Sociologie

L'Enfer du regard. Une sociologie du vivre jusqu'à consumation

Le sociologue Mita Munesuke (1937-2022) occupe une place centrale dans le paysage intellectuel japonais. Familier des auteurs français, esprit original et rigoureux, il a exercé une influence déterminante sur les sciences sociales de l'archipel par ses écrits et son enseignement. Son oeuvre, en partie traduite en anglais, reste méconnue en France. Ce livre est la traduction d'un classique de la sociologie japonaise réunissant deux de ses textes : "? L'enfer du regard ? " et "? Les chants de la nouvelle nostalgie ? ". "? L'enfer du regard ? " revient sur une affaire de meurtres en série commis par Nagayama Norio, en 1968, une affaire qui a fait frémir d'effroi le Japon tout entier. Les victimes sont abattues par un "? tireur fou au pistolet ? ". Le coupable, 19 ans, est un mineur "? isolé? " qui n'a d'autre mobile que la haine et la colère qu'il porte en lui depuis l'enfance. Rédigé dans un style singulier, ce texte parvient, à partir d'une affaire particulière, à mettre en relief le fonctionnement global de toute société moderne, à dégager la part du social dans ce qui semble relever à première vue de troubles psychologiques strictement individuels. Dans "? Les chants de la nouvelle nostalgie ? ", Mita établit une véritable "? méthode ? " pour comprendre la société de masse du Japon contemporain. S'appuyant aussi bien sur la "? signification existentielle des faits statistiques ? " que sur les chansons populaires, il éclaire le déracinement rural, la transformation du pays natal, le démantèlement de l'ordre villageois pré-moderne et du système de la famille élargie. Ces deux textes, traduits du japonais par Yatabe Kazuhiko (Université Paris Cité) et Claire-Akiko Brisset (Université de Genève), sont prolongés par une réflexion du sociologue Ôsawa Masachi.

02/2023

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Musique, danse

Un homme et ses chansons. L'intégrale

Pour la première fois, Charles Aznavour publie en intégralité le texte de ses chansons (celles dont il a écrit les paroles et une partie de celles dont il a composé la musique), chansons dont on retrouvera ici les plus célèbres comme les plus méconnues.La Mamma, Sa jeunesse, Comme ils disent, Les Comédiens, La Bohème, For me formidable, Le Feutre taupé, J’aime Paris au mois de mai, Que c’est triste Venise, Trousse-chemise, La plus belle pour aller danser, Retiens la nuit, Après l’amour, Mes emmerdes, La Marche des anges, Je hais les dimanches, Mé qué mé qué, Tu t’laisses aller, J’m’voyais déjà, Et bâiller et dormir, etc.Bon nombre d’entre elles ont fait le tour du monde : ainsi Comme ils disent, devenue What makes a man ; de même que La Mamma chantée par Ray Charles. Hier encore reste un standard sous le titre de Yesterday when I was young ; Que c’est triste Venise est désormais un succès international, en devenant Com’e triste Venezia et Venecia sin ti ; Les Plaisirs démodés dont la version anglaise est The old fashioned way a été enregistrée par Fred Astaire.En 1993, Charles Aznavour a réalisé un disque en duo avec Frank Sinatra, avec sa chanson You make me feel so young. Charles Aznavour a également écrit de nombreuses chansons et musiques de films, et tourné en tant que comédien dans Un taxi pour Tobrouk, Tirez sur le pianiste, Le Passage du Rhin, Le Rat d’Amérique, Le Tambour… ainsi que dans de nombreux téléfilms.Edition établie par Pierre Saka.

01/2004

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Photographie

Daido Moriyama

Daido Moriyama, né à Osaka en 1938, n'est pas seulement un des plus grands artistes japonais contemporains ; son oeuvre photographique, ses écrits, la radicalité de sa démarche font de lui un des chefs de file du renouvellement international du langage photographique à partir des années 1970. A lire quelques-uns des noms ou titres qui jalonnent la carrière de Moriyama, on devine que son parcours artistique échappe aux conventions : Provoke (une revue), Scandalous (une exposition), Hysteric (une publication)... Ces termes ne renvoient pourtant en rien à une oeuvre niaisement sulfureuse ou complaisamment provocatrice, mais résonnent à la manière d'un manifeste postmoderne. Ainsi, à propos de Farewell Photography, livre majeur qu'il publie en 1972, Moriyama précise : "Certains trouveront ce titre sarcastique, mais en réalité il exprime mon animosité et mon discours d'adieu à une photographie trop satisfaite d'elle-même pour mettre en question sa propre signification. Cette photographie-là passe à côté de la réalité." Et la réalité que désigne ici l'artiste n'est pas celle assignée de longue date à la photographie, mais le substrat des violentes mutations que l'histoire du Japon a connues, de l'après-Deuxième Guerre mondiale aux dernières heures du XXe siècle. Graphiste de formation, Moriyama s'initie à la photographie auprès de Eikoh Hosoe, mais décide, dès l'âge de vingt-trois ans, de devenir photographe indépendant et de faire de Tokyo sa ville d'élection. Avec son ami le photographe et critique Takumi Nakahira, il fonde la revue Provoke, foyer de protestation politique et culturelle et laboratoire de recherches et d'expérimentations nouvelles pour la photographie. Exacerbant les pistes et les orientations que certains précurseurs, parmi lesquels William Klein et son célèbre Tokyo dont il reconnaît l'influence, avaient défrichées, Moriyama développe une esthétique dure et crue où la narration et l'illustration n'ont plus cours. Images fortement contrastées, flous, épreuves granuleuses, cadrages "sauvages", la photographie de Moriyama semble traversée par une pulsion vitale extrême qui scelle un refus absolu des normes établies de la prise de vue. Il affirme "prendre ses photographies plus avec le corps qu'avec les yeux" et renonce même parfois à l'obligation de la visée comme dans Hunter, série de paysages prise depuis sa voiture. Car l'oeil de Moriyama est nomade, il dérive au fil de la marche urbaine et saisit sans relâche des apparitions soudaines : visages, animaux, scènes de rue, façades, écrans vides, graffitis, tout fait signe pour composer une poétique abstraite et déroutante. Cette esthétique de l'instantané alliée à une volonté farouche de penser et vivre la photographie comme une expérience intime, une pratique quasi existentielle, ont ouvert des champs nouveaux et suscité une forme de libération de l'acte photographique que de très nombreux artistes savent devoir à Daido Moriyama.

11/2012

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Littérature française

Métamorphose

Pour célébrer la métamorphose, thème choisi cette année par la maison du Faubourg-Saint-Honoré, Actes Sud et Hermès publient un nouvel ouvrage dont la forme évoque celle du grimoire ou du livre de contes. Précédés d'une contribution d'Alberto Manguel qui installe le décor, dix textes de fiction, inédits pour certains, abordent la métamorphose sur le mode du rêve ou du fantastique, de l'anticipation, de l'humour et de l'extravagance. De l'inquiétante étrangeté poétique des romanciers japonais, Yoko Ogawa, Akiyuki Nosaka et Akutagawa Ryûnosuke, à l'univers captivant du maître du suspense fantastique José Carlos Somoza, au conte satirique et cauchemardesque de Mikhaïl Boulgakov, en passant par les aventures délectables et joyeusement déroutantes des nouvelles inédites d'Agnès Desarthe, de Véronique Bizot et de Cécile Ladjali, ou encore dans la fantaisie cruelle des short stories d'Aimee Bender, chacun de ces textes explore une facette différente du phénomène que la poésie d'Ovide a introduit dans la littérature. Douze photographies, réalisées par Sarah Moon, photographe et cinéaste qui transforme le monde en matériau de ses contes, se déploient en très grand format comme autant de métamorphoses du livre lui-même. Elles apportent un réjouissant contrepoint visuel à ces récits fantasques, pour ne pas dire fantastiques. L'artiste a sélectionné certains objets de la collection "Petit h", en eux-mêmes inspirés par une poésie de la métamorphose. A une théière poussent ainsi des ailes de bois, un carré de soie se mue en collier d'air, un Kelly déconstruit se fait tabouret... Les chutes, bris et surplus des ateliers Hermès forment en effet la matière des détournements opérés depuis 2010 par Pascale Mussard et son équipe pour la ligne "Petit h". Renversant le "Ceci n'est pas une pipe" de La Trahison des images de Magritte (1929), Sarah Moon propose à son tour "Ceci est ? ", un jeu et un rêve autour des choses, des lettres et de leurs ombres. Contradictions et paradoxes alternent avec des juxtapositions à la littéralité réjouissante. Sarah Moon use d'un arsenal de décalages spirituels, souvent métonymiques, hérité du surréalisme. Sa façon douce, presque cotonneuse, s'accompagne d'une espièglerie inattendue. Le dialogue surprenant du récit et de l'image reflète finalement de manière saisissante et décuple pour le plus grand plaisir de l'oeil et de l'imagination la puissance créative de la métamorphose.

10/2014