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Comics

L'ère des comics Marvel 1961-1978

C'était l'époque des héros puissants, des monstres incompris et des méchants à la psychologie complexe. Lorsqu'il publie le premier numéro de Fantastic Four, en novembre 1961, le géant de la bande dessinée Marvel inaugure une période de mutation de la culture populaire. Au cours des 20 années suivantes, les illustres Hulk, Spider-Man, Iron Man et X-Men ont bondi, fusé et volé entre ses pages. Il a tiré Captain America des frigos de l'histoire où il était reclus depuis les années 1940 et fait des Avengers la meilleure équipe de super-héros au monde. Daredevil, Dr. Strange et des dizaines d'autres se sont ajoutés à son panthéon, avec leur propre aréopage d'adversaires malveillants. Plus de 50 années plus tard, ces personnages enthousiasmants nés dans les années 1960 et 1970 sont plus populaires que jamais, toujours prêts à se battre, dans les magazines, les magasins de jouets et les films à gros budget du monde entier. Dans L'ère des comics Marvel 1961-1978, le légendaire auteur et éditeur Roy Thomas vous transporte au coeur de cette étape charnière de l'histoire des comics, une ère d'innovation triomphale dans le domaine de la narration et des personnages au cours de laquelle le super-héros s'est réinventé en tant que genre. A travers des centaines d'images et de témoignages de première main, le livre retrace la naissance de héros mythiques par leurs pouvoirs et leurs adversaires, mais ancrés dans un monde similaire à celui que connaissaient les lecteurs, des héros avec leurs problèmes, leurs batailles à mener et leurs défauts, comme n'importe qui, auxquels ils pouvaient s'identifier. On voit aussi comment, dans les années 1970, la machine à idées qu'est Marvel a intégré l'horreur, l'heroic fantasy et les arts martiaux à son écurie de demi-dieux titanesques, avec des personnages emblématiques comme l'Homme-Chose, Conan et Shang-Chi, prouvant ainsi que leur manière de raconter les histoires pouvait se dupliquer avec succès, sans capes ni combinaisons moulantes. On apprend aussi à connaître les extraordinaires architectes de Marvel, dont les noms sont presque aussi connus que les mortels et immortels auxquels ils ont donné la vie : Stan "The Man" Lee, Jack "King" Kirby et Steve Ditko, en compagnie d'autres grands du genre comme John Romita, John Buscema, Marie Severin, Jim Steranko. L'ensemble compose une exploration excitante des coulisses de cette maison mythique, une pièce maîtresse dans la bibliothèque de tout amateur de comics, qui vibre de l'énergie et de la soif d'innovation de cette époque qui vit triompher Marvel et ses héros.

10/2017

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Histoire ancienne

L'environnement du site princier de Vix (Côte-d'Or) au Premier âge du Fer

Le travail présenté reprend en partie la thèse de doctorat réalisée à l'Université de Bourgogne sur - l'environnement du mont Lassois et le territoire de la résidence princière de Vix. Ces travaux ont été financés dans le cadre du PCR Vix et son Environnement entre 2007 et 2012. Le livre fournit la première synthèse sur l'environnement naturel actuel du Pays Châtillonnais qui constitue le bassin versant de la Seine au pied du mont Lassois. Les caractéristiques environnementales physiques (géologie, géomorphologie, pédologie et hydrologie), végétales (agriculture et forât), ainsi que climatiques actuelles et anciennes de la région (pluviométrie, ensoleillement, etc.), sont amplement exposées. La dynamique d'occupation du mont Lassois et de sa région, dans un cercle de 5 km de rayon, est abordée de manière diachronique. Ce territoire représente la distance entre le site d'habitat hallstattien de hauteur et le tumulus princier le plus éloigné connu. Les données sont issues des recherches anciennes et récentes (fouilles, prospections pédestres, photographies aériennes etc.). Elles ont été exploitées grâce à la mise en place d'une base de données couplée à un système d'information géographique. Après un examen critique de la documentation, les résultats sont évoqués par grands thèmes (sites fortifiés, sites d'habitat, nécropoles, etc.). Les paramètres environnementaux sont le coeur du propos. Les analyses cartographiques (cartes anciennes, données LiDAR, etc.) mais également les données des prospections géophysiques, font l'objet d'observations détaillées. Combinées aux résultats des travaux de terrains, constitués de forages (manuels et mécaniques) et de tranchées creusées à la pelle mécanique, ils ont permis de reconstituer l'évolution de l'environnement végétal de la région depuis 3500 cal BP. Enfin, les thèmes relatifs à la conservation des structures archéologiques du site de Vix aux sols anciens, à l'impact de l'homme sur son environnement aux activités agropastorales au cours de la Protohistoire et à la recontextualisation de la dynamique sédimentaire du secteur d'étude au sein du Bassin parisien sont également abordés.

09/2019

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Actualité et médias

Une femme au pays des hommes politiques

On ne choisit pas d'être femme. Mais on choisit de faire de la politique. Pour moi cette décision n'allait pas de soi. Je l'ai prise à presque 40 ans en me présentant aux législatives de 2002 pour le parti socialiste. J'ai été candidate contre André Santini dans les Hauts-de-Seine. Ce livre est le récit de cette entrée en politique, de la rencontre avec les électeurs, et de l'envie qui ne m'a plus quittée de rapprocher la politique, les personnes, la vie et les idées. Je suis socialiste. Je crois à la solidarité, à une égalité qui ne soit plus seulement un slogan, à une société qui ait confiance en elle-même parce qu'elle croit en sa jeunesse. Pour moi, on ne gouverne pas par la peur. À gauche, après la bérézina du 21 avril, nous avons un long chemin à faire pour reconquérir le cœur des Français et notre identité. Mais j'ai confiance. Non, les Français ne sont pas des beaufs, béats de vivre au pays d'Astérix, non ils ne voient pas le monde par le petit bout de leurs égoïsmes. Ceux que j'ai rencontrés m'ont parlé de la pauvreté, de l'emploi, de la nécessité d'aider les pays du Sud. Ils étaient inquiets parfois, préoccupés toujours. Et jamais la politique ne les aidait à trouver des réponses. Je n'ai pas la prétention d'avoir pu seule combler cette attente. Mais j'ai ressenti qu'être femme en politique, c'est d'abord écouter, dire les choses comme elles sont, et donner à certaines questions une portée plus humaine. C'est aussi savoir se révolter, ne pas être raisonnable. Dans ce livre que j'ai écrit à la première personne - car trop souvent les mots de la politique ne sont pas ceux de la vie - j'ai voulu que la politique retrouve le chemin de nos émotions.

02/2003

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Sciences politiques

A armes illégales. Le trafic d'armes à feu en France

De Jacques Mesrine à Antonio Ferrara, du gang des Lyonnais aux banlieues de Seine-Saint-Denis et des clans marseillais aux frères Kouachi, les filières clandestines du trafic d'armes à feu ont permis pendant des décennies aux membres du grand banditisme et des cellules terroristes de mener à bien leurs actions. La nature de ces armes, leur disponibilité, leur nombre même ainsi que les situations complexes qui ont permis de les obtenir ont nettement évolué depuis la chute du monde bipolaire et ces dernières années. Alors que la population française peut être amenée à croire que les armes de guerre circulent quotidiennement au vu et au su de tous dans les rues de Marseille et les banlieues lyonnaise ou lilloise, la réalité est peut-être tout autre. Comment un fusil d'assaut de type Kalachnikov, produit il y a deux ou trois décennies au sud de Belgrade, peut-il se retrouver dans les mains d'un adolescent de 16 ans dans les rues des quartiers Nord de Marseille ? Comment un lance-roquettes M-82 serbe atterrit-il dans le véhicule de deux frères radicalisés venus assassiner des journalistes en plein Paris ? Pourquoi est-il si difficile de comptabiliser l'ensemble des armes à feu détenues illégalement en France ? Est-il si facile de retravailler un fusil d'assaut neutralisé pour le rendre de nouveau apte au tir ? Les filières habituelles du marché noir sont-elles si étendues et aisées à contacter ? Et finalement, aucune solution n'est-elle envisageable pour enrayer ce phénomène ? Ce livre, fondé sur une analyse de terrain menée plus d'une décennie durant, a pour but d'apporter des réponses à ces questions que le lecteur se pose, que l'ensemble de la population française commence à se poser après les événements de janvier 2015. Une telle évolution dans la course aux armements individuels au sein des milieux délinquants français est certes inquiétante. Mais des solutions se profilent, dans le respect des libertés individuelles et du débat de société.

02/2015

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Sciences politiques

Célébrer Salazar en France (1930-1974). Du philosalazarisme au salazarisme français

"Célébrer Salazar". La formule peut étonner mais c'est bien l'idée d'une forme de laudatio rendue des années 1930 aux années 1960 au dirigeant de l'Estado Novo portugais (1889-1970) par une partie des élites françaises que cet ouvrage entend mettre en lumière. La recherche s'appuie ainsi sur le dépouillement des archives de Salazar mais aussi sur les papiers du critique et écrivain António Ferro, l'homme qui fut aux origines de la création de cette image de Salazar en France. Du côté français, ont été mobilisés des dizaines de livres, des centaines d'articles publiés dans les quotidiens et les revues, quatre décennies durant. La plupart de leurs auteurs décrivent avantageusement le régime portugais et son dirigeant qu'une partie de privilégiés parmi eux a réussi à rencontrer pour en dresser un portrait qui va parfois jusqu'au panégyrique. Car le regard positif porté sur Salazar, principalement dans les milieux de droite conservatrice et radicale français, exprime un soutien à l'homme et aux principes qu'il incarne. Le philosalazarisme tient ainsi une place notable dans l'histoire politique et intellectuelle française contemporaine. Son étude enrichit l'histoire des réceptions et des transferts à travers celles des circulations et des réseaux à l'oeuvre entre les bords du Tage et de la Seine, notamment après 1945 où il faut compter avec les exilés français installés à Lisbonne. Mais cette histoire n'est pas linéaire. L'entre-deux-guerres campe Salazar en Cincinnatus européen, héritier d'Henri le Navigateur. Au tournant des années 1950, c'est un Salazar humanisé que propose la journaliste Christine Garnier dans Vacances avec Salazar. Enfin, les quinze dernières consacrent le "Sage de l'Occident" que ses thuriféraires opposent aux modèles soviétique, cubain ou chinois et bien sûr à une Cinquième République gaullienne dont la politique algérienne est mise en regard des efforts de Salazar pour conserver l'empire portugais.

01/2018

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Critique littéraire

Guy de Maupassant à 20 ans. Les débuts de Bel-Ami

A 20 ans tout juste, Guy de Maupassant est emporté dans le chaos de la guerre de 70. Son oeuvre en gardera de multiples traces. La plus célèbre, Boule de suif, écrite dix ans plus tard, en 1880, le lancera dans la vie littéraire "comme un météore". Entre-temps, il aura connu, de 22 à 29 ans, la rigueur et la générosité de la formation flaubertienne. L'auteur de Madame Bovary va inculquer à son disciple des principes littéraires qui le guideront longtemps. Marqué par la négligence d'un père volage et la séparation du couple parental alors qu'il a onze ans, Guy a grandi auprès d'une mère lettrée, sensible à l'excès, soucieuse de prodiguer à ses deux fils (Hervé est de six ans son cadet), la meilleure des éducations. Seule figure féminine immuable dans la vie de ce séducteur, Laure restera jusqu'au bout sa conseillère et sa confidente. Jusqu'à l'âge de treize ans Maupassant grandit en "poulain échappé", comme dit Laure, au milieu d'une nature qu'il parcourt et hume jusqu'à l'ivresse. Son inscription à l'institution ecclésiastique d'Yvetot le rendra à jamais allergique à la religion, et à ses représentants. De même, après le baccalauréat et l'épreuve de la guerre, se sent-il étouffer au Ministère de la Marine, où les maigres revenus paternels l'obligent à tenter de gagner sa vie. Pour chasser le spleen, parfois obsédant, qui s'invite souvent dans sa petite chambre de la rue Moncey, Maupassant se trouve simultanément plusieurs exutoires : l'écriture bien sûr, à laquelle il consacre une grande partie de son temps, le sport intensif, à travers les parties de canotage, et une vie sexuelle mouvementée. Une envie de vivre qui lui coûtera cher. Une syphilis sans doute contractée sur les bords de Seine mettra fin tragiquement à sa fulgurante carrière, un mois avant son 43ème anniversaire.

08/2015

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Poésie

L’Enigme des ruines

L'Enigme des ruines Ecrit au coeur d'un environnement où l'horizon du regard n'est sans autres limites que celles imposées par les monts de la chaîne des Pyrénées, L'Enigme des ruines invite le lecteur à un voyage dans les paysages intimes de l'auteur. Ceux-ci sont reflétés par le spectacle d'une nature changeante au gré de saisons et de la rencontre avec les cabanes en ruines dont "Chaque pan de mur porte un récit". Le poète se fait alors "diseur de ruines". C'est un paradoxe que l'auteur jouisse de l'espace, de la liberté d'errer, alors que le monde en pleine pandémie est confiné. Retiré au coeur des montagnes, il reste, malgré tout, influencé par l'épreuve du monde. "En bas, les machines étaient à l'arrêt, les avions cloués au sol, les rues vidées de leur rumeur. Les gens effrayés, regardaient le monde réduit en épouvantail, derrière le double vitrage de leur fenêtre" Stève Wilifrid Mounguengui est né en 1976, à Mouila, dans le Sud du Gabon. Il vit en France depuis 2002. Formé à la philosophie et à la sociologie, il a longtemps travaillé dans le milieu éducatif et social. Il vit en Seine et Marne. Les voyages, la marche, la randonnée sont désormais pour lui des façons d'explorer des paysages, de découvrir des lieux et des gens, de s'ouvrir d'autres horizons. L'Enigme des ruines est né de l'un de ces voyages. Maintenant tu sais /es ruines sont poussières / d'éternité /Le sel des jours /s'évapore à la lisière du songe/Le temps un moulin / battant le vide / je remplis les plis de / ton absence en égrainant les heures / Chaque seconde ici /l 'éternité / Je fais une offrande/ à l'ombre et à la lumière pour que s'envole la chimère /Et j'attends que les heures/ sonnent l'éternel retour / du vide et le miracle de l'enfance

02/2021

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Industrie et techniques

Le canal du centre. Histoire d'une voie d'eau centenaire

Notre "Balade historique au fil des ouvrages du canal du Centre" emmène le lecteur dans un retour vers le passé. Plus qu'un simple livre, c'est une invitation à un voyage à l'époque où le vieux canal s'étirait encore sur toute sa longueur, soit près de vingt et un kilomètres d'un bout à l'autre, c'est-à-dire de Houdeng-Goegnies au Bassin des Anglais à Mons, là où ses eaux se mélangeaient à celles du canal de Mons à Condé. Voie fluviale creusée de la main de l'homme à la fin du XIXe siècle pour ouvrir un accès direct entre les bassins hydrographiques de la Meuse et de l'Escaut, le canal du Centre offre, dès son ouverture, de nouvelles perspectives commerciales pour notamment le transport du charbon, extrait sur les sites miniers des régions de Charleroi, du Centre et du Borinage. Les expéditions vers les grandes villes du pays, le Nord de la France et les marchés parisiens via le canal de la Sambre à l'Oise et la Seine, s'en trouvent dès lors facilitées. De cette époque héroïque, il ne subsiste plus aujourd'hui qu'un tronçon de sept kilomètres encore en activité, entre Houdeng-Goegnies et Thieu : le reste ayant été désaffecté ou remblayé pour laisser la place à une voie navigable plus moderne et mieux adaptée aux besoins de notre société. Le tracé de canal encore présent, nommé "Canal du Centre historique" , est inscrit au Patrimoine mondial de l'Humanité (UNESCO) depuis le 2 décembre 1998. Ses quatre ascenseurs hydrauliques à bateaux en sont d'ailleurs le point d'orgue. Le présent ouvrage n'a pas la prétention d'apporter une information exhaustive sur ce vénérable centenaire. Mais illustré de nombreuses cartes postales anciennes, de clichés personnels et autres documents, il fournira cependant au lecteur un aperçu de ce qu'était jadis le canal du Centre à 300 tonnes, ses ouvrages d'art et ses conditions de navigation.

02/2022

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Histoire des institutions

La Cour des comptes au palais d'Orsay. Chronique d'un drame de pierre

L'installation de la Cour des comptes au Palais d'Orsay, aux côtés du Conseil d'Etat, résulta d'une double nécessité. D'un côté, l'affirmation du Palais de Justice en cité judiciaire contraignait la juridiction financière à quitter un lieu, l'ancien palais des rois médiévaux, qui en avait été le berceau. De l'autre, il fallait trouver une affectation au bâtiment dont Napoléon avait ordonné l'érection pour le ministère des relations extérieures, mais dont ce dernier ne voulait pas. Le génie du régime de Juillet fut de décider en même temps les travaux du Palais de Justice avec ses trois niveaux de juridiction, la restauration de la Sainte Chapelle, la construction d'un nouveau ministère des Affaires étrangères et l'achèvement du palais d'Orsay. Sortie des dédales de l'Ile de la Cité pour s'installer sur les rives de la Seine dans un luxueux palais florentin, la Cour des comptes, dont Napoléon avait décidé la re-naissance, y gagna en lisibilité urbaine et en moyens matériels. Le rôle qu'elle remplit dans la vie publique du Second Empire s'explique sans doute par cette situation nouvelle. Du coup, la Commune la rangea parmi ces "grands corps" (Louise Michel) dont la destruction permettrait le passage à l'utopie d'un monde nouveau : le Palais fut incendié parmi d'autres symboles de l'Etat. Mais, à la différence de l'Hôtel de Ville, du Louvre, du Palais de Justice et l'hôtel de Salm, il ne fut pas reconstruit ; pas plus que l'ancien palais des Tuileries. La République hésita longuement puis vendit le terrain et les mines à la compagnie des chemins de fer d'Orléans : ainsi fut édifiée la gare d'Orsay. La Cour des comptes, quant à elle, fut réinstallée dans les vestiges d'un ancien couvent de la rue Cambon. Ce livre entreprend de débrouiller l'écheveau complexe d'une histoire séculaire.

02/2021

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Musées français

La bataille des Beaux-Arts. Art et politique à Nice au XIXe siècle

Les collections mettent en avant une réelle évolution en peinture comme en sculpture. Les thèmes et sujets abordés, le dynamisme de la couleur, l'utilisation de la lumière sont clairement un passage de la peinture classique vers une modernité recherchée par les artistes. Les collections de peinture et de sculpture s'étendent XIVe au XXe siècle avec le Bronzino au XVIe, B. Zenale au XVIe, Jan Brueghel de Velours au XVIIe, H . Fragonard et les Vanloo au XVIIIe, au XIXe J. B Carpeaux et les peintres orientalistes, puis J. Chéret, G-A Mossa pour la Belle Epoque, et enfin R. Dufy au XXe siècle. Le musée des Beaux Arts a été installé en 1928 dans une magnifique demeure construite sur l'initiative de la princesse ukrainienne Kotchoubey en 1878 et achevée par l'américain Thompson. Un siècle plus tard, le charme du bâtiment opère toujours grâce à de remarquables hauteurs sous plafond et à un monumental escalier de marbre. Il est l'héritier d'un premier musée constitué à partir des dépôts de l'Etat souhaités par Napoléon III après le rattachement de Nice à la France en 1860. Puis, la collection s'est enrichie des dons et legs de Mesdames Bashkirtseff, Ziem, Clément-Carpeaux, Dufy, du baron et de la baronne Vitta, de Maurice Fenaille et Gustav-Adolf Mossa, plus récemment des legs de mesdames Odette Avigdor d'Acquaviva et celui de Madame Ethel Messiah. Et, en 2002, d'une importante donation constituée de 75 sculptures de Michel de Tarnowsky (Nice, 1870-1946), grâce à l'association de ses amis, créée en 1992 par sa fille Françoise . Les oeuvres les plus emblématiques de ce musée sont la Crucifixion d'Agnolo Bronzino (1540), La console jaune aux deux fenêtres de Raoul Dufy (1948), Le déjeuner sur l'herbe de Jules Chéret (1904), Fenêtre ouverte sur la Seine de Pierre Bonnard (1912), Allégorie de la Terre et Allégorie de l'Eau de Jan I Brueghel& Hendrick Van Balen (XVIIe siècle), Le pêcheur napolitain de Jean-Baptiste Carpeaux(1858).

09/2021

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Sculpteurs

El Anatsui à la Conciergerie

Lion d'or de la Biennale de Venise en 2015, membre de la Royal Academy of Arts (Londres), l'artiste ghanéen El Anatsui est l'un des plus grands noms de l'art contemporain. Dans le cadre majestueux de la Conciergerie (Paris), il conçoit une exposition originale, en écho à l'histoire du site. Lion d'or de la Biennale de Venise en 2015, membre de la Royal Academy of Arts (Londres), l'artiste ghanéen El Anatsui est l'un des plus grands noms de l'art contemporain. Dans le cadre majestueux de la salle des Gens d'Armes de la Conciergerie (Paris), il conçoit une exposition originale, en écho à l'histoire du site. Sous les voûtes séculaires du monument, il imagine une installation poétique créée pour l'occasion, propice à la méditation sur le Temps qui passe. Plongée dans une lumière tamisée, rythmée par les piliers et les voûtes, l'installation fait appel à cinq éléments de la nature : l'eau, le vent, le bois, le métal et la pierre. Deux rivières mêlant textile et projection vidéo, clin d'oeil aux deux bras de la Seine entourant l'île de la Cité, parcourent la salle des Gens d'Armes sur de vieilles traverses de chemin de fer. L'effet du déplacement est suggéré par le cheminement ininterrompu de l'eau qui reflète le ciel et par une projection du cycle journalier du soleil. Une cinquantaine de pierres, posées tel une haie d'honneur, invitent les visiteurs à s'asseoir et méditer pour devenir, le temps d'un songe, les éléments vivants de cette installation et des auteurs de l'histoire à venir du monument. Leur présence renforce l'idée d'une mémoire collective que cette installation vient réveiller. Sur les murs et dans les cheminées, six sculptures métalliques aux reflets chatoyants, tels des drapés composés de capsules de bouteilles d'alcool et de lames de canettes de sodas, symbolisent les portes ouvrant sur un champ infini de possibles.

08/2021

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Monographies

Pleased to meet you N° 11, septembre 2021 : Derek Jarman. Edition bilingue français-anglais

" Présenter l'artiste comme une rock star " résume la ligne éditoriale de la collection Pleased to meet you qui souhaite offrir une approche la plus intime et inédite possible de l'artiste et de son oeuvre. Le choix du format " magazine ", à la structure plus libre et décontractée qu'un catalogue, est décisif pour susciter la proximité et l'empathie. Au sommaire de chacun des titres monographiques : un essai, un entretien inédit avec l'artiste, des pages illustrées comme dans la presse magazine afin de permettre la découverte de la démarche et de l'univers artistique au moyen de vues d'atelier, de tournages, de documents préparatoires, ainsi qu'un portfolio dense et dynamique, traité à la manière d'une découverte de l'oeuvre. Le onzième numéro de la collection Pleased to meet you est consacré à Derek Jarman (1942-1994), figure majeure du cinéma britannique des années 1970 et 1980 mais surtout artiste polyvalent, peintre, dessinateur, concepteur de costumes et de décors, écrivain et jardinier. Jusqu'à sa mort prématurée des suites du sida à l'âge de 52 ans, Derek Jarman développe une oeuvre où une esthétique foisonnante le dispute à une vision radicale de la société anglaise. Méconnu en France, il est considéré outre-Manche comme la figure de proue de la scène underground britannique. Au sommaire de ce titre de Pleased to meet you, qui est aussi le premier ouvrage en français sur l'oeuvre de Derek Jarman : un essai de Claire Le Restif, commissaire d'exposition et directrice du Crédac à Ivry-sur-Seine, centre d'art qui lui consacre une exposition personnelle à l'automne 2021 et co-éditeur de ce numéro, un entretien de l'artiste, des pages illustrées de portraits et vues de tournages, d'atelier, du jardin de Prospect Cottage, etc. , ainsi qu'un portfolio dense regroupant dessins, peintures et sculptures dévoilant une vue resserrée et inédite sur l'oeuvre plastique, menée pendant trente-cinq ans.

09/2021

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Ouvrages généraux

Les Normands dans la guerre. Le temps des épreuves 1939-1945

L'histoire de la Normandie pendant la Seconde Guerre mondiale n'est pas celle de la majorité des Français. Depuis la déclaration de guerre en septembre 1939 jusqu'à la fin du conflit en Europe, au printemps 1945, les Normands, ainsi que les habitants des autres régions côtières de la Manche, vivent, plus que les autres, cinq années d'épreuves. La proximité de l'Angleterre vaut à la Normandie une lourde présence allemande (plus de 300 000 hommes fin 1940). L'ordre de l'occupant pèse sur la vie quotidienne, avec de nombreux interdits, le pillage en règle des ressources industrielles, agricoles, et un marché noir très actif. Malgré l'armistice, la Normandie reste une zone de guerre. A partir de 1940, la RAF bombarde les ports. Sur les rivages, les coups de main se multiplient, notamment à Dieppe. Pour répondre aux exigences allemandes, les populations côtières sont ballottées, et les habitants de la zone interdite, tracée en 1941, subissent des évacuations massives vers l'intérieur des terres. S'ils sont attachés à la figure du maréchal Pétain, les Normands se montrent majoritairement germanophobes, anglophiles et gaullistes dès les débuts de l'Occupation. Quand, en 1943, la police passe des mains de la Wehrmacht à celles des SS, la répression allemande s'amplifie, notamment contre la Résistance, précoce dans la région. Le Débarquement du 6 juin 1944 sur les côtes normandes entraîne plus de 20 000 morts, des villes anéanties par les bombes et des dizaines de milliers de réfugiés dans les campagnes, envahissant granges, étables et anciennes carrières. Après trois mois de sanglants affrontements, il faut se reconstruire moralement, relever les ruines et rétablir la démocratie. Trois années de recherches en archives, enrichies de nombreux témoignages, ont abouti à un ouvrage incontournable. L'histoire des 2 300 000 Normands de Seine-Inférieure, de l'Eure, du Calvados, de l'Orne et de la Manche pendant la Seconde Guerre mondiale restait à écrire. C'est désormais fait.

11/2021

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Ouvrages généraux

Guerville, histoire de la verrerie de Grande Vallée

Depuis 1430, année de création de la verrerie à Saint-Martin-au-Bosc, la forêt d'Eu puis la vallée de la Bresle constituent un site national de la verrerie ordinaire puis, actuellement, de luxe. A Guerville, village situé au nord de la Seine-Maritime, entre ? 1769 et ? 1933, la verrerie de Grande Vallée contribue à cette épopée. Manufacture prospère pendant plus d'un siècle, elle connaît un irréversible déclin à la fin de la Première Guerre mondiale. Grâce à un travail de recherches fouillées, l'auteur revisite l'histoire de ce site où des générations de Guervillois travaillèrent. Evoquant successivement l'histoire de sa création, la législation, le droit d'affouage, Jean-Pierre Adam nous entraîne au plus près de la vie des résidents de Grande Vallée ? : au sein des familles dirigeantes, dans le travail des verriers, de leurs familles et dans la vie des "? gamins de verrerie ? ". Il démontre que l'histoire du château et de l'outil industriel sont imbriqués à jamais. Donnant virtuellement la parole à Georges Maquet, l'auteur retrace la vie de son arrière-grand-père, qui pendant environ quarante années coula et façonna le verre à Grande Vallée. En narrant les vies atypiques de deux verriers Guervillois ? : l'un mort au bagne et l'autre enfant de l'Assistance publique devenu généreux donateur, il complète le portrait de ces hommes. Pour replonger le lecteur dans l'atmosphère du verrier Guervillois et au titre du devoir de mémoire, l'auteur partage deux documents typiques ? : le lexique du patois verrier Guervillois et la chanson ? : "? Sur l'rout dé l'verr'rie ? " afin que la verrerie de Grande Vallée, les verriers et toutes celles et tous ceux qui y travaillèrent, ne tombent pas dans l'oubli. Un ouvrage richement documenté et illustré que Jean-Pierre Adam consacre à une page d'histoire du village de Guerville où, enfant, il séjournait.

05/2023

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Beaux arts

Cézanne et Paris. Album de l'exposition

Jeune homme ambitieux, désireux de devenir peintre, Paul Cézanne (1839-1906) vient pour la première fois à Paris en 1861, entraîné par son ami d'enfance Emile Zola. Il y fréquente le Louvre où il étudie les maîtres anciens et dessine les modèles qui posent à l'académie Suisse. Mais Cézanne reste insensible aux charmes de la capitale dont la fréquentation est néanmoins à l'époque indispensable à toute carrière artistique ; tout au long de sa vie, il alternera régulièrement les séjours à Paris et en Provence, ne prenant cependant que très rarement Paris pour sujet de sa peinture. Paris offre de multiples tentations auxquelles le peintre se montre réfractaire, traduisant cette résistance dans des toiles violentes aux tonalités sombres. Après la guerre de 1870, il se convertit à la peinture de plein air en compagnie de Pissarro et de Guillaumin, en allant sur le motif du côté d'Auvers, de Pontoise et de Melun. Lorsqu'il séjourne à Paris, Cézanne sort peu. Il reste enfermé dans les différents appartements où il loge, et poursuit ses recherches picturales en peignant avec obstination des natures mortes, disposées devant un papier peint à motif de losange. Puis, à partir de 1888, il emprunte les voies du silence sur les bords de Marne, les rives de la Seine, à Fontainebleau, où il vient peindre en solitaire. Sa quête de reconnaissance est terminée : il est à présent un maître dont les jeunes générations recherchent le contact. Cet album, qui suit les étapes thématiques de l'exposition "Cézanne et Paris", présente trente-deux oeuvres parmi les plus emblématiques tant du parcours personnel du peintre que du développement de son art, et qui ouvrent les pistes nécessaires pour répondre à la question centrale de l'exposition : les incessants va-et-vient de l'artiste entre région parisienne et Midi sont-ils l'une des clefs indispensables à la compréhension de son oeuvre ?

10/2011

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Littérature comparée

Esclavages et antiesclavagismes : réalités, discours, représentations

Après le triple anniversaire de la naissance de l'abolitionniste américain Frederick Douglass (1818), de l'abolition en France grâce à Schoelcher (1848) et de la Déclaration universelle des droits de l'Homme (1948) dont l'article 5 proclame l'interdiction de l'esclavage et de la traite des esclaves, et à l'heure où la question des "réparations pour l'esclavage" a été ravivée par le mouvement Black Lives Matter, ce volume collectif propose de croiser sur l'esclavage des contributions historiques, des analyses de discours et des études portant sur diverses représentations (littéraires, cinématographiques). Les quinze études réunies ici se conjuguent pour nous rappeler à quel point l'abolition de l'esclavage et l'interdiction de la traite (triangulaire ou intérieure) sont récentes, et montrer comment des oeuvres de fiction rendent sensible le traumatisme de l'esclavage. Elles portent sur des périodes et des aires variées : récits historiographiques de l'Antiquité romaine (sur l'esclavage pour dettes, et sur les conditions de l'affranchissement) ; réalités historiques et argumentations des XVIIIe et XIXe siècles, en France (évocation des esclaves dans l'Histoire générale des voyages de l'abbé Prévost, situation des Noirs venus d'Afrique et des Iles sur le sol français et particulièrement dans le Midi, prises de position parfois ambiguës des journaux révolutionnaires entre 1791 et 1792, stratégies de discours dans les écrits émanant des ports négriers de la Basse Seine), ainsi qu'aux Etats-Unis (avec l'analyse critique d'un Philip Mazzei et la théorie pro-esclavagiste de J. C. Calhoun) ; représentations fictionnelles de l'esclavage et notamment des femmes esclaves, dans le roman marocain, chez Toni Morrison et Maryse Condé, mais aussi dans le cinéma hollywoodien ; prolongements et débats contemporains : séquelles de l'esclavage en Mauritanie, activisme culturel en Argentine pour la visibilisation des Afro-descendants, enfin état des lieux sur l'esclavage dans le monde et ses marques dans les sociétés occidentales, encore accentuées à l'ère de la pandémie.

10/2021

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Préhistoire

Pincevent (1964-2019). Cinquante-cinq années d'ethnologie préhistorique

Pincevent est un site magdalénien de Seine-et-Marne, fouillé d'abord sous la direction d'André Leroi-Gourhan pendant prés de vingt ans, puis par ses successeurs sans discontinuer. De ces 55 années de recherches (1964-2019), retracées ici à travers les rapports annuels et des centaines de publications, dont quelques monographies qui ont fait date, est tirée une relation centrée sur l'adaptation puis l'évolution des méthodes de fouilles, sur le déplacement progressif des objectifs sur leurs extensions et les liens de plus en plus imbriqués de leurs modalités dans une perspective unique dès l'origine : l'ethnologie préhistorique. En effet Pincevent est, pour André Leroi-Gourhan et dès sa découverte, le terrain idéal pour développer son ambition de fouille expérimentale, et tenter d'approcher ainsi le quotidien de la vie des hommes de la préhistoire. Commencé comme une opération de sauvetage, le chantier est très vite devenu le lieu d'une expérience pérenne dont les retombées méthodologiques se sont ensuite répandues dans l'ensemble de le profession. Mais au-delà du sue des avancées méthodologiques - dont celles de fouille et d'analyses du matériel lithique, des foyers ou de l'étude de le faune - nous avons voulu en suivre les rapports avec le concept même d'ethnologie préhistorique. Pour cela, à la suite des travaux et écrits de Leroi-Gourhan antérieurs à 1964 (lorsque lui et son équipe fouillaient les grottes d'Arry-sur-Cure ou l'hypogée des Mournouards), sont pris à témoin aussi bien les propos, tant théoriques que pragmatiques et descriptifs des fouilleurs eux-mêmes, que les réflexions commentaires, voire critiques que les autres préhistoriens a ethnologues ont pu faire depuis un demi-siècle sur ces travaux qui constituent une référence aujourd'hui largement partagée. Que ce soit pour les méthodes de fouille es d'interprétation ethnologique des vestiges ou des structures mises au jour, cet ouvrage se présente comme un code pour les travaux et réflexions futurs.

11/2021

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Histoire internationale

Le carrousel des panzers tome 2

Le 12 juin au soir, Weygand ordonne à toutes les troupes qui se battent encore d'opérer un décrochage brutal sur l'ensemble du front et de se replier le plus loin possible vers le sud afin d'éviter à ce qui reste de l'armée française de subir un anéantissement total. Les Allemands ne mettent pas longtemps à comprendre que les Français se dérobent et ils lancent aussitôt toutes leurs unités sur les traces des troupes en retraite pour contrarier ce projet de sauver ce qui peut encore l'être. Il en résulte une course poursuite au cours de laquelle d'un côté, des hommes vont se sacrifier pour une cause déjà perdue alors que de l'autre, des hommes vont tomber pour une cause déjà gagnée. Contrairement à ce qu'on pourrait penser, les combats de cette deuxième quinzaine de juin vont se révéler aussi durs que ceux des semaines précédentes et des accrochages sanglants auront lieu de part et d'autre, tant pour la conquête de Cherbourg qu'en Champagne, en Bourgogne ou dans les Alpes ou le long de la frontière suisse que les unités de la Gruppe Guderian vont verrouiller, enfermant dans une nasse gigantesque toutes les armées de l'Est. C'est le récit de ces combats souvent méconnus voire inconnus que ce livre se propose de retracer en plus de quatre cents pages et plus d'un millier de photos, pour la plupart inédites. L'Histoire n'a, semble-t-il, voulu retenir de ces derniers jours de la campagne que la défense de Saumur ou les combats de Voreppe mais c'est faire bien peu de cas des hommes qui sont tombés sur le canal de la Marne, sur la Saulx, à Montplonne, à Saulieu, à Sainte-Seine-l'Abbaye, à Maîche, à Saint-Hippolyte, sur les cols des Vosges ou dans la vallée de la Moselle, pour n'évoquer que quelques lieux où le soldat français a fait honneur jusqu'au bout à son drapeau.

04/2014

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Sociologie

Histoire de l'action sociale à Pantin (XVIIe-XXe siècle)

Pierre Trudeau nous livre une page de l'histoire de la commune de Pantin en Seine-Saint-Denis. La période étudiée, qui commence au XVIIe siècle, est suffisamment longue pour mesurer l'ampleur des bouleversements entraînés par le progrès des connaissances scientifiques, le développement de la communication, les mutations dans le domaine politique, économique, social et religieux. On a souvent l'habitude de dire que l'action sociale a vraiment pris naissance avec la Révolution française qui a créé des bureaux d'aide pour le service des démunis. Pourtant, cette naissance n'a pas été spontanée et des initiatives avaient existé antérieurement. Une grande évolution a eu lieu dans la manière de regarder et de soutenir les blessés de la vie. Elle a été sous-tendue par trois courants de pensée qui se sont parfois rudement affrontés mais qui, en s'additionnant, ont permis à la société civile de s'emparer du problème. Le premier courant est issu dans notre pays de la mouvance chrétienne : Vincent de Paul en a été une figure centrale au XVIIe siècle. Le deuxième a ses origines dans la réflexion des philosophes du siècle des Lumières. Il a permis de définir la séparation du politique et du religieux, et de réfléchir à la tolérance et aux droits de l'homme. Le dernier courant a été porté par les luttes de la classe ouvrière qui est devenue actrice de sa libération. Toutes ces forces ont permis de travailler à construire un monde plus juste. Cet essai examine comment a été vécue, pas à pas, cette évolution dans un petit village de la plaine de France, devenu une ville industrielle malgré les blessures de différentes guerres. Durant cette longue période, les Pantinois ont été attentifs à la place donnée aux pauvres. Cette attitude a marqué durablement le service social qui y est né et qui s'y est développé ; les progrès se sont réalisés à travers initiatives et conflits. Ce parcours n'est ni un modèle, ni une norme, mais il a l'avantage d'avoir véritablement existé.

04/2014

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Histoire de France

Les navires du débarquement. Combats navals de juin à décembre 1944

Le touriste ou le visiteur des musées qui découvre l'histoire du débarquement en Normandie se trouve parfois, au cours de ses visites, face à des restes de navires ou d'armements retirés du fond de la mer. Rarement historiés et souvent laissés pour compte sur une pelouse ou dans un coin d'exposition, ces vestiges (ancres, hélices ou canons) restent muets et ne participent guère à la compréhension de la bataille de Normandie. Qu'ils soient de guerre ou bien marchands, les navires perdus au cours de cet évènement majeur de la seconde guerre mondiale ne sont que très rarement évoqués dans les nombreuses publications disponibles ou dans la scénographie des musées. Pourtant, cette histoire maritime est riche, passionnante et indissociable de la compréhension des batailles et des opérations terrestres propres à la retraite allemande. Tragiques et meurtrières, les batailles navales de l'été 1944 ont produit de très nombreuses épaves en Manche et plus encore en baie de Seine. Elles ont aussi laissé de très nombreuses victimes. Certaines demeurent toujours enfermées dans leur tombeau d'acier que sont les sous-marins tandis que d'autres, pour la majorité, se sont évanouies dans la profondeur des eaux et ne sont plus que des noms gravés au jardin des disparus. Aujourd'hui, quelques monuments côtiers rendent hommage à cette marine marchande qui a beaucoup oeuvré pour la victoire. Il est aussi possible de raconter cette histoire en puisant dans les sources militaires accessibles et en côtoyant le monde des plongeurs locaux qui fréquentent assidûment les épaves de la côte normande. De cette somme de données maintenant disponible, il est possible de comprendre, de mettre en perspective et, surtout, de partager le récit de ces cruelles et étranges aventures maritimes. Que le touriste ou le visiteur en fasse bon usage car la mer, si elle se laisse facilement regarder, ne livre pas aussi simplement ses secrets.

04/2013

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Photographie

Photoquai. 3e biennale des images du monde, Edition 2011

Créée en 2007 par le musée du quai Branly et intégralement dédiée à la photographie contemporaine non occidentale, la biennale Photoquai présente les œuvres de photographes du monde entier provenant des grandes zones géographiques représentées au sein des collections du musée : Amérique du Sud et Amérique latine, Amérique du Nord, Asie, Océanie, Afrique, Proche et Moyen-Orient. Photoquai présente des expositions accessibles gratuitement sur les quais de Seine, en face du musée, ainsi que dans les jardins du musée à partir de 2011. La manifestation propose par ailleurs un dispositif mettant en réseau à la fois des institutions parisiennes partenaires, des espaces de débats avec des professionnels de l’image (écoles d’art, agences et collectifs photographiques, éditeurs internationaux…), des projections, des lectures, etc. Saluée dès sa première édition pour sa pertinence et son originalité, Photoquai poursuit sa mission fondamentale : mettre en valeur et faire connaître des artistes non occidentaux dont l’œuvre reste inédite ou peu connue en Europe ; susciter des échanges entre les créateurs, les amateurs, les professionnels et les institutions ; exprimer, comme le ferait un instantané, de la diversité, de la créativité d’une génération en devenir de la “photo mondiale”.La sélection 2011 rend compte de la diversité des manières de percevoir le monde non occidental aujourd’hui, de l’intérieur, par les artistes qui y vivent, loin des clichés trop souvent véhiculés par la photographie touristique. Son ambition n’est pas d’illustrer systématiquement la photographie d’un large panel de pays, mais de faire découvrir des artistes et des œuvres sans exhaustivité géographique. Cette année, la focale est par exemple fixée sur des régions du monde peu prospectées et rarement vues : Caraïbes, Cuba, Pacifique, Asie du Sud-Est, Afrique de l’Est… Les photographes et leurs œuvres sont sélectionnés et présentés par Christine Eyéné (Afrique), Mouna Mekouar (Afrique du Nord, Proche et Moyen-Orient), Anna Spakhova (Russie), Olivier Culmann et Sylvie Rebbot (Asie), Christine Barthe (Amérique du Sud), Céline Martin-Rajet (Océanie) et Christian Caujolle (Caraïbes).

09/2011

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Critique littéraire

Lettres 1937-1943

Le 30 septembre 1937, Antonin Artaud, expulsé d'Irlande, est "débarqué" au Havre. Quelques jours plus tard, il est transféré à l'asile départemental d'aliénés de Seine-Maritime de Sotteville-lès-Rouen, dans le quartier hommes de Quatre-Mares. Les lettres qu'il rédige alors décrivent avec acuité le vécu d'angoisse et de désespoir d'un aliéné, masquant son identité sous des noms d'emprunt pour manifester toutes ses récriminations avec une énergie hors du commun qui le caractérisera tout au long de sa vie. Il est ensuite placé à Paris, à l'hôpital Sainte-Anne, le 1e avril 1938 ; il y demeurera jusqu'au 27 février 1939. Les lettres présentées confirment l'état pathologique d'Artaud, son obsession : sortir de ces lieux. Malgré ses conditions de vie et d'enfermement, il ne cesse d'écrire, de dessiner, et réclame sans cesse du papier. Après Sainte-Anne. Antonin Artaud est interné à l'asile de Ville-Evrard, où il demeurera jusqu'au 22 janvier 1943. La quantité et la qualité des documents qui sont présentés sont d'une imposante richesse sur l'état psychologique et physique d'Artaud, avec toujours cet impérieux besoin de s'exprimer malgré la maladie, les privations. Compte tenu de la misère régnant alors dans les asiles, qualifiée d'"extermination douce", et du danger que courait l'artiste, sa famille et ses amis vont réussir à obtenir un nouveau transfert pour l'asile de Paraire, à Rodez, en février 1943. Dans ce volume sont transcrites les lettres, dans leur graphie originale, qu'Artaud a rédigées entre 1937 et 1943. Nombreuses sont celles qui furent retenues par l'administration. A Roger Blin ou à André Gide, à Balthus ou au chancelier Hitler, Artaud lance ses invectives, ses suppliques et ses cris de souffrance. Ces écrits témoignent de la puissance d'une pensée fulgurante, météorique, prophétique, géniale dans ses possibilités d'expression et de création, un réservoir d'énergie inépuisable qui va oeuvrer toute sa vie, pour le conduire dans l'au-delà des rivages de la raison.

11/2015

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BD jeunesse

Il s'appelait Ptirou. Edition de luxe

C'est une surprenante et dramatique histoire que celle qui fut contée le soir de ce Noël 1959, dans une demeure de la banlieue de Charleroi. Réunis auprès de leur oncle Paul, trois enfants impatients réclament un récit, lequel sera inspiré d'un épisode vieux de presque trente ans... La Grande Dépression fait rage à cette époque malmenée : tensions sociales, grèves et conflits sont le lot quotidien des entreprises industrielles. Celle de Henri de Sainteloi, grand patron de la Compagnie Générale Transatlantique, ne fait pas exception à la règle. Poussé par ses actionnaires à renégocier les frais de locations des quais, Monsieur de Sainteloi doit se rendre à New York et en profite pour y emmener sa fille unique, Juliette, ravissante enfant atteinte d'une grave insuffisance cardiaque. A des kilomètres de Paris, sur les rives pluvieuses de la Seine, le cirque Marcolini est en deuil : Madly, sa trapéziste vedette, est victime d'un tragique accident qui force Ptirou, son fils, à quitter les saltimbanques pour tenter sa chance en Amérique, là où dit-on tout est possible à qui poursuit ses rêves. Sur le paquebot en partance pour le Nouveau Continent, voici l'histoire d'une improbable rencontre, d'une aventure bouleversante. Laurent Verron, le digne héritier de Roba, Peyo et Franquin, et Yves Sente le scénariste aux mille visages se sont immergés dans l'atmosphère de ces années grises afin d'en restituer brillamment l'essence. Le trait enlevé de Verron magnifie ce panorama plein de caractère d'une époque en proie à la lutte des classes, sur fond d'immigration et de vastes traversées. Cette épopée transatlantique, que colorent les romans de Dickens, fait se côtoyer la grande Histoire avec la petite à travers les destinées de ses deux jeunes héros. "Il s'appelait Ptirou", ou les origines du personnage de Spirou créé par Rob-Vel, réinvente l'aventure romanesque.

01/2018

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Romans historiques

Saga tsigane Seconde époque : Le temps des chaînes

"Je ne cherche pas à entrer dans un débat spirituel, loin de là mon intention, mais plutôt à mener une réflexion sur nos actes. Nous pouvons croire à une force surnaturelle ou non, peu importe. Je pense que le principal est ce que nous ressentons au fond de notre conscience quand nous faisons le bien ou le mal. Nous ne pouvons tricher, car qui sait mieux que nous ce que nous avons fait ? Beaucoup de gens disent : "Ce que je ne vois pas ne peut exister". Je répondrai par une question que me posa un homme d'une grande sagesse et que j'estime énormément. Nous étions en l'an de grâce 2010, je me trouvais non loin de Paris près de Samois-sur-Seine en France, à l'occasion du 100e anniversaire de la naissance du génie de la guitare Django Reinhardt. Un Manouche au prénom de Anton, lui-même grand guitariste et poète, me regarda en souriant et me dit : - C'est invisible et pourtant si présent ; si cela n'existait pas, nous n'aurions jamais existé, d'ailleurs tu mourrais dans les minutes qui suivent sans sa présence ; qu'est-ce que c'est ? Après réflexion et ne trouvant toujours pas, je lui répondis, l'air embarrassé de ne résoudre l'énigme : -Je ne sais par ! - Eh bien, c'est... Non, non ce serait trop facile ainsi ! Cherchez un peu vous aussi..." "Cet extrait me tient particulièrement à coeur car ce grand homme n'est plus. Ajoutons que la solution, comme bien d'autres, vous la découvrirez dans le livre au fil des pages, car l'histoire est interactive, comme un jeu de questions/réponses, mais nous fait aussi découvrir, à la différence d'un simple jeu, notre personnalité profonde, celle cachée sous le manteau que les événements de la vie coutumière ne nous font jamais découvrir." L'auteur.

06/2017

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Histoire de France

Louis Pierre Dufaÿ. Conventionnel abolitionniste et colon de Saint-Domingue (1752-1804)

Louis Pierre Dufay est inconnu de la plupart des dictionnaires ou doté d'une brève biographie très erronée, par exemple la notice du Dictionnaire des conventionnels d'Auguste Kuscinski lequel écrivait très justement à son propos : «Les documents que nous avons consultés sur ce personnage... sont tellement contradictoires qu'il est bien difficile d'y démêler la vérité». On connaît mal sa vie avant son second voyage à Saint-Domingue (aujourd'hui Haïti), qui se situe en 1792 et guère mieux son action à partir de l'an III. Devenu le collaborateur fidèle de Sonthonax et Polverel qui ont mis en place une politique antiesclavagiste dans un contexte particulièrement difficile de guerre raciale et étrangère, il a tout naturellement été l'ennemi des colons de Saint-Domingue attachés au maintien de l'esclavage. Les colons n'ont jamais accepté son élection en qualité de député de la partie nord de Saint-Domingue en septembre 1793, élection qui l'a amené, à la tête d'une délégation tricolore (Dufaÿ, Mills, Belley), après bien des péripéties, dignes d'un roman d'aventures, à emporter l'adhésion des députés de la Convention le 16 pluviôse an II (4 février 1794), et à entraîner ainsi le vote de l'abolition de l'esclavage. A partir de documents d'archives, essentiellement, conservés à Paris aux Archives nationales (dans les séries D III, D XVV, AF 7, F 12 et le Minutier central des notaires, par exemple), et de rares imprimés notamment à la Bibliothèque nationale, mais aussi aux Archives de la Seine, et aux Archives d'Outre-mer à Aix-en-Provence (en particulier pour l'état civil et les actes notariés de Saint-Domingue), l'auteur a reconstitué l'itinéraire de ce personnage. Le résultat est surprenant et très contrasté : il n'est ni le diable que décrivent les colons ni l'apôtre que soutiennent les abolitionnistes, même si l'abbé Grégoire le cite parmi «les hommes courageux qui ont plaidé la cause des malheureux Noirs et Sang-mêlés».

04/2015

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Violence

Violences sexuelles. En finir avec l'impunité

Les violences sexuelles sont un phénomène de très grande ampleur dont la reconnaissance par les pouvoirs publics et la société dans son ensemble n'en est qu'à ses balbutiements. L'écart est encore immense entre les faits de violences sexuelles et les condamnations des agresseurs. Il n'est pas excessif de considérer que cela constitue un système d'impunité pour les agresseurs. L'objectif de ce livre est de mieux comprendre les différentes formes de violences sexuelles (viol et agression sexuelle, prostitution, violences au travail, mutilations sexuelles féminines, inceste) et leur impact sur les victimes afin de promouvoir des pratiques professionnelles protectrices. Pour cela il était nécessaire de faire appel aux professionnels les plus reconnus dans leurs différents champs de compétence. François Molins : procureur de la République près le tribunal de grande instance de Paris. Marie-France Casalis : conseillère technique à la délégation régionale aux droits des femmes et à l'égalité d'Ile-de-France. Emmanuelle Piet : médecin de Protection maternelle et infantile (PMI) en Seine-Saint-Denis, présidente du Collectif féministe contre le viol (CFCV), dont l'action a permis de faire évoluer la loi sur le sujet. Membre du Haut conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes. Marilyn Baldeck : déléguée générale de l'AVFT (Association européenne contre les violences faites aux femmes au travail). Hélène de Rugy : déléguée Générale l'Amicale du Nid. Stéphanie Caradec : directrice du Mouvement du Nid-France. R. Job : psychologue formateur au centre de formation de la Gendarmerie nationale. Anne Soussy : cheffe de service de l'Unité Médico-Judiciaire (UMJ) de l'Hôpital intercommunal de Créteil. Patrick Poirret : 1er avocat général à la Cour de cassation. Christine Gilles : gynécologue, cheffe du service de Gynécologie-Obstétrique (Bruxelles). Olivier Christen : Procureur de la République adjoint au tribunal de grande instance de Paris. Cécile Pudebat : avocate en droit social, membre du Conseil d'administration de l'association FIT, une femme un toit, depuis avril 2017. Linda Tromeleue : psychologue clinicienne.

03/2021

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Rallyes et courses

Tentative de reconstitution d'un Paris-Dakar

Le titre de cet ouvrage est ambigu. A l'été 1955, date où l'auteur rejoignait Dakar en auto-stop, l'épreuve mécanique à travers le Sahara n'existait pas ! Cette "Tentative" porte en filigrane le récit métaphorique du passage de l'enfance à l'adolescence... Continuité d'une enfance chaotique poursuivie par une adolescence fiévreusement aventureuse... Ces récits d'incroyables vagabondages a` travers la France, l'Angleterre, l'Italie, l'Espagne, le Maghreb, la Mauritanie, le Sénégal, sont les jalons du chemin accompli pour se soustraire à la tutelle d'un père incapable de l'aider à se construire... Etre adolescent dans les années cinquante n'était pas plus facile qu'aujourd'hui, à ceci près que les loisirs étaient rares, les billets d'avion hors de prix et qu'il fallait attendre vingt et un ans pour être majeur... N'aimant ni les sports collectifs, ni le système scolaire, ni la vie en famille, restait le voyage, en solitaire... Voyager, au sens fort du mot, faire la route, par n'importe quel moyen... Et tous furent bons, auto-stop, kayak, cargo, radeau, vélo-porteur, skis... L'ouvrage est le fruit d'un travail de remémoration adossé à une chronologie confirmée par le témoignage photographique. Il débute par un survol de la vie à Neuilly-sur-Seine dans les années quarante puis déroule plus de deux ans d'intenses pérégrinations (1953-1954) en Europe et au Maghreb. Il s'achève à l'été 1955. A cette date, bien que son empire colonial fît déjà entendre d'inquiétants craquements, la France était engagée en Algérie dans une dernière guerre. La narration des déplacements au Maghreb, au Sahara et au Sénégal dévoilera à petites touches l'emprise de la colonisation sur les esprits et les territoires. Né en 1936, l'auteur explore ces années charnières à quatre-vingts ans passés, sans complaisance mais non sans tendresse. Ultime tentative d'élucidation des effets de l'histoire familiale sur sa propre destinée ou comment, au crépuscule de son existence, se débarrasser des fantômes de l'enfance ...

10/2022

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Littérature française

Les sources de l'ancien état civil parisien : répertoire critique (Éd.1898)

1871. Alors que la Commune fait rage à Paris, l'Hôtel de Ville, la préfecture de police et le Palais de justice prennent feu. Tout l'état civil parisien antérieur à 1860 - soit huit millions d'actes du XVIe au XIXe siècle ! - part en fumée. Une catastrophe pour tous les Parisiens et leurs descendants. Dès l'année suivante, il est entrepris de " reconstituer " l'état civil disparu mais l'opération, interrompue faute de crédits, ne permet de pallier qu'un tiers des lacunes, et souvent les plus récentes (i. e. postérieures à 1820). Faut-il en conclure que toute recherche généalogique à Paris est condamnée ? Evidemment non. Une multitude d'archives de toute nature sont à notre disposition pour contourner cet obstacle majeur. Mais encore s'agit-il d'en avoir connaissance... C'est précisément l'objet de cet ouvrage que de nous les faire découvrir. Son auteur, Marius Barroux, qui n'est autre que l'archiviste-adjoint de la Seine, nous livre en 1898 un guide incontournable pour entreprendre des recherches généalogiques à Paris, à travers son " répertoire critique " des sources de l'ancien état civil parisien. Il y dresse, par le menu détail, un inventaire complet de chaque source et de son étendue, son contenu, son lieu de conservation et son intérêt. Registres de catholicité, registres d'ordres religieux et hospitaliers, archives de l'enregistrement, fonds Andriveau, fonds Laborde, manuscrits français de la Bibliothèque nationale de France, procès-verbaux d'apposition de scellés, journaux anciens, archives des pompes funèbres et des cimetières, épitaphiers et obituaires, papiers de famille, publications généalogiques... Tout y est merveilleusement décrit avec la précision et la nuance caractéristiques des experts. Ce guide intemporel constitue une véritable pépite pour les chercheurs et les généalogistes ! Préface de Tony Neulat. Ce livre, réimprimé en fac-similé par Hachette-BnF, est identique à la publication originale de 1898 conservée à la Bibliothèque nationale de France. Pour découvrir tous les titres du catalogue, rendez-vous sur www. hachettebnf. fr.

03/2023

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Ouvrages généraux

Grandeur et déclin d'un hôtel parisien. L'hôtel de Lauzun et ses propriétaires au XVIIe siècle

Une guerre intestine divise la société à l'aube du règne de Louis XIV. Sous la régence d'Anne d'Autriche, des bourgeois ont investi massivement l'administration de l'Etat et la gestion des finances royales. Déjà en germe au XVIe siècle, l'apparition de cette nouvelle classe de dirigeants suscite une hostilité marquée de la part de la noblesse mais aussi de la population qui souffre du poids croissant de l'impôt. C'est au coeur de ces années marquées par de vives tensions que naît sur l'île Saint-Louis un des plus beaux hôtels parisiens, l'hôtel de Lauzun, construit entre 1656 et 1660 par un financier dont le parcours de "parvenus" est emblématique. Charles Gruyn a fait carrière au service de la couronne et devient la cible de critiques acerbes, soulignant ses origines modestes et son enrichissement jugé frauduleux. Les jugements de ses contemporains marquent encore aujourd'hui son historiographie ainsi que celle de l'hôtel qu'il a fait construire sur les quais de la Seine. Il en va de même des propriétaires qui ont occupé l'hôtel après la famille Gruyn : le comte de Lauzun, favori déchu de Louis XIV, et le couple Richelieu-Mazarin, formé par les descendants des deux cardinaux-ministres, dont le destin fut marqué par des conflits familiaux qui menèrent à sa mise à l'écart de la cour. Au XVIIIe siècle, l'histoire de l'hôtel de Lauzun est ainsi marquée par la présence de parias qui évoluent dans un cadre somptueux, l'architecture et le décor intérieur (réalisé par Michel Dorigny, élève de Simon Vouet) comptant parmi les plus belles créations de l'époque. L'hôtel se démarque-t-il des constructions de son temps ? Quel rôle a joué le statut social du commanditaire et des propriétaires successifs dans sa conception et sa préservation ? De quelle manière ont-ils occupé les lieux ? L'histoire de l'art et l'histoire sociale, politique et financière sont mises à contribution pour apporter des éléments de réponse.

05/2021

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Gériatrie, gérontologie

Gériatrie. 4e édition

La collection ' Elsevier Pour le praticien ' propose aux médecins généralistes et spécialistes de la discipline une aide à la démarche diagnostique et thérapeutique à la lumière des connaissances actuelles. En France comme dans l'Union européenne une personne sur cinq est âgée de plus de 65 ans. Polypathologies maladies chroniques syndromes gériatriques impacts des facteurs sociaux tels que la précarité ou l'isolement les personnes âgées qu'elles vivent au domicile ou en institution requièrent une attention spécifique et un suivi médical régulier. Cette 4e édition entièrement actualisée par des experts et coordonnée par les Pr Belmin et Chassagne et par le Dr Friocourt détaille en profondeur et selon les dernières recommandations les aspects cliniques pathologiques thérapeutiques préventifs psychologiques et sociaux de cet accompagnement. Elle aborde également la question de l'âgisme dans la société qui est particulièrement d'actualité depuis la pandémie de Covid-19. Connu de longue date comme la référence en langue française pour la discipline Gériatrie pour le praticien aide les cliniciens dans l'utilisation optimale des ressources sanitaires et sociales pour la promotion d'un vieillissement réussi. La présentation des outils pour évaluer l'évolution tant physique que psychique des séniors permet aux praticiens de ville et d'hôpital de disposer d'un guide complet pour la consultation et une prise en soins optimale de nos aînés. POINT CLES : - Tous les aspects de l'accompagnement - Aide à la décision clinique pour une prise en soins optimale - Promotion d'un vieillissement réussi Joël Belmin professeur des universités praticien hospitalier chef du service de gériatrie à orientation cardiovasculaire et neurologique hôpital Charles Foix et Sorbonne Université Ivry-sur-Seine membre de l'Académie nationale de médecine. Philippe Chassagne professeur des universités praticien hospitalier chef du service de médecine interne gériatrique hôpital Charles Nicolle Université de Rouen Normandie CHU de Rouen. Patrick Friocourt ancien praticien hospitalier ancien chef du pôle autonomie neurologie prise en charge du vieillissement centre hospitalier Simone Veil Blois.

11/2023