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Affirmation de soi

C'est le temps de briller !. Outils et conseils pour t'épanouir et être heureuse

Le livre feel-good pensé pour toutes les ados qui rêvent de devenir des femmes adultes épanouies et fières d'elles Pourquoi dit-on que la vie est belle quand elle paraît plutôt injuste, pénible et pas toujours rose ? Pourquoi est-on parfois frustrées et a-t-on l'impression que tout le monde est contre nous ? Pourquoi a-t-on peur de ne pas être comme les autres, d'être rejetées ? Si ces questions sont les tiennes, rassure-toi ! Tu n'es pas la seule à ressentir ce tourbillon d'émotions... et, surtout, tu as le pouvoir de l'apprivoiser pour te sentir bien. Pour être TOI. Nous avons écrit ce livre avec le désir de te voir rayonner en acceptant ce que tu ressens, sans invalider tes angoisses ni ta douleur. Nous souhaitions simplement partager avec toi quelque chose d'essentiel : la vie peut être facile. Tu peux te permettre d'être toi-même, et c'est ce qui fera vibrer ton côté unique. Tu peux avancer malgré ce que les autres pensent. En fait, tu dois le faire, pour toi ! Nous sommes passées par là, nous aussi. Et, crois-le ou non, il nous arrive encore de vivre ce que tu vis. C'est ce qui nous donne envie de t'accueillir à bras ouverts, de t'accompagner et de t'aider à trouver ton chemin. Comme deux grandes soeurs, on peut déjà te confirmer que plus tu t'écoutes, plus tu développes ta confiance en toi et en tes choix, plus tu crées ta vie comme tu la ressens, plus tu attires le succès (selon ce qu'il représente pour toi) et surtout de vrais amies et amis. A travers ces pages, nous voudrions te guider vers une vie joyeuse et éclatante, où tu pourras briller sans gêne ni culpabilité. Tu as le droit de montrer qui tu es, c'est même la clé qui te permettra de découvrir ton potentiel et ta lumière. Rien de moins. Tu es en sécurité ici ; ce livre est un endroit sacré. Ris, pleure, si le coeur t'en dit. Libère-toi de ce trop-plein d'émotions, et permets-nous de t'accompagner vers l'avenir excitant qui t'attend.

10/2021

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Littérature étrangère

Relation véridique de l'apparition de Mrs Veal. Edition bilingue français-anglais

Histoire de fantôme bien connue des lecteurs anglo saxons, "La Relation véridique de l'apparition de Mrs. Veal", publiée en 1706, a été reprise de nombreuses fois, dans les anthologies de récits surnaturels anglais et américains. Traduite en italien, en espagnol, on aurait bien du mal à la trouver en français. Une tradition remontant à l'année 1790, puis reprise sans autre forme de procès, voit dans ce récit une oeuvre de pure circonstance : il se serait agi de promouvoir la traduction du livre de Drelincourt sur la mort et l'après vie, autrement dit de rendre service à un libraire malheureux. Mais l'intérêt de ce récit n'est pas dans ces considérations circonstancielles. Si histoire de fantôme il y a, force est de constater que les ingrédients attendus du surnaturel ont été évités : l'apparition se manifeste à midi, quand nul ne peut envisager qu'il s'agit d'une apparition. Rien d'extraordinaire ne se produit, et nulle terreur ne vient assaillir Mrs. Bargrave. Au contraire, tout est banal : deux amies se retrouvent après s'être perdues de vue, parlent du passé, évoquent soucis et misères, prennent (presque) le thé, causent chiffons et s'émerveillent de la qualité d'une robe portée pour l'occasion. Le tout, donc, bien ancré dans une matérialité qui n'a rien que de très ordinaire. C'est que tout est construit à la fois sur le décalage temporel (Mrs. Veal est morte la veille de son apparition, et personne ne le sait encore) et le double sens de propos qui ne s'éclairent que rétrospectivement. Ce dispositif vise d'abord à troubler le lecteur, et seulement à la troubler. On ne le convaincra qu'en y ajoutant, comme les éléments d'un procès, les témoignages de moralité indispensables : un juge de paix se porte garant d'une dame au-dessus de tout soupçon qui elle-même atteste des qualités d'honnêteté de Mrs. Bargrave. Bref, on jure sur l'honneur qu'apparition il y a eu, même si cette apparition ne traîne derrière elle aucun des attributs de l'au-delà.

12/2012

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Littérature étrangère

Parlez-moi d'Anne Frank

"Parlez-moi d'Anne Frank" : deux couples se retrouvent pour un dîner, les femmes, de vieilles amies d'enfance, ont pris des chemins très différents : l'une, juive hassidique, vit en Israël avec son mari et ses dix enfants, l'autre a choisi la laïcité, elle n'a qu'un enfant ; adolescent. Au fil de la conversation, le mari de la seconde apprend que sa femme a fumé de la marijuana avec son amie quand elles étaient au lycée, puis il apprend que son fils en fume lui aussi et qu'il était le seul à l'ignorer… Les adultes se passent un joint, les langues se délient, le mari hassidique pense que les mariages interconfessionnels représentent un nouvel holocauste… Alors le "mari laïque" lance le jeu "Anne Frank" inventé par sa femme, le principe : "S'il le fallait, serais-tu prêt à me cacher au péril de ta vie ?". Le jeu redouble d'intensité lorsque la femme hassidique lit dans les yeux de son mari qu'il la dénoncerait… Dans "Les collines soeurs" : deux femmes se retrouvent seules pendant la guerre du Sinaï. En l'absence de leurs maris, un soir d'hiver, le bébé de l'une est pris d'une fièvre terrible. Pétrifiées par la peur, elles prient, et, voulant détourner le malheur de son enfant, la mère conclut un pacte avec son amie : elle lui vend son bébé, ainsi le malheur tombé sur elle cessera de s'abattre sur son enfant. L'enfant guérit, la peur et la nuit passent, mais pour l'une d'entre elles au moins, le pacte reste. Lorsque ses fils et son mari meurent, un à un, à la guerre ou dans des accidents, elle décide d'aller réclamer son dû. Salué par une critique unanime et l'ensemble des écrivains américains de sa génération, ce recueil de nouvelles charrie autant de pépites d'émotion, d'humour, de tragédies et de poésie que le précédent, la maturité en plus. Nathan Englander n'est plus un jeune écrivain, il est devenu l'un des grands noms de sa génération.

03/2013

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Poésie

Soleil du soleil. Le sonnet français de Marot à Malherbe, une anthologie

"On trouvera dans ces pages à la fois des textes autrefois connus de toute personne ayant accompli des études secondaires (Heureux qui comme Ulysse... ou Comme on voit sur la branche...), d'autres qui n'ont été découverts qu'assez récemment (Sonnets de La Ceppède, Papillon, Mage, Sponde ou Vermeil), d'autres enfin dont on peut raisonnablement penser qu'ils n'ont eu pratiquement aucun lecteur depuis le moment de leur publication (les Sonnets jetés en avant-propos de Flammermont) ou de leur copie manuscrite (le Brouillas de quelques miens vers de Louis de Gallaup de Chasteuil). La supériorité des premiers sur les seconds et les derniers, encore implicitement admise aujourd'hui par l'école ou l'université, ne m'apparaît plus aussi évidente. Cette anthologie s'inscrit donc dans un mouvement, assez général quoique lent, de réévaluation critique de la poésie du passé. Le titre que j'ai choisi est emprunté à un vers de Guy Le Fèvre de La Boderie. Le Soleil du soleil est la divinité. Placer cette longue suite de sonnets sous ce titre implique un jugement esthétique global sur la première tradition du sonnet français : que sa contribution la plus originale et la plus accomplie à l'histoire de la forme (considérée comme forme poétique majeure) ne se situe pas dans la ligne de la poésie amoureuse d'origine plus ou moins directement pétrarquiste (même si les sonnets de L'Olive de Du Bellay, de L'Amoureux Repos de Des Autelz, de l'Hécatombe à Diane, de d'Aubigné, ceux de Jodelle, du capitaine Lasphrise ou d'Abraham de Vermeil n'ont pas à souffrir d'une comparaison avec leurs équivalents italiens, anglais, espagnols, néerlandais ou allemands) mais dans celle d'une inspiration religieuse (qu'elle soit catholique ou protestante), et singulièrement dans ce qu'on a désigné sous le nom de poésie de la méditation, représentée ici par Mage, Sponde ou La Ceppède mais aussi par La Boderie, Marin Le Saulx, Pierre Poupo, le président Favre, Nicolas Le Digne, Pierre de Croix, César de Nostredame, Flammermont ou Chasteuil (pour ne citer que les oeuvres les plus marquantes)". Jacques Roubaud.

11/1990

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Sciences historiques

J'arrive où je suis étranger

J'ai appris à l'âge de 16 ans qu'un jour je ne verrais plus. Quand exactement devais-je connaître la nuit ? Personne n'en savait rien. Mais mon destin était scellé, de par ma naissance. C'était comme un sort qui m'avait été jeté, en pleine adolescence, sous le sceau de l'injustice. Pourtant, j'ai décidé de ne rien en dire, pas même à mes parents ou à mes amis. Qu'allais-je devenir ? Vers quel futur me projeter ? Habité par l'angoisse de ce naufrage annoncé, j'ai longtemps cherché mon chemin. Je me demandais que faire de ma vie, quel métier choisir. Un jour, j'ai même frôlé la mort, par distraction. Ainsi ai-je dû avancer vers le monde inquiétant des ombres et du brouillard perpétuel. C'est ce voyage contraint et forcé - inexorable - que j'essaie de raconter ici, tel un explorateur à la découverte d'un pays dont on ne revient pas. On lira le récit de ces quelque trente années de périple, jalonné certes de moments de dépression et d'amertume mais aussi de rebondissements joyeux, voire de petits triomphes. Animé par la rage de vaincre et l'amour des miens, je me suis trouvé une route à tâtons. En me cherchant, je suis devenu chercheur. J'ai mis au centre de ma vie la volonté de comprendre les conduites humaines, que les individus se grandissent dans la résistance ou s'avilissent dans la barbarie. Cette passion pour l'homme m'a véritablement "porté". Elle m'a entraîné à mobiliser toutes mes forces et mes facultés intellectuelles pour "lire", enquêter, voyager, écrire, enseigner. D'où ce parcours qui m'a conduit de la Sorbonne à Harvard puis au CNRS et à Sciences Po. Désormais, je vous écris depuis ces contrées lointaines de la Grisaille, où je me sens étranger. J'y ai pourtant pris mes petites habitudes. On me demande souvent : "Mais comment vous débrouillez-vous ?" De cette métamorphose, je souhaite aujourd'hui témoigner, après des années de silence et de combat. Maintenant, quel paradoxe, j'ai le sentiment d'y voir un peu plus clair !

09/2007

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Vivre en couple

Choisir et être choisie. Réécrire son destin amoureux de solo à duo

Nous vivons tous dans l'espoir que l'amour va finir par nous trouver. Ce serait juste et bon. Puis l'amour est venu et il est reparti. Plus d'une fois. Les peines d'amour, les débuts de relation en série nous ont délicatisé le coeur. L'amour ne devrait pas être si difficile à trouver. A garder. Mais c'est difficile ! Parce que trouver et faire durer l'amour après 40, 50 et 60 ans, ça exige des critères différents de ceux de notre jeunesse. Ce n'est peut-être pas un hasard que ce livre vous trouve maintenant. Demandez-vous : Qu'est-ce que je ferais si je cessais de me dire "de toute façon, ça ne donnera rien" ? Vous n'avez pas tout essayé ! On ne cherche pas l'amour comme on cherche un sofa ! Pas trop gros, pas trop petit, confortable mais pas mou, coloré sans prendre toute la place. Il doit s'agencer avec votre décor sans vous endetter, en espérant que votre chat l'adopte ! C'est familier ? La liste de vos critères pour trouver le véritable amour a besoin de renouvellement et ne doit pas être seulement la somme de ce que vous ne voulez plus. Pour rencontrer l'âme soeur, cherchez-vous conseil auprès d'amies de votre âge qui ont trouvé, récemment ou dans leur jeunesse, l'amour avec succès et qui l'ont gardé ? Pour que vous puissiez traverser du côté des personnes qui ont refait leur vie en couple avec bonheur et avec le bagage qui vient avec l'expérience, Sylvie Thiffault vous accompagne avec la bienveillance et la lucidité d'une amie qui ne l'a pas eu facile, mais qui a finalement appris de ses erreurs. Elle balise le chemin de questions nouvelles pour à la fois choisir le "bon" et être choisie par lui. Une dernière fois, écoutez l'espoir. Ce livre vous guidera au-delà des vieux patterns qui causent les culs-de-sac amoureux. Il n'en faut qu'un. La personne que vous cherchez... vous cherche aussi. Seul trouve celui qui ose chercher.

03/2023

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Littérature française

Les gens de Bilbao naissent où ils veulent

L'histoire commence en Espagne, par deux naissances et deux abandons. En juin 1943, une prostituée obèse de Bilbao donne vie à un garçon qu'elle confie aux jésuites. Un peu plus tard, en Galice, une femme accouche d'une fille et la laisse aux soeurs d'un couvent. Elle revient la chercher dix ans après. L'enfant est belle comme le diable, jamais elle ne l'aimera. Le garçon, c'est Julian. La fille, Victoria. Ce sont le père et la mère de Maria, notre narratrice. Dans la première partie du roman, celle-ci déroule en parallèle l'enfance de ses parents et la sienne. Dans un montage serré champ contre champ, elle fait défiler les scènes et les années : Victoria et ses dix frères et soeurs, l'équipe de foot du malheur ; Julian fuyant l'orphelinat pour s'embarquer en mer. Puis leur rencontre, leur amour et leur départ vers la France. La galicienne y sera femme de ménage, le fils de pute, gardien du théâtre de la Michodière. Maria grandit là, parmi les acteurs, les décors, les armes à feu de son père, basque et révolutionnaire, buveur souvent violent, les silences de sa mère et les moqueries de ses amies. Mais la fille d'immigrés coude son destin. Elle devient réalisatrice, tombe amoureuse, fonde un foyer, s'extirpe de ses origines. Jusqu'à ce que le sort l'y ramène brutalement. A vingt-sept ans, une tarologue prétend qu'elle ne serait pas la fille de ses parents. Pour trouver la vérité, il lui faudra retourner à Bilbao, la ville où elle est née. C'est la seconde partie du livre, où se révèle le versant secret de la vie des protagonistes au fil de l'enquête de la narratrice. Stupéfiant de talent, d'énergie et de force, Les gens de Bilbao naissent où ils veulent nous happe dès le premier mot. Avec sa plume enlevée, toujours tendue, pleine d'images et d'esprit, Maria Larrea reconstitue le puzzle de sa mémoire familiale et nous emporte dans le récit de sa vie, plus romanesque que la fiction. Une histoire d'orphelins, de mensonges et de filiation trompeuse. De corrida, d'amour et de quête de soi. Et la naissance d'une écrivaine.

08/2022

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Paranormal, Bit-lit, Science-f

Dans la noirceur de l'espace Tome 1 : Prisonnier de guerre

Brady Garrett doit rentrer chez lui. Engagé de force dans l'armée, il a été affecté au Défenseur Trois, l'une des stations du réseau conçues pour protéger la Terre des attaques extraterrestres. Il déborde de colère, de peur, et de mal du pays. S'il ne revient pas chez lui, il perdra sa famille, mais il n'y a pas d'autre moyen de le faire que dans un sac mortuaire. Cameron Rushton a besoin d'un coeur artificiel. Quatre ans plus tôt, il a été capturé par les Sans-Visage, la race alien responsable de la quasi-destruction de la Terre. A son retour, et suite à des erreurs médicales, Brady devient son stimulateur cardiaque humain et temporaire. Sauf qu'ils partagent davantage qu'un battement de coeur : ils partagent des pensées, des souvenirs et des rêves particulièrement réalistes. Brady n'a pas le temps de s'inquiéter de son attirance croissante pour un autre homme, en particulier quand il s'agit du type dans l'univers capable de lire dans ses pensées. Cela ne signifie rien. Ce n'est que de la biochimie. A présent, les Sans-Visage sont sur le point de faire leur retour, et personne ne semble pouvoir les en empêcher. Cam prétend que tout le monde s'en sortira, mais c'est sûrement un menteur et un traître, comme le croit l'armée. Mais ce n'est pas grave. Les types comme Brady ne s'attendent pas à des fins heureuses. #MM #ScienceFiction #Aliens #Militaire #GayForYou #Dystopie #SpaceOpéra #Extraterrestres --- "C'est amusant, sexy, plein de suspense, triste, et tout simplement EXTRAORDINAIRE. Je le recommande à tout le monde ! J'ai adoré, j'ai adoré, j'ai adoré". - Nick Pageant (Goodreads) "Je suis en fait assez bouleversée après avoir lu cette romance étonnante. Dans la noirceur de l'espace n'était pas du tout ce que je pensais et attendais. Au lieu de cela, j'ai obtenu quelque chose de tellement mieux. Si, si bon... romantique, poétique, joliment écrit et avec une histoire à la fois surprenante, amusante, affectueuse et aussi assez effrayante par moments. La note maximale ! " - Ingie (Goodreads) "C'est la première histoire solo de Lisa Henry que je lis, mais ce ne sera certainement pas la dernière ! Lisa, vous êtes une source d'inspiration impressionnante. Vous m'avez soufflée avec vos mots. Vous, chère madame, savez écrire ! " - Jenni Lea (Goodreads)

03/2023

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Littérature française

Arthur, son ange

Pour échapper au désespoir de vivre avec une mère caractérielle, inconsistante et insensible, Arthur se construit un univers parallèle peuplé de personnes dont il est le souverain absolu, féroce et contre lesquelles il peut exercer toute sa perversité. Avec un acharnement obsessionnel il poursuit sa quête de reconnaissance mais ses demandes inassouvies se trouvent irrémédiablement vouées à l'échec. De là à ce que cet amour se transforme en haine, il n'y a qu'un pas. Arthur ne peut atténuer sa douleur et ce manque intolérable qui frappe sa chair que dans l'exercice jouissif et habile de ses mains qui vont lui servir à perpétuer des châtiments vis-à-vis des êtres faibles qu'ils côtoient. Sa colère et sa rage ne vont faire que croître au fil des ans pour ce monde qui ne lui apporte aucun réconfort et aucun sens. L'autrice nous dresse avec effroi, talent et par une logique implacable tous les mécanismes psychiques qui vont construire et faire d'Arthur l'être dissocié et inhumain qu'il va devenir. Par un jeu d'aller-retour subtil de tous les moments marquants de la vie du jeune garçon puis du jeune homme qui se confrontent tout d'abord avec ses petites camarades de cours d'école puis avec ses amies adolescentes au lycée, Laure Beaudonnet qui signe ici son premier roman arrive par petites touches successives à nous faire rentrer dans les méandres troublés de ses personnages. Elle nous décrit la difficulté fondamentale des adolescent(e)s à trouver une place dans une société bien-pensante où la réussite est déjà écrite à l'avance ; un monde qui privilégie l'apparence au détriment des valeurs et d'une éthique de l'être. L'identité familiale reste le coupable numéro un des failles qui semblent se perpétuer de génération en génération sans que rien ne puisse freiner le processus inéluctable des implosions intérieures si ce n'est toutefois l'adoucissement par la tendresse et le respect quand on a la chance de les rencontrer sur sa route. Ce roman très prenant, cinglant, glaçant, sans langue de bois et mené par un tempo rapide et haletant nous fait réfléchir à notre part d'amour et de responsabilité à tenir, de l'importance des liens et de la fragilité des jeunes en devenir. Florence Issac, autrice

06/2020

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Littérature étrangère

Le journal de la veuve

La narratrice, une femme d'une soixantaine d'années, a perdu subitement son mari. Elle n'a ni enfants ni famille, et ses rares connaissances ne lui proposent qu'un soutien très élémentaire. Assaillie de témoignages de sympathie qu'elle n'a pas le sentiment de mériter, elle cède à la panique et saute à bord de la Jaguar du défunt pour s'enfuir loin de leur grande demeure londonienne, désormais vide. Elle loue une petite maison de pêcheur dans un village de la côte du Norfolk où elle ne connaît personne. Elle y vit recluse, sans trop savoir si elle va y demeurer définitivement ou n'y séjourner que quelques mois. Encore sous le choc de la perte de son mari, elle dort peu, boit de plus en plus et doit apprendre à découvrir sa vraie personnalité à présent qu'elle n'est plus simplement la femme de quelqu'un. Les longues promenades dans les marais du littoral, les soirées au pub et les heures passées à contempler le feu de cheminée sont propices à cette réflexion qui nous est transmise sous la forme du journal qu'elle tient au quotidien. Mais loin de se complaire dans la noirceur ou l'auto-apitoiement, les réflexions et ruminations de cette femme sont teintées d'humour. Au fil de ce monologue intérieur, elle bouscule avec ironie toutes les idées reçues quant à la conduite qu'il est convenu d'adopter en période de deuil. Ainsi rejette-t-elle la suggestion d'une de ses amies de faire du volontariat pour se sentir utile et moins seule au motif qu'elle n'est pas une délinquante en réinsertion. Elle s'amuse aussi des gens du village bien-pensants, visiblement offusqués par l'installation de cette femme qui vit en dépit de toute convenance et n'a que faire du qu'en-dira-t-on. Elle dit elle-même avoir des problèmes avec la réalité et s'efforce de composer avec elle pour alléger son quotidien, comme en témoigne son sens de la formule. A titre d'exemple, elle rebaptise les ornithologues qu'elle croise régulièrement au cours de ses promenades dans les marais, les qualifiant de " paparazzi ornithologiques " du fait de leur accoutrement. Au fil de son récit empreint de causticité, on découvre que son mariage fut loin d'être parfait, plein de frustrations et de déceptions, marqué par deux gros secrets...

02/2012

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Policiers

Négations Tome 2

Je vous revois toujours avec ce trouble si caractéristique qui vous rend encore plus désarmant. Qu'est-ce que vous étiez chou mon petit juge ! Rien que d'y penser, j'en suis encore toute chose ! Vous n'arrêtiez pas de me détailler sous toutes les coutures, de regarder mes hanches et mes jambes avec insistance, avec des yeux qui brillaient comme de véritables soucoupes ! Comme si vous aviez eu envie de moi et envie de me... Comme si... Non, mais arrêtez ! Vous vous trompez ! bredouilla un Prédaud moins sûr de lui qui perdait son calme. Qu'est-ce qui vous laisse supposer que... La jeune femme fit comme si elle n'avait pas entendu. Le magistrat semblait presque mûr et il ne manquait qu'une occasion pour le pousser dans ses derniers retranchements de vieux garçon complexé. Vous n'allez pas me dire que vous avez envie de moi tout de même ? protesta Irène comme si elle était vexée de pouvoir ainsi susciter un tel sentiment. Ca ne serait pas... Mais, enfin non... Qu'est-ce qui vous fait croire que... Que vous avez envie de moi ?... Vos yeux, quand ils croisent les miens mon petit juge !... Ils sortiraient même de leur orbite ! Et moi, quand un homme me regarde comme vous me regardez, c'est qu'il me désire. Et quand on me désire comme vous me désirez en ce moment, ça finit par me travailler énormément... A Bressoire, une préfecture comme il en existe quelques-unes, beaucoup coulaient jusqu'alors des jours heureux. Entre deux projets de spéculation immobilière, et une ou deux innovations ! Du moins jusqu'à l'automne dernier où la petite localité a subitement fait davantage parler d'elle. Grâce à une télé réalité, celle de la nouvelle ère et plus tristement aussi, à cause d'une série de meurtres longtemps inexpliqués... ! Ceux de notables dont les excentricités seraient presque passées inaperçues si elles n'avaient pas mis en lumière des agissements condamnables. A leurs côtés, la belle Irène, une jeune femme peu farouche qui n'a pas son pareil pour attirer l'attention. Encore moins celle du juge Prédaud, l'ancien franc maçon, un homme décidément bien complexe que certaines femmes parviennent à troubler. Un dénouement à la hauteur de ce qu'avait suggéré le premier tome d'un polar au terme duquel on pensait enfin avoir mis un terme aux tueries commises...

11/2015

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XVIIe - XVIIIe siècle

Je déclare vivre de mon art. Dans l'atelier des soeurs Lemoine et Chaudet

Enigmatiques, aussi brillantes que secrètes, les soeurs Lemoine, Marie-Victoire (1754-1820), Marie-Elisabeth (1761-1811), Marie-Geneviève (1771-1845) et Marie-Denise (1774-1821), et leur cousine, Jeanne-Elisabeth Gabiou (1767-1832), filles de maîtres perruquiers parisiens, formées par les meilleurs peintres parisiens, amies d'artistes très en vue, protégées par une kyrielle de personnalités choisies, s'imposèrent sur la scène artistique parisienne grâce aux seuls mérites de leurs pinceaux et à leur émulation respective. Si les femmes artistes de la fin du XVIIIe siècle et du début du XIXe siècle font l'objet d'une attention particulière de la part des musées depuis quelques années, il semble indispensable, avant d'embrasser le sujet comme un tout, de bien connaître le parcours et l'oeuvre des artistes les plus réputées de leur temps, les plus engagées, et surtout les plus brillantes. Le Musée Jean-Honoré Fragonard qui abrite la plus grande collection de tableaux d'une femme artiste du XVIIIe siècle, Marguerite Gérard, invite le public à découvrir ces cinq femmes hors du commun dont le parcours est aussi riche que leurs créations. Le parcours personnel de ces filles de maîtres perruquiers parisiens est en effet digne d'un conte de leur amie Félicité de Genlis. Elevée à quelques encablures du Palais Royal, elles furent choyées par deux femmes de têtes, la princesse de Lamballe et la duchesse d'Orléans, mais aussi une kyrielle de personnalités hautes en couleurs qui les accompagnèrent pendant plusieurs décennies. Marie-Victoire bâtit un terreau fertile de création au sein de sa propre famille en encourageant Marie-Elisabeth, Jeanne-Elisabeth, Marie-Geneviève et Marie-Denise à suivre sa voie. Tout en les aiguillant avec brio, elle se nourrit elle-même de leurs expériences et de leurs recherches. Et en faisant le choix d'exposer les portraits tantôt de l'une, tantôt de l'autre, mais aussi en multipliant les autoportraits, Marie-Victoire, Marie-Elisabeth, Marie-Denise expriment leur fierté mutuelle mais aussi le plaisir de former un groupe bien identifiable. Faisant fi des conventions, elles forment un panel d'exception dont les réussites artistiques rejaillissent sur le reste de leur famille, bien décidée à gravir les échelons sociaux. Si leur trajectoire quelque peu romanesque offre un éclairage original sur leur époque, l'étude de leurs carrières fait aussi voler en éclats nombre de préjugés sur les femmes artistes de la période révolutionnaire.

06/2023

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Criminalité

Ce petit morceau de tissu rouge. Récit de l'enquête qui a mené aux frères Jourdain

Directeur de la police judiciaire du Nord, Romuald Muller s'exprime sur l'affaire dite des " frères Jourdain " dans le premier livre consacré à ce fait divers à l'origine de la création du fichier judicaire des auteurs d'infractions sexuelles (Fijais). La nuit du 11 au 12 février 1997, Peggy, Amélie, Audrey et Isabelle vont fêter le carnaval du Portel, sur la Côte d'Opale, dans le Nord de la France. A 17 et 20 ans, les quatre amies se déguisent en Pierrot, en Marquise, en Mousquetaire et en Indienne, prêtes à s'amuser toute la soirée, malgré le froid et la pluie qui fouette leurs visages. Mais, le lendemain, elles ne reparaissent pas. Leurs mères, Marie-Josée Merlin et Laure Lamotte, deux femmes à l'allure de mères au grand coeur, ne croient pas à la fugue, leurs amis non plus. Les proches se mobilisent et entraînent avec eux toute une population. Des actions médiatiques amèneront finalement la saisine de la police judiciaire. Chef de la brigade criminelle à la police judiciaire du Nord à cette époque, Romuald Muller raconte l'enquête de l'intérieur, notamment le travail minutieux de son équipe, qui a permis de remonter aux frères Jourdain. Deux " bêtes humaines ", aussi appelés " Siamois de l'horreur " lors des procès, qui n'ont pas hésité à rhabiller leurs victimes avec leurs costumes de carnaval avant de les enterrer sous le sable. L'enquête démontrera que ces deux hommes, déjà largement connus de la justice, les ont violées puis étranglées dans leur camionnette blanche, conçue comme une prison de ferraille. En policier aguerri, marqué pour toujours par ce dossier, Romuald Muller raconte l'innocence d'une jeunesse costumée, un carnaval pluvieux mais joyeux au bord de la mer, un vieux fourgon bigarré, des frères à l'allure patibulaire, installés dans une décharge, les corps des quatre victimes découverts sous la dune, rhabillés dans leurs costumes et, surtout, la dignité de deux mamans face à des assassins dénués d'humanité. Il rend ainsi hommage à ces jeunes filles et à leurs mères, ainsi qu'à leurs proches, tout en montrant l'implication sans faille des policiers d'investigation à l'heure où se profile la très contestée réforme de la police judiciaire, en vigueur au 1er juillet 2023, qui affectera, en mutualisant des services, l'autonomie et l'efficacité d'un service majeur de la police.

09/2023

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Littérature française

Les gens de Bilbao naissent où ils veulent. premier roman

#SelectionPrixPorteDoree23 – L'histoire commence en Espagne, par deux naissances et deux abandons. En juin 1943, une prostituée obèse de Bilbao donne vie à un garçon qu'elle confie aux jésuites. Un peu plus tard, en Galice, une femme accouche d'une fille et la laisse aux soeurs d'un couvent. Elle revient la chercher dix ans après. L'enfant est belle comme le diable, jamais elle ne l'aimera.

Le garçon, c'est Julian. La fille, Victoria. Ce sont le père et la mère de Maria, notre narratrice. Dans la première partie du roman, celle-ci déroule en parallèle l'enfance de ses parents et la sienne. Dans un montage serré champ contre champ, elle fait défiler les scènes et les années : Victoria et ses dix frères et soeurs, l'équipe de foot du malheur ; Julian fuyant l'orphelinat pour s'embarquer en mer.

Puis leur rencontre, leur amour et leur départ vers la France. La galicienne y sera femme de ménage, le fils de pute, gardien du théâtre de la Michodière. Maria grandit là, parmi les acteurs, les décors, les armes à feu de son père, basque et révolutionnaire, buveur souvent violent, les silences de sa mère et les moqueries de ses amies. Mais la fille d'immigrés coude son destin.

Elle devient réalisatrice, tombe amoureuse, fonde un foyer, s'extirpe de ses origines. Jusqu'à ce que le sort l'y ramène brutalement. A vingt-sept ans, une tarologue prétend qu'elle ne serait pas la fille de ses parents. Pour trouver la vérité, il lui faudra retourner à Bilbao, la ville où elle est née. C'est la seconde partie du livre, où se révèle le versant secret de la vie des protagonistes au fil de l'enquête de la narratrice.

Stupéfiant de talent, d'énergie et de force, Les gens de Bilbao naissent où ils veulent nous happe dès le premier mot. Avec sa plume enlevée, toujours tendue, pleine d'images et d'esprit, Maria Larrea reconstitue le puzzle de sa mémoire familiale et nous emporte dans le récit de sa vie, plus romanesque que la fiction.

Une histoire d'orphelins, de mensonges et de filiation trompeuse. De corrida, d'amour et de quête de soi. Et la naissance d'une écrivaine.

 

#PrixFrontieres23 - Roman sélectionné pour le Prix Frontières - Léonora Miano 2023 

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Littérature anglo-saxonne

Les filles de la passion

Militante de l'IRA, emprisonnée pour meurtre et à son douzième jour de grève de la faim, Maggy s'interroge sur ce qui l'a amenée à commettre un attentat au nom d'une cause. Le manque de nourriture provoque des hallucinations - culinaires- et fait surgir des fragments de son existence : son enfance passée au Couvent des Filles de la Passion avec ses amies Rosheen et Dizzy, leurs vies coupées du monde, faites de restrictions qui pourtant ne les empêchera pas de rencontrer des hommes violents dès son plus jeune âge. Dés son retour en Irlande, après des études aux Etats-Unis, elle retrouve Rosheen mariée avec Sean, un membre de l'IRA qui la bat et qu'elle tente de quitter et Dizzy, qui organise des réunions clandestines dans l'appartement qu'elles partagent. Diz- zy, aux origines anglaises, dont l'élan patriotique est presque plus prononcé que celui des Irlandais eux-mêmes. Maggy est d'abord indifférente à cette effervescence politique mais son affection pour Dizzy (qu'elle avoue n'avoir pas toujours été platonique) et la recherche d'un sens à sa vie la poussent à s'engager dans les rangs de l'IRA. Lorsque Dizzy décide de commettre un attentat à la place de Sean, repéré par les forces britanniques, Maggy prend sa place. Dans sa cellule, elle ne sait plus très bien de quoi elle est coupable. Le bien et le mal se mélangent dans son esprit et il devient très difficile pour elle de distinguer les raisons qui l'ont poussée à commettre un crime. O'Faolain dresse un portrait subtil des tensions et enjeux provoqués par le conflit en Irlande en ex- plorant les sentiments et les émotions qui poussent à s'engager dans la lutte armée et le doute qui finit par s'immiscer : la violence peut-elle servir une cause ? Ce texte féministe, aussi singulier soit-il, résonne avec la radicalité qui traverse aujourd'hui notre société. Il s'inscrit par ailleurs dans la mouvance des auteurs et autrices irlandaises tels que Nuala O'Faolain (Prix Fémina étranger 2006), Roddy Doyle (Booker Prize), Edna O'Brian ou Claire Keegan, mais aussi dans le nouvel appétit des français pour la littérature irlandaise comme le montre les succès de Sally Rooney, Mag- gie O'Farrel, Emma Donughue ou Eimar McBride.

04/2023

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Littérature française

Le Poivre

Qui, en 1993, se souvient de Lorraine Ageval ? L'ancienne vedette du cinéma et de la chanson, révélée par le succès du film "La Reine Visage" en 1965, revient passer tété chez deux amies d'enfance après le naufrage d'un long mariage avec un homme d'affaires suisse qui l'a éloignée du public. Oubliée, ignorée par un milieu dont elle s'est détournée, elle doit retrouver où elle l'avait laissée, avec des forces diminuées, une existence dont il ne reste pas grand chose et que ce long intermède a dénaturée. Quelques lueurs lui parviennent quand même. Benoît Cazot, un jeune réalisateur qui se passionne pour elle et souhaite lui offrir un rôle. lohan, un adolescent trop jeune pour la connaître en tant que célébrité, qui se prend pour elle d'une affection admirative. Sa copine productrice Io qui veut la revoir briller. Mais a-t-elle vraiment envie de reprendre une vie qu'il faudrait tellement d'efforts pour soulever du passé, alors qu'elle pourrait juste la laisser rouler à son terme, et qu'est encore si présente l'idée d'un mari qui n'a peut-être pas tout à fait fini de la désirer ni de la détruire. Surtout il y a maintenant une poussière autour, comme un voile de poivre entre elle et le monde, qui va l'obliger pour ne pas tout laisser s'obscurcir à retrouver une perception fraîche des choses, à composer les éléments usés de sa vie en une nouvelle conception qui soit cette fois-ci, vanité ou sagesse, une véritable raison de continuer. Cette belle histoire, généreuse et doucement nostalgique, toute imprégnée de cette certitude en arrière plan que quelque chose est usé dans l'importance même du monde s'accélère cependant à mesure que l'on avance pour déboucher sur de très sombres et cruels moments, est toute en évocation de temps révolus. Celui du succès de Lorraine et celui de son "come back". Cette double distance chronologique n'est pas pour rien dans l'atmosphère suspendue de ce livre si raffiné, si émouvant. Olivier Bouillère, après "Rétro", excelle à restituer un monde marginal et élégant, ambigu, qui ne peut finalement rien contre des enjeux et des violences dont il n'est qu'un paravent dérisoire.

08/2012

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Philosophie

La r(ê)volution perhumaniste. Une eutopie d'avenir

Le livre que nous propose Jean Semal est un savant et surprenant cocktail de souvenirs autobiographiques, de portraits de celles et ceux qui ont croisé son chemin et de réflexions philosophiques. Il nous interpelle avec sa r(ê)volution perhumaniste, clé d'une utopie d'avenir et fruit d'une longue réflexion nourrie de nombreuses expériences de vie. L'auteur nous prévient d'entrée de jeu : «Arrivé au crépuscule d'une vie qui m'a réservé tant de merveilleux moments tout en m'évitant les pires ennuis, je ressens l'opportunité de faire un bilan. Comment ai-je pu cueillir tant de beauté en échappant à tant de désordre ? Certes, mes moments de faiblesse furent patents et mon manque d'ambition bling-bling ne m'a guère conduit sur les Sentiers de la Gloire. Si je me suis essayé à la présente écriture, c'est afin de m'interroger sur cette résilience qui m'a soutenu dans l'épreuve, pour essayer d'en dégager quelque règle normative qui puisse être utile à autrui. Elevé dans un milieu modeste, j'ai bénéficié d'une protection familiale ferme et prudente associée à un sens aigu du devoir et de la reconnaissance vis-à-vis de mes éducateurs (qui furent le plus souvent des éducatrices). Clairement, j'ai souvent joué à cache-cache avec le danger et j'ai contourné maintes menaces de voir mettre un terme prématuré à ma course au bonheur tranquille. Mais pour autant que je me souvienne, ma vie s'est déroulée sans regrets grâce à l'amour, à la sympathie et à l'aménité que j'ai pu échanger avec mes compagnes de vie, avec mon essaim familial (ascendant, descendant, collatéral et reconstitué), ainsi qu'avec les cercles d'amies et d'amis que j'ai eu la faveur de fréquenter. Toutes et tous m'ont fait bénéficier d'échanges enrichissants dans la confiance et l'estime réciproques. C'est dans ce contexte que je voudrais porter témoignage afin que mes complices en humanitude puissent évaluer les aboutissements de ma quête réflexive. Pour cela, dire d'où je viens et ce que j'ai vécu. Décrire mes rencontres avec des personnes et des situations qui m'ont permis de progresser en cordialité et en spiritualité pour arriver à identifier les paramètres de la vie bonne.»

03/2015

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Littérature étrangère

Le voyage de Kokochkin

On est en 2005. Fiodor Kokochkin, un alerte nonagénaire, professeur émérite de biologie, retourne à New York sur le Queen Mary. Juif, il a dû émigrer aux Etats-Unis où il est devenu un scientifique mondialement connu. Chaque jour offre le tableau de cette sociabilité si particulière des traversées transatlantiques où les conversations de table, les distractions programmées, les promenades sur le pont sont autant d’occasions de rencontre. C’est ainsi que Kokochkin retrouve toute sa verdeur en se faisant le chevalier servant d’une jeune (pour lui) architecte de cinquante ans, Olga Noborra. L’humour tout en subtilité de Schädlich donne ici toute sa mesure. Mais ces aimables instantanés du présent sont entrecoupés de retours sur le passé, un passé qui fut tout sauf aimable. En effet, si le vieux monsieur revient d’Europe, c’est qu’il a voulu revoir les lieux de son enfance et de sa jeunesse, et à son luxueux voyage immobile sur la mer fait contrepoint son voyage sur terre doublement fatigant, à cause des longs trajets épuisants mais plus encore de l’émotion que ces retrouvailles avec les lieux de son passé suscitent. A commencer par St-Pétersbourg, où Kokochkin est né et où il a vécu jusqu’à l’assassinat de son père, député menchevik, par les Bolcheviks ; puis Odessa où sa mère allait retrouver une partie de l’intelligentsia russe en exil – Bounine, qui l’aidera, et surtout Nina Berberova, dont elle partagera l’exil. Devenues de grandes amies, elles émigrent près de Berlin, là où vivait une grande colonie d’artistes et d’intellectuels russes, parmi lesquels notamment Maxime Gorki. Kokochkin fréquente alors un lycée allemand à Templin, dont on peut admirer au passage la pédagogie progressiste, et plus tard l’Institut de biologie de Berlin. C’est alors que l’arrivée des nazis l’oblige à fuir une fois de plus et il se réfugie provisoirement à Prague. Il parvient quatre ans plus tard à gagner les Etats-Unis tandis que sa mère, qui n’est pas juive, vit à Paris, comme Nina Berberova. Cette double fuite au péril de sa vie devant les deux régimes totalitaires les plus sanglants du XXe siècle, évoquée dans l’atmosphère faussement rassurante du grand paquebot, donne à ce roman une profondeur légère qui est la marque du grand écrivain qu’est H. J. Schädlich.

02/2012

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Lycée

Contes et nouvelles (Maupassant). suivi d'un groupement thématique « Enfances volées »

Sept nouvelles réalistes, dans lesquelles Maupassant relate, avec une parfaite maîtrise du genre, des destins singuliers de femmes et d'enfants. Une édition en couleur, enrichie de compléments pédagogiques, en lien avec l'objet d'étude " La fiction pour interroger le réel " du programme de français en 4e. Les sept nouvelles - 1. "Le Papa de Simon" . Simon, élevé par sa mère, est harcelé par ses camarades d'école parce qu'il ne connaît pas son père. - 2. "Aux champs" . Une jeune femme riche propose à un couple de paysans d'adopter un de leurs enfants en échange d'une rente mensuelle. - 3. "L'Enfant" . Le soir de son mariage, un homme est appelé au chevet d'une ancienne maîtresse mourante qui lui confie leur enfant nouveau-né, dont il ignorait l'existence. - 4. "L'Abandonné" . Une femme décide d'aller avec son ancien amant rendre visite à leur fils, qu'ils ont abandonné quarante ans plus tôt à une famille de paysans. - 5. "Mademoiselle Perle " . A Gaston venu fêter les rois chez les Chantal, M. Chantal raconte l'histoire de mademoiselle Perle et dévoile l'amour secret qu'il éprouve pour elle. - 6. "La Parure" . Pour se rendre à une soirée, Mathilde Loisel, épouse d'un modeste commis, emprunte à une de ses amies une rivière de diamants. Mais elle perd le bijou... - 7. "La Dot" . Jeanne Cordier épouse Simon Lebrument, un jeune notaire. Après leur mariage, Simon emmène Jeanne à Paris, en emportant sa dot pour régler une affaire. Les compléments pédagogiques - un avant-texte pour préparer la lecture - un carnet de lecture pour analyser l'oeuvre - des activités complémentaires sur l'ensemble de l'oeuvre Le groupement thématique Un parcours de lecture, regroupant textes et documents visuels, autour du thème : " Enfances volées " . Pour comprendre, à travers des exemplaires littéraires et artistiques, comment l'abandon, la misère ou l'exil peuvent abîmer l'enfance. Les ressources en ligne Dans le guide pédagogique (réservé aux enseignants), téléchargeable sur www. editions-hatier. fr (Lien -> http : //www. editions-hatier. fr/), un descriptif complet de la séquence et les corrigés des questionnaires. La citation "Le réaliste, s'il est un artiste, cherchera, non pas à nous montrer la photographie banale de la vie, mais à nous en donner la vision plus complète, plus saisissante, plus probante que la réalité même". Guy de Maupassant, "Le Roman" , préface de Pierre et Jean, 1888.

04/2022

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Grossesse et maternité

Si je veux. Mère célibataire par choix

Célibataire, trentenaire, plutôt hétérosexuelle, Johanna Luyssen a choisi : elle fera un enfant seule. Tôt confrontée à la maladie et à la mort d'un frère, Johanna pressent qu'avoir des enfants, c'est compliqué. La santé échappe à toute morale, vivre ne se mérite pas, la mort non plus, et au milieu de tout ça, il y a de l'amour. Mais dans sa famille, les femmes pensent à leur carrière après leur famille. Elle, elle veut l'inverse. " Je me disais donne tout, écris, apprends, tu verras bien, l'enfant paraîtra. " Or les histoires d'amour se sont succédé et l'enfant n'est pas venu. Comment se dit-on "Je vais faire seule" , lorsqu'on a été élevée dans l'idée qu'il fallait impérativement faire "avec" ? Aujourd'hui encore, mère célibataire, cela ne va pas de soi. Si on échappait enfin au regard stigmatisant, honteux, pathétique attaché à la mère seule ? Et qu'est donc ce fameux désir d'enfant : une nécessité, vraiment, ou un caprice ? Vivre libre, assumer ses convictions, être la mauvaise fille qui ne rentre pas dans les clous : pas si simple. Comment retrouver le sens de ses choix, le sentiment de sa puissance, et prendre la décision si difficile de faire un enfant sans homme ? Dans un contexte juridique encore fermé aux mères célibataires, quand l'option coûteuse d'une insémination à l'étranger n'est pas possible, commence un parcours de la combattante que Johanna Luyssen dépeint avec une acuité sincère, sur un fil tendu entre émotion et humour. Les aventures d'un soir, le garçon qui se préoccupe plus du bonnet qu'il a oublié que d'un préservatif rompu, les sites de rencontre, les donneurs de sperme tarifé, du marin danois qui demande un peu plus pour un don exclusif, à l'astrophysicien généreux qui annonce 80 millions de spermatozoïdes en bonne santé, en passant par les conseils des amies sur l'auto-insémination en douceur... Et finalement... " Nous y sommes. Elle est là, à mes côtés, elle dort sur son petit matelas, ses joues bien pleines, ses sourires. Je ne sais pas ce que l'avenir nous réserve, mais je sais désormais ce que je ne veux plus. Je la regarde gigoter, son petit corps potelé et la couche à l'air, elle se dresse, elle regarde le ciel, elle rit, elle geint, elle se frotte les yeux et je songe : de fille-mère, je suis devenue la mère d'une fille. Elle, elle deviendra ce qu'elle veut. "

02/2022

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Roman d'amour, roman sentiment

Be my Valentine

Un groupe d'amies. Quatre histoires d'amour. Découvrez 4 nouvelles romantiques et sexy sur le thème de la Saint Valentin. Porte-bonheur et tablettes de chocolat, Julie-Anne Bastard Valentine est une chocolatière pétillante et douée. A l'approche de la Saint-Valentin, elle doit faire face à un défi de taille : créer un chocolat pour le roi de Belgique. Le problème, c'est qu'en ce moment elle a la poisse. Elle aurait bien besoin d'un porte-bonheur ! Se pourrait-il qu'il s'agisse de Luc, son insupportable voisin aux magnifiques tablettes de chocolat ? A chaque fois qu'il est dans les parages, la chance semble lui sourire à nouveau... Pour conjurer le mauvais sort Valentine n'a pas le choix : elle doit se rapprocher de Luc. Retour à Pittenweem, Ludivine Delaune Depuis des années, Aileen évite soigneusement de se rendre à Pittenweem. Cette petite ville écossaise lui rappelle cruellement Ewen, son premier amour qui lui a brisé le coeur. Mais la jeune femme ne peut plus fuir sa terre natale plus longtemps : sa soeur est sur le point d'accoucher. Et en tant que sage-femme, elle lui a promis de l'accompagner. Elle tombe de haut lorsqu'elle apprend qu'Ewen est non seulement le voisin de sa soeur, mais qu'en plus il a été choisi pour être le parrain de sa future nièce ! Hygge Love, Liv Stone Gina, une belle latino-américaine de Los Angeles, décide de fuir les festivités de la Saint Valentin pour se réfugier au fin fond de l'Islande. Mais rien ne se passe comme prévu ! A peine arrivée, elle est surprise par une tempête de neige et sa voiture de location finit dans le fossé. Elle est sauvée par Ásgeir, un secouriste adorable et incroyablement sexy qui lui propose de dormir chez lui. Les vacances s'annoncent loin d'être reposantes pour Gina, aux côtés d'un beau viking des temps modernes... Not a game, Vanessa Furchert " Nous avons testé pour vous : la retraite spirituelle pour couple. " Voici le titre de l'article qu'Axelle et Clarens, doivent remettre au big boss du célèbre magasine Pulse pour la parution spéciale Saint Valentin. Mais ces deux journalistes ne sont ni en couple... ni sur la même longueur d'onde. Axelle, spécialisée dans les jeux-vidéos un peu geek sur les bords, est à l'inverse de Clarens, un ancien rugbyman aussi séduisant que désinvolte. Pas le choix, s'ils veulent conserver leur job, les deux collègues vont devoir jouer au couple modèle...

02/2022

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Littérature française

Souviens-toi que l'amour n'existe pas

Françoise et Mila sont une seule et même personne qui se dédouble pour mener deux existences cloisonnées et distinctes. Françoise navigue au quotidien entre ses cours de droit à l'université, sa famille recomposée, ses amies et la relation privilégiée qu'elle entretient avec son meilleur ami, Pierre. Fuyant les sentiments suite à une déconvenue amoureuse sévère, elle se prostitue occasionnellement la nuit avec des hommes rencontrés sur Internet, satisfaisant ainsi ses propres fantasmes de désir et de séduction sous le nom de code de Mila. Par jeu et par souci d'anonymat, elle porte au cours de ces sorties un loup noir qui dissimule son visage. Un jour, Mila accepte une soirée avec un homme qui se révèle être Costa, un professeur de son université. Lorsque Costa demande à la revoir, Mila accepte et une liaison complexe, fondée sur un désir de domination réciproque, s'établit entre eux deux. Mila pense maîtriser la situation dans la mesure où elle connaît l'identité réelle de Costa, alors que lui ignore tout de la sienne. Cette illusion de contrôle la conduit à prendre des risques croissants et à accepter successivement tous les fantasmes de Costa, jusqu'à ôter le masque qu'elle porte. Mais Costa ne reconnaît pas ce visage qu'il croise régulièrement sans le voir parmi la foule des élèves qui suivent ses cours. Parallèlement à cette relation sulfureuse et clandestine, Françoise se rapproche de Pierre, l'ami secrètement amoureux d'elle depuis toujours, qui pallie le manque affectif dont elle souffre dans sa propre famille. Pierre et Françoise partagent un point commun essentiel : leurs pères ont quitté le foyer alors qu'ils étaient enfants. Etant le seul informé de la double vie de Françoise, Pierre propose d'assurer sa sécurité lors de ses sorties nocturnes. Leur relation, qui paraissait sans ambiguïté à l'origine, se complique lorsque Pierre noue une liaison durable avec une autre fille qui devient progressivement sa petite amie officielle et dont Françoise se montre excessivement jalouse. Un jeu de séduction subtil se met en place entre Pierre et Françoise. Après les examens de fin de semestre de l'université, une confrontation publique finit par avoir lieu entre Françoise et Costa, ce dernier reconnaissant alors les traits de Mila dans l'étudiante qui fréquentait son cours de droit. Choquée par la réaction glaciale et méprisante de Costa, Françoise prend brutalement conscience de ses véritables sentiments pour Pierre... Pierre et Françoise décident de donner une chance à leur histoire et semblent enfin heureux, mais pas pour longtemps...

01/2015

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Droit

Guide de survie à l'usage des pères qui divorcent

Vous allez divorcer ? Votre future ex-épouse n'est d'accord sur rien ? Attention ! Il vous faudra beaucoup de chance pour éviter l'hôpital, éventuellement psychiatrique, la prison, le RMl et/ou le suicide. Vous pensez que j'exagère ? Notre enfant venait d'avoir deux ans. J'aimais être avec lui et savourer les moments passés ensemble. Séances d'habillage (exercice diplomatique délicat), bains, balades et conversations philosophiques sur le sens de la vie, de l'amour, du mariage... Ce jour-là, quand je suis rentré, il était chez sa nounou. Ma femme, elle, était assise à la table du salon. Je l'ai regardée dans les yeux et doucement lui ai dit : " Nous sommes fin mars, nous allons divorcer. En septembre, le temps de mettre au clair nos affaires, de nous organiser pour notre enfant, nous ne vivrons plus ensemble. Essayons de faire cela avec intelligence, je sais que tu n'en manques pas ". Elle a refusé. C'est à ce moment précis que j'ai commis ma première très grande erreur. Le 10 mai 1993 j'entamai une procédure de divorce pour faute. Je suis divorcé depuis le 5 avril 2006. 13 années de procédure. Pendant ce temps, il m'est arrivé des choses hallucinantes - toutes vraies et relatées dans ce guide. En le lisant, vous croiserez des gens étranges : avocats, magistrats, policiers, assistantes sociales, psychologues, psychiatres, enseignants, huissiers. Des gens géniaux et de véritables crétins. Vous reconnaîtrez certains de vos " amis " et vous envierez les miens. Vous visiterez des lieux insolites : services sociaux, cabinets de juges des enfants, cellules de garde à vue, tribunaux correctionnels, hôpitaux, écoles... Vous trouverez des renseignements sur des choses futiles, des anecdotes, des informations précieuses sur divers problèmes économiques, politiques ou administratifs. Vous lirez également une description précise des effets de certains cocktails, genre Prozac, Xanax, Stylnox et alcool à haute dose. Quel lien entre ces choses éparses ? Ce n'est pas important. Ce qui est important pour vos enfants et vous-même, c'est que vous restiez un minimum vivant et heureux. Quoi qu'il arrive. Ce guide veut vous apporter un petit coup de pouce dans ce sens. Dans ce guide, Patrick Ledrappier, entrepreneur, écrivain et chroniqueur, parvient à traiter avec humour un sujet grave qui touche près d'un mariage sur deux aujourd'hui. Il a voulu témoigner de son incroyable expérience pour donner des pistes utiles à ceux qui comme lui se sont posé la question : Je suis papa, je divorce, rien ne marche avec mon ex. Que risque-t-il de m'arriver et comment protéger mes enfants ?

10/2006

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Romans historiques

La poudrière d'Orient Tome 2 : Le vent mauvais de Salonique

31 décembre 1915 : l'expédition navale franco-britannique des Dardanelles vient de s'achever dans le sang. Du pont de l'ancien paquebot Algérie, les " dardas " rescapés de l'enfer découvrent Salonique l'enchanteresse où résonne l'appel du muezzin. Ils croient enfin toucher des rives amies, mais sitôt débarqués, ils sont affamés, humiliés, captifs d'un camp insalubre, cernés de barbelés et d'espions. Le roi des Grecs, Constantin, affiche son amitié pour les Allemands et sa neutralité n'est qu'une façade. Dans l'ombre, le baron prussien Schenk tient la presse, manipule et soudoie la population. Le général Sarrail a beau se battre sur tous les fronts, diplomatique et militaire, il est impuissant, pris en tenailles entre les Grecs et les Bulgares. Quant aux Anglais ils se drapent dans la politique du wait and see. Qui paie le cynisme des hauts stratèges si ce n'est les braves poilus ? Paul Raynal, l'esprit plein des atrocités auxquelles il vient d'échapper, survit au nom d'un seul espoir : retrouver son unique amour, l'infirmière Carla, rencontrée sur le port de Marseille aux premiers jours de son enrôlement. Le niçois Emile Duguet exécute les ordres de Sarrail ; il infiltre au péril de sa vie les services de renseignements ennemis. Chargé de nettoyer la région de ses comitadji, terroristes à la solde des Bulgares, le zouave Vigouroux parcourt les montagnes, accompagné d'Alexandra, la jeune institutrice grecque dont il est follement épris, une idéaliste engagée dans le combat démocratique. Vigouroux ignore que cette combattante intrépide n'est autre que la fille de Metaxas - général des armées grecques -, en rébellion contre son germanophile de père. Dans la plaine, on se bat au corps à corps ; insolations, typhus, moustiques vénéneux ravagent les troupes plus rapidement que les combats eux-mêmes. Et des ruelles de Salonique aux lambris des salons de Sofia, des femmes de plein vent aux bras délicats de Lucia, la belle espionne, les soldats sillonnent cette poudrière où le nationalisme finit par aveugler chacun. Guerre absurde et mirages, ainsi va l'Histoire dans ces Balkans pas près d'être unifiés. Ainsi va l'amour dans cet Orient tragique où chaque jour est le jour le plus long. Après le succès des Enfants de la Patrie, suite romanesque parue chez Fayard en 2002, Pierre Miquel retrace pour la première fois, avec sa passion coutumière et sa culture infaillible, l'histoire des poilus d'Orient, poursuivant une œuvre jamais égalée sur la guerre de 14-18.

04/2004

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Romans historiques

A la recherche d'un monde nouveau Tome 3 : La romance

Au fil de ces pages, nous accompagnerons Jean-Pierre LeRoy, devenu adulte au sens de la loi du temps. La saisie du Haras Lémur de Bonsecours, la folle chevauchée pour remonter sur Paris, le démantèlement du trafic criminel du cousin Cléophas, le succès de la campagne de racolage pour le Gouverneur de Vaudreuil devraient lui procurer une certaine fierté, sinon la satisfaction du devoir accompli. Mais contre toute attente, cette aventure lui laisse un arrière-goût amer. "Décidément, la vengeance ne fait pas partie des valeurs du chanoine de Maupeau. Et puis, j'ai triché pour arriver à mes fins. J'ai utilisé des stratagèmes immoraux pour négocier la survie de ma famille. "La fin ne justifie jamais les moyens ? gronderait le prieur de Maupeau" . Plus surprenant encore, la fuite éperdue de Cléophas et le sort misérable réservé à ses associés l'accablent. Cléophas n'était certes pas un parent estimé et respectable, non plus que ses comparses criminels, mais la vision des tourments qui leur sont assurément infligés dans les geôles du royaume le tourmente. "J'ai offert une chance à certains de ces pauvres hommes, complices des machinations de Cléophas. Mince réconfort, en pensant à leurs familles en détresse laissées au pays, se reproche-t-il. Au moins, ai-je pu éviter aux miens la catastrophe qui les attendait fatalement. Il faudra bien que j'apprenne un jour ou l'autre à vivre avec les conséquences de mes actes... Et puis, il lui tarde de retrouver sa famille d'accueil, à la maisonnée de la Cetière. Mademoiselle Chalifoux, dames Pluchon et Magalie, chacune à leur manière, lui manquent. Il y a déjà si longtemps qu'il est parti et tant de choses se sont passées depuis. Qu'est-il advenu du soldat Noiseux pendant son absence ? Malgré les étourderies de ce dernier, Jean-Pierre lui porte une certaine affection. Agé d'à peine 24 ans, Etienne n'a ni l'expérience et ni la maturité pour discerner les écueils qui le guettent". Diplômé de l'Université de Montréal (PhD), Vital Roy est professeur et chercheur à la retraite de HEC Montréal. Au cours de sa carrière académique, il a été l'auteur d'articles scientifiques et d'études de cas publiés dans des revues de classe mondiale, comme la Harvard Business Publishing. Il a aussi été directeur du Centre de cas de HEC Montréal et rédacteur en chef de la Revue internationale de cas en gestion.

05/2018

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Littérature anglo-saxonne

Les aventures de Jack Aubrey Tome 1 : Maître à bord ; Capitaine de vaisseau ; La surprise ; Expédition à l'île Maurice

Premier volume de la saga maritime de Patrick O'Brian, que le film Master and Commander avec Russell Crowe fit connaître à un large public. Comprend les titres : Maître à bord, Capitaine de vaisseau, La Surprise, Expédition à l'île Maurice. Préface de la navigatrice Isabelle Autissier. PREMIER VOLUME DE LA SAGA JACK AUBREY : Un salon de musique, en 1800. On y écoute le quatuor en ut majeur de Locatelli. Un des spectateurs bat la mesure. Cela indispose son voisin, un jeune homme triste et pauvre, qui lui donne un coup de coude dans les côtes. L'affront doit être lavé... Ainsi naît l'étrange amitié qui va unir Jack Aubrey, lieutenant puis capitaine de la Royal Navy, et le docteur Stephen Maturin, chirurgien, ornithologue et agent secret de Sa Très Gracieuse Majesté. Leurs aventures vont les mener sur tous les océans et mers du globe au sein de la Royal Navy, qui livre une bataille sans merci à Napoléon, alors maître de l'Europe. Maître à bord 1er avril 1800, dans la base navale britannique de Port-Mahon de Minorque, Jack Aubrey, lieutenant de vaisseau sans affectation, rencontre Stephen Maturin, chirurgien. Quand Aubrey reçoit enfin un commandement, il embarque Maturin comme chirurgien du bord. Le théâtre de leurs premières aventures est le fameux blocus continental par lequel la Royal Navy résiste à Napoléon, devenu maître de l'Europe. Capitaine de vaisseau Jack Aubrey est monté en grade et Stephen Maturin s'avère être un redoutable espion. Dans le contexte de rupture de la Paix d'Amiens qui relance les guerres napoléoniennes, nos deux héros se trouvent embarqués dans un tourbillon de péripéties maritimes, terrestres et amoureuses. La Surprise Nouvelles aventures, et au très long cours cette fois, puisqu'après des raids brillants en Méditerranée, Aubrey reçoit le commandement d'une frégate pour emmener aux Indes un ambassadeur britannique. Avec, toujours, Maturin. A bord de la Surprise, le lecteur découvre les côtes du Brésil, les coups de vent au large du cap de Bonne-Espérance, la mousson de l'Océan Indien... Expédition à l'île Maurice De retour en Angleterre, Aubrey se retrouve sans commandement, en demi-solde, en proie à des difficultés financières. Heureusement, une des missions secrètes de Stephen Maturin l'envoie en Océan Indien. En plus de recevoir le commandement de la frégate Boadicea, il devient le commodore d'une petite escadre destinée à reprendre aux Français les îles de Maurice et de La Réunion. UN CLASSIQUE DE LA LITTERATURE MARITIME : Découvrez la nouvelle édition des Aventures de Jack Aubrey. Ces romans historiques vous plongeront dans un univers maritime à l'époque des guerres napoléoniennes. Maître à bord est le premier tome de la saga maritime de Patrick O'Brian, que le film Master and Commander avec Russell Crowe fit connaître à un large public. Ce volume comprend les romans suivants : Maître à bord, Capitaine de vaisseau, La Surprise, Expédition à l'île Maurice. Ce livre d'aventure a été préfacé par la navigatrice Isabelle Autissier. Plongez dans un roman historique passionnant et dépaysant. Les Aventures de Jack Aubrey est un livre d'aventure de Patrick O'Brian présenté par Dominique Le Brun et préfacé par Isabelle Autissier. PATRICK O'BRIAN, UN ECRIVAIN MARQUE PAR LA MER : Né en 1914 en Irlande, Patrick O'Brian est mort le 2 janvier 2000. Après avoir écrit de nombreux poèmes, nouvelles et romans et traduit en français de grands auteurs (Simone de Beauvoir, Joseph Kessel, Louis Aragon ...), il inaugure en 1969, avec Maître à bord, une remarquable saga maritime qui fait référence. Ce livre d'aventure est préfacé par Isabelle Autissier, romancière et navigatrice, première femme à avoir accompli un tour du monde en compétition. Elle a notamment couru le Vendée Globe et est l'auteure de récits qui rendent hommage à la mer, comme son premier roman Seule la mer s'en souviendra, récompensé par plusieurs prix littéraires dont le Prix Livre et Mer.

04/2024

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Policiers

Le deuil et l'oubli

La nouvelle enquête des inspecteurs Will Grayson et Helen Walker, précédents héros de Traquer les ombres…Été 1995. Heather Pierce, une jeune fille de 13 ans, passe une semaine dans un camping en Cornouaille avec son amie Kelly Efford et sa famille. Une fin d’après-midi, Heather et Kelly veulent aller se baigner. Le père n’est pas d’accord car la côte est accidentée, le temps incertain. Mais il finit par céder et les deux jeunes filles s’en vont, joyeuses et complices.... Mais en quelques minutes, l’humidité tombe sur la Cornouaille, un brouillard épais s’installe, et les deux amies ne reviennent pas. La police est alertée.Après une nuit de recherche, la jeune Kelly Efford est retrouvée vivante chez un homme qui l’a recueillie : contusionnée et traumatisée, Kelly reste prostrée, mutique. Elle ne dira pas un mot. Les flics supposent qu’elle a perdu de vue Heather dans le brouillard, qu’elle est tombée, s’est blessée, a paniqué. Une nouvelle nuit passe avant que l’on ne retrouve le corps sans vie de Heather, dans une usine abandonnée, le long de la côte. Le cadavre est couvert d’ecchymoses et de coupures. Pour le bureau chargé de l’enquête, Heather Pierce est morte à la suite d’une mauvaise chute dans la nuit. Les parents de Heather, Ruth et Simon, sont effondrés et n’acceptent pas la mort de leur fille unique. L’enquêteur de la région, Trevor Cordon ne croit pas non plus à la thèse de l’accident.Quatorze ans plus tard. Le mariage de Ruth et Simon Pierce n’a pas résisté à la disparition de leur fille. Ruth vit désormais à Cambridge, s’est remariée avec Andrew et a eu un autre enfant : Beatrice, une jolie petite fille qui a déjà dix ans. Cependant le cauchemar de Ruth n’est pas terminé : quand Beatrice disparaît à son tour, le spectre de la mort rôde de nouveau.Les agents Will Grayson et Helen Walker, déjà éprouvés par plusieurs disparitions et meurtres de jeunes filles dans la région de Cambridge, sont mis à contribution pour retrouver la petite Beatrice. Will Grayson, buté et tenace, est persuadé que Mitchell Roberts, un pédophile récidiviste, est à l’origine de l’enlèvement. Poussés à bout dans leurs convictions les plus solides, ébranlés jusque dans leur vie personnelle, les deux policiers vont découvrir que la folie et le crime ne sont pas toujours là où on les attend.Peuplé d’enfants disparus, de familles brisées et de personnages fragiles, le livre de John Harvey est traversé par un subtil climat d’angoisse. De Cambridge à la Cornouaille, le lecteur plonge avec fascination dans une enquête aux multiples ramifications.

11/2011

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Littérature érotique et sentim

Amours secrètes d'un gentleman. Un roman érotique

L'auteur prend le lecteur pour juge et lui divulgue ses aventures amoureuses avec ses jeunes amies.POUR UN PUBLIC AVERTI. Lesbia, Sapho, Thalia, Euphrosine... Grisonnant et au bout d'une vie bien remplie, Edward Sellon nous fait tour à tour le récit de ses vigueurs passées. Des pages très tendres qui ne manquent pas de situations impudiques, où des brèves rencontres deviennent des fréquentations durables et non-exclusives.Des confessions très personnelles, qui se lisent comme des coquines nouvelles.EXTRAIT" Ayant "vécu tous les jours de ma vie", comme on dit, tu penses bien que je ne puis plus renouveler les exploits d'autrefois, mais quelques jeunes filles, qui passent pour les cousines de Phobé et de Chloé, servent à nos amusements ; la vue de leurs vierges beautés ramène parfois dans mes veines un frisson de plaisir. De temps à autre je retrouve encore en l'honneur de Phobé et de Chloé un peu de ma vigueur passée. [...] Maintenant, cher lecteur, il ne me reste qu'à te souhaiter de l'avoir raide et dur jusqu'à tes cheveux blancs et à t'adresser mon plus affectueux adieu. " [...] Tu me demandes, charmante Lesbia, d'adoucir un peu tes ennuis en te racontant quelques uns de mes caprices. Comme j'ai toujours été ton esclave, je me hâte d'obéir. Il faut te dire, chère petite, que pour les servir j'ai à ma disposition plusieurs dames complaisantes que je paie en conséquence. Mardi dernier, j'étais étendu paresseusement sur un sofa, absorbé dans la lecture du charmant ouvrage de Diderot La Religieuse, quand la sonnette se fit entendre. Je me relevai vivement et allai ouvrir. Devant la porte était arrêtée une voiture bien connue de moi et dont le sémillant cocher était Madame R. elle-même. A PROPOS DE L'AUTEUR : Edward Sellon est né le 6 janvier 1818 à Brighton, en Angleterre. Menant une vie débridée et connaissant de nombreuses séparations et réconciliations avec son épouse, Sellon s'adonne à la littérature érotique. Il narre ses aventures dans The New Epicurean (1865) ou encore dans ses mémoires intitulées The Ups and Downs of live (1867), qui présentent notamment ses escapades érotiques en Inde. A PROPOS DE LA COLLECTION : Retrouvez les plus grands noms de la littérature érotique dans notre collection Grands classiques érotiques.Autrefois poussés à la clandestinité et relégués dans " l'Enfer des bibliothèques ", les auteurs de ces ouvres incontournables du genre sont aujourd'hui reconnus mondialement. Du Marquis de Sade à Alphonse Momas et ses multiples pseudonymes, en passant par le lyrique Alfred de Musset ou la féministe Renée Dunan, les Grands classiques érotiques proposent un catalogue complet et varié qui contentera tant les novices que les connaisseurs.

03/2018

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Poches Littérature internation

Nouvelles et théâtre

Les neuf nouvelles qui figurent en ouverture de cet ouvrage ont été publiées après la mort de Jane Bowles. Ils faisaient partie des carnets dans lesquels elle avait pris des notes pour un roman inachevé ainsi que son roman paru sous le titre Deux dames sérieuses (qui, à l’origine, s’appelait Trois dames sérieuses mais coupé sur les conseils de son mari). Paul Bowles, malgré ses premières réticences, approuva la publication de ces inédits posthumes. « On y retrouve toutes les obsessions de Jane Bowles, la prise en compte des maladies nerveuses, de la dépression, des crises, des sautes d’humeur, des inquiétudes, des angoisses, des envies de solitude, des réactions imprévisibles et impossibles à maîtriser, et derrière, toujours, l’ombre de la folie et de la souffrance. On y trouve ce besoin de relatons avec les autres, quitte à aller trop loin, à se blesser, à heurter. La honte, la colère, qui s’oublient en un rien de temps pour laisser la place à l’ennui, un ennui tel que certaines femmes semblent devenir totalement imperméables quand d’autres semblent perpétuellement sur le point de se briser. Alors les personnages s’interrogent sur cette faculté que croient avoir certains de pouvoir changer pour se conformer à ce que l’on attend d’eux. Mais on y trouve souvent aussi de l’humour, de la cocasserie, de la drôlerie. Et quelques traits grinçant sur la mesquinerie, la méfiance à l’égard des étrangers ou des pauvres, forcément bizarres et un peu méprisables « Les Irlandais, les juifs ou les gens du cirque » et bien évidemment la bêtise ». (Martine Silber, Le Monde) Ces nouvelles sont suivies de Sa maison d’été, l’unique pièce de théâtre écrite par Janes Bowles. Nous sommes en Espagne, dans la maison de Gertrude qui y vit avec sa fille Molly. Cette dernière, qui voue à sa mère une dévotion excessive, est prise d’un accès de jalousie quand débarque la jeune Vivian; une pensionnaire. Molly n’aime pas non plus ce monsieur Solares qui tourne autour de sa mère et la demande sans cesse en mariage. Frustrée, la jeune fille trouve refuge dans une petite cabane du jardin appelée « Sa maison d’été ». Mais un jour, Vivian disparaît dans la mer. Suicide, meurtre ou accident ? Sa maison d’été s’organise autour de trois rapports mère/fille : Gertrude Eastman Cuevas et Molly, Madame Constable et Vivian, Madame Lopez et Frederica. Les deux principaux montrent, à l’opposé l’un de l’autre, le pouvoir destructeur du lien maternel et filial mal résolu, ans toute sa virtualité tragique et parfois ses effets comiques. Cette relation inégale entre deux femme, le plus souvent une mère et une fille, deux soeurs rivales, parois deux amies, hante toute l’oeuvre de Jane Bowles.

04/2011

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Littérature française

Sonia, marin-pécheur. Inspiré d'une histoire vraie

L'histoire vécue, la vie de la 1ère femme marin-pêcheur de France. Je ne me reconnais plus. Est-ce à moi, ce visage tanné ? Ces mains gonflées qui couraient autrefois, légères, sur le piano ? Ce bleu de marin, ces bottes, ces cheveux courts ? La femme d'antan a disparu. Une autre est née, sculptée par l'océan. A haler les funes, j'ai des épaules trapues. A épouser le roulis, des reins musclés et douloureux. Quand je rentre auprès de mes enfants, suis-je autre chose qu'un marin harassé, pressé d'oublier, dans un sommeil rapide, un travail épuisant ? Pourtant, grâce à moi, ils ne manquent de rien. Durant mon absence, une femme de confiance veille sur eux. Je leur assure honnêtement, virilement, la subsistance qu'ils ne peuvent plus attendre que de moi. Qu'importent mes transformations inévitables, celles de mon foyer ! Le résultat est encourageant. Et ce métier m'a tant donné ! A l'échelle de l'océan, les soucis terrestres semblent amoindris ; j'ai compris la valeur de la contemplation, le pouvoir de la volonté de l'esprit sur la matière, la précarité de notre condition humaine. Mais pour étancher cette soif de pureté que seuls nous procurent les horizons infinis ou les cimes, que de souffrances, que de révoltes ! Moquée des marins qui méprisent ma faiblesse physique, oubliée de mes amies qui prennent mon métier pour une déchéance, je me sens de plus en plus incomprise, de plus en plus " engagée " dans l'expérience enivrante de la mer. Enivrante et souvent pathétique. Sonia est née à Saigon, d'un père russe issu d'une famille de grande noblesse dépouillée et ruinée par l'arrivée des révolutionnaires. Mariée à un officier de marine décédé, elle aboutit à Royan. Sonia avait deux buts dans la vie : récupérer les terres de sa famille (encore sous le régime communiste ! ) et sa passion pour la mer qui lui fit lutter pour que les femmes puissent naviguer avec les mêmes droits que les hommes, chose impossible en France à cause de la loi Colbert dans les années 60. C'est cette dernière volonté qui lui vaut de figurer parmi les personnages importants de Royan. Douée d'un tempérament à la Russe, d'une solide constitution et d'une remarquable intelligence ainsi que d'une grande culture, elle avait ainsi tous les atouts qui lui permirent de réussir. Son but était que les femmes puissent bénéficier des mêmes droits que les hommes sur un bateau c'est-à-dire d'être légalement inscrites sur le rôle d'équipage, ce qui leur apporterait salaire, sécurité sociale et retraite au même titre qu'eux. Elle finit par vaincre à elle seule et à surmonter tous les obstacles en utilisant un biais que personne n'anticipa. Elle obtint de se faire légalement inscrire non comme marin mais comme mécanicien de la marine. Elle pouvait alors être inscrite sur le rôle d'équipage. Colbert était vaincu !

02/2021