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Photographie

Bench

En Ethiopie, à 6oo kilomètres au sud de la capitale Addis-Abeba vivent les Bench, une ethnie de cultivateurs d'environ 180 000 âmes. Durant sept années, Hans Silvester est parti à la rencontre de ce peuple peu connu dont les villages, les jardins et les champs sont établis dans des montagnes de haute altitude particulièrement difficiles d'accès. II nous livre ici une chronique et un témoignage essentiels sur la vie de ces communautés de paysans dont le labeur intense leur a permis de domestiquer de nombreuses espèces végétales et animales dans une relation exceptionnelle de l'homme à la nature. Les remarquables photographies de Hans Silvester nous révèlent en outre le singulier art pictural des Bench qui font des murs de leurs maisons les cimaises d'oeuvres fascinantes.

09/2016

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Critique littéraire

Baudelaire

L'intervention du philosophe s'avère, ici, distincte autant de celle du critique que de celle du psychologue (médecin ou non-médecin) comme du sociologue. Car il ne s'agira pour lui, ni de peser au trébuchet la poésie baudelairienne (portant sur elle un jugement de valeur ou s'appliquant à en offrir une clé), ni d'analyser, comme on ferait d'un phénomène du monde physique, la personne du poète des Fleurs du Mal. Tenter, bien au contraire, de revivre par l'intérieur au lieu de n'en considérer que les dehors (c'est-à-dire : soi-même l'examinant du dehors) ce que fut l'expérience de Baudelaire, prototype quasi légendaire du " poète maudit " ...

09/1988

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Critique littéraire

Baudelaire

Enfant, Charles Baudelaire voulait être comédien. Cette fantaisie est très sérieuse : elle révèle toute l'importance que Baudelaire accorde à l'artifice, l'élément fondateur de son dandysme. Loin d'être une mode frivole ou juvénile, le dandysme représente pour lui une philosophie qu'il revendique et manifeste autant par sa vie que par son oeuvre. Voilà, parmi d'autres thèmes, ce qu'apporte cette biographie novatrice de l'auteur des Fleurs du mal : bien des pans de la geste du poète romantique méritaient d'être à nouveau questionnés. Nourrie de sources premières (les oeuvres, la correspondance, les notes autobiographiques, les témoignages directs), Marie-Christine Natta ne se contente pas de réutiliser une matière déjà exploitée. Elle accorde une place nouvelle à l'entourage de Baudelaire et en particulier à son éditeur Poulet-Malassis. Elle montre la pluralité de son talent, celui du poète, du traducteur, du critique littéraire et du critique d'art. Elle n'oublie pas non plus - ce qui est moins connu - l'humour de Baudelaire. Ce faisant, elle met en évidence les contradictions déchirantes de celui qui n'est jamais bien là où il est, qui célèbre les vertus du travail et maudit sa fainéantise, qui rêve d'ordre et de luxe, mais mène une vie de " chien mouillé ". La plume ciselée de Marie-Christine Natta restitue magnifiquement cette existence dont le cours paradoxal a favorisé l'éclosion d'une oeuvre à la fois singulière dans sa conception et universelle par sa portée.

08/2017

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Critique littéraire

Baudelaire

La découverte à la Bibliothèque nationale du plan établi par Benjamin pour son grand Baudelaire a bouleversé notre vision de son travail des dernières années. Ce livre suit fidèlement ce plan. Il comporte de nombreux inédits découverts en même temps. La totalité des textes de Benjamin sur Baudelaire a été traduite pour donner à l'ensemble sa nécessaire homogénéité. " Baudelaire, dans les dernières années de sa vie, n'avait guère l'occasion de jouer les promeneurs dans les rues de Paris. Ses créanciers le poursuivaient, la maladie s'annonçait et venaient s'ajouter les brouilles avec sa maîtresse. Les chocs que lui causaient ses soucis, les parades qu'il inventait pour les conjurer, le Baudelaire poète les reproduit dans les feintes de sa prosodie. Si l'on garde en tête l'image de l'escrime pour considérer le travail qu'il consacrait à ses poèmes, on en vient à comprendre l'oeuvre comme une suite ininterrompue de minuscules improvisations. " W. B.

10/2013

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Littérature étrangère

Baudelaire

"J'ai rêvé que j'avais écrit un roman détestable et détesté : la loi m'avait condamné à mort. Je voyais déjà la guillotine, cette haute porte noire, au milieu de la place. J'avais peur, évidemment ; mais j'aimais chaque mot de ce roman monstrueux intitulé Baudelaire. Je le mettais dans une poche de ma veste, il pesait doucement sur mon épaule gauche. Dans ma poche droite, j'avais un couteau très léger dont la lame fine et flexible ressemblait à la tige d'une fleur. Je marchais de nuit, vampire de Baudelaire, me cachant dans les ombres pointues de cette ville qui me détestait."

05/2014

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Critique littéraire

Baudelaire

" Toutes les beautés contiennent, comme tous les phénomènes possibles, quelque chose d'éternel et quelque chose de transitoire, - d'absolu et de particulier. La beauté absolue et éternelle n'existe pas, ou plutôt elle n'est qu'une abstraction écrémée à la surface générale des beautés diverses. l'élément particulier de chaque beauté vient des passions, et comme nous avons nos passions particulières, nous avons notre beauté. " Charles Baudelaire (1821-1867) reste une des personnalités les plus contradictoires de l'histoire de la littérature. Novateur dans sa poésie et dans son approche de l'art et de la musique, défenseur farouche de la liberté des mœurs, il dénigre le progrès et méprise le peuple. Sa vie, à la fois fastueuse et misérable, dissolue et magnifique, pitoyable et éblouissante, est celle d'un paria de génie.

10/2006

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Critique littéraire

BAUDELAIRE

"Le lecteur ne s'étonnera point que nous donnions à notre étude une démarche et parfois un vocabulaire philosophiques. Le sujet le voulait, l'auteur aussi. Baudelaire se prenait à bon droit pour un penseur. Il nous a paru que chez Baudelaire vie et théorie de la vie demeuraient décidément commandées par le "goût de l'infini", c'est-à-dire par l'impossibilité pour la créature de supporter ces limites qui la font être personnellement. Nous avons distingué trois parties : la négation, où seule importe au poète la barrière immédiate qu'il fuit ; la définition du bien positif auquel il aspire et ses tentatives pour le conquérir sans compromis ; la participation enfin, le dernier recours, mais qui ne réussit qu'à demi. Comme notre propos était de donner une interprétation authentique mais cohérente d'un mouvement mystique, nous n'avions pas à rester les esclaves du chronologique pour la composition d'ensemble ou pour l'ordonnance des textes cités. Nous avons cherché la possibilité, l'enchaînement nécessaire, ou pour tout dire : la finalité d'un drame qui ne pouvait évidemment se vivre suivant le progrès unilinéaire que requiert l'exposition. A pareil essai d'explication un seul ordre pouvait convenir : celui même de l'explication". Georges Blin.

01/2011

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Littérature étrangère

La veste verte

"Pour fuir les Allemands et passer la ligne, maître W. se dirige vers les Abruzzes et trouve refuge dans un couvent. Il veut rejoindre les Alliés. Il a en poche une lettre d'introduction signée de la main de B. B. , Bernard Berenson : peut-on rêver meilleure introduction ? En arrivant au couvent, il trouve le percussionniste Romualdi, déjà installé, qui se fait passer auprès des moines crédules pour un célèbre chef d'orchestre contraint à la clandestinité pour cause d'antifascisme. Romualdi est un homme mesquin, suffisant, hautain, plein de morgue dans sa ridicule veste verte portée comme un signe distinctif, comme un emblème. Il fait partie de ces hommes insignifiants, médiocres, pour lesquels il n'est rien de grand au-delà de leur propre médiocrité. Maître W. pourrait le démasquer, mais, pour une raison mystérieuse, faite de pitié et d'altruisme, de cynisme et de plaisir de la mystification et du jeu, il se laisse séduire par cette médiocrité". Cesare Garboli.

12/1996

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Théâtre

Le Iench

L'année de ses onze ans, Drissa, Français d'origine malienne, emménage dans un pavillon de province avec ses parents, sa soeur jumelle et son petit frère. Il rêve sa famille conforme aux images des publicités. Deux voitures dans le garage, le repas du dimanche midi, le permis à dix-huit ans, danser en boîte de nuit, le baccalauréat et surtout un chien, le iench. Mais parviendra-t-il à toucher du bout des doigts cette banalité et à échapper au rôle que la société lui assigne malgré tout ?

09/2020

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Biographies

Crénom, Baudelaire !

Si l'oeuvre éblouit, l'homme était détestable. Charles Baudelaire ne respectait rien, ne supportait aucune obligation envers qui que ce soit, déversait sur tous ceux qui l'approchaient les pires insanités. Drogué jusqu'à la moelle, dandy halluciné, il n'eut jamais d'autre ambition que de saisir cette beauté qui lui ravageait la tête et de la transmettre grâce à la poésie. Dans ses vers qu'il travaillait sans relâche, il a voulu réunir dans une même musique l'ignoble et le sublime. Il a écrit cent poèmes qu'il a jetés à la face de l'humanité. Cent fleurs du mal qui ont changé le destin de la poésie française.

10/2021

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Historique

Mademoiselle Baudelaire

Madame Aupick, A vous, je peux le dire qui me demandez qui je suis. Mais, au risque de paraître orgueilleuse, aucun lecteur des Fleurs du mal n'oubliera la Vénus noire de Charles Baudelaire, la muse immorale, damnée du plus grand des poètes maudits. Oui, c'est moi, la belle ténébreuse, cette chère indolente, qui marche en cadence, belle d'abandon, comme un serpent qui danse...

04/2021

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Critique Poésie

Ce qui est unique chez Baudelaire

"Baudelaire s'est trouvé vivre au carrefour de la Grande Ville, qui était le carrefour de Paris, qui était le carrefour de l'Europe, qui était le carrefour du XIXe siècle, qui était le carrefour d'aujourd'hui. Ce n'est qu'à travers lui que nous en prenons conscience. On se demande pourquoi. C'est à cause du formidable écart entre son intelligence et ce qui l'entourait. Une intelligence d'un nouveau genre, fondée sur les nerfs. Mis à nu, les nerfs étaient le nouveau sensorium, le dernier fond - labile - sur lequel s'appuyer. En même temps que le regard. Le regard de Baudelaire n'a pas subi les outrages du temps. Il n'a pas été terni, rien ne l'obscurcit. Pour ceux qui le suivent, comme une lueur intermittente, se révèlent des barrières de corail, des tunnels sans fin, des réseaux de ruelles. Ils constituent le paysage de ses années, qui continue de s'étendre jusqu'à aujourd'hui - et au-delà". Roberto Calasso Cet essai résulte des décennies de fréquentation de l'oeuvre de Baudelaire par le grand lettré qu'est Roberto Calasso. Au travers d'une lecture intime du texte, mais aussi de la connaissance des multiples récits, correspondances de l'auteur, Roberto Calasso a atteint une expertise peu égalée de l'oeuvre de Baudelaire. Pour célébrer le bicentenaire de la naissance du poète, à l'invitation du musée d'Orsay et des Belles Lettres, il s'est replongé dans ses lectures, pour en extraire des leçons sur ce qui fait la radicale irréductibilité de l'oeuvre de Baudelaire, de sa sensibilité et de sa conception du monde.

10/2021

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Critique Poésie

Baudelaire par Baudelaire. Les mots de l'oeuvre

Miser sur l'alliance du dictionnaire et de l'essai pour promouvoir une lecture active, fidèle, renouvelée ; signaler par le titre un retour à l'origine et la priorité accordée à un auteur victime d'un succès dispersif ; expliquer Baudelaire par Baudelaire en mobilisant des citations directes de l'oeuvre comprise au sens large : tels sont les choix d'un ouvrage qui assure la compréhension des vers et des proses, de la poétique et de la pensée du grand écrivain, par le biais de quatre-vingts mots-clés. "Pris très jeune de lexicomanie" , comme il le dit lui-même, hostile au laisser-aller d'un langage livré aux idéologies, Baudelaire devient le héros d'une épopée sémantique dont les combats et les conquêtes préfigurent les débats les plus contemporains.

04/2024

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Poésie

Accablures & enca- (heptaméron)

Chacune des sept journe?es que constitue cet heptame?ron – forme jadis e?prouve?e par Marguerite de Navarre – a trouve? sa propre forme. Plus ou moins fragmente?, prose?, ou versifie?, le mate?riau textuel compose? chaque jour de la semaine pourrait fonctionner de manie?re autonome. C'est curieusement le contexte sanitaire que nous avons traverse?, et plus pre?cise?ment sa temporalite?, qui a permis a? la voix du poe?me, conjurant peut-e?tre l'ennui, d'inventer sa mobilite?, et de se distribuer a? l'envie dans les formes respectives qu'auront prises les sept se?quences du livre.

03/2023

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Critique littéraire

Baudelaire en passant

Il a habité tantôt en haut, tantôt en bas, de plain-pied ou sous les toits, près du ciel ou de la rue. Les témoignages contemporains, ou la tradition orale qui a suivi, ne retiennent, dans la cinquantaine de domiciles parisiens qu'il a occupés, que des mansardes ou des rez-de-chaussée. A l'hôtel d'York - rebaptisé hôtel Baudelaire parce qu'il y a passé quelques jours en février 1854 - la femme de service m'a fait visiter sa chambre et a récité recto tono tout ce qu'on lui avait fait apprendre par cœur comme un parfait guide de musée. Et à l'hôtel Voltaire, sur le quai du même nom, qui commémore fièrement son séjour ici par une plaque de cuivre apposée sur la façade avec les derniers vers du " Crépuscule du matin ", le réceptionniste que j'ai interrogé, embarrassé, s'en est tiré comme MB, de la rue Frochot C'était certainement en haut, au cinquième, a-t-il répondu après un moment d'hésitation. Un poète ne peut vivre que dans une mansarde, près du ciel, la tête dans les nuages...

10/2003

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Littérature anglo-saxonne

La fractale Baudelaire

Un matin, dans sa chambre d'hôtel de Vancouver, Hazel Brown découvre au réveil qu'elle a écrit l'oeuvre entier de Baudelaire. Sous le choc de cette révélation, elle replonge dans sa mémoire de fille et raconte l'époque où, poète sans le sou, elle vivait en dandy dans le Paris des années 1980 : les chambres miteuses et les garçons maigres, les gages de domestique et les fripes griffées. Si elle est sûre de sa vocation, la jeune Hazel se débat avec ses désirs. Comment incarner une autre féminité que celle, réifiée, que lui renvoient ses amants et ses employeurs, comme la littérature elle-même ? Premier roman d'une poète canadienne majeure, La fractale Baudelaire est un récit d'apprentissage et un art poétique, autant qu'un voyage dans les méandres du souvenir et une somptueuse méditation sur les vêtements, la ville, la peinture et la figure de la jeune fille.

04/2023

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Littérature française

Le scénario Baudelaire

Baudelaire a dix-sept ans quand il écrit cela à sa mère Caroline, qui en a quarante-quatre. Elle a épousé dix ans plus tôt Jacques Aupick, en étant alors enceinte de huit mois d'un enfant qui sera déclaré mort-né : réalité viscérale enfouie dans la violence imprécatoire de "Bénédiction ", qui ouvre Les Fleurs du Mal. Une autre mère a été "un livre perpétuel" pour un autre écrivain de génie : c'est Jeanne née Weil pour son fils Marcel Proust. Quand elle meurt, à cinquante-six ans, alors qu'il en a trente-quatre, il tâche de la retenir dans des "conversations avec maman ", parues sous le titre de Contre Sainte-Beuve, où Baudelaire se trouve admirablement commenté. Ayant traduit Le Scénario Proust de Harold Pinter (Gallimard, 2003), Jean Pavans traite sous forme du script d'un film imaginaire les rapports passionnels de Charles et Caroline, tels qu'ils furent vécus en moments misérables et transmués en poèmes universels. En deuxième partie, "Charles et Marcel" est un essai considérant les ressemblances et dissemblances littéraires et morales de Baudelaire et Proust à la lueur de leurs relations avec leurs mères respectives.

02/2020

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Littérature française

Vues sur Baudelaire

Vues sur Baudelaire propose pour la première fois de découvrir tous les grands textes, y compris inconnus ou introuvables, d'André Suarès sur Baudelaire. André Suarès, ce "pilier de la NRF" comme l'appelait André Gide, fut un maître pour Blaise Cendrars, André Malraux ou Henry de Montherlant, mais aussi pour Miguel de Unamuno, Stefan Zweig ou René Girard ; André Suarès que Roger Nimier a ainsi célébré : "Suarès mourut misérable et oublié, après avoir écrit sur Retz, sur Tolstoï, sur Napoléon, d'une manière incomparable, qui prouve une respiration égale à celle du génie". Ce livre est l'occasion de découvrir des pages d'exception sur la poésie et sa fonction, dont la frappe est d'une sonorité qu'on ne peut oublier.

06/2021

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Critique Poésie

L'apocalypse Baudelaire

Cet ouvrage se propose de relire l'oeuvre poétique en prose de Charles Baudelaire, en la replaçant dans son contexte social, culturel, historique et politique, et en s'appuyant sur des documents inédits qui en enrichissent, voire en renouvellent la compréhension.

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XIXe siècle

L'Académie Baudelaire

Le 11 décembre 1861, fatigué des calomnies et en quête de respectabilité, Charles Baudelaire dépose sa candidature à l'Académie française. L'humiliation est assurée mais en miroir se joue une autre histoire, celle qui le mènera plus tard à la véritable immortalité. Avec l'aide d'amis dévoués et de jeunes visionnaires, Baudelaire prépare en effet une révolution poétique et constitue dans l'ombre sa propre académie. Des cafés de la bohème aux salons des académiciens, en passant par l'antichambre d'une maison de plaisir, ce roman suit le poète dans un moment capital de son existence, aussi douloureux que prometteur, et plonge dans un imaginaire qui a existé, au cur du foisonnant Paris littéraire de la moitié du XIXe siècle.

09/2021

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Critique

Baudelaire et Honfleur

Dès le début du XIXe siècle, des touristes, des peintres, des écrivains, se pressaient à Honfleur, séduits par la beauté de ce site pittoresque. En 1855, le général Aupick, beau-père de Charles Baudelaire achetait, sur la Côte de Grâce, une maison surplombant l'estuaire. Mme Aupick, mère du poète, y vécut ses dernières années. Honfleur incarna, pour Baudelaire, un rêve de bonheur, inlassablement entretenu. La maison maternelle, cette "maison-joujou" , ainsi qu'un environnement riche de suggestions poétiques, représentaient un paradis accessible, opposé à Paris, où le poète, souffrant, vivait très mal. Pourquoi Baudelaire ne s'installa-t-il pas, comme il le désirait, définitivement à Honfleur ? Quels sont les liens entre cette ville et l'oeuvre du poète ? Les réponses à ces questions s'enrichissent d'une évocation inédite de la vie à Honfleur du temps de Baudelaire, de la perception de Baudelaire et de son oeuvre par les Honfleurais au XIXe siècle, et de l'ancrage progressif de son souvenir à Honfleur.

06/2023

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Critique littéraire

La folie Baudelaire

C’est « la vague Baudelaire » et ses effets dans l’art et la littérature que Roberto Calasso analyse et raconte ici avec l’érudition et le talent narratif qui sont les siens. S’appuyant sur un réseau enchevêtré de citations et de rapprochements, le grand écrivain italien nous propose de déambuler dans un Salon imprévisible où seraient exposées des images de toutes sortes, il nous fait circuler dans les méandres de ce système nerveux qui s’appelait Baudelaire, il nous introduit, enfin, dans un monde réel ou fantasmé peuplé par des personnages comme Ingres, Delacroix, Manet, Courbet, Sainte-Beuve, Flaubert, Rimbaud, Mallarmé, Lautréamont, Degas, Valéry… La Folie Baudelaire se constitue autour d’un emblème qui remonte a Sainte-Beuve : « M. Baudelaire a trouvé moyen de se bâtir, à l’extrémité d’une langue de terre réputée inhabitable et par delà les confins du romantisme connu, un kiosque bizarre, fort orné, fort tourmenté, mais coquet et mystérieux, où on lit de l’Edgar Poe, où l’on récite des sonnets exquis, où l’on s’enivre avec le haschisch pour en raisonner après, où l’on prend de l’opium et mille drogues abominables dans des tasses d’une porcelaine achevée. Ce singulier kiosque, fait en marqueterie, d’une originalité concertée et composite, qui, depuis quelque temps, attire les regards à la pointe extrême du Kamtchatka romantique, j’appelle cela la Folie Baudelaire. L’auteur est content d’avoir fait quelque chose d’impossible, là où on ne croyait pas que personne pût aller ». L’enjeu de ce livre est de montrer, avec le maximum de précision possible, que cette Folie attrayante, désolée et dangereuse eut, après Baudelaire, bien d’autres visiteurs, puisque finalement ce lieu se révélera coïncider avec le territoire de la littérature absolue.

10/2011

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Policiers

En effeuillant Baudelaire

Le non-héros d'En effeuillant Baudelaire, c'est Mike Shaw : un homme ordinaire, banal, mais " terriblement British ", issu de la petite classe moyenne des faubourgs de l'Est de Londres. Net, propre sur lui, impeccable, Mike est un comptable sans avenir, ni guère de passé. Sauf un compte à régler avec son enfance : un père écrasé par sa femme avant de l'être par un train rapide, à la gare de Waterloo. Une rencontre de pub cataclysmique retourne le sens de sa vie. Elle s'appelle Laura. Et puisque " tout le monde a une histoire de Laura ", celle-ci sera la sienne. Impitoyable. Dans l'atmosphère cynique de l'Angleterre thatchérienne et post-thatchérienne, il se laisse manipuler... par naïveté ? par calcul ? par vengeance " de classe " ? par désespoir ? Qui sait ? Sur un fond œdipien encore à vif, il fait un apprentissage fulgurant des turpitudes ordinaires ou extraordinaires des milieux super friqués du côté de Regent Street. Candide, mais cynique, il traverse un Londres peuplé de personnages dignes des meilleurs films noirs dans l'Angleterre du cricket, des pubs, des dandys, des excentriques, et du crime. Et Baudelaire ? Son œuvre accompagne en sourdine et en contrepoint ce roman net, au style sans fioritures, sans adjectifs ni adverbes.

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Critique littéraire

Baudelaire. L'irréductible

Contrairement à l'idée reçue qui fait de lui la figure de proue des avant-gardes du XXe siècle, Baudelaire fut à la fois moderne et antimoderne. C'est ce que montre son obsession pour certaines des nouveautés de son temps : la presse, la photographie, la ville et les manières de faire de l'art. Autant de facettes d'une même " chose moderne ", fuyante et contradictoire, à laquelle il donne le nom de modernité. Face à ces bouleversements, le poète est partagé entre l'horreur et l'extase : les journaux à grand tirage le dégoûtent, mais il assiège ces " canailles " de directeurs pour qu'ils le publient ; il attaque la photographie, mais il pose pour des clichés de légende... Cette ambivalence constitue la toile de fond du Spleen de Paris, sommet des contradictions du dernier Baudelaire, véritable objecteur de la conscience moderne. Avec brio, Antoine Compagnon dessine le portrait d'un poète insoupçonné autant qu'irréductible.

01/2021

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Critique littéraire

Baudelaire. L'irréductible

Contrairement à l'idée reçue qui fait de lui le précurseur des avant-gardes du XXe siècle, Baudelaire fut à la fois moderne et antimoderne. On l'éprouve ici devant certaines nouveautés qui l'obsédèrent : la presse, la photographie, la ville et l'art. C'étaient diverses facettes d'une même "chose moderne", fuyante et contradictoire, à laquelle il donna le nom de modernité. Le poète allie devant elles l'horreur et l'extase : les journaux à grand tirage le dégoûtent, mais il assiège ces "canailles" de directeurs pour qu'ils le publient ; il attaque la photographie, mais il pose pour des clichés de légende. Cette ambivalence constitue la toile de fond du Spleen de Paris, sommet des contradictions du dernier Baudelaire, véritable objecteur de la conscience moderne. Un Baudelaire insoupçonné autant qu'irréductible.

10/2014

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Critique Poésie

L'apocalypse Baudelaire

Cet ouvrage se propose de relire l'oeuvre poétique en prose de Charles Baudelaire, en la replaçant dans son contexte social, culturel, historique et politique, et en s'appuyant sur des documents inédits qui en enrichissent, voire en renouvellent la compréhension.

12/2023

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Roman d'amour, roman sentiment

Courir après le vent

Elyne et Louis se sont séparés. Elyne quitte Paris et part se réfugier dans l'Aveyron pour tenter de se reconstruire. Mais rien n'est jamais aussi facile. Des choix, des révélations, des retrouvailles inespérées vont bousculer ses convictions. Entourée de sa fille Garance, de sa soeur Estelle, de ses parents et de ses compagnons à quatre pattes, Elyne va , durant une année, traverser des doutes, des remises en question, affronter ses souvenirs et tracer un nouveau chemin.

02/2021

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Revues Poésie

L'année Baudelaire N° 25/2021 : Bicentenaire de Baudelaire

Bicentenaire de Baudelaire Baudelaire : Romantisme et modernité, par Marcel Raymond, texte présenté, établi et annoté par Julien Zanetta Pensée de la langue et puissance de la parole, par John E. Jackson Baudelaire, le deuil et la genèse de la poésie, par Edward K. Kaplan L'au-delà dans Les Fleurs du Mal, par Vesna Elez Baudelaire et le théâtre de la dualité, par Etienne Crosnier Le Gâteau, double allégorie de la vie, par Povilas Birbilas Le Tir et le cimetière. Un souvenir de Charles Monselet, par Jean-Michel Gouvard Baudelaire, Rousseau et la question de la rêverie, par Jeanne Dorn Victor Hugo, une passion de "vieillesse" de Baudelaire, par Patrick Thériault Sur la dédicace à Maria Clemm, par Loïc Windels Le Puget des Phares, par Claire Chagniot Gautier et le mythe baudelairien du voyage aux Indes, par Aurélia Cervoni Baudelaire et Gustave Moreau, par Catherine Delons Baudelaire relu par Oscar Wilde, par Marie Kawthar Daouda Colette, "baudelairement" , par Jacques Dupont Baudelaire, un phare pour Debussy, par Emilie de Fautereau Sur trois poèmes attribués à Baudelaire, par Andrea Schellino Une lettre inédite de Baudelaire enfant, par Florent Serina

11/2021

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Critique littéraire

Un été avec Baudelaire

Aucun poète ne nous a laissé autant de vers mémorables. Aucun écrivain n'a mieux parlé de l'amour, du spleen, du voyage. Pour lui, l'été fut celui de l'enfance, saison à jamais révolue, paradis perdu que sa poésie voudrait retrouver. Moderne et antimoderne, Baudelaire reste notre contemporain, même si certaines de ses opinions peuvent nous scandaliser. Il détesta le progrès, s'intéressa à la photographie pour la disqualifier, songea à se suicider parce que les journaux multipliaient leur tirage, affronta le Mal éternel. L'oeuvre de cet homme blessé - poésie en vers et en prose, critique d'art et critique littéraire, fragments intimes, satires et pamphlets - fut d'abord condamnée pour ses provocations. Elle rejoignit bientôt les classiques. Baudelaire, qui admirait Delacroix et Manet, fut l'un des plus lucides observateurs de la désacralisation de l'art dans le monde moderne. Dandy, ami des chiffonniers, il fut l'être de tous les paradoxes et de toutes les originalités. «A sauts et à gambades», comme dans Un été avec Montaigne, Antoine Compagnon nous fait relire Les Fleurs du Mal et Le Spleen de Paris. En trente-trois chapitres, il nous invite à partager un Baudelaire inclassable et irréductible.

05/2015

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Littérature française

Un hiver avec Baudelaire

Sa femme l'a mis dehors, son CDD n'est pas prolongé. Philippe est happé dans la spirale infernale et passe de l'autre côté de la barrière sociale : SDF, confronté à la dure loi de la rue, faite de solitude, de honte et de violence. Jusqu'au jour où il rencontre Baudelaire. Grâce à cet inénarrable compagnon d'infortune, et avec l'aide d'un vendeur de kebab, d'une riche veuve et d'une dame pipi, il réussit à remonter la pente. Et à retourner à une vie normale. Plongée sans fard dans le quotidien des plus démunis, Un hiver avec Baudelaire, en mêlant romanesque et vérité sociale, poésie et âpreté, rappelle cet équilibre précaire qui régit nos vies.

05/2009