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Correspondance avec Sulpice Sévère

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Religion

Correspondance avec Sulpice Sévère

Illustre aristocrate et poète de talent, Paulin prend la décision, avec l'accord de son épouse Therasia, de renoncer à ses biens et de partir mener une vie d'ascète à Nole en Campanie. Son ami, Sulpice Sévère, jeune avocat réputé, choisit la même voie du renoncement et se fixe à Primuliacum, près de Toulouse. Voici la première traduction complète en français de leur correspondance. Nourrie des dernières recherches universitaires, elle montre en quoi l'échange épistolaire de ces deux Pères de l'Eglise reflète le passage entre la culture antique et la culture chrétienne. La conversion à l'ascétisme, le culte rendu aux martyrs, le sens de l'amitié spirituelle, le goût des lettres, mais surtout le dépassement de la morale par l'appel à une existence réellement vécue, tels sont les grands thèmes qu'éclairent cette relation singulière. Un témoignage passionnant parce que passionné. Bordelais d'origine, Paulin de Nole (353-431), moine puis évêque, est un écrivain latin, contemporain d'Augustin d'Hippone. Sulpice Sévère, originaire également du Sud-Ouest, est connu pour avoir rédigé la Vie de Martin de Tours et des Chroniques. Correspondance traduite et annotée par Janine Desmulliez, Cédric Vanhems et Jean-Marc Vercruysse Collection dirigée par Marie-Anne Vannier

01/2016

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Littérature française

Sévère

Je l'ai rencontré un soir de printemps. Je suis devenue sa maîtresse. Il m'a initiée au maniement des armes. Il m'a fait cadeau d'un revolver. Je l'ai abattu d'une balle entre les deux yeux.

03/2010

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Littérature étrangère

Ombre sévère

Dans un coin perdu du sertão du Brésil, deux frères, Abel et Judas, que tout oppose, aiment la même femme. Isolés dans leur ferme, le conflit s'installe. Les duels sont épiques et silencieux, les passions primitives, les références bibliques. L'ombre du Destin poursuit les personnages. Raimundo Carrero mêle les univers chrétiens et païens, le profane et le sacré. Porté par son imaginaire poétique, il utilise le langage mystérieux de la cartomancie, la symbolique du Destin - tout en décrivant également une réalité bien prosaïque, celle d'une société patriarcale médiévale, où les hommes règlent leurs conflits par la violence et où les femmes n'ont pas leur mot à dire.

10/2015

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Poches Littérature internation

Severa

2e réédition de Maria Messina en poche

01/2021

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Littérature française

Madame de Saint-Sulpice

A l'ombre des hautes tours de l'église Saint-Sulpice règne Madame. Tailleur strict, chemisier blanc, broche ornée de petits brillants... on la dirait presque sortie de la messe de onze heures. Comme une mère supérieure, elle veille sur ses ouailles. Une éducation au Couvent des Oiseaux, ça aide pour tenir une des "maisons" les plus curieuses de Paris. Surtout quand Monseigneur vient spécialement y entendre une confession d'un genre particulier, ou y recevoir un juste châtiment. Madame Blandine mène l'Abbaye, comme on appelle son établissement, avec la poigne de fer d'une "abbesse" hors pair. Et elle a écrit, Madame Blandine, après la fermeture des maisons en 1946, quand elle a pris sa retraite sur la Côte. Elle a tout raconté, à sa manière chaste de pensionnaire modèle. Des cahiers entiers de souvenirs qu'elle a laissés à un commissaire de la Mondaine...

12/1996

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Littérature française

Dans ta sévère fontaine

Dans ta sévère fontaine est l'histoire d'une enfant, puis d'une adolescente, qui tente d'échapper, par tous les moyens à sa portée, à l'engloutissement dans les eaux empoisonnées de la névrose maternelle. Ecrit dans un style qui tient du shaker verbal, ce récit mélange la rudesse de la réalité à une forme de poésie combattante.

07/2022

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Empire

Les sévères

Succédant au " siècle d'or " des Antonins, les Sévères qui gouvernèrent l'Empire romain de 193 à 235 après J. -C jouissent d'une réputation exécrable. Si le fondateur de la dynastie, Septime Sévère, dépeint comme un personnage cynique et brutal, est relativement épargné par l'historiographie, ce n'est pas le cas de Caracalla, qui passe pour un soudard tyrannique, fratricide et incestueux, Géta pour une victime indolente, Sévère Alexandre pour un prince pusillanime gouverné par les femmes, Varius Avitus Bassianus, plus connu sous les sobriquets d'Héliogabale ou d'Elagabal, pour un fanatique obsédé par le sexe. Sans nier la face obscure de ces princes, l'auteur met en exergue leur contribution à la grandeur de l'Empire : les qualités de chef d'Etat de Septime Sévère, la volonté de Caracalla de protéger son immense royaume contre les turbulentes tribus barbares, le souci de chacun d'améliorer et d'adoucir la condition de leurs sujets. Au-delà de ces portraits impériaux singuliers, Les Sévères de Pierre Forni propose aussi un voyage au coeur des provinces et des cités de l'Empire, dont il restitue le cadre et les modes de vie bruyants et colorés : les séances houleuses du Sénat, les ravages de la " peste antonine ", la correspondance des militaires en poste près du mur d'Hadrien, le ridicule des conférenciers en vogue, les rituels de la cour impériale, les blagues à la mode, les guerres picrocholines des cités d'Orient que les Romains incrédules qualifiaient de " bêtises des Grecs ", les conflits internes entre gnostiques et chrétiens orthodoxes... Ce livre étudie également les traces que ces cinq empereurs ont laissé dans l'histoire, l'art ou la littérature en privilégiant notamment, celles, innombrables, qu'inspirèrent les brèves existences de Caracalla et d'Héliogabale le " petit prince " hédoniste d'Emèse, qu'on qualifierait aisément de nos jours d'anarchiste, de martyr ou d'icône LGBT.

11/2022

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Critique littéraire

Correspondance avec Camille Pissarro

"Le plus grand peintre de tous les temps." C'est en ces termes qu'en 1891 Octave Mirbeau célèbre Camille Pissarro, dont il chante "l'oeuvre de joie, d'amour, de vérité et de beauté". Mais autant que l'artiste exceptionnel, "chercheur éternel de mieux", il admire, aime et vénère l'homme dont l'âme, "si douce et si ardente", rayonne "sur un des plus absolument beaux visages qui aient illustré l'humanité". Pour ce père idéal, il déborde d'une affection toute filiale. Un malentendu stupide, la veulerie de Mirbeau, l'entêtement de Pissarro, vont malheureusement mettre leur amitié entre parenthèses pendant des années. Jusqu'à ce que le grand polémiste se mette passionnément au service de la gloire de son aîné. Pendant les trois années qu'a duré l'essentiel de leur correspondance, à travers leurs effusions et leurs échanges intellectuels, c'est toute la vie de la France de l'époque qui transparaît : vie artistique et littéraire (impressionnisme et post-impressionnisme, symbolisme en littérature et en art), aussi bien que vie politique et sociale (revendications ouvrières, attentats anarchistes). Le vieux monde est en train de craquer, et les deux amis, idéalistes impénitents, communient dans le même rêve d'une société pacifiée, sans classes et sans Etat.

03/1990

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Littérature française

Correspondance avec le mur

- Oui, je n'ai pas écrit le livre de Jérusalem. C'est terrible de commencer une page, peut-être la première page d'un livre, en s'arrachant un aveu et c'est ce que j'ai décidé de faire, après m'avoir vue moi-même me fuir moi-même trop de fois. Je n'ai pas pu faire autrement Il y a un an quand j'arrêtai le livre d'Osnabrück j'étais juste en face du mur du Mont Moriah. J'étais devant le mur de la première page. J'ai peut-être senti, ai-je senti ?, que j'étais devant le mur, je n'en suis pas sûre. Déjà j'étais coupable ou j'allais l'être. Il n'y avait rien sur le mur blond, c'est moi qui ai eu la vision d'une tombe debout et qui ne me disait pas un mot. Il me semble que je me poussais moi-même à croire ce que je ne croyais pas, j'avais une âme d'âne. Une fois en Algérie ma mère n'a pas pu passer un pont, l'âne était prêt à mourir plutôt que de renoncer à son pont. Il y a une volonté plus grande que toutes nos volontés. Ce mur était aveuglant, je le lus, je contemplai son néant, c'était le portrait du futur. - J'ai constaté concernant le rôle de Jérusalem en réalité dans mon histoire, qu'il y a là dans l'air, circulant invisibles comme des radiations magnétiques, des volontés plus fortes que ma volonté de visiteuse. On y arrive trop tard, on vient après les dieux. En mai 2015, je sais que j'étais debout sur la très petite terrasse au faîte du Mont des Oliviers, avec à ma gauche un chameau debout tenu en laisse par un licol très serré, l'incarcéré du Mont des Oliviers, l'âme immobilisée pendant toutes les heures d'une journée, et toute la liberté concédée était logée dans les pattes que l'être avait le droit de soulever et de reposer sur le même carré de sol. Du haut du Mont des Oliviers sans oliviers, j'ai vu le monde, j'ai vu son Prisonnier, et j'ai maudit l'Humanité. Ca ne se voyait pas. Même sur la photo. J'ai enfermé mes larmes de pitié dans la page de garde du livre de Jérusalem. Dans la page voisine le tribunal siégeait. Tu pleures pour un chameau. - Elle pleure pour un chat. - Voilà quelqu'un qui pleure pour un mot. Le livre de Jérusalem avait déjà commencé, juste en face du mont Moriah. Moi, depuis le mont, je voyais Moïse regarder commencer la Terre Promise. Et devant lui il vit bouger avec une lenteur folle la vie d'un chameau enchaîné. - Dire qu'il y en a qui sont enterrés dieu-sait-quoi comme mon père, dit ma mère, Moïse comme mon père, à Baranovici, tout seul. Quel avenir ! C'est drôle l'homme, toute cette création, c'est vraiment incroyable ! dit ma mère - Baranovici, tu connais ? Un habitant, Michael Klein, juif mort pour l'Allemagne. Puis ma mère rit et se tait.

01/2017

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Correspondance

Correspondance avec La Mouette

Cette correspondance croisée est avant tout une histoire d'amour qui traverse la vie d'Anton Tchékhov et de Lydia Mizinova. C'est aussi une histoire sublime et tragique de la création, indissociable du mouvement de la vie, de ses passions, de ses joies en exaltations et de ses tragédies. Lydia Mizinova inspira le personnage de La Mouette. Avant d'être une correspondance, ce livre est avant tout une histoire d'amour qui traversa à divers titres toute la vie d'Anton Tchékhov et de Lydia Mizinova. Et c'est aussi une histoire sublime et tragique de la création, indissociable du mouvement de la vie, de ses passions, de ses joies en exaltations et de ses drames. Lydia Mizinova inspira le personnage de La Mouette. Si d'évidence nous retrouvons chez Tchékhov épistolaire les mêmes qualités d'écriture que chez Tchékhov auteur (concision elliptique, ironie, sens de la formule, humour, force d'évocation, puissance d'analyse), il n'en reste pas moins que Lydia Mizinova exprime elle aussi, avec une belle force et une grande justesse, le désir et la détresse. Cette correspondance croisée, l'histoire qu'elle nous fait partager, son rythme même, nous font penser de façon saisissante à une nouvelle de Tchékhov. Leur histoire, ce qu'ils se disent, ce qu'ils se taisent, l'exil parisien de Lydia, la mort de son enfant, son courage, leur humour, tout ce petit théâtre de séduction et d'indifférence qu'ils mettent en place, a beaucoup à voir avec la façon que Tchékhov a de nous emporter dans son oeuvre - à " bas-bruit ", incidemment - et de nous faire vivre le " drame (parfois heureux) de l'existence ".

01/2022

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Religion

Yves Hémon. Prêtre de Saint-Sulpice

Yves Hémon, un sulpicien, c'est-à-dire un prêtre voué à la formation des futurs prêtres, un homme plein de l'ardeur de vivre et de faire vivre les autres, un missionnaire volontaire pour remplacer au Grand Séminaire d'Hanoi en 1948 six autres éducateurs de prêtres enlevés trois ans auparavant par le Viet-minh et qui meurt en Indochine des suites d'un acte de charité. Yves HÉMON, c'est seulement quinze ans de vie sacerdotale; il fut treize ans directeur spirituel et professeur de philosophie au Grand Séminaire de Coutances, deux ans et demi directeur au Grand Séminaire d'Hanoi, Son enseignement sur le sens de la vie et de la mort, sur la finalité du monde a marqué tous ceux qui l'ont connu. « Il ne faut pas laisser perdre son message. » Yves Hémon a vécu ce qu'il enseignait, sur la ligne de feu en juin 1940 et pendant les bombardements de Coutances en juin 1944, affrontant avec une sérénité joyeuse la pensée de la mort. Ce fut un homme dépossédé de lui-même laissant retentir en lui et les appels du Seigneur et les souffrances et les espérances de ses frères… de tous les hommes. Yves Hémon nous apprend à vivre notre aventure spirituelle avec hardiesse, humour et sagesse, « Le courage, c'est quand on a vaincu la peur. » « La mort, qu'est-ce que cela peut faire pourvu qu'avant de mourir on ait eu la grâce d'aimer éperdument. » Cet homme cultive la « petite vertu d'espérance » en déchiffrant de la musique. Ce scientifique est un penseur très actuel avec en même temps l'audace d'une vie inaccoutumée. A travers les témoignages de ceux qui croisèrent son chemin nous découvrons en lui un prêtre selon Jésus-Christ, un être d'une énergie exceptionnelle toute tendue vers le bien à faire, avec des paroles prophétiques, par exemple sur le ministère des prêtres, sans jamais désespérer de leur vocation… et sur l'avenir du Vietnam bien avant Dien-BienPhu. « La mort, c'est la fête dont toute la vie n'est que la vigile. »

01/1978

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Mystique

Correspondance avec le père Migliorini

Romualdo Maria Migliorini, ancien missionnaire au Canada et préfet apostolique en Afrique du Sud, puis prieur de la communauté des Servites de Marie à Viareggio, fut le directeur spirituel de Maria Valtorta à partir de 1942. Dans une lettre du 21 février 1943, Maria Valtorta écrit : "Loués soient Jésus et Marie qui, en ce beau mois de juin [1942], vous ont amené à moi et ont fait de vous mon confesseur le jour de la Visitation [le 2 juillet 1942]". Ce fut le père Migliorini qui invita Maria à écrire sa biographie, qui lui fournit les cahiers manuscrits et les transcrivit sur des copies dactylographiées. Après peu de temps, Maria apprit tristement que le père commençait à distribuer des fascicules avec des extraits des visions et des dictées. Ce fut le début d'un conflit spirituel qui les a amenés à interrompre leur relation en 1946.

02/2023

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Correspondance

Correspondance avec Clotilde de Vaux

Eminent philosophe du XIXe siècle et fondateur du positivisme, Auguste Comte (1798-1857) aima passionnément Clotilde de Vaux (1815-1846) pendant une "année sans pareille" , entre avril 1845 et avril 1846. Séparé de sa femme, il a quarante-sept ans, Clotilde de Vaux en a trente et un. Flattée de son affection, de l'encouragement qu'il lui dispense dans ses projets d'écriture, elle l'admire mais ne lui offre que son amitié. De son côté, le philosophe l'idolâtre, et se résout à cet amour platonique. Lorsque Clotilde de Vaux meurt le 5 avril 1846 de la tuberculose, elle devient l'objet d'un culte quotidien par Auguste Comte, culte entretenu et développé jusqu'à la fin de sa vie en 1857. Entre Auguste Comte et Clotilde de Vaux, ce sont donc cent quatre-vingt-trois lettres échangées. Cette correspondance apporte un regard neuf et inattendu sur un penseur souvent jugé austère. Elle prépare et contient aussi en germe la seconde philosophie de Comte sur la religion de l'Humanité. Elle constitue enfin un document littéraire remarquable par le contraste qu'elle offre entre les déclarations enflammées d'Auguste Comte, rédigées dans le ton de ses ouvrages philosophiques, et les réponses de Clotilde de Vaux écrites dans une belle langue classique.

05/2021

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Cakes, pizza

Cake. Les cakes étonnants de Jean Sulpice

Le chef étoilé, Jean Sulpice, revisite le cake, plat familial par excellence, avec 50 recettes salées et sucrées, originales et savoureuses.

09/2022

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Philosophie

Correspondance avec Karl Jaspers 1920-1963 suivi de Correspondance avec Elisabeth Blochmann 1918-1969

Publier ensemble les deux Correspondances de Martin Heidegger avec Karl Jaspers (1920-1963) et avec Elisabeth Blochmann (1918-1909) - a le mérite très particulier de donner à connaître Heidegger sons deux aspects certes distincts, mais en aucune manière divergents. C'est en effet le même homme qui s'adresse, ici à un aîné puis l'un de ses pairs, avant que ne se distendent des liens qui ne seront pourtant pas rompus complètement, et là à une jeune étudiante puis pratiquante de pédagogie (au sens le plus noble du terme, où il s'agit d'élever à l'humanité), que l'inhumanité de lois iniques va contraindre à quitter l'Allemagne pour Oxford, avant qu'elle ne revienne après la guerre achever sa carrière à Marbourg sans que jamais elle ne retire sa confiance à celui en qui elle a reconnu un ami vrai. Tout ce que la première correspondance met au jour d'incompréhension - incompréhension entre deux hommes et deux personnalités (tout comme Jaspers n'arrivait pas à comprendre le retrait de Heidegger " hors de la sphère de la communication ", Heidegger ne pouvait se satisfaire de la place restreinte laissée chez Jaspers à la philosophie proprement dite) -, la seconde correspondance l'a dès le départ surmonté, par un " élan " et une confiance mutuelle qui donnent à l'échange l'inimitable ton de l'amitié. S'il n'a pas été donné à Heidegger et à Jaspers de devenir de vrais amis, la correspondance avec Elisabeth Blochmann révèle quelle place éminente pouvait tenir l'amitié dans l'existence et donc, secrètement, dans la pensée de Heidegger. François Fédier

12/1996

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Religion

CHRONIQUES. Edition français-latin

Sulpice Sévère naît vraisemblablement sous le règne de Julien à une date inconnue, postérieure de peu à 355 et disparaît de l'Histoire vers 400. Il est vraisemblable qu'il fait des études de droit à Bordeaux et devient avocat. Sulpice Sévère est le témoin de ce demi-siècle, discret sur la chose publique, précieux pour la connaissance de la culture et de la mentalité de cette époque. Il a écrit une Vie de saint Martin qui a remporté d'emblée un franc succès auprès de ses contemporains et ces Chroniques qui sont restées dans l'ombre comme le laisse penser l'unique manuscrit découvert à ce jour ; le succès ne viendra que onze siècles plus tard. En effet c'est au XVIe siècle que les réformateurs, séduits par les idées ascétiques de l'auteur, favorisèrent la multiplication des éditions et protégèrent de ce fait l'unique manuscrit. Par chronique ou chronographie, on entend un récit, exposé par ordre chronologique, qui couvre l'histoire sainte à partir de chacun des livres historiques de la Bible, et l'histoire de l'Eglise. Les thèmes qui font l'originalité des chroniques chrétiennes sont tous présents chez Sulpice Sévère : l'ancienneté de la religion chrétienne est l'une de ses idées maîtresses ; la proximité de la fin des temps est un argument qu'il utilise pour engager ses contemporains dans la voie de l'ascétisme ; l'idée millénariste vient spontanément au lecteur tant Sulpice Sévère met en valeur la chronologie des 6 000 ans. En outre, cette oeuvre, qui reflète bien les différents courants de pensées du IVe siècle chrétien, nous renseigne sur les progrès de l'arianisme dans le monde occidental et constitue une source unique pour cette mystérieuse hérésie qu'est le priscillianisme.

03/1999

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Critique littéraire

Correspondance avec sa mère. 1887-1905

En marge de sa monumentale publication de la correspondance générale de Proust (en cours de publication aux Editions Plon), Philipp Kolb avait, dès 1953, donné l'édition, devenue introuvable, des 159 lettres échangées par Marcel Proust et sa mère entre 1887 et 1905. Ces lettres offrent de Proust un portrait sans retouches, tel qu'en lui-même il fut, libre des excès de sa politesse et de toutes ses affectations. Bref, voici un document indispensable pour connaître notre cher petit Marcel.

09/2019

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Correspondance

Correspondance avec des écrivains. 1948-1984

Sur une photographie ancienne, il est cet enfant sage et mélancolique, déjà penché sur son livre... "Tout au long de notre vie, écrit François Truffaut, nous devenons des personnes différentes et successives, et c'est ce qui rend tellement étranges les livres de souvenirs. Une personne ultime s'efforce d'unifier tous ces personnages antérieurs". Depuis sa première lettre de jeune cinéphile à Jean Cocteau, en 1948, jusqu'à sa disparition prématurée en 1984, c'est son goût commun pour la litt érature et le cinéma qui traverse cette Correspondance inédite. Truffaut s'y réinvente une famille de coeur auprès de ses écrivains de prédilection (Genet, Cocteau, Audiberti, Louise de Vilmorin), sollicite des figures renommées de l'édition (Jean Cayrol, Marcel Duhamel, Robert Sabatier) et les auteurs qu'il veut adapter à l'écran (Maurice Pons, David Goodis, Ray Bradbury, Henri Pierre Roché, René-Jean Clot...). Ce sont les coulisses de la création, les passions des tournages que l'on découvre ici, mais aussi les remises en question et les zones d'ombre d'un homme pressé, auquel le temps va cruellement manquer... Et c'est à son ami Jean Mambrino, le père jésuite rencontré en 1954 dans le sillage d'André Bazin, que Truffaut adresse ce dernier petit mot, quelques mois à peine avant sa mort : "Bonne année 1984, mon cher Jean. Je remonte la pente, je lis vos poèmes, ils m'aident et vos signes d'amitié me touchent beaucoup, affectueusement vôtre, françois".

03/2022

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Littérature étrangère

Correspondance avec Boris Pasternak et souvenirs

""La poésie... Je la considère depuis toujours comme la conversation que l'homme tient avec l'univers dans une sorte de troisième langage qu'ils comprennent l'un et l'autre, bien que leurs langues maternelles soient différentes". C'est en tant que poète que Chalamov, le futur auteur des Récits de Kolyma, prend un jour la plume pour écrire à Pasternak. Il n'est alors qu'un inconnu sortant à peine de l'enfer des camps, mais il brûle de renaître, d'écrire, de créer. Ainsi débute une correspondance qui durera quatre ans, entrecoupée d'entrevues racontées par Chalamov dans les Souvenirs. Quatre années charnières non seulement pour lui, qui sera enfin réhabilité en 1956, mais aussi pour Pasternak, plongé dans la rédaction du Docteur Jivago, et pour le pays entier, secoué par les premiers remous du dégel qui suivit la mort de Staline en 1953". Sophie Benech.

12/1991

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Critique littéraire

Correspondance 1917-1949. Avec Marc Allégret

Le pasteur Élie Allégret, ancien précepteur d'André Gide, eut six enfants. Entre sa nombreuse famille et le couple Gide (" Oncle André " et " Tante Madeleine " pour les jeunes Allégret), s'établit, très tôt et continûment, une grande proximité. Quand, en 1917, Élie repartit seul comme missionnaire en Afrique, Gide se rapprocha plus encore de ce foyer ami. Son attention se porta sur les deux adolescents qu'étaient alors André et Marc Allégret. Soucieux de leur avenir et avide de leurs confidences, il fut leur guide et leur compagnon sur la voie de l'émancipation, aussi compréhensif qu'exigeant à l'égard de cette jeunesse ardente. Se révèle auprès d'eux un Gide fidèle à sa devise première, qui prescrivait à chacun de s'atteindre, " de suivre sa pente pourvu que ce soit en montant ". Au vrai, cette mission pédagogique se doubla d'une grande histoire d'amour clandestine. Car Gide se prit de passion pour Marc, sentiment qui devint partagé en mai 1917. Dans les lettres que Gide adressa dès lors à son jeune disciple et amant voisinent les conseils scolaires, les recommandations morales (" Je voudrais que tu n'admettes en toi rien de ce qui enlaidit ") et les déclarations enflammées, parfois marquées de jalousie. Cette relation, à plus d'un titre répréhensible, ne pouvait s'épanouir qu'à distance du Paris familial. Assistant aux préparatifs des séjours en Suisse et en Angleterre comme à ceux du célèbre voyage au Congo qui décida de la vocation cinématographique de Marc, nous suivons également le récit des virées amoureuses et studieuses, à l'abri des regards. Les années passant, le caractère et les talents de Marc s'affinent et le jeune homme s'affranchit peu à peu de la tutelle de son mentor sans rien renier de ces années d'apprentissage. À l'égard de ce qui fut le plus grand bouleversement affectif de la maturité de Gide, entraînant pour lui une cascade de conséquences au plan conjugal, mais aussi moral et intellectuel, nous ne disposions jusqu'alors que du témoignage de Maria Van Rysselberghe, dite la Petite Dame. Cette correspondance est en quelque sorte l'envers de ses Cahiers, et leur complément : du récit d'un témoin, nous passons à la confidence des acteurs, tandis qu'au plan littéraire, la relation nourrit la création de Gide (Les Faux-Monnayeurs, notamment) par de très subtiles transpositions qui appellent la perspicacité du lecteur.

11/2005

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Beaux arts

Correspondance avec les artistes. 1903-1918

Ces lettres, en majorité inédites, forment la correspondance entre Guillaume Apollinaire et les artistes de son temps : peintres, sculpteurs, graveurs, affichistes, décorateurs, illustrateurs... Français et étrangers, ils sont plus d'une centaine à entretenir des relations professionnelles ou personnelles avec le poète d'Alcools et de Calligrammes, dont la critique d'art révèle un goût sûr aux convictions vigoureuses. Les échanges avec Chagall et Gontcharova sont pleins d'estime et d'admiration. Avec André Derain, le Douanier Rousseau, Max Jacob ou Giorgio de Chirico, le travail et l'amitié s'unissent dans un même élan créateur. Entre Apollinaire et Marie Laurencin, la peinture et la poésie épousent l'amour et les regrets. Quand la Grande Guerre disperse les milieux artistiques, les lettres soutiennent Braque, en péril dans les tranchées, et Kisling, évacué après sa blessure dans un corps-à-corps. Cette correspondance éclaire l'itinéraire et la personnalité des artistes les plus illustres, inventeurs de l'art moderne, sans négliger tous ceux qui, aujourd'hui oubliés ou méconnus, ont animé l'univers des ateliers, des galeries et des salons. Elle nous mène à travers l'Europe de la Belle Epoque, creuset du cubisme et de l'abstraction. Elle nous conduit dans un monde déchiré par la guerre, où chacun tente de protéger son art dans les nécessités de l'heure. Elle nous plonge dans l'art vivant du début du XX ? siècle.

11/2009

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Critique littéraire

Correspondance avec André et Colette Jéramec

Le Journal 1939-1945 de Pierre Drieu la Rochelle présentait l'ultime témoignage d'un intellectuel fasciste. La Correspondance avec André et Colette Jéramec nous livre ses premières pages, où l'on voit se construire, à travers la double expérience de l'amour et la guerre, une personnalité que sa fascination pour la force expose à toutes les tentations et à tous les dangers. Inventives et cocasses, les lettres à André, le camarade de Sciences Po, manifestent un sens ludique du langage, un goût parodique pour les sophistications de l'esprit "fin de siècle". Mais le jeu sera bref : avoir vingt ans en 1913, c'est faire partie d'une génération où l'on rêve d'héroïsme et de grandeur nietzschéenne dans l'ignorance ingénue du carnage à venir. Unis dans un même patriotisme, Pierre et André se retrouvent en pantalons rouges devant les mitrailleuses allemandes de Charleroi. Dès ce premier combat, André meurt et Pierre est blessé. Au tragique de l'Histoire s'ajoute le drame intime. Chez les Drieu comme chez les Jéramec, la vie de famille est un enfer. Colette, la soeur d'André, croit trouver le salut dans son amour pour Pierre. Celui-ci y répond d'abord par la passion, puis par une indifférence intéressée, avant de conclure avec elle un mariage condamné à l'échec. Leur rapport complexe d'amour et d'amitié, que Drieu présenta trop souvent sous son plus mauvais jour, apparaît enfin dans sa vérité grâce à cette correspondance que seule la mort interrompra.

12/1993

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Philosophie

Correspondance avec Elisabeth et autres lettres

Après avoir lu les Méditations métaphysiques, la jeune Elisabeth de Bohême demande à s'entretenir avec Descartes pour obtenir des réponses. Ainsi naît, entre un philosophe déjà vieux et une princesse mélancolique, une conversation épistolaire qui durera sept ans, jusqu'à la mort de Descartes en 1650. Ils discuteront aussi bien de mathématiques et de géométrie que de l'union de l'âme et du corps, des passions, du bonheur et de Dieu. Sans jamais renier sa pensée - bien plutôt en la fortifiant -, Descartes diagnostiquera à la jeune femme un excès de cartésianisme : pour la soigner, il valorisera les plaisirs de la vie courante, le repos de l'esprit et le manque de sérieux. Ce volume rassemble la correspondance intégrale entre Descartes et Elisabeth, ainsi que des lettres du philosophe à divers correspondants, dont le médecin Regius, Christine, reine de Suède, et Chanut, ambassadeur de France en Suède.

08/2018

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Critique littéraire

Correspondance avec sa mère. 1880-1895

"Il était certain que maman ne reprendrait pas connaissance, de sorte que je ne me souciai pas d'appeler mes tantes auprès d'elle ; j'étais jaloux de rester seul à la veiller. Marie ("notre vieille bonne") et moi l'assistâmes dans ses derniers instants, et lorsque enfin son coeur cessa de battre, je sentis s'abîmer tout mon être dans un gouffre d'amour, de détresse et de liberté". Malgré ces lignes célèbres de Si le grain ne meurt, la mère d'André Gide reste un personnage méconnu, si ce n'est inconnu. Cette correspondance inédite nous la fait découvrir. On ne peut parler d'un couple entre la mère veuve et son fils unique, il s'agit plutôt d'un seul être, indéfinissable, contradictoire, prisonnier, vivant par les conflits informulés, les interrogations réciproques renaissantes comme des soupçons, une sorte d'amour inapaisé. Au moment où, dans l'humble plainte de sa mère, André Gide découvre l'un des secrets de la vie, il n'a pas encore pris pleinement conscience de ce qui cependant est déjà son propre secret, et qui prendra tant d'importance. Un ouvrage capital pour la connaissance des années essentielles de "la jeunesse d'André Gide" .

10/1988

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Histoire internationale

Correspondance inédite avec Turgot, 1770-1779

Correspondance inédite de Condorcet et de Turgot, 1770-1779 / publiée avec des notes et une introduction d'après les autographes de la collection Minoret et les manuscrits de l'Institut, par M. Charles Henry Date de l'édition originale : 1883 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

09/2020

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Littérature X

Jeunes et sévères maîtresses

Gilles, un artiste intéressé par l'érotisme, mène une agréable vie de dilettante. Il est toujours disponible pour les femmes et elles le lui rendent bien. Il faut dire qu'il ne les contrarie jamais. Pour lui, leurs " désirs sont des ordres ", aussi se montrent-elles sous leur vrai jour : capricieuses, autoritaires, perverses... Ainsi, Hélène lui rend-elle visite quand ça lui chante, pour se faire " sauter " sur un fauteuil bas où, renversée, elle retrousse sa jupe, écarte le devant de son slip, se fait pénétrer. Ensuite, elle file chez un autre homme. Et voilà que Gilles retrouve Solweig, une jeune fille qu'il avait perdue de vue. Elle aussi profite de la complaisance de notre " soumis sans le savoir ". Elle s'exhibe nue devant lui, ne lui permet pas de la toucher, lui ordonne de se masturber... Et comme Gilles s'exécute avec plaisir, elle va de plus en plus loin avec lui, l'attache, le punit, l'habille en femme, le sodomise... Gilles, l'homme qui ne sait pas dire non aux femmes, est devenu leur esclave. Jusqu'où iront-elles ?

08/2021

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Théâtre

Correspondances et entretiens avec "Attoun & Attounette"

Défricheurs et dénicheurs de textes contemporains depuis plus de quarante ans, Micheline et Lucien Attoun ont croisé, parmi celles de tant d'autres jeunes auteurs, la route de Jean-Luc Lagarce et emprunté à ses côtés le long chemin de l'écriture. Des premiers mots convenus aux clins d'oeil plus intimes, nous suivons cette relation fidèle avec « Attoun et Attounette » (comme les appelait tendrement Jean-Luc Lagarce) à travers leurs correspondances et leurs entretiens radiophoniques, éclairée par les lettres à un ami fidèle resté au "pays lointain". C'est le récit d'une relation éditoriale et théâtrale semblable à beaucoup d'autres, affectueuse et conflictuelle, construite autour de l'espoir d'une reconnaissance dont la désillusion est souvent l'amer quotidien. Un parcours souterrain qui nous permet d'entendre des écritures nouvelles que le temps, parfois, rend "classiques" !

10/2013

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Critique littéraire

Correspondance avec ses amis Bénisti 1934-1958

Voici une cinquantaine de lettres d'Albert Camus à des proches d'Alger rencontrés quand il avait vingt ans : le sculpteur et peintre Louis Bénisti (1903-1995), son frère Lucien et leurs épouses respectives. Aux lettres et fac-similés sont associées, comme autant de traces d'un univers sensible et partagé, des reproductions d'oeuvres de Louis Bénisti, de photographies et d'autres documents. A la faveur de ce dialogue amical, intellectuel et artistique, Camus exprime son idée et sa pédagogie de la philosophie ou ses exigences et scrupules d'éditeur. Surtout, il se livre en toute confiance et simplicité. Confronté à la maladie et aux difficultés de sa vie affective, il aborde la carrière littéraire à la fois inquiet et empli d'espoir, jusqu'à l'arrivée du tourbillon de la célébrité. Exceptionnelle par la précocité et la longévité des amitiés qui la fondent, cette correspondance inédite affine notre vision de l'écrivain. Elle éclaire aussi l'effervescence créatrice d'une jeune génération dans l'Algérie des années 1930.

10/2019

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Histoire internationale

Correspondance avec un ami pendant la guerre

Correspondance avec un ami pendant la guerre / P. -J. Toulet [et [R. Philipon] ; avec deux portraits inédits par G. -C. de Swiecinski ; [édité et préfacé par Henri Martineau] Date de l'édition originale : 1922 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

07/2019

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Psychologie, psychanalyse

Correspondance avec le pasteur Pfister 1909-1939

"Oskar Pfister (1873-1956), fils de pasteur, suisse, pasteur lui-même, découvre les travaux de Freud en 1908, soit peu de temps après les Trois essais sur la théorie sexuelle, et cette rencontre oriente tout le cours de son existence. Pendant près d'un demi-siècle, il va tenter de concilier en sa personne, et dans une production littéraire très variée, les exigences de la psychanalyse et celles de son ministère. Si Freud taquine parfois le Seelsorger, celui qui prend soin des âmes, il respecte toujours son interlocuteur, assez pour tenir compte de ses avis, assez surtout pour le malmener. Aussi le voit-on, tout au long de cette correspondance, soucieux en chaque occasion de marquer, sous l'accord apparent, les différences. Pas un mot de son côté pour entretenir le malentendu entre l'athée et le croyant, entre l'analyste et l'éducateur. Mais des réticences, des mises en garde, des points de doctrine vigoureusement réaffirmés quand leur oubli, de proche en proche, conduirait à émousser le tranchant de la découverte. Il arrive alors que ce soit le pasteur qui se fasse sermonner".

04/1991