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Eloge du libéralisme

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Sciences politiques

Eloge du libéralisme

Y a-t-il encore un libéral dans la salle ?? Le libéralisme n'a pas, aujourd'hui, bonne presse. Il est vrai qu'il est soumis à rude épreuve entre ceux qui l'utilisent pour justifier leurs lâches abandons et ceux qui s'en servent pour déconsidérer leurs adversaires en le réduisant à l'économie. Or dans un monde de plus en plus complexe et soumis au diktat de l'immédiateté, il n'a jamais autant été une idée neuve. Jamais il n'est autant apparu comme le meilleur des remèdes au cynisme politique, aux passions extrémistes, au politiquement correct et aux folies identitaires. Riche de rappels et d'explications, d'événements et de portraits, Joseph Macé-Scaron rappelle avec érudition comment la liberté individuelle a construit la France moderne et combien elle est apte à édifier celle de demain. Loin de tout esprit de système, le libéralisme nous apprend enfin, dans un monde où l'irrationnel règne, qu'on peut être modéré avec passion.

11/2019

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Sciences politiques

Du liberalisme autoritaire

Tandis que le philosophe Carl Schmitt veut convaincre, en 1932, le patronat allemand de la nécessité d'un Etat fort, le juriste antifasciste Hermann Heller lui répond à boulets rouges en dénonçant le projet d'un libéralisme autoritaire, étrange synthèse entre libéralisme économique et autoritarisme politique. Le 23 novembre 1932, au seuil de l'accession d'Hitler au pouvoir en Allemagne, le philosophe Carl Schmitt prononce une conférence à l'invitation d'une organisation patronale, la Langname Verein. Ce discours fut un événement décisif, qui contribua à rallier le patronat allemand à l'option autoritaire. Son titre annonce le programme : Etat fort et économie saine. Mobilisant des moyens de puissance inouïs, promet Schmitt, ce nouvel Etat fort ne tolérera plus l'émergence en son sein de forces subversives. Alors que la politique démocratique confond Etat et société, la politique autoritaire-totale dépolitisera la société et renforcera l'Etat, ceci dans les strictes bornes d'une distinction bien comprise entre Etat et économie. La lutte des classes ayant ainsi été placée sous le talon de fer de l'Etat, l'économie pourra refleurir. Lorsqu'il lit ce texte de Schmitt, son adversaire de toujours, le juriste antifasciste Hermann Heller, ne saisit que trop bien de quoi il s'agit. Peu avant de prendre le chemin de l'exil (il mourra en Espagne l'année suivante), il laisse un court texte qui compte parmi les plus clairvoyants de la période. Nous assistons là, analyse-t-il, à l'invention d'une nouvelle catégorie politique, un petit monstre conceptuel, le programme d'un libéralisme autoritaire. Ce recueil rassemble ces deux textes majeurs de la pensée politique, encore inédits en français, avec un appareil critique et une longue introduction qui restitue le contexte et problématise l'actualité de la notion de libéralisme autoritaire.

10/2020

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Philosophie

Le libéralisme

L'avènement du libéralisme, présenté aujourd'hui comme inéluctable, permettrait de proclamer la victoire du "modèle libéral" sur tous ses concurrents. Mais comment définir la nature plurielle du libéralisme, à la fois croyance, philosophie, système économique et pratique politique ? On pourrait placer l'origine du libéralisme dans la reconnaissance des droits de l'individu. Recherche des biens matériels, accroissement du bien-être par le travail, l'épargne et le commerce sont des conditions de l'ordre politique et de la liberté des sujets. Pourtant, les reproches qui lui sont faits sont légion : exploitation des travailleurs, déni de l'aspect collectif de la vie de l'individu, disparition de la notion de bien commun... Comment comprendre qu'il se soit institué comme un paradigme universaliste alors même qu'il engendre inégalités, désordres et dissolution du lien social ? La formulation de cette aporie contemporaine invite à réfléchir à de nouvelles pratiques, susceptibles de dissiper nos erreurs et nos illusions actuelles. Cette anthologie rassemble les plus grands textes sur le libéralisme, de Locke à Rorty, en passant par Montesquieu, Quesnay, Hume, Smith, Kant, Condorcet, Constant, Hegel, Tocqueville, Mill, Spencer, Durkheim, Keynes, Rawls ou encore Habermas.

02/2018

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Littérature française

Le Libéralisme

Voilà cent vingt ans qu'Emile Faguet écrivait "Le Libéralisme" . Cet anniversaire est l'occasion de découvrir que l'essentiel de cet ouvrage est resté d'actualité. Le libéralisme reste mal connu et mal compris du Français ; il concentre de ce fait les critiques de toutes les tendances politiques, souvent infondées ou de mauvaise foi. Pourtant, il est au coeur de l'héritage des institutions de ce pays, et l'auteur fait à cet égard un gros travail de retour à ses textes racines pour nous le rappeler, sinon nous le révéler. Selon un style méthodique, mais qui ne manque pas d'humour et souvent nourri de dialogues crédibles et vivants, Emile Faguet prend le lecteur par la main pour aborder de nombreuses facettes que prend la Liberté au sein de la France d'avant la Grande guerre. De plus, il n'oublie pas de répondre aux pauvres critiques de ses idéologies adverses, allant du socialisme qualifié de "partagiste" au parlementarisme démocratique. Se confirme ainsi que ce grand libéral était aussi un académicien de grand talent, à la hauteur de vue lui ayant permis de demeurer pertinent plus d'un siècle après. Emile Faguet n'est pas le premier nom qui vient à l'esprit quand on cherche une figure francophone associée au libéralisme. Le lecteur trouvera pourtant à la fin de ce livre une analyse de sa mauvaise réputation auprès des Français qui n'a guère pris de rides et démontre sans conteste la clairvoyance de son auteur. Si vous pensez bien connaître la Déclaration des droits de l'homme, ou à l'inverse si vous voyez dans le libéralisme une idéologie détestable, ce livre pourrait bien vous surprendre et vous prendre.

07/2022

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Sciences politiques

Histoire intellectuelle du libéralisme

Dans ce livre devenu un classique, Pierre Manent expose les fondements historiques et philosophiques du libéralisme. Celui-ci n'est pas d'abord une doctrine économique, comme on le croit trop souvent, mais une pensée politique. Ce qui est central dans sa constitution, ce n'est pas l'économie mais le problème religieux. Après les guerres de religion, et par réaction, s'est imposée la nécessité d'édifier un Etat neutre : une forme politique qui soit sans opinion. Voilà pourquoi le libéralisme est le berceau de la pensée politique moderne, et que ses enseignements, mais aussi ses perplexités, sont encore les nôtres.

09/2012

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Sociologie

Comment sortir du libéralisme ?

Notre société est-elle encore capable d'agir sur elle-même, de générer des idées et des politiques économiques et sociales ou s'enferme-t-elle dans une crise sans fin ? D'un côté, les libéraux nous conseillent de renoncer à construire un avenir volontariste et de nous laisser gui der par le marché. De l'autre, l'ultra-gauche se contente de dénoncer la domination et de parler au nom de victimes réduites à l'impuissance. Au centre, beaucoup, autrefois de gauche, prenant acte du vide et de la confusion qui règne sur la scène sociale, ne croient plus qu'à la défense des institutions républicaines, synonymes, ou peu s'en faut, d'ordre et de discipline. J'ai écrit ce livre contre ces trois manières de proclamer, d'accepter, de renforcer le vide social. Sortir du libéralisme ? Rien n'est plus urgent. Mais il y a les bonnes et les mauvaises manières de le faire. La voie que j'emprunte ici passe par l'identification et la reconnaissance de nouveaux acteurs, qui cherchent avant tout à faire reconnaître leurs droits culturels et qui peuvent, sans perdre leur indépendance, régénérer l'action politique. Il est grand temps de redéfinir, au-delà de la puissance déchaînée des marchés et des communautarismes extrêmes, une politique du possible et d'obtenir de chacun l'acceptation de l'identité et des projets des autres, regardés comme égaux et différents. Alain TOURAINE.

03/2001

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Philosophie

Libéralisme et totalitarisme

Est-il possible que le libéralisme nous conduise à une vie soumise au régime de la contrainte absolue ? Globalement, les Occidentaux vivent librement. En paix dans le monde présent, malgré quelques crises économiques, ils ne connaissent la guerre que par des interventions armées hors de leurs frontières. Ils ne voient pas en quoi ces problèmes accidentels changeraient l'essentiel : la liberté individuelle. Certes, le diable se cache dans les détails. Il faut être vigilant. Seulement, le diable n'existe qu'à l'origine de toutes choses. Justement, quelle est l'origine du libéralisme ? Essayons de l'identifier et de la comprendre. Comme toute idéologie, le libéralisme part d'une idée simple qu'il développe logiquement : l'individu souverain. Il se heurte à l'Etat, forme moderne de la souveraineté collective. Pas à pas, le libéralisme phagocyte toutes les articulations de la vie collective et pénètre les esprits par les voies symboliques. Sa force ? Déployer un discours communément admis capable de modifier les comportements, les pratiques et les pensées. Tocqueville nous avait prévenus. Il entrevoyait l'hypothèse de l'émergence d'un monstre doux au sein de démocraties individualisées.

05/2015

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Philosophie

Les grands courants du libéralisme

Ce livre : - établit que, au-delà du marché et de la tolérance - qui n'en sont que des traductions particulières et partielles -, le libéralisme consiste avant tout en une logique de la liberté individuelle porteuse de valeurs et principes à dimension philosophique concernant la nature de l'homme et de l'ordre social, ainsi que le sens de l'action humaine ; - éclaire la nature " plurielle " de la pensée libérale, qui se décline en grandes sensibilités historiques, plus que jamais vivantes, ayant toutes une dimension politique et économique ; - et souligne que ces grands courants se distinguent par leurs conceptions relatives au pluralisme institutionnel ou sociétal, aux droits de l'Etat et à l'état de Droit, à l'équilibre privé/public, au libre marché, à la propriété de soi et à la responsabilité individuelle.

09/1998

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Philosophie

Les origines philosophiques du libéralisme

Triomphe du marché et de la société civile, règne de l'individualisme et du " droit à la différence ", déclin de la loi abstraite et uniforme au profit de droits de plus en plus différenciés : telle est la vision associée aujourd'hui au libéralisme - principalement chez ses adversaires, parfois chez ses défenseurs. Pourtant, les origines philosophiques du libéralisme contredisent ce schéma : les " classiques " ont mis au centre de leur pensée la souveraineté de la Loi, indissociable de sa fécondité pour la liberté humaine. Que nous enseigne alors cette divergence d'interprétation ? Est-ce l'expression d'une tension interne à la pensée libérale elle-même ? Faudrait-il opposer la loi et les droits, en revenant pour cela au partage entre le courant rationaliste, fondateur du libéralisme politique, et le courant empiriste qui crée, avec David Hume, le libéralisme économique ? Telles sont les questions qu'explore le présent ouvrage, en les rapportant à l'idéal commun des libéraux : " le gouvernement de la liberté ".

01/2010

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Sciences politiques

Pour une régénération du libéralisme

Cet essai cherche à réhabiliter et à associer le libéralisme politique et économique dans une perspective historique et philosophique. De nos jours, il est convoqué au tribunal du politiquement correct pour répondre de ses méfaits présumés : individualisme vertigineux, crises financières, chômage, inégalités salariales, destruction des ressources naturelles. Ou alors il n'est salué que s'il peut être compris, à tort selon nous, comme le prolongement de l'individualisme moderne. Or, qui se rappelle encore que le libéralisme politique est à l'origine de l'Etat de droit devant préserver la pluralité des opinions et garantir l'égalité devant la loi ? Qui se soucie de savoir que les tenants du libéralisme économique ont souvent réfléchi sur le destin des ouvriers que la Révolution industrielle prétéritait en demandant la mise sur pied de mesures d'aides sociales ? Loin d'être cynique, le libéralisme se soucie au contraire de l'humain, appelé à se perfectionner tout au long de sa vie. Son credo est que l'homme est une réalité mouvante dont l'objectif est de construire son identité historique en respectant non seulement son héritage, ses traditions et son pays, mais aussi en se projetant vers les autres en vue de s'améliorer, de se réformer lorsque les circonstances l'exigent. Ce livre souhaite montrer que le libéralisme, en plus de la liberté et de la responsabilité, intègre dans son système de valeurs le désir qui ouvre continuellement la perspective sur des formes de vie nouvelles. L'horizon libéral n'est donc jamais fermé, il est constamment empli de virtualités à découvrir et à réaliser. Nous estimons qu'être libéral implique de transformer l'imprévisible en une opportunité, car l'individu, toujours en lien et connecté au monde, est et restera le moteur de l'histoire.

04/2021

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Critique littéraire

Daniel Halévy. Du libéralisme au traditionnalisme

Pour avoir suivi un itinéraire qui le mena du dreyfusisme au pétainisme, Daniel Halévy est l'une des figures les plus singulières du XXe siècle littéraire et politique. Né en 1872 dans une famille issue de juifs bavarois installés en France depuis la Révolution, il incarne une certaine tradition du judaïsme laïc et assimilé. Intime de Proust au lycée Condorcet, bénéficiant des relations de son père Ludovic - académicien et librettiste d'Offenbach -, Daniel Halévy fut d'abord un dilettante hésitant entre l'écriture symboliste et des préoccupations sociales. L'Affaire Dreyfus marqua son entrée dans la vie publique : il fut alors parmi les premiers intellectuels à soutenir la cause du capitaine Dreyfus. Cet engagement soudain différa sa carrière littéraire, inaugurée avec la première biographie française de Nietzsche, en 1909. Socialiste hétérodoxe à ses débuts, collaborateur des Cahiers de la Quinzaine de Charles Péguy ensuite, méfiant depuis toujours à l'égard de la démocratie, il relève en fait d'une tradition libérale-conservatrice caractéristique du XIXe siècle. Pendant l'entre-deux-guerres, il devint un critique et un essayiste en vogue, ainsi que l'éditeur des " Cahiers Verts " chez Grasset, où il publia Maurois, Malraux, Montherlant, Mauriac, Drieu La Rochelle, Giono, Benda... C'est aussi au cours de ces années de succès littéraires et éditoriaux que l'auteur des Visites aux paysans du Centre et de La Fin des Notables se rapprocha de la droite maurrassienne. Cette évolution le conduisit à soutenir le gouvernement de Vichy puis, après la guerre, à rejoindre les rangs néo-maurrassiens. Des premiers poèmes baudelairiens aux pétitions de la guerre d'Algérie, de l'Affaire Dreyfus à la mobilisation contre l'arme atomique, cet itinéraire hors normes est évoqué ici pour la première fois, avec rigueur et talent. La condition particulière de l'écrivain, son influence et son rôle y sont mis en lumière. On mesure ainsi, à travers l'existence d'un intellectuel influent, la réelle complexité des engagements littéraires et politiques de cette époque, artificiellement simplifiés par le manichéisme de la nôtre.

02/2001

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Critique littéraire

Eloge de la danse. Suivi de Eloge du parasitisme et Eloge de la mouche

L' " Éloge de la danse " est l'écrit le plus complet que nous a légué l'Antiquité sur un art que manifestement elle a toujours tenu en haute estime. Un auteur comme Lucien donne le meilleur de lui-même dans ce texte, où l'érudition se mêle à des considérations morales, enrichies d'anecdotes savoureuses. Dans l' " Éloge du parasite ", dialogue entre un parasite, Simon, et l'un de ses amis, Lucien prend plaisir à rappeler que les philosophes semblent toujours préoccupés par ce qu'ils vont trouver dans leur assiette, et que, au fond, ils ne rêvent que de devenir eux-mêmes parasites. Quant à l' " Éloge de la mouche ", il s'agit de l'un de ces discours que les sophistes prononçaient devant un public de connaisseurs, où le sujet compte moins que la manière dont on le traite.

06/2007

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Littérature française

Pour un libéralisme égalitaire

Depuis des millénaires une minorité d'hommes s'est approprié la richesse du monde et confisque une partie du travail d'autres hommes. Le marxisme a tenté de corriger cette injustice fondamentale. Ce fut un échec. Dans le même temps le système libéral a permis aux sociétés occidentales de s'affranchir de plus en plus efficacement des contraintes imposées par la nature. Comment tenter de concilier une correction de cette injustice originelle sans mettre en péril une efficacité économique capable de nourrir tous les hommes ? Comment redonner aux femmes et aux hommes la part de propriété à laquelle ils ont droit par le seul fait d'être nés au même titre que le droit à la vie et par conséquent à la ressource, de tous les autres êtres vivants à la surface de la terre ainsi que le réclame le mouvement écologiste ? Comment organiser la production de richesses pour que tous ceux qui la créent puissent y avoir accès ? Comment mettre fin à des errements financiers qui régulièrement précipitent l'économie dans des abîmes de misères humaines, qui ne sont justifiées par aucune cause matérielle et dont les conséquences peuvent conduire à un désastre planétaire économique, géographique pour l'humanité ? Comment remettre la monnaie au service de l'économie et non plus à celui de la fortune ? Propos follement ambitieux et immodestes mais aussi réponse à un questionnement de toute une vie. Ce travail n'est pas une forme masquée du communisme mais une quête d'un autre libéralisme. Il n'avance aucune idée originale, n'invente rien et se contente de mettre ensemble des propositions déjà formulées parfois depuis un grand nombre d'années et dont la pertinence à nos yeux n'a jamais été, ou insuffisamment, mise en valeur.

10/2012

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Histoire internationale

Libéralisme et révolution antifasciste

Dans l'Italie des lendemains de la Première Guerre mondiale, de la prise du pouvoir par Mussolini et de l'établissement de la dictature fasciste, Piero Gobetti (Turin, 1901-Paris, 1926) a traversé en météore l'histoire et la pensée politique. Historien des racines du Risorgimento, traducteur, critique théâtral pour L'Ordine nuovo d'Antonio Gramsci, directeur de revues politiques et littéraires, éditeur publiant les principaux hommes politiques italiens du moment et les premiers poèmes d'Eugenio Montale (prix Nobel 1975), il a rêvé un protestantisme "sui generis" et prôné un libéralisme révolutionnaire et industrialiste dont il trouvait les racines - sans paradoxe - chez Kart Marx, Henry Ford et Martin Luther. Il a surtout incarné l'opposition au fascisme, et sa mort précoce a fait de lui un symbole sur lequel hommes politiques et journalistes transalpins débattent encore aujourd'hui. Parmi les multiples textes politiques publiés en quelques années par Piero Gobetti, pour l'essentiel dans sa revue La Rivoluzione liberale, soixante-dix articles et extraits d'articles écrits de 1922 à 1925 ont été sélectionnés ici : polémiques et mises au point, portraits ou descriptions. Comme une mosaïque, ces textes reflètent son engagement face au fascisme, fondé sur une intransigeance d'abord isolée, puis partagée par l'essentiel de l'opposition après juin 1924 et l'assassinat de Giacomo Matteotti. Ils permettent de suivre l'installation de Mussolini au pouvoir grâce à l'impuissance de ses adversaires, ainsi que l'évolution bouillonnante d'un très jeune homme, confronté à l'Histoire, l'affrontant, y brûlant sa vie. Ils dessinent aussi les contours d'un libéralisme très spécifique, propre à surprendre ceux qui rejettent ce courant de pensée comme ceux qui s'en réclament.

09/2010

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Sciences politiques

Pour un libéralisme populaire

Comment soutenir l'innovation ? Faire que la justice sociale ne soit pas qu'un slogan ? Mener une politique écologique ni liberticide, ni injuste ? Rendre le secteur public plus efficace ? Faire régner l'ordre ? Grâce au "libéralisme populaire" défendu par Nicolas Bouzou. L'économiste dresse une analyse percutante de la situation économique de la France et propose des solutions concrètes pour que notre pays redevienne une puissance de premier plan. Le libéralisme populaire, c'est faire en sorte que tout le monde, de la base au sommet, profite du succès des entreprises. A mettre entre les mains de tous nos femmes et hommes politiques.

03/2022

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Economie (essai)

Pour un libéralisme humaniste

Alors que le capitalisme est mis sur le banc des accusés par des idéologies radicales - altermondialisme, écologie, féminisme, populisme etc. -, cet essai démontre qu'il peut lui-même se réformer et épouser la vision d'un libéralisme humaniste, élaborée dès l'après-guerre en opposition aux totalitarismes. La critique du libéralisme, essentiellement venue du marxisme, et plus encore aujourd'hui la mise en accusation du capitalisme, est le fait d'idéologies radicales - altermondialisme, écologie, féminisme, populisme, etc. Avec cet essai pédagogique, on découvrira l'histoire d'un courant critique du libéralisme, venu du sein même du libéralisme et prônant une voie éthique. Reconstituant l'histoire intellectuelle et politique de ce courant - appelé ordolibéralisme -, l'auteur explore la pensée allemande inspirant, depuis les années trente, les pratiques et la philosophie d'un capitalisme " rhénan ". De l'élaboration d'une critique du libéralisme, mûrie dans les universités dans une opposition farouche aux totalitarismes, jusqu'à la mise à l'épreuve politique des intuitions de ses théoriciens dans l'après-nazisme, c'est ainsi le tableau historique d'une autre conception du capitalisme qui apparaît. Les principes de l'ordolibéralisme constituent ainsi peut-être une matrice possible pour penser la réforme du capitalisme. Opposée à ce courant dérégulateur, anti-keynésien prôné par l'école de Chicago (Milton Friedman) et qui a porté au pouvoir des gouvernements qualifiés de néo-libéraux à la fin du XXe siècle (Thatcher, Reagan), cette voie allemande, d'inspiration protestante, développe une réflexion où, au-delà de la logique de l'activité et du profit, le libéralisme entend défendre à parts égales l'humain, en plaçant notamment au premier plan le capital immatériel, qu'il soit culturel ou spirituel. Ainsi est-ce une opposition entre capitalismes anglo-saxon et allemand qui se fait jour et permet de comprendre beaucoup des fractures qui traversent l'Europe contemporaine. Cet essai propose, sans les imposer, des pistes de réflexion dans la période complexe que la France et plus largement l'Europe traversent. Il donne à examiner les solutions que l'Allemagne dans l'après-guerre met en oeuvre - sous l'influence des penseurs de l'ordolibéralisme - pour remettre sur pied une économie éventrée par la guerre. Certaines des réflexions qui sont portées à notre connaissance résonnent étrangement avec la situation contemporaine de crise, de montée des populismes, de progression des menaces de guerre. C'est la raison pour laquelle cet essai donne des armes aux libéraux d'aujourd'hui pour adapter le capitalisme aux enjeux contemporains, introduire et préférer au couple " liberté/égalité " le couple " liberté/responsabilité ", notamment sur les sujets environnementaux.

03/2023

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Droit constitutionnel

Capitalisme, libéralisme et constitutionnalisme

Elaborer une Constitution est-il un acte de pure organisation politique ou peut-on y voir aussi un acte d'organisation économique ? On a commencé à écrire des Constitutions au moment où le capitalisme se développait comme organisation économique des sociétés, et cette n coïncidence n n'est peut-être pas fortuite. Depuis, les évolutions du constitutionnalisme et du capitalisme présentent une certaine gémellité. De la propriété du VIIIe siècle aux institutions bancaires et financières de l'ordre économique contemporain, et notamment au sein de l'Union européenne, leurs liens avec la question constitutionnelle sont donc mis au jour et interrogés dans cet ouvrage.

02/2021

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Autres philosophes

Secrétan, un libéralisme utopique ?

Juriste de formation mais philosophe par vocation, Charles Secrétan (1815- 1895) fait une entrée fracassante dans le monde de la pensée avec sa Philosophie de la liberté, publiée en 1848. Libéral, il est attaché au principe de la responsabilité intellectuelle et sera toujours très critique envers l'Etat. Très lu en France à la fin du XIXe siècle, il mérite d'être redécouvert. Juriste de formation mais philosophe par vocation, empli également d'une forte conscience religieuse, Charles Secrétan (1815- 1895) fait une entrée fracassante dans le monde de la pensée avec sa Philosophie de la liberté, publiée en 1848. Libéral, il est attaché au principe de la responsabilité intellectuelle et sera toujours très critique envers l'Etat. Il développe cependant, au fil du temps, une vision sociale, et même féministe, éloignée d'un libéralisme trop strict auquel il reproche, comme au socialisme, sa dimension trop matérialiste. Très lu en France à la fin du XIXe siècle, il mérite d'être redécouvert : sa volonté de refonder l'idée de la liberté dans un cadre social et religieux le place parmi les théoriciens d'un libéralisme à forte connotation morale qui ne sera pas sans influence sur les premiers architectes du rôle social de l'Etat.

06/2022

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Sciences politiques

Les limites du libéralisme latino-américain

La fin de la décennie est marquée par une crise économique qui nous permet de réaliser les dégâts du néolibéralisme, une forme d'organisation économique devenue hégémonique depuis la fin de la guerre froide. Elle prône la dérégulation, le repli de l'Etat et la flexibilité du marché du travail - voire le renversement de la politique - ce qui, dans les faits, a favorisé l'enrichissement vorace d'un nombre réduit d'acteurs économiques en même temps que cela provoquait insécurité et perte de droits pour la plupart des citoyens. Pourtant, malgré ces ravages, l'essentiel des règles économiques et morales qui régulent le système économique reste intact, débats et décisions politiques se focalisant souvent non sur les causes politico-morales de la crise mais plutôt sur ses effets à court terme. L'interrogation qui sous-tend cet ouvrage se situe non tant dans une critique du fonctionnement du capitalisme que dans celle de la doctrine qui définit ses fondements : le libéralisme. Partant du constat que le libéralisme s'est naturalisé dans les champs économique, politique et surtout dans l'esprit de la plupart des Occidentaux, Rodrigo Contreras Osorio appelle à la " dénaturalisation " du libéralisme en mettant en lumière son discours et ses limites idéologiques. L'ambition de l'auteur est d'alimenter la réflexion pour déconstruire la société de marché afin d'édifier une société des droits, composée de citoyens égaux et différents. L'auteur met en perspective le discours libéral dans une région qui. à maintes reprises, a essayé d'en appliquer les préceptes : l'Amérique latine. Il s'agit de comprendre pourquoi ces essais se sont traduits sinon par un échec, du moins par une instabilité permanente de son système politico-économique. Rodrigo Contreras Osorio applique ensuite ces clés de lecture à un cas particulier, le Chili. Laboratoire des grands projets de société qui ont vu le jour au cours du XXe siècle, ce pays montre tant les limites du libéralisme latino-américain que ses paradoxes comme discours organisateur de la société. Mené avec une grande maîtrise, cet essai, qui avance dans ses réflexions et démonstrations avec vigueur et clarté, en convaincra plus d'un.

01/2010

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Sciences politiques

Histoire intellectuelle du libéralisme. Dix leçons

Depuis le reflux des diverses idéologies socialistes, au début des années 1980, le libéralisme a suscité un regain d'intérêt et de curiosité. Mais il manquait l'ouvrage sur les fondements historiques et philosophiques de ce courant de pensée. Pierre Manent a comblé ce vide en remontant aux sources. A l'encontre de l' "air du temps" qui présente le libéralisme d'abord comme une doctrine économique, il montre que ce qui est central dans sa constitution, ce n'est pas l'économie mais le problème religieux. Après les guerres de religion, et par réaction, s'est imposée la nécessité d'édifier un Etat neutre : une forme politique qui soit sans opinion. Voilà pourquoi le libéralisme est le berceau de la pensée politique moderne, pourquoi aussi il est la " basse continue " de notre vie intellectuelle et politique.

10/1997

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Philosophie

Eloge du conflit

Dans les sociétés occidentales hyperformatées, l'idée même du conflit n'a plus de place. Les conceptions de la vie commune tendent vers l'intolérance à toute opposition. Le minoritaire doit se soumettre à la majorité et, de plus en plus, contestataires et dissidents semblent relever de l'"anormal". Dans cet essai iconoclaste, Miguel Benasayag et Angélique del Rey explorent les racines et les effets délétères de cette idéologie. Analysant les différentes dimensions du conflit - entre nations, dans la société ou au sein même de l'individu -, les auteurs mettent au jour les ressorts profonds de la dérive conservatrice des sociétés postmodernes. Ils démontent aussi bien les illusions de la "tolérance zéro" que celles de la "paix universelle" : nier les conflits nés de la multiplicité, ceux dont la reconnaissance fait société, c'est mettre en danger la vie. Le refoulement du conflit ne peut conduire qu'à la violence généralisée, et l'enjeu auquel nous sommes tous confrontés est bien celui de l'assomption du conflit, "père de toutes choses" selon Héraclite.

02/2012

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Actualité et médias

Eloge du blasphème

Après l'immense émotion qui a suivi l'attentat contre Charlie Hebdo, Caroline Fourest - qui a travaillé pendant six ans dans ce journal, vécu l'affaire des caricatures de 2006 et qui est arrivée très tôt sur les lieux du drame où elle ne comptait que des amis et des proches - revient sur ces voix dissidentes qui, au nom de la "responsabilité", de la peur "d'offenser" ou du soupçon d'"islamophobie" n'ont pas voulu "être Charlie". De la presse anglo-saxonne qui a censuré la couverture de Luz à une certaine gauche qui s'est pincé le nez en passant par le président d'honneur du Front national plutôt "Charles Martel" et un Dieudonné plutôt "Charlie Coulibaly".Dans cet essai poignant, vif et sans concessions, elle recadre les débats sur la liberté d'expression, alerte sur les dangers d'une mondialisation de l'intimidation, tout en clarifiant la ligne de fracture entre laïcité et négationnisme, droit au blasphème et incitation à la haine, entre rire du terrorisme et rire avec les terroristes.

04/2015

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Critique littéraire

Eloge du paraître

Le paraître est du côté de la civilisation. C'est le moins qu'il puisse faire, puisque c'est lui qui l'a créée. L'homme est sorti de la barbarie le jour où il a commencé à se soucier du regard de l'autre sur lui, et de l'opinion qu'on pouvait entretenir à son sujet, en face. L'homme est sorti de la barbarie le jour où il s'est vu dans un miroir, ou dans le cours, Narcisse, d'une onde claire. L'homme est sorti de la barbarie le jour où il est sorti de l'être : il voulait voir un peu de quoi l'être avait l'air, vu de l'extérieur. Nous appellerons paraître cette légère couche de paranoïa qui a inventé la ville et même la cité, la civilité, la convention, l'art, la morale, la littérature et le geste inutile. Jeune, c'est par vanité qu'on se regarde dans les miroirs ; plus tard c'est par prudence, ensuite par politesse, et finalement par modestie.

05/2000

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Littérature française

Eloge du mensonge

"Où finit le mensonge ? Où commence la vérité ? Ce sont les deux figures d'une même monnaie". Auteur de soixante-dix livres traduits en vingt-cinq langues, Gérard de Cortanze a obtenu le prix Renaudot 2002 pour son roman Assam. Mon grand-père, qui avait lu Alphonse Daudet, affirmait qu'il ne mentait mais se trompait, parce qu'il était un "homme du midi" . En somme qu'il ne disait pas toujours la vérité mais qu'il croyait souvent la dire. Que son mensonge à lui, ce n'était pas du mensonge, mais une espèce de mirage, de fée électricité, de brouillard. Un arrangement avec la vérité. Personnage de Pagnol, mon grand-père me faisait penser à maître Panisse, l'un des personnages de la fameuse trilogie Marins, Fanny, César. Alors qu'on le croit à l'article de la mort, le prêtre au chevet du mourant lui demande à voix basse s'il lui est arrivé de mentir. Et celui-ci de répondre : "Tout le temps !" Auteur de soixante-dix livres traduits en vingt langues, dont Assam (Prix Renaudot 2002), Gérard de Cortanze est membre de l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique. Il dirige la collection Folio biographies chez Gallimard.

03/2012

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Littérature française

Eloge du courage

C'est un éloge qui n'a jamais été fait : le courage se vit en actes, au marché de la vie et de la mort. Dans les instants décisifs. Il ne s'offre pas, ne se monnaye pas. C'est une expérience des limites : courage ou témérité, courage et peur. Si cet éloge est à hauteur d'homme et non des dieux, c'est parce que les mots peuvent sembler fragiles. Quand tout geste est irréversible. A l'instant de sauver l'autre, en y risquant sa vie. Pour écrire cet éloge, il faut avoir vécu avec coeur. Il faut ce mélange de force et de simplicité. Il faut avoir connu la peur, la solitude mais surtout la fraternité. Au fil des pages, la traversée est magnifique, entre les flammes et le secret. Un souvenir d'enfance. Un exercice au coeur de la jungle qui devient une lutte pour la vie. Une négociation dangereuse près des grands lacs africains. L'abnégation d'une femme prête à échanger sa vie pour sauver des enfants. La perte d'un frère d'armes. La nuit devant une cathédrale en feu. N'en doutez pas : l'époque est au courage, affirment Jean-Claude Gallec et Romain Gubert dans ce court livre, à la fois traité, récit, carnet de bord. Ensemble, ils ne donnent qu'une seule leçon : le courage est un don, auquel il faut se préparer, avec optimisme, et qui peut se raconter.

10/2020

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Ouvrages généraux

Eloge du tact

Saisie délicate du sens de l'instant présent présidant à un geste inattendu, le tact pratique l'art du détour ou du rebond là où la voie droite et directe échouerait vraisemblablement ; il s'apparente au flair, à la retenue et, bien qu'il implique une certaine rapidité, s'oppose à la brusquerie obnubilée par son objectif et négligeant toute interrogation sur les moyens à déployer pour l'atteindre. Toute délicatesse ne relève pourtant pas du tact. Il arrive en effet qu'on nomme ainsi une forme de fragilité, d'incapacité à supporter telle ou telle action, remarque, situation. Le tact se rapproche davantage d'une intuition de ce qu'il convient de dire ou de faire au moment opportun, au moment voulu. "Intuition juste" comme l'eustokhia dont parle Aristote, comme le "flair" ou la "quasi divine sûreté de l'âme" dont parle Platon à l'aide d'un mot grec de la même famille (eustokhos). Entre sagacité et vivacité d'esprit, il désigne une certaine "acuité de l'âme" qui fait choisir, en situation, l'expédient, la formule ou le geste opportuns bien que discrets et manifeste une faculté d'adéquation (qui n'est pas adaptation) à la situation, qu'il épouse plutôt qu'il ne s'y confronte, à laquelle il ne fait pas face comme à quelque chose qui s'opposerait à lui. En termes temporels, cette perspicacité renvoie à une intelligence de l'immédiat qui est celle de l'opinion droite telle que la décrit Socrate à la fin du Ménon ; elle est saisie du moment opportun, sens de l'à- propos, subtile appréhension de ce que les philosophes grecs appelaient le kaïros. Pour ces raisons, le tact relève davantage, à l'instar d'un savoir-faire, des vertus pratiques que des vertus intellectuelles, du moins en apparence.

02/2023

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Société

Eloge du local

Redécouvrons la vie à hauteur d'homme. Le local, c'est là où on a droit de cité, là où on peut mener des projets et en mesurer les résultats "en présentiel" , loin des politiques nationales devenues virtuelles. Autonomie énergétique, alimentation, lien social et âges de la vie, sans attendre le grand soir des réformes, il est temps de reprendre le contrôle et de réaffirmer l'importance du lien essentiel avec le vivant. Ce local qui s'invente n'est ni une régression ni un enfermement. Small is beautiful. Dans notre société en réseau, ce local construit des ponts, non des murs. C'est un projet de civilisation. De quoi réconcilier les citoyens en associant proximité et ouverture pour, à nouveau, faire société, retrouver le goût de la politique et embrasser les mutations en cours... Faire l'éloge du local n'est pas un lamento en faveur d'une France villageoise fantasmée ? : c'est d'abord montrer la vitalité, trop souvent silencieuse, du pays dans sa diversité.

10/2023

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Encyclopédies de poche

Eloge du mariage

Pourquoi le mariage ? Il y a trente ans à peine, la question aurait paru saugrenue. Seule institution fondatrice du couple et de la famille, on ne pouvait s'y soustraire. A travers les siècles, l'Occident chrétien a élaboré un modèle original : monogamie, indissolubilité, sacralisation de l'union. La Réforme protestante et la Révolution française ébranlèrent le système jusqu'alors contrôlé par l'Eglise en instaurant le mariage civil et le divorce. Aujourd'hui, la libération sexuelle, la valorisation du sentiment et la montée de l'individualisme ont ouvert d'autres voies : le mariage d'amour coexiste avec l'amour sans le mariage. Alors qu'on prédisait sa disparition, les jeunes continuent de se marier - et les moins jeunes de se remarier ; robes blanches et fêtes à l'occidentale se mondialisent. Martine Segalen retrace l'histoire d'une institution qui a plus changé en cinquante ans qu'en l'espace de mille ans.

04/2003

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Littérature française

Eloge du gaucher

" Une prose unique, archi-personnelle. " Le Figaro Vous êtes gêné face à une paire de ciseaux, ravi de conduire en Angleterre, et pour vous les poignées, de porte ou de main, sont toujours du mauvais côté. Bienvenue dans le monde des gauchers contrariés, tantôt vindicatifs, tantôt paralysés : un peuple entier sort de l'ombre sous la plume aiguisée de notre auteur, bien décidé à ne pas choisir entre ses deux mains ! Né en 1950 à Toulouse où il réside, Jean-Paul Dubois est l'auteur de nombreux ouvrages disponibles chez Points. Il a obtenu le prix France Télévisions 1996 pour Kennedy et moi, le prix Femina et le prix du roman Fnac 2004 pour Une vie française et le prix Goncourt 2019 pour Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon.

08/2021

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Animaux sauvages

Eloge du lapin

Avec un texte brillant et inclassable, Stéphanie Hochet met à l'honneur le lapin, boule de poils bien plus profonde et mystérieuse que ce qu'elle laisse apparaître.

10/2021