Recherche

Jean Blot mort

Extraits

ActuaLitté

Littérature française

Jean qui dort

" Au moment de passer la porte, Patrick s'est retourné, il a levé la main, mais si discrètement, sans doute pour le cacher à sa mère, que Jean a failli ne pas le remarquer. Jean a levé sa main lui aussi, le même mouvement à peine perceptible qui a fait froncer les sourcils de Monique. La porte s'est refermée et aussitôt les larmes lui sont montées aux yeux. Son fils venait de lui dire qu'il n'avait plus honte de lui, qu'il l'aimait encore, malgré ce pyjama ridicule, sur ce lit de malade, malgré ses yeux de chien battu. Il venait de retrouver sa dignité. Il avait suffit qu'il se rebiffe, qu'il dise non à Monique. "

03/2002

ActuaLitté

Histoire de France

Vie et mort de Jean Cavaillès

"Puisque la parole et l'écrit devaient aboutir à l'action, c'est-à-dire à la main et à ses gestes, Cavaillès a pensé que c'était d'abord sa main qui devait accomplir des gestes d'opposition défensive et offensive." Georges Canguilhem

06/2018

ActuaLitté

Littérature française

La mort de Jean-Marc Roberts

"Je n'ai jamais rencontré un être qui incarne à ce point la notion de personnage, ce qu'elle suppose de présence absente, de lumières et d'ombres, de faculté à s'affranchir des limites communes de l'espace et du temps. Il habitait la vie, mais la durée de cette vie ne lui allait pas. Quand elle était menacée, il signait encore "à toujours". Outre ses talents d'éditeur et d'écrivain, c'était son âme, son caractère, ses manières qu'on célébrait, cette façon d'ouvrir à la vie comme on ouvre à coeur, ce doute heureux qu'il instillait en toute entreprise, ce doute qu'on appelle l'espoir ou la fiction, ce doute qui prouve que la règle a besoin d'exception. Qu'avais-je à lui dire ? De quoi voulais-je lui parler ce jour où la neige s'était mise à tourbillonner dans la rue Pierre-Semard ? D'un livre, sans doute, mais lequel ? Je devrais m'en souvenir. Je me souviendrai de plus en plus de Jean-Marc Roberts".

10/2013

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Fort comme la mort

Avec le temps, on a oublié le phénoménal succès de " Fort comme la mort ", cinquième roman de Maupassant, publié en feuilleton, puis en livre, en 1889, tandis que les Parisiens se préparaient à découvrir l'Exposition universelle et à inaugurer la tour Eiffel...Le dossier historique et littéraire qui accompagne cette édition montre en quoi ce récit vaut le détour : roman mondain, récit d'un amour impossible, livre entrecroisant les perspectives de l'art et de la vie à travers le destin d'un héros peintre, il appelle le mythe de Faust, la philosophie de Schopenhauer ou encore de nombreux échos chez D'Annunzio ou Zola. Œuvres et références dont on trouvera ici de larges extraits.

04/1993

ActuaLitté

Poésie

Vie, mort, morts symboliques

Ancien déporté d'Auschwitz, Isaac, philosophe de métier, s'installe dans un petit village ignorant qu'il est composé d'ex-résistants et collaborateurs dans la Deuxième Guerre mondiale. Trahi par le numéro gravé dans son bras, il est, à son insu, à l'origine du retour des "vieux démons" entre les habitants... A la demande du professeur de l'école et du maire, il accepte de témoigner de son vécu dans le camp de la mort et de répondre aux questions des élèves et des adultes. Malgré les hostilités qu'il suscite autour de lui, il devient, grâce à son expérience et son savoir, le personnage central des lieux. Dès son arrivée, en parlant de la vie, de la mort et des morts symboliques, il ne cesse de répandre l'esprit de tolérance et de fraternité. Pour lui, les "morts symboliques" représentent la pierre angulaire du développement de l'humain. Sans elles, ce dernier resterait fixé à "l'animalité" .

05/2022

ActuaLitté

Biographies

Jean Blot (1923-2019). Dans le labyrinthe de la littérature

"Je voudrais que ma biographie soit l'histoire d'une pensée aussi inachevée et contradictoire qu'elle soit" . La vie d'Alexandre Blokh, dit Jean Blot (1923-2019), commence sur les routes de l'exil, de Moscou à Paris. Elle se poursuit dans la Résistance comme agent de la France Libre, puis s'échappe vers New York avant de revenir en Europe. Interprète aux Nations Unies de 1946 à 1961, il est ensuite en poste à l'Unesco de 1962 à 1981, puis Secrétaire du Pen Club international de 1981 à 1997. Homme d'action, témoin de son siècle, il n'a cessé de parcourir le monde. Ses amis chers sont les écrivains qu'il admire, avec lesquels il a longuement correspondu comme en témoignent les extraits qui jalonnent cette biographie : Marcel Arland, Michel Butor, Albert Camus, Albert Cohen, Lawrence Durrell, Louis Guilloux ou Nathalie Sarraute. Homme de lettres, il est l'auteur de romans polyphoniques récompensés par de nombreux prix, de récits autobiographiques, de carnets de voyage et d'essais littéraires. Fondée sur les archives conservées à l'IMEC, cette biographie rêvée permet de suivre une traversée singulière du vingtième siècle, un cheminement unique entre roman et réalité, expérience tragique de l'histoire et expérience de la beauté du monde. Née en 1970, Caroline Bérenger est spécialiste de poésie russe, maîtresse de conférences en langue et littérature russe à l'université de Caen-Normandie et membre du laboratoire ERLIS. Elle a écrit sur Alexandre Blok, Joseph Brodsky, Gueorgui Efron, Ossip Mandelstam ou Marina Tsvetaeva.

04/2023

ActuaLitté

Poésie

Le mot à mort

Le poème, ici et par la suite, malaxe les mots au lieu de les exposer : il en projette l'une contre l'autre les syllabes, et ce sont cassures en cascades et bataclan d'impressions toujours fusant à perte de sens. On y perd sa petite logique dans des " pitre pâtre part paître à part " avant de trouver " l'accès à l'excès " et de régler les soubresauts de sa langue sur des saccades qui, à force de vous secouer, font sens : un sens décapé de toutes les vieilles contraintes.... Peu de pages sont nécessaires pour réussir et imposer une Révolution. Celle qu'Alain Joule, ici, mène jusqu'au bout ne proclame rien : elle défait des chaînes demeurées invisibles et pousse les mots à l'union libre du sens et de la sonorité... Extraits de la préface de Bernard Noël Par-delà " les sens " Le Mot à Mort est un acte d'Amour. La mort qui est la fin du processus de vie se place dès lors qu'elle s'effectue au début d'un autre processus, celui de la mutation par laquelle les cellules en décomposition vont nourrir la terre pour permettre l'avènement de nouvelles vies. Extrait de l'avant-propos d'Alain Joule

01/2016

ActuaLitté

Santé, diététique, beauté

Plus fort que la mort

Louis va mourir d'un cancer, Matie sait qu'elle lui survivra. Les deux amants (mari et femme) entament un dialogue d'une rare intensité dans leur combat pour la vie - qu'ils mènent, avec la complicité du Dr Lévi, contre toute raison et tout espoir. A la fois témoignage et récit sur ces trois années de lutte contre la maladie, Plus fort que la mort est essentiellement une histoire d'amour. Retour sur l'enfance de Louis, pages de journal de Marie, lettres de l'un à l'autre pendant l'hospitalisation - la manière dont on est traité (ou maltraité) quand on est gravement malade, par les soignants, la famille, les amis fait partie de ce qui est ici mis crûment en lumière -, comment la maladie les a éprouvés, ce qu'elle a détruit, ce qu'elle leur a appris. La profondeur spirituelle du couple, l'un citant volontiers les Lettres à Lucilius de Sénèque pour s'exprimer, l'autre l'évangile de Marc, la qualité de l'écriture et la lucidité de chacun sonnent juste et entraînent le lecteur dans une réflexion qui donne toute sa valeur à la vie et à l'amour.

03/2006

ActuaLitté

Musique, danse

Mozart

Pianiste et violoniste virtuose, Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) laisse à sa mort plus de six cents pièces embrassant tous les genres musicaux de son temps : concertos, symphonies, sonates, opéras, etc. Avec une empathie qui ne se dément jamais, Jean Blot nous fait vivre au plus près de celui que Rossini considérait non comme le plus grand des musiciens, mais comme " l'unique ". Il nous conte ses peines enfantines et ses joies, ses craintes d'adolescent, ses frayeurs d'adulte ; et nous plonge au cœur d'une œuvre marquée par une puissance créatrice inouïe et la volonté majeure " d'étendre la foie au détriment de la tristesse ".

05/2008

ActuaLitté

Littérature française

Les illusions nocturnes

Un homme parle, dont la vie paraît être aussi détruite que St X. , sa ville natale, proche de la maison et du grand parc où il cherche et refuse à la fois une guérison qui l'effraie. Est-il un héros qui, un jour, a eu peur, ou un écrivain qui méprise et fuit ses anciens succès ? En tout cas, c'est un homme hanté par les personnages qui, autrefois, peuplaient sa vie, au point qu'il les remplace par trois malades, soignés ici comme lui, et qui joueront le rôle de ses compagnons d'autrefois, Alexandre, Michel et Lise. Le roman se construit à l'intérieur de cette conscience malade et malheureuse, sur des plans qui parfois se confondent, parfois se distinguent. Michel, Alexandre et Lise sont toujours présents, mais tantôt il s'agit du souvenir de leurs personnes, tantôt de la présence de leurs doubles. A travers ces confusions, ces confessions hypocrites et ces aveux involontaires, à travers tant d'images trompeuses surgit peu à peu celle du narrateur. On découvre les liens qui l'ont uni à Alexandre, à Michel et à Lise. Il a enlevé Lise à Michel, avec qui elle était fiancée. Il en a fait sa maîtresse et ils ne se sont défendus contre le sentiment de leur faute que par un érotisme qui les a faits se sentir plus coupables encore. Michel est peut-être mort ; Alexandre, qui a voulu sauver Lise, a disparu ; Lise, elle-même... Or, on s'aperçoit que Lise, perdue, a été retrouvée un jour, et de nouveau soumise. Et qu'au lendemain de ce jour un accident, à moins que ce ne fût un crime, a valu au narrateur d'être enfermé. Tout ce qui avait été dit n'était donc que mensonges ? Peut·-être, mais la vérité du personnage, c'est seulement à travers ses propres mensonges qu'il arrive à l'exprimer. Et le lecteur ne peut faire autrement que de se rendre complice de celui qui parle, de le suivre à travers un temps défiguré, et de croire, lui aussi, à la vérité de ces Illusions nocturnes.

09/1964

ActuaLitté

Littérature française

Gris du ciel

David Stern est le fils cadet d'une famille juive d'origine russe dont les membres se sont dispersés à Londres, à New York, à Paris. Fonctionnaire des Nations unies, David est envoyé en mission à Athènes, au lendemain de la Libération, pour enquêter sur les drames politiques qui mettent le pays à feu et à sang. David y rencontre Lise, jeune réfugiée russe, dont il s'éprend. Mais sa passion pour une fille déclassée, alcoolique, va creuser davantage les angoisses d'un jeune homme. Déraciné, nostalgique, incessamment confronté à la terrible fresque des événements historiques dressée entre lui et l'existence, David se sent partout, et de plus en plus profondément, un incurable étranger. Son dernier recours : il part pour Moscou afin d'y retrouver sa soeur Nadejda, une brillante ethnologue, qui avait choisi de rester dans sa patrie. Cette jeune femme, qui a voulu et construit son destin en toute connaissance de cause, saura-t-elle sauver son frère de l'étrange nuit du doute, de l'indécision, de la peur ? Et pour Nadejda, ce visiteur venu d'un autre monde n'est-il pas un hôte compromettant ? Comme dans Les cosmopolites, roman qui mettait déjà en scène l'attachante famille Sterne, l'action, la politique, la guerre, l'amour, les grandes aspirations intellectuelles et métaphysiques soulèvent un feu croisé de questions.

09/1981

ActuaLitté

Littérature française

Les enfants de New York

"You die - We do the rest" propose une publicité des pompes funèbres. New York, après la seconde guerre mondiale, incarne le rêve, le Graal, pour qui a subi les bombes, les camps, la barbarie, la destruction de la vieille Europe et aborde ces berges tant désirées. C'est cette ville dressée comme un cheval cabré, ses buildings oniriques, ce décor nocturne que Jean Blot radiographie à travers la destinée de personnages dont on suit passionnément les péripéties. A réaliser leur rêve, les enfants de New York en seraient-ils devenus les victimes ? Constat amer, vif, surprenant et paradoxalement prophétique : New York hier ne serait-il pas Paris aujourd'hui ?

11/2014

ActuaLitté

Littérature française

Le rendez-vous de la Marquise

On se souvient que Valéry et Breton étaient tombés d'accord pour s'interdire d'écrire : "La Marquise sortit à cinq heures." Or, sous son élégance, l'interdiction formulée était terrible. Elle frappait d'ostracisme rien moins que la réalité. Surtout, avant tout, c'était ridicule et ce roman vous invite à en rire : l'auteur a choisi pour ça un genre léger, la sotie, histoire de mêler au rire une dose polémique. Mais ce livre avant tout est un pari sur l'humour. Qui se moque de tout peut égratigner sans faire de mal. Le langage que l'on refusait à l'humble quotidien pour lui rendre son caractère sacré se retrouvait, à force d'exigence et de pureté, sans rien à dire. Refuser Mimésis est se condamner à la glaciation du coeur et de l'esprit. Oh, certes, le monde qui se découvre n'est pas toujours beau et à peine a-t-on entrouvert la porte à la marquise que s'engouffre le vent de la médiocrité, où l'amour a perdu son charme, où la politique est devenue sordide, où l'Art ne représente plus rien et le voyage, un surplace dans un encombrement agrémenté, l'identité ayant sombré dans le folklore.

12/2014

ActuaLitté

Littérature française

Le séjour. Tome 1, L'enfance

Ample fresque de la vie d'un homme épousant tout le vingtième siècle, cette première partie décrit l'enfance, l'URSS de la NEP dans une famille juive de diamantaires, puis le milieu russe artiste de l'émigration en Allemagne, la vie de ses parents, celle d'un enfant privilégié et solitaire, la figure du père très russe, musicien et artiste dans ce milieu littéraire. Puis c'est l'arrivée en France, à Paris, l'apprentissage de la langue qui sera l'instrument de l'écrivain, la vie douce et douloureuse, les domestiques, autre forme de parents, puis le passage à l'adolescence en Angleterre, la pension, ses règles, les personnages à la Dickens, et toujours cette étrange et déracinée solitude. Jean Blot s'interroge sur le miracle de l'autobiographie qui fait qu'au soir de sa vie on peut retrouver par l'artifice de l'écriture les escales de son enfance, de sa jeunesse.

11/2019

ActuaLitté

Histoire internationale

Le soleil se couche à l'est

Le soleil se couche à l'est est sans doute l'un des meilleurs livres récents publié sur l'histoire de la Russie et la perception de la " sensibilité " russe, et ce d'autant plus qu'il ne comporte aucun des clichés habituels sur la prétendue " âme russe ". Analysant l'environnement géographique de ce pays-continent (les fleuves, les plaines, les forêts), l'auteur en vient vite à identifier certains moments clefs de l'histoire de la Russie, depuis l'arrivée des Varègues au IXe siècle jusqu'au règne infortuné de Nicolas II, moments déterminant qu'il met en relation avec l'instauration postérieure du régime communiste et sa perpétuation pendant trois quarts de siècle. Au sein de l'histoire russe, l'auteur met particulièrement en valeur les épisodes les plus violents, les plus mystérieux : le bien nommé " Temps des troubles ", qui prend fin en 1613 par l'accession au trône de la dynastie des Romanov, les divers meurtres survenus au sein de la famille impériale aux XVIIIe et XIXe siècles, ou encore le destin hors du commun du tsar Alexandre Ier. Ces magistrales études sont complétées par des anecdotes plus personnelles, telle la visite de l'auteur à sa tante moscovite, qui vit encore dans la maison familiale désormais transformée en appartements collectifs, ou encore l'aventure que constitue un vol à bord d'un Tupolev de l'Aeroflot dans les années 1950. Livre poignant, où l'amour de Jean Blot pour la Russie affleure à chaque page, cet ouvrage amène à la lumière ce qui jusqu'à maintenant était toujours resté dans l'ombre et enchantera tous les russophiles et, plus largement, tous les amateurs d'histoire.

03/2005

ActuaLitté

Récits de voyage

Tout sera paysage

Tout sera paysage se lit comme une réflexion à la fois érudite et poétique sur les pays que Jean Blot a traversés durant sa carrière de haut fonctionnaire à l'Unesco et à l'ONU. Cela commence par l'île grecque de Skiros, chère à son coeur, où le paysage devient un personnage qui l'appelle et le guide. Ensuite, il nous entraîne à travers quatre villes qu'il a bien connues au temps de l'ex-bloc communiste : Bucarest, Budapest, Varsovie et Prague. Suit un chapitre consacré aux îles (Rhodes, Santorin, la Crête). La fin du voyage se situe de l'autre côté de la Méditerranée, à Carthage. Le dernier texte évoque Lugano, Londres et un voyage sur l'Orénoque. Le livre émeut par ce salut - qui ressemble à un adieu - au monde que le narrateur a aimé et que l'on a plaisir à plaisir à partager avec lui.

10/2015

ActuaLitté

Littérature française

La jeune géante

La terrasse d'un café d'Athènes, un soir, sert de cadre à la quête intérieure de Claude. Il est assis près de sa femme et d'un ami nommé Piere Diamantis. L'histoire racontée par celui-ci (un accident d'auto en Epire) provoque en Claude un choc qu'il appelle le déclic ; à partir de ce centre va peu à peu s'organiser le théâtre intérieur où sont tour à tour cités images et souvenirs. Claude part ainsi à la découverte de ses thèmes les plus anciens et les plus dérobés : son amour pour sa mère disparue quand il était encore enfant et devenue dans sa mythologie La Jeune Géante, son amitié pour Pierre Hilbury qui s'est suicidé à New York, son instinct de création qu'il appelle la voix seconde. Cherchant à les situer comme des lieux sur une carte par lesquels il doit repasser, le narrateur est amené à reconnaître qu'il est prisonnier d'un univers cyclique où se croisent en se superposant les voies de l'amour, du désespoir et de la mort. Pour survivre à cet univers obsédant qui le conduit au bord du suicide, Claude va renoncer à la voix seconde, et par-delà le mythe de la femme ancienne, sa mère, trouver son inévitable vérité d'homme.

02/1968

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Récits de jeunesse

A conside?rer l'oeuvre de Jean Blot dans ses re?ussites, et celles-ci en font partie, on est frappe? de cette qualite? de touche a? tout —romans, portraits, essais— et d'une vie entie?re consacre?e a? la litte?rature, la sienne, celle des autres, la com- plicite?. Ici l'on revient a? ces premiers pas comme un e?tonnant flashback ou? le jeune homme s'avance, porteur de?ja? de toutes ses qualite?s. Ah ! Jeunesse... dirait Conrad.

05/2018

ActuaLitté

Critique littéraire

En amitié. Portraits

Ni critique savant, ni journaliste curieux, mais ami. Jean Blot tisse un regard intime, malicieux, amène, rare - qu'on aimerait plus fréquent - à l'égard de ces écrivains chers qui ont disparu. Hôte plus que généreux, il nous reçoit et nous fait ce présent radieux de leur compagnie. L'amour de la littérature y retrouve la chaleur de l'amitié.

10/2015

ActuaLitté

Beaux arts

L'Histoire du fort Saint-Jean

Le mystère nimbe les entrailles de cette fortification que les Marseillais n'ont pu pénétrer depuis le XVIIe siècle, à l'exception d'une très courte période révolutionnaire. Tenter d'écrire une histoire du quartier Saint-Jean, c'est reconstituer en partie l'histoire de Marseille. Les informations se croisent, rapportées par des supports qui varient selon les époques : mémoires orales, légendes et archives papier, peintures, estampes, plans militaires, photographies ou fouilles archéologiques. Grâce à un corpus hétérogène et foisonnant, on a pu retracer l'histoire de cette magnifique enceinte, de son quartier et de ses habitants : colons grecs venus de Phénicie, pêcheurs, Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem... Le promontoire fut un fort pour Clerville et Vauban, une prison sous la Révolution, un dépôt de munitions pendant la Seconde Guerre mondiale, une caserne... avant de devenir un lieu de promenade et d'expositions au sein du musée des Civilisations de l'Europe et de la Méditerranée. Ce livre raconte cette étonnante épopée, de l'antique Massilia à l'ouverture du MuCEM.

03/2014

ActuaLitté

Policiers

Les morts de la Saint-Jean

Juin 1996. Nuit de la Saint-Jean. Trois jeunes gens ont rendez-vous dans une clairière isolée où ils se livrent à d'étranges jeux de rôle. Ils ignorent qu'ils sont surveillés. Peu avant l'aube, la fête tourne au drame. Août 1996. Le commissariat d'Ystad somnole sous la chaleur. Alors que des parents signalent la disparition de leurs enfants, Svedberg, un proche collègue de Wallander, est retrouvé mort, défiguré. La peur s'installe dans la région. Pour la première fois, notre sympathique inspecteur, aux prises avec des soucis de santé et des problèmes sentimentaux, est assailli par le découragement et le doute. Svedberg menait-il une double vie ? Pourquoi les jeunes gens étaient-ils déguisés ? Pourquoi le meurtrier visait-il des victimes jeunes et heureuses ? Pris dans l'enchaînement des découvertes macabres et des rebondissements contradictoires, Wallander parviendra-t-il à mener à bien cette nouvelle enquête qui s'annonce particulièrement ardue ?

04/2001

ActuaLitté

Régionalisme

Lyon Saint-Jean. Les fouilles de l'ilôt Tramassac

La ville médiévale, héritière d'une longue histoire, a une mémoire topographique qui se signale dans le paysage par des repères monumentaux. Ainsi en est-il à Lyon de la cathédrale Saint-Jean. En revanche du quartier canonial constitué autour, il ne demeure que quelques fragments méconnus du mur d'enceinte. Ce volume contribue après les fouilles de l'avenue Adolphe Max, et celles jouxtant la cathédrale, à faire découvrir l'évolution de ce secteur depuis le Ier siècle avant J-C, quand la Saône coulait au pied de la colline de Fourvière, jusqu'à la mise en place, en un monde clos, d'un quartier réservé aux clercs au service de la première église du diocèse. Cette enquête, œuvre d'archéologues, de géographes et d'historiens éclaire très concrètement, les modes de bâtir et de vivre des Lyonnais et contribue à résoudre certains points débattus de l'histoire de Lyon antique et médiévale.

07/1997

ActuaLitté

Littérature française

Plus fort que la mort. Mystère

Au début, il y a les racines. Aux noms et dates effacés : en Europe de l'Est, un cimetière des oubliés - baptisé "l'Eternité" - attend ses promeneurs. Un jour, une idylle prend corps au chevet des morts. Pour Eva et Dan, le cimetière devient un jardin, sinon un Eden. La suite ? Tout le monde la connaît : un profond sommeil doit descendre sur l'homme, une nuée de voix sur la femme. Et la chair est refermée à sa place.

02/2017

ActuaLitté

Romans de terroir

Vie et mort de Jean Chalosse moutonnier des Landes

Les externes libres qui se rendaient au lycée Michel-Montaigne de Bordeaux en longeant la faculté de médecine ne prêtaient guère attention à cet inconnu, allongé à l'abri d'une étroite verrière. A force de le voir, hiver après été, ils ne le voyaient plus. Aucun d'eux n'aurait pu dire qui il était, d'où il venait, ni même ce qu'il devint le jour où il disparut. Roger Boussinot pas plus que ses camarades. L'image de ce vieillard insolite, échoué sur le trottoir de la grande ville, n'a cessé de hanter Roger Boussinot. Quarante ans plus tard, en 1976, il tente de répondre aux questions qu'il ne s'est pas posées, adolescent. Il donne un nom à cet inconnu : Jean, dit Chalosse ; il imagine sa vie : celle d'un de ces" moutonniers" qui, jadis, juchés sur des échasses, poussaient les troupeaux, de la Gironde aux Pyrénées, à travers des landes encore inviolées. Il en a déduit les événements qui ont conduit sur les marches de la faculté de médecine de Bordeaux le dernier représentant d'une civilisation assassinée. Grand prix des lectrices de Elleen 1976, ce livre a été l'objet d'une adaptation pour la télévision quatre ans plus tard. Il a reçu un accueil très ému du grand public et élogieux de la critique.

06/2017

ActuaLitté

Littérature française

Les quatre morts de Jean de Dieu

" Elle aurait aimé crier, se battre, soustraire Jean à cette fin. Elle aurait tant voulu prolonger leurs âges, vivre jusqu'au bout. Qu'ils s'accompagnent mutuellement, longuement, le plus longuement possible et entrer dans la nuit ensemble en se tenant la main. Maintenant il fallait peu à peu envisager, admettre, accepter le poids de cette main froide, qui n'avait plus de vie, qui n'avait plus de sens. Admettre, accepter, se résigner. Non. Jamais. Ce serait comme trahir. " De la guerre d'Espagne à la chute du mur de Berlin, Andrée Chedid fait le portrait d'un enfant du siècle dans ce roman profond et émouvant qui est comme la quintessence de toute son oeuvre.

09/2010

ActuaLitté

Littérature française

Le «Discours aux morts» de Jean Giraudoux

Le drame de Giraudoux La Guerre de Troie n'aura pas lieu, avec son fameux "Discours aux morts", est l'une des oeuvres les plus célèbres de cet auteur et, à ce titre, a été abondamment analysée par la critique. Toutefois, aucune étude particulière n'a été consacrée jusqu'à ce jour au "Discours aux morts" lui-même. Le "Discours aux morts", c'est Homère vu avec le regard d'une victime de la Guerre de Troie ; c'est aussi celui des victimes de la Première Guerre mondiale qui expriment leur appréhension des futures victimes de la Seconde Guerre mondiale ; et c'est encore celui des victimes de toutes guerres, avec en arrière-plan le chemin jonché d'obstacles de l'humanité vers la paix perpétuelle, dont rêvait Emmanuel Kant ; non pas la paix qui règne dans les cimetières des champs de bataille, mais une paix indestructible entre les peuples. Ne pas la comprendre pourtant au sens d'un pacifisme intégral ; Giraudoux n'était pas pacifiste !

12/1984

ActuaLitté

Littérature française

Quand le sort s'acharne sur Jean

Christine et Jean forment avec leurs deux enfants une famille heureuse et sereine, en plein coeur de la Sologne. La disparition soudaine et inexpliquée de Christine remet en cause ce bonheur. Jean est désormais seul pour élever leurs enfants. Il retrouve alors une certaine sérénité avec Sylvie, qui lui donne un fils. Nouvelle famille, nouvelles joies où les enfants grandissent et prennent bientôt leur envol. Malheureusement, Jean doit affronter de nouvelles épreuves bien pénibles. Il décide de partir vivre à Noirmoutier pour conjurer le sort, oublier les déboires passés et pour prendre un nouveau départ. Pourquoi le sort s'acharne-t-il ainsi sur lui et le bonheur semble-t-il toujours lui échapper ?

09/2021

ActuaLitté

Littérature française

Jean-Jean

Jean-Jean, par Albert Brasseur et Frantz Jourdain,... Date de l'édition originale : 1886 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2020

ActuaLitté

Roman d'amour, roman sentiment

L'amour plus fort que la mort

Deux êtres complètement opposés, qui se retrouvent opérés en même temps et dont le coeur s'arrête en même temps, leurs âmes se retrouvent là-haut. Tout à coup, alors qu'ils sont au point de non-retour, ils se voient, se regardent, bref le coup de foudre, et cela les ressuscite, les ramène à la vie dans leurs corps. Après le coma, ils repartent dans leur vie à la quête de l'autre. Se retrouveront-ils ? Vivront-ils leur amour qui est né dans l'au-delà ici sur la terre après cette expérience d'EMI (expérience de mort imminente) ? En sortiront-ils changés ? Lisez ce livre et vous saurez si : L'AMOUR EST PLUS FORT QUE LA MORT !

03/2023

ActuaLitté

Littérature française

Un désordre plus fort que la mort

"Je suis au chevet de ma mère. J'attends sa mort. Je ne l'appréhende pas, non, je l'attends. Je l'attends avec impatience, avec rage ! Voilà des heures qu'elle gît là, livide, les yeux clos. Dort-elle ? Est-elle morte ? Fait-elle semblant ? Elle en serait bien capable. A vrai dire, je n'en sais rien. Ma mère a toujours été difficile à cerner. A onze heures du matin, comme chaque jour depuis mon arrivée, j'ai tiré les rideaux. Moins de lumière, geint-elle. Toujours à se plaindre. Jusqu'à son dernier souffle. Certes, il peut s'agir d'une gêne. Sans doute l'éclat du soleil lui brûle-t-il les yeux, chose logique à l'article de la mort, d'autant que depuis ces dernières années elle s'est mise à collectionner les lunettes de soleil, énormes, bombées devant, larges sur les côtés, qui lui donnent l'air d'une mouche ou d'un motocycliste. A quelle profondeur a-t-elle plongé ? Au fin fond des abysses, ou va-t-elle remonter brusquement à la surface comme le cadavre de Paul Meurisse dans la baignoire des Diaboliques, ses yeux écarquillés, pour me terroriser ? J'ai sorti mon petit miroir, je l'ai approché de ses lèvres. Un, deux, trois... Rien... A quatre, il s'est embué".

10/2021