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Lydie Salvayre Pas Pleurer

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Critique

Lydie Salvayre

De l'intimation politique à la part croissante de l'intime, l'oeuvre de Lydie Salvayre (prix Goncourt 2014) est abordée par des chercheurs et chercheuses, artistes, traducteurs... , et par l'autrice elle-même, tous à l'écoute de la joyeuse hétérogénéité qui caractérise cette oeuvre.

02/2021

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Critique

Vivre debout. Lettres ouvertes à Lydie Salvayre

Madame, Il ne m'a pas fallu tourner plus de vingt pages de votre Rêver debout pour savoir que je tenais un livre qui allait faire date dans ma vie vieillissante. Vous me bouleversez, me révoltez, m'agacez, m'enchantez, m'apaisez, me réconfortez, me désenchantez, mais en aucun cas ne m'abattez. Une correspondance très originale, écrite par une centenaire, Yvonne, qui interpelle Lydie Salvayre avec fougue, ironie, impertinence. Yvonne est un "je" universel qui parle des autres femmes en partant d'elle-même. Elle s'adresse à celles de son époque qui trouveront écho à leur propre histoire. Quant aux plus jeunes, ces lettres leur révèleront des expériences fortes pour que rien ne s'oublie et leur permettront de devenir indépendantes à leur tour.

02/2023

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Littérature française

Pas pleurer

Deux voix entrelacées. Celle, révoltée, de Georges Bernanos, témoin direct de la guerre civile espagnole, qui dénonce la terreur exercée par les nationalistes avec la bénédiction de l'Eglise catholique contre les " mauvais pauvres ". Son pamphlet, Les Grands cimetières sous la lune, fera bientôt scandale. Celle, roborative, de Montse, mère de la narratrice et " mauvaise pauvre ", qui, soixante-dix ans après les événements, a tout gommé de sa mémoire, hormis les jours radieux de l'insurrection libertaire par laquelle s'ouvrit la guerre de 36 dans certaines régions d'Espagne, des jours que l'adolescente qu'elle était vécut dans la candeur et l'allégresse dans son village de Haute Catalogne. Deux paroles, deux visions qui résonnent étrangement avec notre présent, comme enchantées par l'art romanesque de Lydie Salvayre, entre violence et légèreté, entre brutalité et finesse, portées par une prose tantôt impeccable, tantôt joyeusement malmenée.

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Littérature française

Pas pleurer

Deux voix entrelacées.

08/2022

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Littérature française

Pleure pas !

" Pleure pas ! " est un témoignage poignant de L.B. sur son enfance. Elle nous parle avec ses mots de sa vie avec sa mère et son beau-père, de ce qu'il lui fera subir, puis de sa vie à la DDASS. Elle revit avec le lecteur les moments forts, durs, parfois terrifiants et révoltants de son enfance. Elle partage également ces rares instants d'espoirs qui l'ont fait tenir et qui lui ont permis de devenir adulte.

06/2019

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Divers

Lydie

Avez-vous déjà entendu parler de "l'impasse du bébé à moustache" ? Ne cherchez pas ce bout de rue sur un plan, vous perdriez votre temps ! Seuls Zidrou et Jordi Lafebre peuvent vous y conduire ! Les habitants de l'impasse, les "moustachus", partagent les joies et les peines du quotidien sous le regard d'une statuette de madone à l'enfant Jésus. Alors quand Camille, jeune femme simple d'esprit, perd sa petite Lydie tout juste née, tous les habitants la soutiennent. Ils sont solidaires à nouveau lorsque Camille leur annonce le retour miraculeux de sa petite fille. Mieux vaut un joli mensonge qu'une vilaine vérité, pensent-ils tous. Seulement qu'arrive-t-il quand la vérité reprend ses droits ?

06/2022

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BD tout public

Lydie

" Mon bébé ! Les anges du ciel me l'ont rapporté ! Je le savais bien, moi, que le Bon Dieu ne pouvait pas garder mon petit bébé auprès de lui. La place d'un bébé, c'est contre le coeur de sa maman, pas au paradis "

04/2010

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BD tout public

Lydie

"Lydie est mon hommage au quotidien, à la solidarité humaine et à la gentillesse. C'est mal vu d'être gentil de nos jours. Pourtant, la gentillesse, c'est comme le sucre sur les fraises : ça aide à faire passer les plus acides. Et puis, après, c'est tellement bon de lécher l'assiette !".

01/2012

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Littérature française

La Puissance des mouches

"Le roman de Lydie Salvayre permet d'atteindre, sans aucun effort, des profondeurs abyssales, et de poser des questions éternelles". Lire L'homme qui se livre ici est coupable. Quel est son crime ? Entre les murs de sa prison, de son avocat à son psy, cet ancien guide au musée de Port-Royal confesse les dessous d'une enfance marquée par la haine d'un père violent et le tourment d'être le témoin muet d'un lent féminicide, tout en méditant les pensées de Pascal dont il fut un ardent défenseur. La parole est acide, jouissive, douloureuse parfois, salutaire peut-être... Lydie Salvayre a écrit une douzaine de romans, traduits dans le monde entier, parmi lesquels La Compagnie des spectres (prix Novembre), BW (prix François-Billetdoux) et Pas pleurer (prix Goncourt 2014). Irréfutable Essai de successologie vient de paraître aux éditions du Seuil.

06/2023

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Musique, danse

Pleure pas nostalgie

"J'ai voulu tout dire comme un observateur, un témoin, un ami, un acteur de ce que j'ai vécu aux côtés des artistes. Les artistes incarnent à eux seuls un condensé de la vie humaine, c'est pour ça que nous les aimons. Certes il y a des sourires de façade et des visages refaits, mais aussi de vrais sentiments, des chagrins et des coeurs brisés". Trente ans de passion, de rencontres, d'amitiés... Didier Barbelivien, l'un des auteurs-compositeurs-interprètes les plus populaires de notre chanson française, se livre à travers une inattendue galerie de souvenirs, d'anecdotes et de portraits intimes. Charles Aznavour, Johnny Hallyday, Gérard Depardieu, Julio Iglesias, Claude François, Julien Clerc, Eric Charden, Michel Delpech, Gilbert Bécaud, Michel Sardou, mais aussi Nicolas Sarkozy, Léo Ferré, Claude Lelouch, Coluche, Barbara ou Christophe : autant d'artistes qui ont croisé sa route et avec lesquels il a partagé l'amour des mots, de la musique, et de la vie. Sur un air dont lui seul a le secret, Didier Barbelivien, pour la première fois, nous confie ce qu'il n'a jamais dit !

10/2019

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Littérature française

Pleure pas, Louise !

Louise Nordave, née en 2001, est la première fille de Cendrine et Olivier Nordave, tous deux issus de milieux défavorisés. Elle a 8 ans lorsque sa soeur Jade vient au monde. En 2010, Jade meurt dans des conditions suspectes. Les parents des fillettes sont reconnus coupables de meurtre et condamnés à 20 ans de prison. Louise est placée en foyer. Bruno Terrenc, capitaine de police, a dirigé l'enquête qui a conduit les Nordave devant la cour d'assises du Bas-Rhin. D'abord convaincu que les deux époux ont commis ensemble l'impensable, il est pris d'un doute tardif quant à la réalité du crime et l'identité de la personne qui a tué Jade. Une fois parti en retraite, il décide de réexaminer tous les éléments de l'enquête. Il s'intéresse d'abord à Cendrine et Olivier Nordave. Puis à leur fille Louise, dont le comportement l'intrigue. Deux étranges évènements vont d'ailleurs venir perturber son travail de fourmi. Peu à peu, l'ex-policier trouve les réponses qu'il cherchait. Il acquiert de plus une certitude : le passé n'est pas une fatalité mais un accident dont on peut se remettre.

10/2022

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Policiers

Ne pleure pas

Chicago, en ville. Esther Vaughan disparaît du jour au lendemain. Inquiète, Quinn, sa colocataire, prend conscience qu'elle ne sait rien d'Esther : celle-ci laisse derrière elle une lettre qui instille le doute dans l'esprit de Quinn. "Sainte Esther" , comme elle la surnomme, n'est peut-être pas la personne qu'elle croit... Ailleurs, dans un petit port sur la rive du lac Michigan. Alex Gallo voit entrer une inconnue dans le café tranquille où il travaille. Alex a dix-huit ans ; il se laisse envoûter en toute innocence par cette très belle jeune femme. L'auteur : Mary Kubica a d'abord été enseignante avant de se consacrer à l'écriture. Son premier roman, Une fille parfaite, unanimement salué par la presse et les lecteurs, s'est vendu en France à plus de 40 000 exemplaires.

05/2018

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Cinéma

Rire pour ne pas pleurer

Et si elle n'était pas tout à fait celle que vous croyez ? Si derrière le personnage exubérant, la Marie Pervenche que le grand public connaît, se cachait une autre femme ? C'est précisément cette femme-là que Danièle Evenou a eu envie de vous faire découvrir avec ce livre. Une femme au parcours atypique et souvent méconnu. Une femme issue d'un milieu bien modeste, qui a vécu adulte entre deux mondes étourdissants, celui du spectacle et celui de la politique, qui a aimé des hommes aussi différents que Jacques Brel, Jacques Martin, Georges Fillioud. Une vie riche en rebondissements ! Mais ne vous y fiez pas, la gaieté masque des drames intimes. Comme tout le monde, elle a eu les siens. Internée de force dans une clinique psychiatrique à vingt-huit ans, où on lui a fait subir d'épouvantables séances d'électrochocs, elle a cru mourir, et a depuis perdu un peu de sa mémoire. Malgré cela, malgré d'autres douleurs, cette femme courageuse a toujours pris le parti de sourire de ses mésaventures. Elle n'a jamais baissé les bras, jamais cessé de croire en demain, jamais cessé de se bousculer pour avancer. Le rire est pour elle une thérapie et une élégance. Parce que, à tout prendre, Danièle Evenou préfère rire pour ne pas pleurer.

09/2008

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Thrillers

N'écoute pas Maman pleurer

Un homme que tout accuse qui clame son innocence. Une jeune avocate sans expérience pénale. Deux destins mystérieusement liés au-delà des apparences. Sharon, une avocate dans un cabinet sans envergure, est désignée par un homme étrange accusé du meurtre de deux enfants. Ce dernier clame son innocence sans en démordre, mais lorsqu'un troisième enfant est découvert, séquestré dans le coffre d'une voiture, selon ses instructions, la police ne croit plus à son discours. Intriguée, Sharon Sorensen traverse le pays pour tenter de défendre ce Peter Mathews que tous les indices désignent comme le coupable. Elle se demande pourquoi cet homme l'a choisie elle pour le défendre, mais quand la police retrouve des photos dérobées de Sharon parmi des clichés des enfants disparus au domicile du suspect, ses doutes et ses craintes ne font que s'accroître. Qui est réellement cet homme et pourquoi avoir choisi Sharon dans cette affaire impossible à défendre ?

02/2023

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Littérature française

BW

Le 15 mai 2008, celui que dans le livre j'appelle BW perd brutalement l'usage de ses yeux. Dans l'urgence de parler pour tenir tête au désarroi, BW me livre alors tout ce qu'il a gardé secret durant nos années de vie commune : ses fugues, ses frasques, ses trekkings dans l'Himalaya, sa fulgurante carrière de coureur à pied, les souvenirs obsédants d'un Liban déchiré par la guerre, autant d'expériences, autant de détours qui l'ont conduit, il y a trente ans, à travailler dans l'édition. Car BW est éditeur, et la littérature, sa vie. Avec une ironie désenchantée, il me parle, le jour, de ses quinze existences passées, de son métier déraisonnablement aimé et de sa décision, mûrie dans le noir, de tirer sa révérence devant des moeurs éditoriales qui lui sont peu à peu devenues étrangères. Je compose, la nuit, le texte dont il est le centre, avec le sentiment que son geste de quitter ce que d'autres s'acharnent à rejoindre revêt aujourd'hui un sens qu'il faut, à tout prix, soutenir. Tous deux nous nous sentons poussés comme jamais par une nécessité impérieuse. Pour lui, celle de dire ou de sombrer. Pour moi, celle d'écrire ces mots-là, et aucun autre. Ce livre, écrit à vif, est le roman de cette traversée.

08/2009

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Littérature française

Tout homme est une nuit [EDITION EN GROS CARACTERES

D'un côté, un solitaire, un lettré, un pas-tout-à-fait-pareil, un pas-tout-à-fait-conforme, un homme malade qui a choisi de se retirer dans un lieu de beauté. D'un autre côté, les habitants d'un paisible village que l'arrivée de ce nouveau, de cet intrus, bouscule et déconcerte. Très vite surgiront, entre les uns et les autres, l'incompréhension et la méfiance, puis les malentendus et les soupçons mauvais, puis les peurs infondées et les violences que sourdement elles sécrètent. Puisque tout homme est une nuit. Un roman d'une causticité jubilatoire.

03/2018

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Critique littéraire

7 femmes

Sept femmes. Sept figures emblématiques de la littérature qui ont follement investi leur vie. Leur relation à l'écriture est passionnelle, et, pour certaines d'entre elles, les a conduit au suicide. Singulières et exigeantes, elles transcendent leur douleur personnelle dans l'oeuvre. Leur rapport au quotidien, qu'elles considèrent médiocre et sans intérêt, est vécu comme tragique. Mais ce "quotidien" n'est-il pas aujourd'hui celui qui a marqué l'Histoire ? Celui du Paris d'avant-guerre, des Années folles, de la Russie stalinienne… Comment retranscrire une oeuvre au travers de la vie même de son auteur ? Lydie Salvayre s'adonne à cet exercice de portraitiste, comme l'ont déjà magnifiquement réussi Cioran et Sainte-Beuve, en choisissant celles dont la lecture a marqué sa vie et par là-même fécondé son oeuvre : Emily Brönte (1818-1848), Colette (1873-1954), Virginia Woolf (1882-1941), Djuna Barnes (1892-1982), Marina Tsvetaeva (1892-1941), Ingeborg Bachmann (1926-1973) et Sylvia Plath (1932-1963). Dérangeantes, scandaleuses, elles ont témoigné à leur façon du monde dont elles ont autant souffert qu'elles ont contribué à la façonner… Leurs oeuvres sont désormais des monuments littéraires. Lydie Salvayre les fait revivre en écrivant leur histoire, leur beauté, leur démesure, leur rébellion mais aussi leur côté sombre et leur désespérance.

04/2013

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Littérature française

Hymne

Le 18 août 1969 à l’aube, devant le parterre dévasté de Woodstock, Jimi Hendrix déchire le silence au son sauvage de sa guitare pour jouer l’hymne américain. C’est un cri. Et ce cri, telle est la conviction de Lydie Salvayre, seul Jimi Hendrix pouvait lui donner toute sa puissance. Parce qu’il est noir, de cette minorité qu’on envoie volontiers mourir au Vietnam. Parce qu’il est aussi Cherokee, de cette minorité peau-rouge niée dans ses droits et dans sa dignité. Parce que sa mère a sombré dans l’alcool et a dérivé vers la mort. Et parce qu’enfin la musique a été sa seule balise, cette musique dont il fut un explorateur trop génial pour être tout à fait compris par son époque. Mais son manager le poussait à des tournées exténuantes et répétitives. Face au cynisme du show business, le génial guitariste et chanteur s’adonne à une consommation frénétique et désespérée de femmes et de drogues, dans une fuite autodestructrice qui le conduira à mourir dans son vomi. Ressassant de façon litanique ce moment historique du 18 août 1969, Lydie Salvayre tire les fils de la biographie, mais affirme aussi la puissance suicidaire de tout véritable créateur. Elle écrit, avec sa force visionnaire, la légende dorée de Jimi Hendrix.

08/2011

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Littérature française (poches)

La vie commune

Suzanne, la narratrice, est depuis plus de trente ans l'employée exemplaire de monsieur Meyer et ne souhaite rien d'autre que cette servitude bien réglée. Mais désormais elle va devoir partager son territoire avec une nouvelle secrétaire, une femme vulgaire, mamelue, péremptoire et dont les idéaux petits-bourgeois choquent sa morale pudibonde et sa conception de la vertu. Au cœur de ce huis clos somme toute banal, les sournoiseries quotidiennes, les punitions, les petites batailles acharnées, dérisoires, prennent les dimensions d'une guerre civile. La gêne, l'antipathie, le dégoût deviennent obsession, haine, désespoir. Le délire puis la folie s'installent. Lydie Salvavre, à travers cette fable ironique et cruelle, fait de la vie de bureau le révélateur du cadre où se déroulent toutes nos guerres, petites ou grandes : la vie commune.

05/2007

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Littérature française

Portrait de l'écrivain en animal domestique

Tout oppose, a priori, l'écrivain et le businessman. l'un incarne (ou le croit) la soif d'absolu, le goût de l'inutile, l'esprit de révolte. L'autre, la brutalité affairiste, l'accumulation avide et le désir violent de dominer. Qu'advient-il lorsque l'un se met au service de l'autre? Lorsque l'écrivain accepte d'écrire la biographie, forcément élogieuse, du businessman? Quelles fascinations s'exercent? Quelles complicités se lient? De quelles abdications se paient-elles? Jusqu'où et jusqu'à quand peut-on, sans se renier, se compromettre? Ces questions sont vieilles comme le monde et pressantes comme jamais. Lydie Salvayre les examine avec un regard dont la gravité, la malice et l'irrévérence n'épargnent ni l'un ni l'autre des deux protagonistes.

08/2007

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Littérature française

La Puissance des mouches

La Puissance des mouches. Un homme subit un interrogatoire. Il a tué. Il doit s'en expliquer. Mais aux questions abruptes du juge et de l'avocat, il répond par d'autres questions. Dans quelle obscure région de lui-même est né son geste meurtrier? Est-ce dans la haine qu'il a de son père? Dans le dégoût que lui inspirent les troupeaux piétinants de touristes qu'il guide à travers le musée de Port-Royal ? Ou dans l'amour démesuré qu'il porte à Blaise Pascal, dont les Pensées sur la passion de l'ignorance et des pouvoirs trompeurs, qu'en d'autres termes il nomme " la puissance des mouches ", lui semblent écrites à son adresse ? Avec une jubilation féroce, Lydie Salvayre ouvre ici une déroutante enquête où les aspects les plus communs, les plus cruels de la réalité côtoient joyeusement et non sans quelque irrévérence les interrogations les plus profondes des hommes.

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Littérature française

Les belles âmes

Il s'agit de belles âmes. En visite chez les pauvres. Cela se fait. La visite est organisée par Real Voyages qui prône un tourisme un peu particulier puisqu'il consiste à faire découvrir l'envers des grandes villes et leur désolation. Projet admirable - nous vous demandons d'applaudir - qui va être sérieusement mis à mal. Car dans le bus qui conduit ces très charitables personnes à travers six pays d'Europe, il y a Jason, le trouble fête, que les pleurnicheries de ses voisins et leurs hoquets indignés exaspèrent. Et il y a Olympe. Olympe qui se tait. Olympe qui se tait parce qu'elle n'a pas les mots qu'il faut, ni les façons, mais dont le rire s'entend de l'autre côté de la mer.

08/2000

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Ecrits sur l'art

Marcher jusqu'au soir ((Réédition))

L'humeur railleuse et le verbe corrosif, Lydie Salvayre se saisit du prétexte d'une nuit passée au musée Picasso pour questionner le milieu artistique et ses institutions. Se tournant vers son enfance de pauvre bien élevée et abordant sans masque son lien à un père redouté et redoutable, elle essaie de comprendre comment s'est constitué son rapport à la culture et à son pouvoir d'intimidation, tout en faisant l'éloge de Giacometti, de sa radicalité, de ses échecs revendiqués et de son infinie modestie.

01/2022

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Littérature française

Rêver debout

" Pourquoi, Monsieur, expliquez-moi pourquoi, vous moquez-vous de votre Quichotte lorsqu'il ne s'accommode pas de ce qu'on appelle, pour aller vite, la réalité ? ". Une femme d'aujourd'hui interpelle Cervantes, génial inventeur de Don Quichotte, dans une suite de quinze lettres. Tour à tour ironique, cinglante, cocasse, tendre, elle dresse l'inventaire de ce que le célèbre écrivain espagnol a fait subir de mésaventures à son héros pourfendeur de moulins à vent. Convoquant ainsi l'auteur de toute une époque pour mieux parler de la nôtre, l'autrice de Pas pleurer brosse le portrait de l'homme révolté par excellence, animé par le désir farouche d'agrandir une réalité étroite et inique aux dimensions de son rêve de justice.

08/2021

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Littérature française

Famille

"Le spécialiste a dit que le fils était schizophrène. Quelle honte dit le père. Ca ne doit pas sortir de la famille dit la mère".

08/2021

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Littérature française

Passage à l'ennemie

L'inspecteur Arjona, chargé par les Renseignements généraux d'infiltrer un groupe de délinquants, s'oblige à rédiger des rapports secrets à l'adresse de son ministre de tutelle. Mais deux éléments inopportuns perturbent la rédaction de ses écrits: l'abus de haschich auquel le contraignent ses mauvaises fréquentations, et la présence bouleversante, dans le groupe observé, d'une jeune personne prénommée Dulcinée. Et l'on va voir, insidieusement, le ton implacable et martial des premiers rapports s'adoucir, vaciller, s'amiévrir et se désordonner, jusqu'à complètement se retourner. Et notre inflexible agent des RG, être gagné, insidieusement, à la cause délinquante, et plus encore à la cause amoureuse. Cette ironique métamorphose donne à Lydie Salvayre l'occasion de fustiger avec une allègre férocité les tenants d'un Ordre renforcé contre ceux-là qui, petitement, le menacent. C'est l'occasion aussi pour elle d'écrire, car elle a un coeur, une histoire d'amour silencieuse et nocturne.

08/2003

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Littérature française

La compagnie des spectres

La Compagnie des spectres. Deux femmes, la mère et la fille, vivent recluses dans un petit appartement. Survient, Maître Echinard, un huissier de justice chargé de procéder à l'inventaire de leurs biens avant saisie. Et c'est l'affolement. La mère, Rose, voit aussitôt dans cet intrus un milicien aux ordres de Darnand. C'est que pour elle le monde s'est arrêté en 43, l'Occupation dure encore, et Darnand, Pétain et les autres sont encore là. D'ailleurs elle leur parle, sans arrêt. Et les insulte, abondamment. La fille, Louisiane, se bouche les oreilles. Les élucubrations de sa mère, ses éclats, ses fracas, les spectres avec lesquels elle discute jour et nuit, les injures jetées au Maréchal qu'elle appelle Putain, tout cela l'exaspère. Devant l'homme de loi impassible, les deux femmes vont se livrer à de furieux soliloques et tisser le récit, aussi hilarant que monstrueux, de leurs batailles et de leurs douleurs, de leur mémoire et de leur peur.

07/1998

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Littérature française

La méthode Mila

A quoi sert le Discours de la méthode devant la tristesse qu'éveille la mort annoncée d'un parent ? Que valent les pensées les plus distinguées, les spéculations les plus audacieuses, si elles demeurent éloignées de la vie ordinaire des hommes ? Telles sont les questions que le narrateur, en charge d'une mère dont le corps et l'esprit peu à peu se dégradent, pose directement à René Descartes, enjambant d'une seule foulée les quatre siècles qui le séparent du grand homme. Ne trouvant nul secours dans les traités du philosophe qu'il apostrophe et morigène, ne sachant se défendre de l'angoisse que lui inspire le vieillissement maternel, il finit par consulter, non sans défiance, l'extravagante et très peu cartésienne Mila. C'est elle qui, par des voies que nous ne dirons pas, saura l'initier à l'amour (ce jeu où l'on perd quand on gagne), lui transmettre son goût des fables (qui disent la vérité illogique et furtive des choses) et l'amener à s'orienter dans le brouillard sans trop le craindre.

08/2005

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Littérature française

La conférence de Cintegabelle

Un homme, veuf depuis deux mois, propose dans sa conférence de rendre vie à l'Art de la Conversation, selon lui gravement menacé. Qu'il se présente comme un personnage risible autant que pathétique, que son deuil le détourne constamment de son sujet, que son projet soit chimérique et son discours déraisonnable, qu'importe. Ce qui compte, c'est son goût immodéré des principes qui régissent la Conversation et la vigilance qu'il porte aux périls qui compromettent sa pratique. Tour à tour mordant, sarcastique, cocasse, grandiloquent, mégalomane ou tendre, il va prononcer, devant un public médusé, un requiem ponctué d'axiomes où la disparition de son épouse et la mort annoncée de la Conversation se mêleront de très étrange manière.

03/1999

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Littérature française

La médaille

L'événement qui rassemble aujourd'hui les membres du personnel de l'entreprise Besson est exceptionnel puisqu'il s'agit de la remise des médailles du travail aux meilleurs d'entre eux. Tout au long de la cérémonie, la Direction en profite pour rappeler quelques principes de base : " L'amour est incompatible avec le travail ", " La paresse corrompt absolument ", " Privatisez votre vie privée ", " Foncez et vous réussirez ", " Haïssez-vous les uns les autres ! ", " La vie au travail, le travail à vie ! ". Les médaillés acceptent leurs récompenses, expriment leur gratitude et répondent aux allocutions de leurs supérieurs. L'assistance applaudit, le protocole semble réglé dans ses moindres détails. Pourtant des désordres vont surgir et perturber le rituel immuable. Car Lydie Salvayre aime le désordre, les discours qui perdent le nord, le rire et les fous rires. Après La Déclaration et La Vie commune, elle poursuit dans La Médaille avec force et jubilation son exploration d'un drôle de monde qui pourrait bien être le nôtre. Lydie Salvayre est l'auteur d'une vingtaine de livres traduits dans de nombreux pays, certains ayant fait l'objet d'adaptations théâtrales. Son oeuvre a été plusieurs fois primée : La Déclaration (1990) a reçu le prix Hermès du premier roman, La Compagnie des spectres (1997) le prix Novembre (aujourd'hui prix Décembre), BW (2009) le prix François-Billetdoux. Pas pleurer (2014) a été récompensé par le prix Goncourt 2014.

12/1993