Yoshitoki Oima Silent Voice

Elle n'avait pas donné de nouvelles depuis le procès intenté contre l'auteur du Lexicon (en savoir plus sur l'affaire du Lexicon), voici qu'elle réapparaît dans une autre procédure judiciaire. Aujourd'hui même à la cour de Londres, le juge Sir Anthony Clarke a déclaré : « Si l'enfant de parents qui n'évoluent pas dans la sphère publique peut avec raison s'attendre à ne pas voir des photographies de lui dans les médias, alors l'enfant d'une personne célèbre devrait également » être en mesure d'en disposer.

Ainsi, l'appel pour la protection de l'image de son fils, que la haute cour de Londres avait rejeté l'an passé est aujourd'hui résolu. Ces images « dérobées, non autorisées », que l'agence Big Picture avait prises et qui avaient des répercussions « immédiates et matérielles sur leurs vies » ne seront donc pas publiées.

Par l'intermédiaire d'un communiqué, les conjoints s'expliquent : « Nous avons lancé ces poursuites en justice non pas parce que nous souhaitons que nos enfants bénéficient de privilèges particuliers, mais parce que nous voulons qu'ils grandissent, comme leurs amis, en étant sûrs de ne pas subir d'intrusion dans leur vie privée. »

« Nous comprenons et acceptons que le succès de Harry Potter soit accompagné d'un intérêt légitime dans une certaine mesure des médias et du public envers les activités professionnelles et les apparitions de Jo. [..] Cependant, nous nous efforçons de procurer une vie de famille normale à nos enfants, à l'écart du regard des médias », achèvent-ils.

Pour leur avocat, cet appel fera date, à compter du moment où il présente un « changement important » dans le droit à l'image, tiraillé entre la liberté de la presse et le respect de la vie privée.

La ministre l'avait déjà signalé en début d'année, et preuve d'une certaine cohérence, voilà qu'elle récidive. Selon elle, il était intéressant d'« aller vers l'évaluation des enseignements par les usagers, c'est-à-dire par les étudiants ». Donc que les élèves notent les professeurs.

Sauf qu'en ces temps troubles de site de notation, incarné par le grand Satan, Note2be, il valait mieux passer sous silence ces déclarations, et y revenir plus tard.

Le Figaro revient donc sur cette idée de notation, en précisant qu'en pratique, si certaines grandes écoles y ont recours en France, sa démocratisation dans le paysage universitaire n'est que sporadique, alors même que la réforme de 97, initiée par François Bayrou l'avait rendue obligatoire.

La ministre qui hier affirmait avoir compris les enseignants chercheurs et souhaitait accorder aux plus méritants des primes et augmentations salariales pourrait ainsi conditionner ces revalorisations, sous couvert des notes délivrées par les élèves. « C'est à l'université d'avoir un conseil d'administration stratège et de définir sa politique de primes », note-t-elle cependant.

On notera deux types de primes :

Des primes conditionnées par les résultats

En guise de notation, les professeurs remettront au CNU (Conseil national des universités) chaque quatre ans un bilan intégrant leurs notes. Une sorte de dossier scolaire pour professeur. Lequel CNU, selon une grille prédéfinie, mais dont on ignore tout, attribuera les primes. Banco ! Les récompenses dont parlait la ministre seraient ainsi effectives, sous couvert de résultats satisfaisants : mais quels seront les critères de notation et comment parviendra-t-on à gommer le principe de popularité voire la part d'affect des élèves... Mystère.

Aux abords des grandes tables, et parfois même dans des lieux plus modestes, on retrouve aisément ce livre que l’on signe ou que l’on regarde pour attiser notre petite curiosité : « qu’est-ce qu’ils y ont écrit, les autres ? » Vous avez bien entendu reconnu là le livre d’or…

Si l’on écrit, c’est souvent pour être lu. Et sur un livre d’or, plusieurs destinataires sont envisageables. En premier lieu, les tenanciers de l’établissement chez qui l’on signe le livre. Mais en second, il y a le nombre considérable de petits curieux qui viennent chercher dans l’épaisseur des pages noircies quelques noms connus.

Dans certains coins de France et dans certains établissements, il est plus aisé qu’ailleurs d’assouvir sa curiosité et de trouver quelques célébrités sur les pas desquelles on peut se ranger. Si le livre sert souvent de cahier de doléances concernant l’ambiance du lieu, la qualité de la cuisine, du service, on retrouve aussi quelques mots plus inattendus.

Des griffes de stars :

Certains parents amusés ont laissé la plume entre les mains de leur enfant en passe de maîtriser le français écrit : « Mersi, s'etai geniale. » Ou bien encore cette personne sans doute très pressée : « c t + tôt bien a 1 2 c 4 ».

Pour les éternels curieux, on peut trouver aussi des lettres peu familières à notre regard : sans doute quelques Japonais de passage. Mais ce qu’on aime le plus ce sont les griffes de stars…

En voici quelques-unes, trillées sur le volet : la chanteuse Diam's : « J'ai kiffé. Les Vapeurs, ça déchire. Parole de boulette. » Mais aussi Philippe Bouvard : « Avec la seule vraie reconnaissance, celle du ventre. » Omar : « Merci pour ce repas, c'était le deuxième meilleur de toute ma vie. » Ou encore Franck Dubosc : « Comme les moules sont bonnes. »

Ce sera un progrès ou non, pour les étudiants de l'université d'État de Northwest Missouri : l'établissement a décidé que cette année, le programme visant à mettre en place des manuels scolaires électroniques sous forme d'ebooks serait plus amplement déployé, pour passer de 200 à 4000 étudiants, sur les 6500 scolarisés actuellement.

Le président de l'université, Dean L. Hubbard explique que certaines limitations sont toutefois handicapantes pour que le projet soit pleinement concrétisé du fait que certains manuels ne sont pas encore disponibles en version électronique. Selon les prévisions toutefois, ce serait l'affaire de trois ans encore à patienter avant que le programme ne soit entièrement mis en place.

D'autre part, ce programme repose sur un partenariat avec le Japonais Sony qui prodigue ses Reader, mais les étudiants ressentent à son contact quelques manques, comme l'impossibilité de prendre des notes ou encore l'absence de recherche par mot clef, voire même le simple défilement des pages, un peu trop lent. Selon les partenaires, une version basée sur un netbook serait en réflexion à compter du premier semestre, aux environs du printemps.

Souhaitons pour eux que ce soit les fameux Vaio-P, ces modèles de 8" dont nous vous parlions récemment. D'autres supports sont en cours d'étude pour l'université, intégrant des emanuels scolaires pour portables et iPod. Dans le cadre de cet arrangement, l'université achète les liseuses et fournit ensuite aux étudiants des manuels préchargés. On ignore comment les questions de choix des éditeurs et des manuels ont pu être réglées.

Toutefois, pour le campus, les économies sont importantes : on parle de 400.000 $ par années, sur les 800.000 $ dépensés d'ordinaire, grâce à ce passage aux livres électroniques. Pour les étudiants, mieux encore, le semestre en livres coûterait de 80 $ à 90 $ contre 1000 $ à l'année.

Les deux grandes catégories du Prix Renaudot ont enfin une liste officielle de livres. Suite à la réunion hier des membres du jury, nous connaissons donc désormais la liste des livres qu'il faudra avoir lus avant novembre, date à laquelle le prix sera remis.

Pour mémoire, on ne peut être éligible à la sélection si l'on a reçu l'un des prix suivants au cours des cinq dernières années : Prix Goncourt, Prix Renaudot, Prix Fémina, Prix Intérallié, Prix Médicis. Depuis les modifications du Goncourt, et le vote par téléphone, il est également stipulé que ce dernier « et non par correspondance, d'un membre absent est admis pour l'attribution du Prix ».

Mais sans attendre, la liste :

Sélection Essais

L'an dernier, c'est ce brave Daniel Pennac qui l'avait obtenu avec Chagrin d'enfance.

C'est en toute discrétion que le modèle Bebook s'est infiltré sur le marché français, en particulier, mais surtout à travers les 26 autres pays d'Europe que le vendeur Pixmania couvre. Pourquoi une telle discrétion ?

Hervé Mouyal, Category Manager Mobilité & Nouveaux Business nous l'explique : « Nous avions reçu trente exemplaires en septembre, qui sont relativement vite partis et en nous basant sur les ventes du Cybook qui est u vrai succès dans ce domaine, nous avons estimé qu'il n'y avait aucune raison que cela ne marche pas avec le Bebook. » FInalement, la France a le Bebook depuis plus longtemps que l'Angleterre, qui l'attend encore...

Un produit pourtant affiché à 329 €, quand le Cybook est tombé sous la barre des 280 €, alors quel devenir ? « Une trentaine, voire une soixantaine d'autres Bebook doivent nous parvenir, pour tous les pays que nous couvrons, mais nous avons également d'autres projets. » Les chiffres de vente semblent d'ailleurs confirmer un certain enthousiasme pour le lecteur, puisque 30.000 exemplaires ont été vendus.

En effet, en 2006, DSG International avait acheté Fotovista, le groupe détenant Pixmania, et par le biais de quelques alliances, notamment à travers la firme Dixon, très implantée dans les aéroports en zone Duty Free, Pixmania devrait distribuer prochainement le Sony Reader.

Il s'agira non seulement dans sa version précédente, mais également le PRS-700 dernièrement présenté, poursuit M. Mouyal. « Nous envisageons de proposer tout ce qui se trouve sur le marché », un peu comme on nous l'expliquait chez Virgin.

Mais enfin, pour la France, un accord d'exclusivité de six mois existe entre Fnac et Sony... « Nous attendrons ce délai, ce n'est pas un problème », conclut M. Mouyal. Pas de date précise encore, mais nous resterons vigilants...