collection livers libraires

Alors que les députés ont ce matin adopté une proposition de loi empêchant de cumuler la gratuité des frais de port et la remise de 5 % pratiquée sur les livres, les réactions des différents acteurs n'ont pas manqué. À l'Assemblée nationale, on n'était pourtant pas peu fiers d'avoir trouvé le consensus adéquat, au travers d'une loi visant à « encadrer les conditions de la vente à distance de livres ».  

Comme aux plus beaux jours de la Comics Code Authority qui censuraient les comics jugés trop violents ou sexuels, la censure contemporaine s'exercerait particulièrement bien sur les livres destinées aux adolescents. Avec comme domaines de préoccupation le sexe, la drogue et le suicide, qu'il faudrait éloigner le plus possible des adultes en devenir.

Quand on aborde les étagères de la bibliothèque, les handicaps marquent encore trop profondément les différences entre les lecteurs : quand médias et quidams débattent des ouvrages de la rentrée littéraire, des lecteurs empêchés sont contraints d'attendre de longs mois avant de pouvoir découvrir les textes. Une situation qui ne sera bientôt plus qu'un souvenir, avec le développement d'une offre au sein de la Médiathèque de l'Association Valentin Haüy.

La réflexion se prolonge au Québec autour de la mise en place d'un règlement sur le prix de vente des livres neufs. C'est dans ce cadre que vient d'être mis en place une commission parlementaire. Cette dernière aura pour tâche de mieux appréhender les conséquences et les possibilités d'application d'une mesure qui fait toujours débat, rapporte La Presse Canadienne.

En 1937, JFK, futur président assassiné des États-Unis est en voyage en France, en tant qu'étudiant. Il se lie d'amitié avec un Français, et engage la conversation sur le... parfum qu'il porte. Il s'avère que le jeune homme est Philippe Fouquet, un parfumeur amateur, qui finira par laisser à l'hôtel de JFK un échantillon « du glamour à la française que votre personnalité américaine n'a pas ». 

C'est une peu la grande annonce que ce Salon du livre pourrait connaître. D'un côté, le retour de la société américaine dans les allées de la plus grande librairie de France, de l'autre, l'absence d'un acteur significatif dans le secteur, la société Electre, qui réunit tout à la fois la base de données et le magazine Livres Hebdo. Deux choix significatifs, bien que difficiles à analyser.

Tous à poil !, ou comment un livre publié aux éditions du Rouergue, et qui était passé relativement inaperçu, devient un véritable enjeu de société. Deux ministres, ce matin, interrogées sur RTL et RMC/BFM TV, ont taillé tout une collection de costumes au président de l'UMP, Jean-François Copé. L'hiver s'achève, mais le voilà rhabillé d'avance pour la saison 2014-2015. Il est vrai que les propos tenus sur l'ouvrage relevaient d'une forme d'aberration réactionnaire.

Comme en fait état le site internet du Conseil représentatif des institutions juives en France, le

Vente à distance de livres : la loi Amazon revient à l'Assemblée

Triste année pour la liberté d'expression aux États-Unis, puisque le nombre de censures observées a considérablement augmenté au sein des établissements scolaires. Sont particulièrement visés les ouvrages traitant de la sexualité ou des ethnies, mais, en règle générale, tout ouvrage faisait apparaître, ou rédigé par un membre d'une minorité a des chances de rapidement disparaître.

Sur la plateforme du géant américain, un nombre croissant d'auteurs autoédités recevrait des courriels de la part de leur distributeur Amazon, les avertissant que leurs livres vont être retirés du site web en l'absence de prise de mesures immédiates de régularisation. La raison de ces avertissements ? Les auteurs concernés se seraient rendus coupables d'utiliser les titres de livres d'autres écrivains, comme mots-clés pour leur référencement dans le moteur de recherche, et ce, sans la moindre autorisation de leur part.

A l'occasion de la Foire du livre d'Anvers, vient d'être démontrée la supériorité du livre papier sur le livre numérique, quand il s'agit d'être le centre d'une attraction ubuesque. Depuis un moment, l'objet sert aux farces les plus diverses, et très souvent, c'est en le changeant en domino que les facétieux apprécient de jouer.

Nous y reviendrons dans un grand dossier à paraître ce lundi, mais le cloud computing, et l'accès aux oeuvres stockées dans les nuages numériques, sont des solutions d'avenir particulièrement riches. Après tout, la lecture en ligne, ou en streaming, est devenue une option simple, pour tous, et surtout, un outil qui offre un certain confort, pour s'épargner, en partie, la guerre des formats.  

Avec l'approche de la Saint-Valentin, les éditeurs s'adonnent au doux plaisir d'aider les libraires à mettre en rayon quelques titres bien choisis pour l'occasion. Ainsi, l'on pourra notamment partir à la découverte du Guide du Plaisir signé par la gynécologue et obstétricienne américaine Hilda Hutcherson et publié aux éditions Leduc.s en 2011 (331 pages, 17 €).

Depuis vendredi et le lancement de My Little Book Club, c'est l'euphorie : en réunissant les capacités de prescription du site My Little Paris et les bonnes et saines lectures recommandées par PremierChapitre, c'est un service neuf de découverte de livres qui vient de s'ouvrir. 

Il était attendu, le voici : Bookish vient de se lancer. Réunissant trois acteurs majeurs du livre, outre-Atlantique, Hachette Book Group, Penguin et Simon & Schuster, le site compile des articles, des recommandations de livres, et tout un pan éditorial organisé par les éditeurs même. Pour l'utilisateur, c'est avant tout un moteur de prescription, avec lettre d'information à l'appui, et bibliothèque personnelle, dont le contenu peut être bien évidemment partagé...

Pour la troisième fois consécutive, les ventes de livre papier accusent un recul, le plus important de ces dernières années : 1,5 % de baisse, après 0,5 % en 2010 et 1 % en 2011. Des résultats peu marqués par la hausse de la TVA en avril 2012, et surtout par la contraction du pouvoir d'achat des Français. Le Figaro, qui rapporte les chiffres d'Electre et Livres Hebdo, fait tout de même état de 65.486 nouveautés éditoriales.

Le contrat d'agence est mort, vive le contrat d'agence : le ministère de la Justice américain a fait plier trois des cinq éditeurs impliqués dans une violation des lois antitrust, voilà quelques semaines. Hachette, Simon & Schuster et HarperCollins ont accepté de signer un accord et de rembourser le public lésé, tout en mettant un terme au litigieux contrat d'agence. 

Comme le rapporte une dépêche de l'Associated Press, l'oeuvre de l'auteur de science-fiction Arthur C. Clarke s'apprête à atteindre une nouvelle dimension pour les ressortissants des États-Unis... et il s'agit de celle de l'ère de l'ebook. Ce sont non moins de trente ouvrages qui devraient être numérisés pour la première fois à destination du lectorat américain, selon un accord entre le dernier héritier de l'écrivain britannique et l'éditeur RosettaBooks.

Fin octobre, à l'Hôtel de Massa, coup de tonnerre. Sylvie Marcé, vice-présidente du Syndicat national de l'édition, affirme qu'une procédure est en cours contre la Team Alexandriz. En clair, le SNE et six éditeurs s'attaquent aux pirates qui font trembler les murs de l'édition, en numérisant et diffusant des oeuvres, illégalement. 

Pas question de passer à côté. Ni de laisser passer. La coopérative Publie.net, c'est une mission d'intérêt public, soutenue par François Bon et son équipe, à bout de bras. Alors le message d'aujourd'hui, impossible de ne pas le relayer. Et tant pis pour le copier-coller arbitraire, François, tu m'excuseras. Ou pas. De toute manière, depuis New York, tu peux toujours avoir le bras long... Aujourd'hui, Publie.net a besoin d'un coup de main, d'un sérieux coup de main. Impossible de passer à côté, ou de ne pas avoir l'intelligence de comprendre ce que cela représenterait que de perdre cet acteur. En avant. 

Désormais, dans le magazine que présente Olivier Barrot, chaque samedi, sur France 3, on découvrira les coulisses de la BnF. Un accord a été signé entre la chaîne de télévision et la Bibliothèque, dans le cadre d'un partenariat signé par Rémy Pflimlin, PDG de France Télévisions et Bruno Racine, président de la BnF.

Ce 31 mai 2013, deux étudiants ont envahi à eux seuls la bibliothèque publique de Seattle, avec la ferme intention de dépasser toutes les limites. Ils ont aligné 2131 livres, ont reçu l'aide de 231 volontaires et bénévoles, et consommé 112 pizzas. Après sept heures d'aventure et de courage, et cinq tentatives, ils sont parvenus à... remporter un record du monde.

Chuck Wendig est un romancier, un scénariste et game designer de profession. Il a publié plusieurs ouvrages, Blackbirds, Double Dead et Dinocalypse Now. Il a également réalisé le scénario d'un court-métrage, Pandemic. Habitant l'État de Pennsylvanie, rien ne le prédisposait à lancer un mouvement d'ampleur contre le piratage d'ebooks. Et pourtant... 

Alors que certains font commerce de ce que les cadeaux de Noël n'ont pas séduit celui ou celle à qui on les a offerts, d'autres proposent de s'aventurer dans un élan de solidarité. Les magasins Oxfam sont tout disposés, que ce soit à Lille ou à Paris, tous les cadeaux dont on ne voudrait plus et ceux qui n'auraient pas plu. 

Le marché britannique du livre numérique, en cette fin d'année 2012, représente désormais 7 % des ventes totales de livres dans l'archipel, d'après l'étude BookScan régulièrement proposée par Nielsen, et relayée par The Bookseller. Le Royaume-Uni compterait 4 millions de nouveaux lecteurs ayant adopté l'ebook, alors que les concurrents et les offres commerciales se sont multipliés.

Le Syndicat de la Librairie Française (SLF) a récemment publié un rapport, commandé auprès de l'institut i+c, au sujet de la vente de livres au détail sur le territoire français et ce au cours de l'année 2011. Se divisant en deux axes principaux, l'un économique et l'autre social, son étude préalable a suscité un taux de réponse de 26 %.

Parler des livres que l'on aime, ou le bouche à oreilles

Si la France reste toujours en retard dans le développement du livre numérique, les secteurs du livre pratique et de la littérature jeunesse pourraient être de nouveaux relais de croissance. C'est du moins ce que conclut la dernière étude du cabinet de conseil Bain & Company présentée au Forum d'Avignon, rapporte l'AFP.

« Les couleurs, les parfums et les sons se répondent », clamait Baudelaire. Et le poète ne croyait pas si bien dire. Une étude récente présentée par le Journal of Environmental Psychology explique l'incidence que l'odeur du chocolat peut exercer sur... la vente de livres. Durant 10 jours, une équipe de chercheurs de l'université de Hasslet,  équipée de parfums arôme chocolat, s'est installée dans une librairie belge. Le résultat est à faire saliver.