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Google ne s'est jamais officiellement lancé dans la fabrication d'un lecteur ebook à base d'encre électronique, ni même d'une tablette. À chaque fois qu'un produit était estampillé de la firme californienne, c'était en partenariat avec un constructeur. Pourtant, un brevet indique que Google s'intéresse bien à la technologie e-ink, confirme l'US Patent & Trademark Office.

La popularité du format numérique auprès des plus jeunes ne serait plus à démontrer, selon une étude présentée par Digital Book World. En effet, 54 % des enfants qui disposent de la version imprimée d'un livre demanderait à en posséder l'ebook. On apprend également que les deux tiers des enfants de moins de 13 ans et moins, lisent en numérique.

Dans le domaine de l'accès au texte et à l'écrit, la National Literacy Trust n'en finit pas de mettre sa bonne volonté au service de nobles causes. Au travers du programme « Books about Town », l'organisation à but non lucratif va réaliser des bancs en forme de livres, peints aux couleurs des classiques, dans les rues de Londres.

Reagan Arthur prendra ses nouvelles fonctions au sein de la maison d'édition Little, Brown (filiale de Hachette) le 1er avril. Elle sera désormais éditrice et l'une des principales représentantes de l'entreprise. Jusqu'à présent elle était la directrice éditoriale de sa propre collection, Reagan Arthur Books, position qu'elle a occupée pendant une durée de trois ans. 

C'est manifestement dans l'air du temps : les fabricants de lecteurs ebook souhaitent améliorer le confort de leurs utilisateurs. Et pour ce faire, ils introduisent un outil d'éclairage, qui permet, en toute discrétion, de poursuivre ses lectures quand sa moitié est endormie. Et ce, sans avoir à allumer la grosse lampe de chevet qui ennuyait tout le monde.

Les éditions Bayard jeunesse viennent de donner vie à un petit livre qui multiplie les qualités. Son auteur, Morris Lessmore « aimait les mots, les histoires, les livres », assure l'éditeur. Qui vient de publier Les fantastiques livres volants, directement inspiré du court métrage d'animation, The Fantastic Flying Books of Mr. Morris Lessmore. Le livre est directement inspiré de ce film. 

Depuis février 2012, les Belges de chez Onlit Éditions se sont mis à la publication de livres numériques, afin de poursuivre un travail entamé avec la Onlit Revue, accessible gratuitement tous les quinze jours. Et, pour cette fin d'année, proposent un ebook gratuit où la parole est donnée à ceux qui utilisent liseuses, tablettes et EPUB pour se frotter à la littérature.

L'approche des fêtes favorise évidemment les études incitant à acheter des tablettes, qui seront sans problème le cadeau phare de ce Noël. Ainsi, alors que des études prévoient une forte baisse de croissance pour les lecteurs ebook, toutes s'accordent à dire que les tablettes gagnent largement en puissance. En France, Médiamétrie et GfK dévoilent que 10 % des foyers sont déjà équipés...

Tout porte à croire qu'il s'agirait d'une première dans le monde du cinéma, alors que la Warner Bros a acquis les droits d'un ebook publié par Wired Magazine, Last Stand John McAfee, en vue d'une adaptation pour le grand écran. Le Guardian, qui rapporte l'information, précise cependant bien que les droits sont clairement achetés. 

Les libraires indépendants, partenaires de l'American Booksellers Association, bénéficieront d'une alléchante offre promotionnelle ces 23 et 24 novembre. La société canadienne leur offre une ristourne de 30 dollars sur chaque appareil Kobo Mini qui sera écoulé dans leurs boutiques tout au long de ces deux seules journées. Pour un lecteur ebook facturé actuellement 79,99 dollars, l'économie est plutôt conséquente.

Juste avant le lancement européen du Kindle Touch, son lecteur ebook à écran tactile, le cybermarchand, très proche de l'actualité, a décidé de mettre les pieds dans le plat où ça fait mal. En rachetant l'intégralité des oeuvres de Ian Fleming, c'est une nouvelle incursion dans cet espace réservé aux éditeurs qu'Amazon piétine. Dans la joie et l'allégresse… 

La Willard Library, une bibliothèque centenaire du Michigan, vient de faire l'acquisition d'une petite série de Nook Simple Touch, le lecteur ebook tactile de Barnes & Noble. Et la bibliothèque veut bien prêter ses affaires : les usagers pourront donc emprunter les appareils pendant une durée de 4 semaines maximum. Une initiative qui n'est pas sans rappeler celle du MOTif en France.

C'est un acronyme que l'on pourrait prendre au premier abord comme un hommage : Treebook se développe en Time Reading Experience Ebook, soit un livre numérique qui évolue et se modifie en fonction du temps passé à le lire, mais aussi des comportements du lecteur. L'éditeur Medallion a promis une application pour octobre, avant un premier roman Treebook début 2013.

Deux ans après sa première parution papier aux éditions XO, 1940, de l'abîme à l'espérance, le tome 1 de la série Une histoire de la 2e guerre mondiale rédigée par Max Gallo, bénéficie d'une version « eBook + » enrichie d'images d'archives fournies par Gaumont-Pathé. Le projet a été présenté ce matin au Labo de l'édition par ses créateurs.

Les formats propriétaires et autres mesures captatrices de consommateurs réfrènent souvent les amateurs de lecture numérique : avec BookShout!, ils pourront crier, hurler, revendiquer haut et fort leur amour de l'ebook sans s'arrêter à tel ou tel revendeurs. L'application propose en effet de rassembler ses étagères en une seule et unique bibliothèque, dans laquelle chaque livre est directement consultable.

L'affaire n'est pas claire, mais Alice Walker a décidé de prendre fermement position. Auteure de La Couleur pourpre, elle vient d'adresser un courrier à son éditeur, Yediot Books, estimant que la situation actuelle en Israël n'est pas propice à la réception du livre. Évoquant « un État d'apartheid », Alice Walker préfère donc que le livre ne paraisse pas. 

Que l'on se mette d'accord : en cas de problème type déferlante de météorite sur la terre, la loi sur le prix unique du livre numérique sera le cadet des soucis chez tout un chacun. Et papier comme ebook s'effaceront devant les droits de l'apocalypse, qui, c'est bien connu, s'essuie rarement les pieds sur le paillasson.

BookBanUSA — La Banned Books Week, événement visant à valoriser les ouvrages victimes de censure aux États-Unis, se déroule dans un contexte malheureusement tout approprié, en 2022. Depuis plus d'un an, une vague de tentatives de censure traverse le pays, touchant les bibliothèques publiques et scolaires. Les bibliothécaires rappellent qu'« écarter les livres ne permet pas d'oblitérer les sujets complexes ».

Al Saqi Books est basée à Londres. Cette librairie spécialiste du Moyen-Orient est la plus grande du genre en Europe. Créé en 1978, l’établissement est sur le point de fermer ses portes après 44 ans de bons et loyaux services. En cause, l’effet « préjudiciable » du Brexit, combiné à la hausse des prix des livres en langue arabe. 

UkraineUnderAttack — Lancée en avril dernier, la campagne Donate books to Ukrainian children a franchi une nouvelle étape dans sa collecte. Mais également dans la distribution des ouvrages : l’Associazione italiana editori indique que la logistique est prête, pour acheminer 5000 ouvrages aux enfants réfugiés dans le Bel Paese. De quoi porter à plus de 20.000 le nombre d'exemplaires imprimés en Europe.

Depuis quelques jours, nous ne parlons plus, ou presque, que du CES, le Consumer Electronics Show. Près d'une vingtaine de lecteurs ebook devraient y être dévoilés, preuve s'il en est que le marché est florissant : Plastic Logic, COOL-ER, iRex ou encore Samsung, MSI et d'autres voilà bien des noms qui aujourd'hui font l'actualité de ces appareils.

Avant de désigner un lecteur ebook, le terme de liseuse désignait un pupitre où poser son ouvrage, destiné à rendre l’activité de la lecture plus confortable. Ah, le confort de lecture… Depuis la création de ce meuble, les fantaisies les plus étranges ont vu le jour, comme l'objet breveté par The Holloway Co, vers la fin du XIXe siècle.

Retardataire pour la transposition d'une directive européenne de 2019 portant notamment sur l'accessibilité des livres numériques, la France montre enfin un peu de bonne volonté. Un décret du 14 août entérine la date du 28 juin 2025 comme un jour historique : tout nouveau ebook sera, sauf « charge disproportionnée avérée et justifiée », disponible de façon nativement accessible dans le commerce.

Le 17 avril, un responsable d’édition français en déplacement au Royaume-Uni a été arrêté pour suspicion de terrorisme. Les éditions La fabrique (Paris) et Verso Books (Londres) appellent à un rassemblement en soutien et réclament sa libération ainsi que l’abandon des poursuites. Leur message est ici reproduit en intégralité. (Pour des raisons de sécurité, la personne concernée sera appelée X)

#SalTo23 – Acheron Books est une maison d'édition indépendante fondée à Milan en 2014 avec l'idée de promouvoir le genre fantastique italien en exploitant les décors et le folklore italiens. Grâce à l'investissement dans le secteur des jeux de rôle et des livres-jeux, cette maison se développe aujourd’hui considérablemet et vise une diffusion de plus en plus internationale. 

Les NFT, qui assurent l'authentification d'un bien numérique comme unique, n'ont pas vraiment révolutionné le monde du livre. Pour l'instant, veut croire la jeune société Liwé, à l'origine d'une librairie en ligne : cette technologie permettrait en effet la création d'un marché d'occasion pour l'ebook, légal et rémunérateur, tant pour les éditeurs que les auteurs.

Alors que de mémoire de journaliste, comme d'éditeur, on n'avait pas vu cela depuis l'instauration de la loi Lang, l'intervention de la Commission européenne, comme une descente de cowboys de ces Men In Black chez les éditeurs français, laisse sans voix.

l’Österreichische Nationalbibliothek, à Vienne

On ne leur reproche que leur nom… Les Mooks, ces revues à mi-chemin entre le livre et le magazine, sont les invités incontournables du festival Littérature & journalisme qui se déroule actuellement et jusqu'à dimanche à Metz. Feuilleton, Desports, France Culture Papier, 24h01 et la Revue dessinée répondent à une même urgence : prendre le temps !

Les nouvelles « offres spéciales » lancées par Amazon commencent à soulever une polémique. Les utilisateurs des tablettes sont-ils vraiment prêts à subir de la publicité en masse pour obtenir une tablette dont le tarif aura été réduit ? Sont-ils dupes au point de croire réellement que ces encarts sont un bon moyen pour faire des économies et remercier Amazon de cette initiative ?