Aurélie Filippetti Benoît Hamon

S'il y a bien un taureau que la ministre de la Culture et de la Communication entend prendre par les cornes, c'est Amazon. Depuis son arrivée au ministère de la Culture et de la Communication, Aurélie Filippetti n'a pas eu un mot gentil pour la firme - à l'inverse de son collègue Montebourg qui avait célébré l'inauguration d'un entrepôt de la société. Et fut même à l'origine d'une loi « anti-Amazon », rendue depuis caduque, toute chaude encore de son adoption, par le cybermarchand.

Voilà qui va relancer le débat autour de la condition des auteurs : Gabriel Matzneff, auteur sulfureux des Amours décomposés et des Carnets noirs, indique avoir été radié de l'Agessa pour revenus insuffisants. Âgé de 77 ans, atteint d'un cancer, il a écrit une lettre à la ministre de la Culture Aurélie Filippetti pour l'alerter sur l'humiliation subie, et la précarité des auteurs, rapporte l'AFP.

C'est officialisé depuis quelques minutes, Fleur Pellerin prendra donc le poste au ministère de la Culture. Remplaçant Aurélie Filippetti, elle s'inscrit dans le gouvernement Valls 2. Elle quitte ses fonctions de secrétaire d'État au Commerce extérieur, à la promotion du tourisme et aux Français à l'étranger. 

Depuis ce matin, tous les ministres du gouvernement sont des ex-ministres. Et certains semblent vouloir le rester : dans une lettre adressée à François Hollande et à Manuel Valls, Aurélie Filippetti fait part de sa décision de ne pas se présenter au poste de ministre de la Culture et de la Communication dans le gouvernement Valls II, présenté demain.

L'annonce était prévue pour 11h15 : après la déconvenue des élections municipales, François Hollande a décidé d'un remaniement ministériel, en nommant Manuel Valls au poste qu'occupait précédemment Jean-Marc Ayrault. Le nombre de ministres allait être diminué, conformément au discours du président de la République, qui souhaitait la mise en place d' « un gouvernement de combat ». C'est chose faite, au moins pour le resserrage.

Autant l'édition attendait avec impatience les annonces autour du Plan librairies promis par le ministère de la Culture, autant l'intervention d'Aurélie Filippetti pour cette édition du Salon du livre de Paris aura laissé quelques doutes. S'il faut « se réjouir » de la mise en place des projets - aides à la reprises de librairies, médiateur du livre, etc. - cette année, c'est vers les bibliothèques que la ministre tourne son regard. 

Décidément, Aurélie Filippetti ne mâche pas ses mots à l'encontre de la Haute autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet (Hadopi). Cet héritage de l'ère Sarkozy comporterait, selon la ministre de la Culture, « une disproportion entre [ses] moyens énormes […] et le résultat concret », rapporte l'AFP.

Partisante d'une taxation des moteurs de recherche (et, disons plus clairement, de Google) en faveur des éditeurs de presse, Aurélie Filippetti rencontre ce lundi le président de Google, Eric Schmidt, rapporte Ouest France. L'échange promet d'être intéressant étant donné la fervente opposition de Google à ce nouveau principe de droit voisin.

Du haut de ses 39 ans, la ministre de la Culture et de la Communication a déjà une belle carrière derrière elle. Et, comme il se doit, quand on arrive à un poste à responsabilité particulièrement exposé, il est plaisant d'en profiter pour faire ressortir les vieux dossiers.

La ministre de la Culture et de la Communication a tenu à réaffirmer, au travers d'un communiqué, son engagement à faire coïncider les dispositions de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires, signée en 1999 et l'article 1er et l'article 2 de la Constitution française.

Les voeux de la ministre de la Culture, présentés à la presse et à différents représentants des industries culturelles, ainsi qu'un parterre hétéroclite d'auditeurs, n'auront pas marqué le monde du livre d'une pierre blanche. Des grandes lignes, évoquées, des choses esquissées, mais avant tout, un discours bien tourné. Et fondamentalement creux. 

Aurélie Filippetti s'adresse aux libraires, à Bordeaux

Bercy veut faire des économies sur les avantages fiscaux que les entreprises tirent de leur politique de mécénat. Libération, qui avait levé le lièvre, a interrogé la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, qui confirme la volonté de Bercy. En assurant qu'elle-même n'est pas du tout d'accord. 

Dans cette fameuse composition du nouveau gouvernement de Jean-Marc Ayrault, les désistements seront venus plus rapidement que les nominations. Ainsi, dans la journée, on apprenait de Rebsamen et Aubry en personne, qu'ils ne feraient pas partie des troupes du Premier ministre. Le gouvernement, qui devait être dévoilé vers 16 h, n'aura finalement été annoncé qu'en toute fin de journée. 

Évidemment, ce n'est pas aux États-Unis que l'on s'attendait à ce qu'une personnalité politique prenne la parole dans le conflit qui oppose actuellement Hachette Book Group à Amazon. Ou Amazon à Hachette Book Group. Sachant que Barack Obama s'est déjà compromis plus que largement en allant faire des courbettes au royaume de Jeff Bezos, on aurait eu l'impression d'un revirement de cuti, assez faramineux. En France, on n'a pas eu le même problème : « Une nouvelle étape a été franchie par le groupe de vente en ligne », clame haut et fort la ministre.

En attendant la concertation entre le gouvernement, le MEDEF et les intermittents du spectacle, la situation sociale n'a pas vraiment changé. La semaine dernière, Manuel Valls annonçait un délai ajouté aux mesures les plus controversées, mais ne cédait pas quant à la signature de la convention chômage du régime. Aurélie Filippetti appelle une nouvelle fois les travailleurs de la Culture à l'apaisement.

L'homme qui avait manqué la marche de la présidence de Radio France, Martin Ajdari, faisait frémir la toile hier : on annonçait çà et là son départ prochain de France Télévisions. On attendait sa nomination imminente au poste laissé vacant par Laurence Engel, de directeur de cabinet au ministère de la Culture. L'information est confirmée, et l'intéressé quitte France Télévisions, où il était entré en 2004. 

Dans un arrêté du 3 avril, la ministre de la Culture et de la Communication, Aurélie Filippetti, a accordé à Alexandre Tiphagne, précédemment chef adjoint de cabinet depuis décembre 2012 et nommé conseiller technique en charge du livre en février 2013, le poste de chef de cabinet. La mesure a été prise au lendemain du remaniement ministériel qui a vu la nomination de de Manuel Valls au poste de premier ministre. 

Les Français, la France et la lecture : Aurélie Filippetti

Député de Moselle, Aurélie Filippetti a été cooptée par François Hollande, qui pour sa campagne présidentielle, en a fait la madame culture. Pas vraiment le thème central des préoccupations, bien que cette fichue histoire de hausse de la TVA soit au coeur de la déjà problématique année 2012... 

C'est le lot et le jeu du gouvernement, autant que de ses ministres. Selon le baromètre Ipsos/Le Point et TNS/Figaro, la ministre de la Culture vient de prendre un peu de plomb dans l'aile, niveau popularité. Ce mois d'octobre signe une nouvelle baisse dans la carrière ministérielle d'Aurélie Filippetti, avec 3 points perdus en regard de septembre et 4 par rapport à août. 

Interrogée par Marcel Rogemont sur les relations entre la France et la Commission européenne autour du livre, à l'occasion d'une audition à l'Assemblée nationale, par la Commission des affaires culturelles, la ministre a affirmé ses positions. Suite à la mise en demeure de Bruxelles, survenue le 3 juillet dernier, la ministre assure avoir plaidé « la neutralité fiscale ». En effet, pas de raison que « l'objet livre soit soumis à une TVA différente selon qu'il est diffusé au format numérique ou papier ».

Depuis le 22 février, la ministre de la Culture dispose d'une nouvelle conseillère en charge de la presse, du livre et de la lecture, mais également responsable de la langue française et des langues de France. Pour ajouter un peu plus encore, elle aura aussi pour vocation de traiter des choses de la culture scientifique. 

Ce 19 février, le ministère de la Culture et de la Communication a diffusé, via communiqué de presse, les félicitations d'Aurélie Filippetti adressées aux auteurs du film Intouchables. Des lauriers partagés avec tous ceux qui ont contribué à son important succès commercial, y compris les producteurs, acteurs, vendeurs, exportateurs, et sans oublier Unifrance Films, le promoteur du cinéma français à l'étranger.

Faute de pouvoir présenter un texte pour la fin de l'année 2013, la ministre de la Culture et de la Communication annonce une « grande loi » autour de la création, avec deux volets, l'un consacré au physique, l'autre au numérique, pour le printemps 2014, rapporte Edition Multimédi@.

Exclusif : Le 4 septembre 2013, Patrick Bazin annonçait son intention de prendre sa retraite et de quitter l'établissement qu'il dirigeait, la BPI, Bibliothèque Publique d'Information, accolée au Centre Pompidou. « Cette décision, prise il y a plusieurs mois et dont j'avais informé immédiatement le Ministère, tient à des raisons purement privées que j'ai résumées il y a quelques instants », soulignait-il. 

À l'occasion du Salon du livre de Paris, la ministre de la Culture doit présenter le plan pour la librairie, dont l'objectif premier est d'améliorer la rentabilité des librairies de 2 %. Et comme, en deçà de cette rentabilité, le secteur est considéré comme à risque, les 2 % « guideront toutes les demandes et les réflexions », expliquait le Syndicat de la Librairie Française.

Christophe Carlier, Pascal Rambert, Mathieu Riboulet ou encore Emmanuelle Pireyre ou Tobie Nathan, et on en passe et on en oublie. Autant d'écrivains qui ont été mis sur le devant de la scène au fil des différents prix littéraires remis durant ce mois de novembre. Et qui ont également fortement compté dans l'agenda de la ministre de la Culture, au même titre que les mammouths et les hommes de Néandertal, sur les rives de la Marne... 

Ancienne de la Direction régionale des affaires culturelles du Nord-Pas de Calais, Véronique Chatenay-Dolto, vient d'être nommée au ministère de la Cuture, en intégrant le cabinet de la ministre.