Bibliothèque de la Pléiade

Ce jeudi 24 octobre, Charles Marie Georges Huysmans, alias Joris-Karl Huysmans, fera son entrée dans la bibliothèque de La Pléiade des éditions Gallimard, pour rejoindre Marcel Proust, Léon Tolstoï, Jorge Luis Borges, Jean d'Ormesson ou encore Eugène Ionesco pour ne citer qu'eux. 

Patience et longueur de temps… du moins jusqu’au 8 octobre prochain : les Œuvres de George Orwell, sous la direction de Philippe Jaworksi, seront proposées dans la Pléiade des éditions Gallimard. Six textes, dont les célèbres La ferme des animaux et Mil Neuf Cent Quatre-Ving-Quatre (traduits par Marc Chénetier et Philippe Jaworski) seront accompagnés de croquis et essais, réunissant une dizaine d’autres textes.

La prestigieuse collection La Pléiade, intégrée au sein des éditions Gallimard, continue de faire rêver autant les écrivains que leurs lecteurs. Avec 300 000 exemplaires vendus en 2013, cette collection, née en 1931, compte aujourd'hui plus de six cent titres, rapporte L'Express.

Après l'acquisition par la Bibliothèque nationale de France (BNF) du manuscrit d'Histoire de ma vie de Giacomo Casanova (1725-1798) en 2010 (voir notre actualitté), une nouvelle édition de ce texte était lancée aussi bien dans la collection La Pléiade, pour Gallimard, que dans la collection Bouquin, chez Robert Laffont, rapporte L'Express.

Depuis quelques jours, trois nouveaux livres dans la prestigieuse collection Pléiade viennent de voir le jour, émanant du romancier Jules Verne. 

C'est que, le privilège d'être imprimé sur papier Bible de son vivant ne n'est pas accordé à tous. Milan Kundera ouvre là un bal dont il est parmi les rares danseurs.

La question, rhétorique, méritait tout de même d’être posée. Ainsi, le directeur éditorial de la collection Pléiade de Gallimard s’est vu interpellé : non pas est-ce qu’Alphonse Allais, « prince des humoristes », figurera un jour dans ladite collection, mais quand. Alors, quand ? Éléments de réponse.

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La presse portugaise n’en revient pas, et apprécie d’autant plus. L’écrivain António Lobo Antunes sera le second auteur lusophone, après Fernando Pessoa, à intégrer la bibliothèque de la Pléiade. Et, cela devient une habitude, à y figurer de son vivant.

Savoir qu'il intégrera la collection prestigieuse La Pléiade de son vivant a été pour Jean d'Ormesson une nouvelle consécration (voir notre actualitté). Cet honneur que lui font les éditions Gallimard rend l'homme, pourtant habitué aux distinctions, tout fébrile. Il ne tient plus en place quand nos confrères du Figaro sont allés l'interroger au sein de son domicile de Neuilly.

Howard Phillips Lovecraft, maître de l’horreur, option tentacules et cités englouties, aura construit un panthéon de divinités toutes plus malfaisantes et dangereuses, les unes que les autres. Mondialement reconnu, HPL de son petit nom, l’œuvre du romancier américain fait déjà l’objet de multiples adaptations en mangas, BD ou réédition et nouvelles traduction. Mais la Pléiade, on n’osait y songer… et le 1er avril est trop loin.

La vénérable institution, Library of America, a pour mission de mettre en valeur le patrimoine historique littéraire américain, avec la publication d'auteurs tirés de son fond. Mais depuis quelque temps, plusieurs esprits chagrins s'inquiètent.

La célèbre collection de Gallimard s’agrandit encore. Après l’entrée remarquée de HP Lovecraft en août dernier, deux nouveaux visages vont rejoindre La Pléaide. Il s’agit de l’américain John Steinbeck, Prix Nobel de littérature 1962, ainsi que du poète français Yves Bonnefoy, un temps proche du surréalisme. Sorties respectives le 2 mars et le 13 avril.

Il y a quatre ans, la collection de La Pléiade avait beaucoup fait parler d’elle, et pour cause : les deux volumes ont été édités par Gallimard pour célébrer l’écrivain Jules Verne. La maison d’édition recréée l’événement en rééditant vendredi un roman jusqu’alors inconnu des Voyages extraordinaires. 

Elizabeth Cody KimmelLe fantôme de la bibliothèque

Le bras de la justice n’a pas tremblé : alors qu’un cambrioleur s’était introduit dans une librairie de Guéret, la police l’a interpellé au moment de son larcin. Aux belles images est préservée et son fonds de Pléiade également. En revanche, pour le voleur...

Créée en 1931 par l'éditeur indépendant Jacques Schiffrin et repris dès 1933 par les éditions Gallimard, la prestigieuse collection de poche La Pléiade doit une grande partie de son succès à un savoir-faire unique, celui des ateliers Babouot. C'est en effet dans ces derniers que, depuis l'origine de la collection, les volumes sont réalisés à l'aide de cuir, d'or et de papier précieux.

L’écrivain péruvien Mario Vargas Llosa a toujours le mot pour rire : alors que son nouvel ouvrage vient de paraître, il raconte à l’agence EFE le véritable message de Cinco Esquinas. Une sorte de thriller, assure l’auteur, mélangeant un portrait social et politique des derniers jours de la dictature de Fujimori. Vargas Llosa y pourfend le mauvais journalisme, fait de potins et de rumeurs, et un monde où le sexe sert de soupape de sécurité...

En cette fin d'année 2011, et quinze ans après sa disparition, Marguerite Duras semble plus présente que jamais. Côté papier, le mois d'octobre a vu la sortie des œuvres complètes de l'auteur, en deux volumes, dans la prestigieuse collection de Gallimard, La Pléiade.

A l’occasion d’une interview avec le journaliste Christophe Ono-dit-Biot, Michel Tournier, décédé ce 18 janvier 2016, évoquait des questions aujourd’hui cruciales. Être lu, un principe premier guidant l’auteur de Vendredi ou la vie sauvage, qu’il raconte dans cet entretien réalisé en avril 2015, Le temps des écrivains. C’est que la jeunesse passionnait Michel Tournier.

Ce matin, ton regard était froid et distant. Presque je t’aurais entendu ravaler tes sanglots, quand entrant dans la pièce, tu m’as tourné le dos. Enfin, tu l’aurais certainement souhaité, mais inamovible, tu m’as battu froid. Dans ce silence que je connais, tu m’as laissé déposer ce vélo coutumier, sans broncher. Et après le premier café, timidement, tu as geint : « Tu ne me regardes plus comme avant ! » Mince : ma bibliothèque parle ?

Le conflit entre les bibliothèques et les maisons d'édition rythme quotidiennement l'actualité littéraire américaine. Et pour cause, les ventes d'ebooks et de lecteurs numériques explosent pour Noël, permettant au second d'ignorer chaque jour davantage des premiers. Circonstance aggravante, les prévisions de ventes des tablettes Kindle d'Amazon ou du Nook de Barnes&Noble sont chaque jour revues à la hausse, et la vente de livres numériques connait une évolution similaire. 

Les 4, 5 et 6 juin prochains, à l’occasion de son festival annuel La Bibliothèque parlante, la Bibliothèque nationale de France invite une pléiade d’écrivains, de comédiens et de musiciens à célébrer la lecture à voix haute, pour une nouvelle édition organisée en écho à l’exposition Henri-Cartier Bresson. Le Grand Jeu.

La semaine prochaine, une nouvelle édition des Misérables de Victor Hugo, dirigée par un des spécialistes de la littérature française du XIXe siècle, Henri Scepi, sera publiée par la Pléiade. L'occasion d'en apprendre un peu plus sur l'écriture du chef d'oeuvre. 

Éditorial : La fille de la bibliothèque

Les amateurs d'effroi et d'horreur connaissent l'État du Maine (États-Unis), comme le fief de Stephen King. Il s'y passe, du moins dans ses romans, des choses incroyables, qui rendraient folle n'importe quelle personne saine d'esprit. Eh bien, la Bibliothèque d'État du Maine aurait pu figurer dans les annales du romancier, puisqu'un fantôme hanterait les allées et les couloirs de l'établissement.

La bibliothèque de Naples, menacée comme tant d'autres, partout en Europe, de coupures budgétaires, a trouvé ses défenseurs. Une poignée d'intellectuels a lancé une pétition, désormais signée par plus de 20.000 personnes, décidées à sauvegarder ce patrimoine culturel du pays. 

L'ours de la bibliothèqueKatie Cleminson

La semaine passée,  je suis allée voir un spectacle bien sympathique : La bibliothèque musicale de Clarika. De la lecture et de la bonne musique, il ne m’en fallait pas plus pour me décider ! Et je ne fus pas déçue !