France PNB

Bic vient de lancer une campagne publicitaire retentissante sur le net à l’appui de petits clips tournant en ridicule d’ignares candidats au baccalauréat. Les pauvres, ils passent à l’oral. Mais Bic a la solution pour « assure[r] au moins à l’écrit » !

A l’approche du bac, « Assure au moins à l’écrit » est le slogan affiché à la fin de chaque séquence. De multiples thèmes sont abordés : du cerveau à l’effet de serre en passant par la fécondité ou Galilée et la Gaule. Allez-y les yeux fermés….enfin ouvrez-les tout de même afin de profiter de ces petites perles !

Attention, toute ressemblance avec un candidat réel ne serait que totalement fortuite…. Si vous êtes vous-même en train de vous préparer à passer le baccalauréat, la vue de ses petits films vous permettra de relativiser vos lacunes…

The Bookseller, les campagnes publicitaires pour James Patterson, David O'Doherty, Chris Judge, et Helen Walsh ont été désignées vainqueurs par les Best Marketing Campaign of the Year Awards, ce mercredi. Ces distinctions annuelles 2014 ont été décernées par la Book Marketing Society (BMS), appartenant désormais à Nielsen Book, à l'occasion de la conférence Nielsen's BookInsights qui se tenait à Londres.

En catégorie meilleure campagne pour adultes, c'est James Patterson is Missing, pour le compte des éditions Cornerstone/Random House, qui a été récompensée. Les marketeux Gina Luck, Rebecca Ikin, Alex Young et Chloe Healy sont à l'origine de ce faux enlèvement destiné à promouvoir la série Alex Cross.

Rayon jeunesse, c'est la campagne pour le titre Danger is Everywhere, de David O'Doherty et Chris Judge, qui l'emporte. Elle est due à Hannah Maloco et Gemma Rostill pour Puffin Books. Vicky Palmer, des éditions Headline, est distinguée parmi les campagnes à petit budget, pour The Lemon Grove de Helen Walsh.

La qualité des campagnes publicitaires était jugée en fonction de leurs aspects novateurs, créativité, capacité à atteindre et engager le public cible, mais également d'un bon retour sur investissement.

Rencontres / Débats - Mardi 18 novembre 2014 à 20h00 - A la librairie

Rencontre - débat avec le collectif de photographes , formé en 2010 à l’initiative de Jérôme Brezillon, Cédric Delsaux, Frédéric Delangle et Patrick Messina, dans la lignée des grandes missions photographiques et du projet DATAR, autour de leur livre : (Le Seuil)

Quarante-trois photographes, jeunes pour la plupart, se sont autosaisis d’une mission inscrite dans une forte tradition (de la Mission héliographique en 1851 à celle de la DATAR au début des années 1980, en passant par la grande opération menée aux États-Unis par la Farm Security Administration entre 1935 et 1942), celle de dire un pays sans le figer. Les frontières deviennent incertaines, les catégories s’abolissent, la photographie rejoint la littérature dans sa capacité à décloisonner le temps et l’espace. Métaphoriser le territoire par la liquidité, c’est affirmer la possibilité de secouer les perceptions qui ont cours.

Nulle commande ici, aucune administration à l’initiative de quoi que ce soit. Pour les photographes, indépendants et cooptés, il y avait simplement le désir d’appréhender les réalités contemporaines de leur pays, de percevoir ses élans, ses lignes de fracture, ses mélanges, ses espaces naturels ou urbains, ses recoins, ses sommets, ses relais, ses évolutions, ses subtilités, ses complexités, ses habitudes, ses modes d’habitation, ses virtualités.

À chaque photographe il a été proposé d’écrire un texte et/ou d’ouvrir les coulisses de sa démarche artistique, de nous dévoiler les sentiers de sa création. Ils ont, avec leurs mots ou leurs documents, constitué une esthétique saisissante et passionnante du regard dans un double mouvement d’appartenance et de décentrement.

Ce n'était que bruits de couloirs en attente de confirmation. Aujourd'hui, la nouvelle présidente de France Télévision, , prend ses fonctions.

L'ancienne directrice adjointe d'Orange a annoncé officiellement l'équipe qui travaillera à ses côtés.

Vincent Meslet, directeur éditorial d'Arte depuis 2011, prend les rênes du navire amiral France 2.

Sur France 3, Dana Hastier l'actuelle responsable de l'antenne reste à son poste. Comme Tiphaine de Raguenel, sur France 4.

Et l'on vient au sujet qui nous intéresse en la personne de Michel Field qui va occuper la place de Directeur de France 5.

Photo Youtube de l'émission L'invité - TV5 Monde

Michel Field est assurément un homme de lettres, il a publié ou participé à une dizaine de livres. Son dernier roman, Le Soldeur, raconte l'histoire d'un homme décidé à vendre sa bibliothèque. Chez le fameux soldeur, il va tomber fou amoureux d'une femme qui va lui proposer un pacte. Pour là revoir, elle lui lance un mot et le héros, subjugué, devra trouver des livres autour de ce mot, les lui raconter et ne s'en défaire que d'un…

Si Michel Field attire également notre attention, c'est qu'il fait partie d'un cercle extrêmement restreint de journalistes de télévision qui ont invité des auteurs jeunesse dans leurs émissions.

En effet, au cours de son émission littéraire sur TF1, Au Field de la nuit,  qu'il a animée depuis 2008, Michel Field à fait intervenir entre autres Alexandre Moix (Les Cryptides), Anne Robillard (Les Chevaliers d'Émeraude), Sophie Audoin-Mamikonian (Tara Duncan), Anne Plichota et Cendrine Wolf (Oksa Pollock), mais également Henri Loevenbruck (La Moïra) et Maxime Chattam pour sa série young-adult Autre-Monde.

(ndlr : Parce que oui François B. inviter des auteurs jeunesse pour qu'ils parlent de leur roman littérature adulte, ça ne compte pas...)

Peut-être que sur sa lancée, Michel Field sur France 5, va enfin mettre en avant la littérature jeunesse, qui sait ?. Son existence médiatique, surtout à la télévision, est proche de 0 (soyons bons joueurs, Nathalie Le Breton dans Les Maternelles propose des albums jeunesse depuis plusieurs années avec le talent qu'on lui connaît. La littérature jeunesse, surtout des albums, apparaît également un peu sur France 2 dans Télématin…).

Pour le moment, le programme « littéraire » de France Télévisions est encore inconnu. Espérons qu'avec cette nouvelle direction, les 25% des ventes en librairies que rencontre la littérature jeunesse trouvent, enfin, une oreille attentive…

Le dernier tome de la saga Twilight, Breaking Dawn, ou en français, Revelation a récemment été accusé de plagiat par une certaine Jordan Scott, qui considère qu'on y retrouve plusieurs éléments assez semblables à un livre qu'elle a publié deux années avant la parution de celui de Stepehnie Meyer.
Nous les avions détaillés, ces points sont les suivants :

Rien de vraiment affriolant, mais Jordan a fait contacter Hachette par son avocat, pour envisager une plainte ou un règlement à l'amiable. Nous avons donc questionné l'agent de Stephenie Meyer pour connaître sa réaction vis-à-vis de cette affaire. Sa réponse est assez claire :

L'avocat de Mme Scott ne nous a pas encore fourni un ouvrage pour appuyer sa demande, comme nous l'avons demandé. L'univers de la Saga Twilight et les histoires qu'il contient son entièrement des créations de Mme Meyer. Ses livres ont été un phénomène sensationnel et peut-être ne serait-il pas étonnant d'entendre que des personnes souhaitent profiter de cet engouement.

Cette plainte est frivole et toute poursuite judiciaire sera vigoureusement défendue. »

En somme, et c'est l'état d'esprit général, en voilà une qui pour faire parler de son livre n'a rien trouvé de mieux que de s'attaquer à une icône de la littérature actuelle.

Maintenant, reste l'éternelle question : vrai ou faux ?