Google Books Authors Guild

Courant 2012, Apple avait déployé iBooks Author, qui permet à ses utilisateurs de créer leurs propres manuels scolaires et autres ebooks interactifs. Ce jeudi, Amazon se positionne comme concurrent sur le créneau en lançant Textbook Creator : un outil offrant aux usagers de convertir des fichiers PDF, gourmands en espace de stockage, et de les publier via Kindle Direct Publishing. L'outil est disponible en

Alors que Google Books vient de prendre un camouflet, depuis que le juge Denny Chin a autorisé l'action collective des auteurs et des représentants, contre l'avis de Google, qui tentait de démontrer que cette procédure n'était pas adaptée. En rejetant la requête de Google, et en appuyant celle de l'Authors Guild, le juge ne tranche pas, mais oriente déjà le fonds du procès. 

Nouvelles fonctionnalités sur Google Books

Définitivement, Apple a décidé d’aller à la conquête des auteurs — la reconquête. Un email adressé aux utilisateurs d’iBooks Author, la solution d’édition et de création de livres numériques maison, leur donne la nouvelle orientation. À compter du 1er juillet, l’application sera supprimée. Et l’on se retrouve incité à basculer sur Pages, le logiciel de traitement de texte Mac.

Après plusieurs réclamations, Apple a précisé l'un des termes du Contrat de Licence Utilisateur Final (EULA) de sa plateforme d'auto-édition iBooks Author. La mise à jour indique qu'Apple avait bien des droits sur le format ibooks et pas sur le contenu. Un détail qui a son importance.

L'annonce et la présentation de iBooks Author, service d'auto-édition pour les outils d'Apple a fait grand bruit. Sauf que très rapidement, tout le monde a déchanté, en découvrant qu'avec ce service, Apple verrouillait un peu plus son écosystème, d'une part avec un nouveau format, d'autre part, avec une commercialisation obligatoire via l'iBookstore. Râââh pas Lovely du tout !

Avec la sortie de la version 2 de iBooks et des autres applications iBooks Author et iTunesU, destinée à regrouper toutes les interventions vidéo et audio de cours, Apple a fait très fort. Et prend le chemin, voire la voie royale, vers l'invasion programmée des cartables et sac à dos d'étudiants et d'écoliers du monde connecté. Oui, parce que sans connexion, ce monde est un peu inaccessible.

Créer son propre livre n'a jamais été trop compliqué, pour qui voulait s'y aventurer. Les logiciels de mise en page ne manquent pas. Mais l'ère numérique a introduit de nouvelles solutions, permettant d'intégrer vidéo, illustration et autres contenus enrichis, ajoutés au texte. Avec désormais un outil supplémentaire : la commercialisation à la portée du premier venu.

Des changements dans iTunes ont mis la puce à l'oreille : les livres numériques interactifs créés à l'aide d'iBooks Author pourraient être bientôt lisibles sur les écrans des iPhones, alors qu'ils étaient jusqu'alors réservés aux iPad et Mac sous iOS. Les ouvrages concernés sont plus interactifs, et affichent vidéos, audios et autres éléments interactifs grâce à une structure basée sur la même technologie que l'HTML5, surtout utilisée par les pages Web.

Le débat est lancé par Jeremy Greenfield, directeur éditorial de

Le site de Google Books vient de mettre en place une nouvelle interface, la semaine dernière.

Au Salon du livre de Buenos Aires, qui se déroule actuellement, l’accent est mis sur le numérique cette année. L’évènement à débuté par une présentation de Bob Stein, le directeur de l’Institute for the Future of the Book, à propos des innovations numériques.

La suppression la semaine passée, ou du moins son annonce, du service de vidéo Google Videos, la firme s'est pris quelques commentaires peu agréables. Mais ce qui était d'autant moins appréciable, pour les utilisateurs, c'est que la décision était prise d'un coup d'un seul. Et que rien n'empêchera que cela se reproduise.

Depuis le début de la semaine, Europeana, la bibliothèque numérique met les bouchées doubles. Dix-neuf pôles de recherche européens et de bibliothèques universitaires sont à pied d'oeuvre pour ajouter de nouvelles sources de documentation.

Le tribunal fédéral de New York a rejeté les protestations des auteurs, dans le combat qui les opposait à Google Books et sa numérisation massive de livres. Poursuivie par l’organisation professionnelle, l’Authors Guild, la firme américaine était accusée de violation du copyright, et ce, depuis 2005. Les auteurs estimaient être privés de revenus, par l'exploitation illégale d'oeuvres numérisées, mais Google l’a finalement emporté en appel.

Google décide de mettre son expertise — et sa force de frappe — au service du livre et lance Google Print en mai 2005 (abandonné trois mois plus tard) avant de lancer Google Books en août 2006. Un vaste programme de numérisation s’ensuit. En octobre 2008, Google tente de mettre fin aux actions légales menées par l’Authors Guild et l’Association of American Publishers (AAP) à son encontre, suite à la numérisation de livres sous copyright, avec une décision de justice négative en mars 2011 puis une décision de justice positive en octobre 2015. On attend maintenant une ultime décision de justice au printemps 2016.

Google lance Google Print en mai 2005 en partenariat avec des éditeurs et des bibliothèques, puis le suspend trois mois plus tard suite à un conflit avec les associations américaines d'auteurs et d'éditeurs. Le programme reprend en août 2006 sous le nom de Google Books (Google Livres) et numérise les milliers de livres de bibliothèques partenaires. Mais Google continue de numériser des livres sous droits sans l'autorisation préalable des ayants droit, et le conflit se poursuit. Après une longue saga judiciaire de près de dix ans, la justice américaine tranche en octobre 2015 en faveur de Google.

Jeudi dernier, Google a estimé irrecevable la plainte déposée par de nombreuses associations d'auteurs  (parmi eux : Author's Guild et American Society of Media Photographers) dans l'affaire de Google Books, en présentant l'argument que les poursuites pour violations de droits d'auteurs devraient être engagées par les détenteurs de droits d'auteurs eux-mêmes, et non par des associations se réclamant de ces derniers.

Le dernier outil en date, Google +, a connu un succès difficile à contester, avec plus de 10 millions d'inscriptions, sur invitation, transmise de bouche à oreille. Voilà qui en fait un début de réseau social qui a encore à convaincre.

Dans un communiqué, la Société des Gens de Lettres a réagi au jugement rendu la semaine passée par la justice américaine, en faveur de la société Google, et de son service de numérisation de livres. « Jugement inquiétant de la Cour américaine en faveur de Google Books », affirme la SGDL. Le juge a en tout cas mis en avant la conformité de la société avec le Fair Use : Google respecte la législation américaine sur le droit d’auteur et plus encore les exceptions qui y sont associées.

Depuis le mois de janvier 2018, Google Play Books s’est lancé sur le marché du livre audio. Après deux mois de service, Google annonçait sur son blog l’ajout de nouvelles fonctionnalités. Ces cinq nouveaux ajouts sont disponibles depuis hier sur iOS, Android et sur tous les dispositifs disposant de Google Assistant.

Depuis le 28 novembre dernier, Google avait obtenu un sursis dans le Règlement sur la numérisation non autorisée des oeuvres. Un délai nécessaire qui devait permettre à la firme de répondre à l'amendement déposé par l'Authors Guild.

L'application pour Android Google Books a connu une petite mise à jour, qui positionne plus fortement l'acteur en concurrent des services de lecture numérique d'Amazon. Avec quelques fonctionnalités nouvelles, l'application met le pied dans l'entrebâillement de la porte, pour retenir l'attention de ses clients. 

La société américaine a annoncé, via son blog indien, le lancement en Inde de la section « Livres » de sa plateforme Google Play. Si pour l'instant les usagers d'appareils fonctionnant sous Androïd, ordinateurs et autres iPads comme iPhones ne sont pas encore en mesure d'accéder à du contenu vidéo et musical, leur est désormais accessible un catalogue de plus de 5 millions de titres et des milliers d'auteurs locaux. Avec cette présence renforcée, la multinationale rattrape son retard pris sur Apple et son iTunes lancé en décembre dernier.

Google a mis à jour son application Play Books pour iOs, et cette nouvelle version permettrait notamment de moduler l'affichage du texte, mais aussi de marquer des pages, traduire des phrases ou encore partager livres et passages que les lecteurs auront apprécié.

L'affaire la plus importante dans l'histoire d'une probable violation du copyright vient de connaître un nouveau tournant, inattendu. Et qui ne devrait pas permettre de résoudre la procédure rapidement. Devant la cour d'appel du tribunal de New York, Google avait déposé un recours, le mois dernier, pour suspendre le traitement de la plainte. Et Google vient d'obtenir gain de cause...

À l'occasion d'un passage devant la cour, jeudi dernier, la Guilde des Auteurs a défendu la cause de nombreux auteurs lourdement impactés par les efforts de numérisation de la société Google. De son côté, la firme californienne a tout simplement demandé que les poursuites soient abandonnées, faisant valoir que la Guilde n'avait aucune autorité pour représenter les auteurs dont les oeuvres ont été numérisées. Ambiance…

Le juge Denny Chin a décidé de rejeter le Règlement proposé par Google Books aux éditeurs et aux auteurs. Cet accord cadre visait à structurer le projet de la bibliothèque numérique mondialement accessible.

L'éditeur canadien francophone Dédicaces vient d'annoncer la signature d'un accord pour que soient désormais diffusés les ouvrages qu'il publie sur Google Livres. « Cela leur apporte une très grande visibilité puisque ce service de Google est reconnu à l'échelle mondiale par le milieu de l'édition. »