Inde publications livres

La semaine dernière, pour la première fois de son histoire, a révélé les ventes d'un de ses sites. Amazon India est apparu il y a peu sur la Toile, et doit faire face à la concurrence de Flipkart, un site de ecommerce bien installé sur le territoire. Pour rassurer les actionnaires, et attirer les clients, il fallait donc sortir le grand jeu.

Aucune annonce officielle n’a été faite de la part de Google. Pourtout ce 1er février un auteur indien, Amar Vyas, a posté sur Facebook un message annonçant sa découverte. Des ebooks de 10 à 15 pages, tirés d’un récit plus long, à petit prix. Le grand retour de l'ebook en tranches sonne-t-il ?

Le jeune Shreenabh Agrawal, âgé de 12 ans, a décidé de faire partager sa passion de la lecture. Il a ouvert à Katol Road en Inde une bibliothèque comportant environ 3000 livres. Sa bibliothèque est gratuite et ouverte à tous.

Inde : le gouvernement prêt à investir dans les livres pour les bibliothèques

PODCAST – Même les bons livres ne se vendent pas tout seuls. Le podcast Dlivrable est l’occasion de donner la parole tous les jeudis depuis mars 2021 à un professionnel du livre pour réfléchir à la vie des différentes publications et faire en sorte que chaque ouvrage « ne sorte pas simplement en librairie, mais existe le plus longtemps possible ». Mécanique, engrenage, huilage, on parle bien de chaîne du livre et c’est l’enchaînement d’actions correctement coordonnées qui permet à un livre de rencontrer ses lecteurs.

Avec l’entrée dans la dernière ligne droite des primaires à droite, c’est aussi la course à celui qui publiera le plus de livres en un temps record afin de s’assurer une présence médiatique d’importance. En la matière, Alain Juppé dépasse allègrement tous ses concurrents, alors qu’il vient de publier De vous à moi, son quatrième livre de campagne !

Du 27 au 31 août se déroule le vaste Salon international du livre de Beijing. L'occasion d'observer ce qui ressort de l'industrie du livre chinois — tout autant que de voir à quoi s'intéresse le pays dans la production internationale. Et les tendances sont cette année clairement visibles. Et si les deux peuvent paraître éloignés, ce sont bien le livre jeunesse et les publications universitaires qui semblent à l'honneur cette année. 

Les ressources éducatives libres en publication libre par l'UNESCO

En Inde, un livre jeunesse caractérise Adolf Hitler comme un grand dirigeant de la même manière que Nelson Mandela, Mahatma Gandhi ou encore Narendra Modi, Premier ministre du pays. Scandale provoqué par l’ignorance ? Ou conséquence de la montée des nationalistes hindous ? 

L’ancien général et espion Asad Durrani, chef de la Direction pour le renseignement interservices au Pakistan (ISI) jusqu'en 1992 n’a pas obtenu de certificat de non-objection de la part de l’armée pakistanaise avant la publication de son livre explosif. Co-auteur de The Spy Chronicles : RAW, ISI and the illusion of Peace, il n’est donc plus autorisé à quitter le pays jusqu’à nouvel ordre.

L’autopublication n’a plus rien d’un tabou dans l’industrie du livre. Si en France, les grandes instances la réduisent encore à un outil pour qui a envie d’écrire, voilà belle lurette que les Américains se sont emparés de cet espace. Le marché de l’autopublication grandit chaque année, voire chaque trimestre. Quoi de plus logique que d’en retrouver les livres dans une grande surface ? 

Le prix ne compte pas, quand on aime. Et si, en France, on assure que le prix des livres n'a pas subi d'outrancières augmentations, il est intéressant de découvrir ce qu'il en est autour de la planète. Epub Direct a proposé une infographie qui permet de mesurer le prix de vente des ouvrages en format numérique, sur les marchés australien, allemand et indien. 

Merci pour ce moment, le dernier livre de Valérie Trierweiler fait un tabac en librairie. Et pourtant : la version proposée aux lecteurs s'avère être un texte édulcoré par rapport à la première version proposée par son auteure, rapporte Voici.

Publication d'un livre par chapitre, sous forme de podcast

À l’occasion de la Foire du livre de Francfort, le 14 octobre dernier, l’institut d’étude et d’information des médias Nielsen a présenté une étude inédite sur le marché du livre indien. Commandée par l’Association des Editeurs en Inde (API) et la Fédération des Editeurs Indiens (FIP), l’enquête annonce d’emblée un marché du livre imprimé qui pèserait 3,9 milliards $. 

La Cour suprême indienne a rendu un avis refusant la censure d'un livre, soulignant par ailleurs qu'une telle réaction face à un ouvrage menaçait la libre circulation des idées. Une précision notable, dans un pays où Les Versets sataniques de Salman Rushdie et d'autres livres sont toujours interdits de publication. Difficile de prédire, toutefois, l'impact de cet avis de la Cour suprême.

En Inde, l’éditeur Bloomsbury fait face à la menace d’un boycott après avoir renoncé à publier Delhi Riots 2020 : The Untold Story, un livre coécrit par Sonali Chitalkar, Prerna Malhotra et Monika Arora, consacré aux émeutes qui ont éclaté à New Delhi en février dernier. De nombreux auteurs ont dénoncé un acte de censure et décidé de quitter la maison.

La professeure Wendy Doniger a appris la nouvelle en même temps que le verdict d'un procès au long cours : son livre The Hindus : An Alternative History sera prochainement retiré des librairies indiennes. L'éditeur Penguin Books a perdu un procès contre des groupes hindouistes et nationalistes qui jugeaient que l'ouvrage publié en 2011 était de nature à heurter les croyances de millions d'hindouistes.

Le Festival de Littérature de Bangalore, qui se tenait au Jayamahal Palace, samedi dernier, a démontré que les Indiens n'avaient pas encore pour priorité que de s'équiper en lecteurs ebook. Ni même de changer leurs habitudes vis-à-vis du papier, pour basculer vers des appareils en plastique pour lire leurs ouvrages.

Comment réunir tout le monde du livre indien en un seul lieu ? On réserve la bibliothèque centrale de Goa pour deux jours : le mois dernier a eu lieu en Inde la deuxième édition de Publishing Next à Panaji, dans l'Etat de Goa en Inde. L'occasion, par des conférences et des discussions, de réunir les professionnels de l'édition et l'ensemble des acteurs du livre en Inde pour faire le point sur la situation actuelle de l'édition dans le pays, et notamment la question du numérique.

Quand Barack Obama vient en visite dans un pays étranger, désormais, les dirigeants ne se posent plus la question : en guise de cadeau, on lui offre un livre...

Proust reste une icône dans le panthéon littéraire français. Hélas, au-delà de citer la première phrase d’A la recherche du temps perdu, « Longtemps je me suis couché de bonne heure », il faut dire que le grand public lit très peu la suite. Cependant, Proust reste bien aimé des éditeurs. Ainsi, Gallimard propose ce jeudi 20 octobre un fac-similé des épreuves imprimées d’Un amour de Swann, rapporte Le Figaro.

La start-up new-yorkaise Oyster continue d'étendre son catalogue de titres numériques. Cet acteur du marché qui vise à rendre opérationnel pour le livre l'offre par abonnement en streaming vient d'étoffer son rayon jeunesse en incorporant cent titres Disney, rapporte Gigaom.

Ça coule de source, les différents événements prévus dans le monde manga ont été annulés du fait de l'actualité dans le pays. Un tsunami, un tremblement de terre et une centrale dont le devenir est incertain, ça fait beaucoup.

Le groupe Simon & Schuster et sa maison d'édition Treshold Editions ont finalement renoncé à la publication du livre de Milo Yiannopoulos, après avoir défendu leur décision de publier le livre du polémiste, connu pour ses sorties racistes et sexistes. Cette une provocation de Yiannopoulos qui pousse finalement l'éditeur à se rétracter, mais la décision de la maison discrédite le projet qu'elle défendait avec Yiannopoulos.

La maison d'édition Yale University Press va publier un livre sur les lectures personnelles d'écrivains en vogue, tels que Philip Pullman, Jonathan Lethem et Junot Diaz.

Le Salon l’Inde des livres est depuis 2011 l’unique grand rendez-vous annuel parisien dédié à l’Inde, mettant à l’honneur sa culture grâce à la présence d’auteurs, à un programme de rencontres et de débats, à une grande librairie avec des séances de dédicaces, à des expositions, des ateliers et de nombreuses animations.

Deepak Singh Bisht, l’artiste du jour, a trouvé la réponse à cette question existentielle : qu’est-ce qui est le plus difficile entre vendre 1000 livres pour 50 000 roupies et « donner des bébés » ? Vendre les livres, of course. Après tout, notre (modeste) indien de trente-neuf ans a pu le constater après avoir décidé de mettre vendre sa collection personnelle sur Facebook.