JK Rowling Mohamed Ali

Ils seraient aujourd'hui huit millions d'enfants à travers le monde placés à tort dans des orphelinats. JK Rowling demande que l'on prenne des mesures pour résoudre cet état de fait. En cause, l'institutionnalisation systématique des enfants, alors que le problème est bien souvent que leurs parents existent, mais ne disposent pas des ressources nécessaires pour les faire vivre.

Tout fan de JK Rowling qui se respecte – et dispose d’une connexion Internet – ne manque pas de suivre les tribulations de la romancière sur Twitter. À la manière d’un Stephen King, mais avec plus de régularité, elle répond à sa communauté, toujours guillerette et enjouée. Quel que soit le « connard » qui s’adresse à elle. 

S'il fallait une preuve du manque d'assurance que la romancière peut avoir vis-à-vis de son dernier livre, Une place à prendre, les déclarations de JK durant le Cheltenham Literature Festival seront suffisantes.. « Je crois que la prochaine chose que je vais écrire, ou que je publierai, sera pour les enfants », assure la dame.

Aujourd'hui, JK Rowling vaut un milliard de dollars. Jeudi, elle publiera son dernier roman, Une place à prendre (The Casual Vacancy) aux Editions Grasset. Un nouveau chapitre, loin d'Harry Potter, va commencer. Pourtant, à l'opposé de de la magie et de l'émerveillement, la clause de non-divulgation qui tourne autour de ce roman noircie l'image si féérique de l'auteur, en même temps qu'elle dénonce une pratique éditoriale douteuse.

Les mille et une facettes de JK Rowling se révèlent avec minutie. Non seulement la maman de Potter a écoulé des centaines de millions de romans, mais voilà maintenant qu’elle joue à la dessinatrice. Le 21 août dernier, le site Pottermore a dévoilé des dessins inédits, de la main de Rowling, en guise de cadeau. 

La vie de JK Rowling, avant de devenir la romancière internationalement reconnue, est distillée par petites gouttes sur les réseaux. Elle revient parfois sur cette époque dans un message, et avoue honteusement un acte de vandalisme, perpétré dans un hôtel. C’était en août, voilà neuf ans. Elle venait tout juste de finir Les reliques de la mort. Et voici le tableau : 

De temps à autres, JK Rowling doit expliquer que le professeur Dumbledore, l'un des profs de Poudlard dans la saga Harry Potter, est gay. L'écrivaine l'avait dévoilé en 2007, à l'occasion d'une séance de questions-réponses au Carnegie Hall de New York, tandis qu'une personne du public l'interrogeait quant à la sexualité du protagoniste. Cependant ses lecteurs se font plus ou moins rapidement à cette idée, quand ils y parviennent.

Ce fut l'un des secrets de l'édition britannique les moins bien conservés, au point que l'auteur de la fuite a été condamné à une amende pour violation du secret professionnel. Mais Rowling l'avait assuré : même si son pseudonyme avait été éventé, elle continuerait d'écrire des romans avec le nom de Robert Galbraith. Et le tome 2, The Silkworm est prévu pour le mois de juin. 

La romancière britannique a toujours été jalouse de la protection de sa vie privée, et dans son combat, elle vient de trouver un partenaire de grande envergure. L'acteur Hugh Grant, tout aussi britannique a exhorté les députés du pays à soutenir le plan libéral démocrate en faveur d'une régulation de la presse. Des contrôles plus rigoureux, pour ne plus revivre la catastrophe News Of The World. 

L'association internationale pour la défense de la littérature, PEN international, vient de rappeler sa préoccupation sur la situation du poète Qatari Mohammed Ibn al-Dheeb al-Ajami, arrêté le 16 novembre 2011 et toujours contraint à l'isolement dans la prison centrale de Doha, capitale du Qatar. Il est accusé d'incitation à la rébellion contre le système en place, potentiellement punie par la peine de mort, en vertu de l'article 130 du code pénal de ce réjouissant pays.

Enfin un écrivain venant des « quartiers »

Avec la publication, le 8 mars, de la première partie de l'histoire The History of Magic in North America,  JK Rowling s’est attirée les foudres des Amérindiens. Elle projette d'écrire quatre histoires américaines, ce texte étant la première partie de la première histoire, et elle a commencé avec l'histoire des Amérindiens. En y racontant des légendes, coutumes et croyances populaires, elle s’est heurtée à des critiques farouches de la part des descendants. 

La maison Heritage Auctions propose aux fans d’Harry Potter une offre qu’ils ne peuvent pas refuser : la chaise sur laquelle J.K. Rowling s’est assise pour écrire les deux premiers tomes de la saga de Harry Potter. La vente aux enchères aura lieu ce 6 avril 2016, à New York. Le lot comprendra la chaise en question, ainsi qu'une lettre manuscrite. 

Difficile d'entrer dans les arcanes d'une des œuvres les plus lues — et donc les plus protégées — de notre époque : le documentaire Une année dans la vie de J.K. Rowling, réalisé par James Runcie en 2007, donne l'occasion de suivre le travail de l'auteure pour Harry Potter et les Reliques de la Mort, le septième et dernier tome de la série...

La romancière s’est fabriqué une autre identité, celle de Robert Galbraith, pour publier son roman The Cuckoo’s Calling (L’Appel du Coucou). Il raconte l’histoire d’un détective d’après-guerre. Les premières ébauches ont été refusées par trois maisons d’édition américaines (Constable & Robinson et Creme de la Crime) pour devenir un best-seller lors de sa sortie, en 2013. Des éditeurs qui s’en mordent certainement les doigts à présent. Le livre a été publié, en France, par les éditions Grasset et traduit par François Rossot. 

L'indépendance de l'Écosse aurait une double conséquence pour la romancière et résidente d'Édimbourg JK Rowling : d'abord, elle est très attachée à sa terre, et redoute que le pays ne puisse faire face à un monde globalisé. De l'autre côté, cela entraînerait une hausse du prix des livres, puisque la TVA passerait alors de 0 % à quelque 20 %. Deux bonnes raisons justifiant qu'elle offre 1 million £ au mouvement contre l'indépendance baptisé Better Together ? Sur sa page officielle, elle soutient avoir « abordé la question de l'indépendance avec un esprit ouvert et consciente du caractère sérieux de ce que nous sommes appelés à décider ».

La présence de Jonhnny Depp dans la suite de Fantastic Beasts a fait polémique, de toute évidence. Après les accusations portées contre l’acteur, soupçonné de violences conjugales, sa présence maintenue dans le rôle de Gellert Grindelwald a fait jaser. Après de longues journées de silence, Rowling a fini par prendre la parole et expliquer la décision de conserver l’acteur dans la production.

La maison d’enchères Bloomsbury va mettre en vente un minuscule manuscrit, signé et réalisé par JK Rowling. L'estimation s'établit entre 80 et 120.000 £ (entre 90 et 135.000 €) pour ce manuscrit aux dimensions lilliputiennes – 4 cm x 6 cm. Du haut de ses 31 pages, c’est un exemplaire unique, créé pour une vente de charité intervenue en 2004.

Nouvelle sortie de piste de Donald Trump, savamment décortiquée par la presse internationale. C’est désormais acté, et dans l’ordre naturel des choses et du monde : Trump multiplie les âneries. La dernière en date est largement pitoyable...

Voilà qui a de quoi réjouir les fans de l’auteure à succès : invitée surprise lors d’un événement qui leur était consacré au Leicester Square à Londres, JK Rowling a promis un projet ciné d’envergure basé sur son œuvre Les animaux fantatsiques. Non moins de 5 films sont en prévision, destinés à replonger les spectateurs dans l’univers de ses petits sorciers. 

Elle s’amuse, JK Rowling, avec les ressources numériques que propose Pottermore. La romancière vient d’annoncer en petite pompe le lancement du test Patronus. Désormais, il est possible de définir quel est l’animal protecteur censé veiller sur le/la sorcier/ère.

Elle avait promis qu’elle n’y retournerait plus, mais il est difficile de ne pas céder au chant des sirènes. JK Rowling vient d’annoncer, par l’intermédiaire de Pottermore, la publication de quatre nouveaux textes. Ils seront diffusés en format numérique exclusivement, à compter du 27 juin, mais ne sont pas véritablement inédits. 

Après 7 romans, une pièce de théâtre, une nouvelle trilogie au cinéma et un site (anciennement Pottermore, renommé WizardingWorld depuis la rentrée 2019) dédié à l’univers du célèbre sorcier à la cicatrice, on aurait cru que la plume de Joanne Rowling se serait tarie...

On sait que Warner protège et couve jalousement sa poule aux œufs d’or : l’univers d’Harry Potter, décliné en une multitude de films, est chasse gardée. Alors quand un projet de fans se lance sur Kickstarter avec l’intention de produire un film inspiré d’Harry Potter, ça coince. Et on dégaine les avocats, qui espéraient pourtant fêter Noël au calme.

Voilà bien ce qui s’appelle de la conscience professionnelle : Jude Law, qui doit camper le jeune Dumbledore dans la suite des Animaux fantastiques est allé à la source se renseigner. Préparant son rôle, il a directement demandé à JK Rowling comment aborder la sexualité du personnage.

Sur internet, les livres dédicacés par Rowling fleurissent comme par magie... et se revendent parfois à prix d’or. Si le livre dédicacé peut prendre une valeur particulière aux yeux du lecteur qui aura passé une heure à faire la queue pour obtenir une signature sur la page de garde, les collectionneurs ou les fans absolus qui n’auraient pas eu cette chance se retrouvent face à l’angoisse de la fausse dédicace... Et d’après Rowling, beaucoup seraient fausses. 

On cite toujours les grands noms – qui ne l’étaient pas alors – quand on veut pointer les errances de l’édition. Ils s’appelaient Georges Orwell, Marcel Proust, Rudyard Kipling ou plus récemment JK Rowling... Ils ont en commun d’avoir présenté leur texte, et de s’être fait gentiment rembarrer. Ou pas gentiment, d’ailleurs. Mais aujourd’hui, la vigilance est une vertu, indique Hannah MacDonald, fondatrice de September Publishing.

Le mois de juin 2011, ce fut pour JK Rowling le lancement de Pottermore, l'expérience potteresque en ligne, avec la commercialisation des livres en format numérique. Or, peu s'en souviennent, et moins encore s'en préoccupent, mais fin juin 2011, conséquence ou non, l'agent historique de la romancière se faisait virer. Christopher Little, celui par qui tout était arrivé, était remercié. 

Il ne faut pas croire que n'avoir jamais lu aucun tome d'Harry Potter empêchera Lynn Shepherd, romancière, de dégainer une tribune bien sentie contre Rowling. Car elle ne s'en prend pas aux livres de la saga, mais bien à la divinité littéraire qu'est devenue l'auteure écossaise. Simplement, elle déplore, facilement, que des adultes se soient lancés dans la lecture de ces livres - alors qu'il existe, précise-t-elle, des ouvrages « sûrement plus stimulants ». Attaque en règle…