Japon piratage mangas

Une dernière initiative d'éditeur nous portera à nous pencher sur les différents appareils utilisés pour lire des manga au Japon. C'est celle de la petite maison d'édition BookLoud qui a lancé une anthologie de manga numérique (sur le modèle des magazines de prépublication), ComicLoud, sur Kindle.

Avant d'évoquer les solutions mises en place au Japon en ce qui concerne le manga numérique, il serait bon de prendre connaissance de l'ampleur du marché là-bas. On n'est plus dans les balbutiements d'un marché naissant comme en Europe, ni face à un marché en plein boum mais avec une offre ridicule comme aux États-Unis. Le marché du numérique japonais est plus mature et les manga y tiennent une grande place.

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Les confinements successifs liés à la pandémie de COVID-19 ont été déterminants pour le secteur manga : l'influence du streaming et les contraintes gouvernementales lui ont permis de bénéficier d'une belle dynamique à la sortie de la pandémie. Cependant, le piratage et le téléchargement illégal s'en réjouissent. Le premier trimestre 2022 accuse aujourd'hui une forte augmentation du trafic sur des sites pirates, notamment ceux spécialisés dans le manga. 

Quatre géants japonais de l’édition dévoilent un accord passé avec Cloudflare, la structure américaine. Mise en cause pour contrefaçon, la société de stockage avait déjà restreint son propre service voilà une semaine, en interdisant l’accès à un site allemand de téléchargement illégal.

Mangamura. À la fin des années 2010, ce nom faisait trembler de rage les plus grands éditeurs japonais de mangas, dont Kadokawa, Shueisha et Shogakukan. En 2017, ils avaient uni leurs forces pour abattre la plateforme pirate aux quelque 100 millions de visiteurs mensuels, avant de se tourner vers les opérateurs... La justice a condamné l'un d'entre eux a une amende de 10 millions €.

Les liens entre le piratage et la vente d’œuvres font toujours débat. Une nouvelle étude universitaire indique que la contrefaçon peut avoir des incidences positives sur les ventes de livres – sous certaines conditions. L’étude prend pour exemple les mangas sur le marché du Japon, avec une conclusion : les ventes augmentent quand les séries sont achevées.

Son statut d’hébergeur le protège encore pour quelque temps, et d’ici là, les internautes s’en pourlèchent les babines. Certes, tous les utilisateurs de YouTube ne mettent pas du contenu piraté sur la plateforme, d’autant que la filiale de Google a mis des outils de contrôle en place. Cependant, ces derniers sont jugés inefficaces, et les éditeurs japonais s’en agacent…

Le grand éditeur japonais de shōnen Shueisha a lancé une enquête sur sa plateforme de lecture de mangas en ligne, Manga Plus. Si le questionnaire vise à améliorer son service, certaines propositions peuvent surprendre. Les utilisateurs sont en effet invités à avouer s'ils utilisent des sites pirates, et, si oui, à quelle fréquence et pour quels contenus...

Après l’offre, voici le passage en caisse. Yahoo! Japon avait annoncé son intention d’investir dans eBook Initiative Japan en juin dernier. Désormais, la firme a obtenu un accord, avec l’achat de 2,3 millions d’actions de l’entreprise, pour un montant de 2,67 milliards ¥. La date de paiement est prévue pour le mois de septembre. 

Pika éditions annonce la prochaine sortie en France, le 5 février 2020, des deux premiers volumes de la série manga The Quintessential Quintuplets, de Negi Haruba.

Véritable phénomène mondial dans le domaine du manga, Demon Slayer (Kimetsu no yaiba en version originale) de Koyoharu Gotōge, se verra bientôt secondé par un titre dérivé, intitulé Kimetsu Gakuen!. Il s'agit en réalité d'une adaptation d'un anime, dans lequel les personnages du manga original sont présentés à l'école, en tant qu'élèves.

L'industrie du divertissement au Japon a connu un véritable boom dans le domaine de la production cinématographique. En 2012, 554 films ont été produits, soit plus du double de ce que l'on pouvait observer entre 1950 et jusqu'à la fin des années 90. L'université de East Anglea, basée à Norwich, vient de se pencher sérieusement sur ces données, pour comprendre les raisons d'un pareil enthousiasme...

Les lecteurs ont adopté le manga en numérique, découvre-t-on, alors que les grandes maisons japonaises Shueisha et Kodansha publient désormais leurs titres en numériques et papier. Sur la période de janvier à novembre 2014, le Japon accuse une baisse de 7,5 % des ventes de manga imprimés. Un mouvement qui est balancé par l'essor numérique.

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Si le piratage de mangas atteint des proportions importantes, la réponse judiciaire est bel et bien présente : trois hommes, coupables d'avoir diffusé des exemplaires numériques pirates de séries populaires, ont été condamnés au Japon. Les peines vont de 2 ans et 4 mois à 3 ans et 6 mois de prison, pour les gestionnaires d'un ancien site de téléchargement très populaire.

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Profitant d'un gain de popularité non négligeable depuis quelques années, manga et anime sont aussi au cœur de la tourmente. Pour combattre le fléau du piratage de manga et d’anime, le groupe CODA (Content Overseas Distribution Association) est sur le point de créer une très importante association visant à mettre fin au piratage et à la distribution illégale en ligne des manga, anime et autres contenus protégés par le droit d'auteur.

Attention ! Avis à la population Otaku (et aux autres) la 12e Impact de Japan Expo aura lieu du 30 juin au 3 juillet 2011. Vous pouvez déjà acheter vos billets ou vous mettre en appétit sur le de la convention. Pour celles et ceux qui ont déjà couvert l'événement comme vos chers rédacteurs, c'est aussi l'occasion de replonger dans des souvenirs de folies...

Avis aux fans du manga Le Maître des livres, l’année 2017 marquera la fin de la série. Les éditions Komikku ont en effet confirmé que le 15ème tome qui paraîtra dans l’année au Japon sera le dernier.

Champagne chez Ankama : après avoir été le premier manga français relié à être édité au Japon par Euromanga, Radiant va être propulsé. Il a été sélectionné par le groupe audiovisuel public japonais NHK pour une adaptation en série animée. Une belle consécration pour l’auteur, Tony Valente, et l’éditeur français Ankama Editions.

Le Pape François n'avait pas encore fait le déplacement jusqu'au Japon – ni aucun autre Pape au cours des 38 dernières années, d'ailleurs. Aussi, l'accueil a été à la hauteur de l'événement : le Saint-Père a été traité « comme une rock star », soulignent plusieurs quotidiens japonais après le départ du pape, qui a passé quatre jours dans le pays.

Avec la sortie de son 13e tome, le 27 décembre prochain, le manga de Yana Toboso, Black Butler (et ses spinoff) aura 10 millions d'exemplaires en circulation au Japon.

Le magazine Shonen Jump version américaine édité depuis fin 2002 par Viz Media (la filière américaine du groupe Shueisha et Shogakukan) va être stoppé en 2012. Le dernier numéro, celui d'avril, sera dans les kiosques en mars.

Avec la crise et le besoin de trouver de nouveaux canaux de diffusion, la question de l'édition de manga numérique est au centre des expérimentations des Japonais que cela soit dans leur propre pays ou ailleurs (aux États-Unis avec J Manga notamment).

S'il est un pays où toutes les expérimentations d'Amazon se heurteront à un mur, la France occupe une place de choix dans le top 3. Parce qu'ailleurs dans le monde, la firme s'efforce de creuser sans cesse de nouvelles pistes de commercialisation du livre. Au Japon, cela s'est concrétisé avec une offre couplée, ou le modèle bundle autour du livre numérique. 

La maison d'édition française Pika, spécialisée dans le manga, a lancé le 9 mars son offre de simulpub (publication simultanée) avec le Japon, pour le titre phare L'Attaque des Titans. Cette offre numérique permet aux lecteurs français de découvrir les nouveaux chapitres du manga pour 0.99 €, quelques jours après leur publication japonaise, et se veut une réponse officielle au piratage qui sévit dans l'univers du manga.