Open Access pédagogie

Avec son Plan S, la Commission européenne s'est fixé un objectif clair : après le 1er janvier 2020, les publications scientifiques issues d'une recherche financée par des fonds publics européens devront être publiées en accès ouvert. En Europe et aux États-Unis, les organisations d'éditeurs assurent que cette transition aura des conséquences importantes pour l'économie du secteur.

La MIPNES, mission de la pédagogie et du numérique pour l'enseignement supérieur, l’université Paris Saclay et le consortium Couperin regrettent l'absence d'offre éditoriale en matière de manuel numérique enrichi, notamment à destination des pays francophones. Les trois partenaires annoncent donc la création prochaine d'un prototype de livre enrichi, un manuel d'histoire, publié en open access.

MIT Open Publishing Service s’ouvre en collaboration avec le Knowledge Futures Group : il fournira un ensemble de services aux partenaires, incluant examen par des pairs des sujets, développement éditorial, mais également marketing, promotion et hébergement sur la plateforme open source PubPub.

Si en France, le réseau Couperin fait figure de précurseur dans le domaine de l'Open Access, c'est aussi parce que les pratiques sont encore loin de se généraliser dans le domaine. Le partage de biens communs de la connaissance, issus de la recherche, a connu tout à la fois l'âge d'or et le tragique, après le suicide d'Aaron Swartz. Mais cela n'empêche pas les initiatives d'avoir lieu. Pour exemple, en Belgique...Avec Lettres numériques 

Les frictions entre les chercheurs et l'Inist ont débordé sur le CNRS, mais aussi sur le Centre Français d'exploitation du droit de Copie (CFC), société qui perçoit et verse « les droits des auteurs et des éditeurs pour les différentes copies papier et numériques de leurs œuvres ». Philippe Masseron, directeur général adjoint du CFC, en rappelle le rôle dans un entretien accordé à ActuaLitté, et défend le service de l'Inist.

La Californie pourrait bien suivre la politique fédérale en matière d'Open Access. Ce mercredi 1er mai, l'Assemblée de l'Etat de Californie va soumettre au vote un projet de loi en faveur d'une diffusion des recherches scientifiques et universitaires au plus grand nombre, et ce dans les 12 mois suivant leur publication.

Le projet de loi République numérique sera présenté aux députés ce 19 janvier, pour un examen en séance publique. À l’approche des discussions, le Syndicat national de l’édition et la Fédération nationale de la presse d’information spécialisée dénoncent un projet « fossoyeur de la recherche scientifique française ». Un communiqué qui n’a pas manqué de faire réagir le Secrétariat d’État au numérique d’Axelle Lemaire, loin d’avoir « une figure d’enterrement ». 

L'association des universités néerlandaises (VSNU) annonce que les négociations avec l'éditeur de contenus académiques Elsevier sont complètement bloquées. En cause, l'accès ouvert, ou open access, aux publications académiques, que les universités veulent voir étendu à plus de matériaux, ce à quoi l'éditeur se refuse.

L’éditeur de revues Springer Nature se décide à jouer dans la cour des grands, en matière d'accès ouvert aux publications scientifiques : coup sur coup, la société a fait des avances sérieuses en matière d’Open Access, avec une publication d’envergure, et un accord qui devrait faire date. 

C'est toute une équipe de rédacteurs qui vient d'envoyer une lettre de démission collective à l'éditeur scientifique Elsevier : la revue Journal of Informetrics se retrouve orpheline. Les rédacteurs avaient fait parvenir un ultimatum à l'éditeur, portant sur plusieurs points, dont les tarifs de publication en accès ouvert et les restrictions d'accès. Tout en rappelant sa bonne volonté envers l'accès ouvert, Elsevier a pris acte de la décision du comité de rédaction et assure respecter celle-ci.

En 2011, Alexandra Elbakyan, universitaire kazakh, se débat pour trouver des articles scientifiques correspondant à son sujet d'étude : la plupart sont en accès payants, pour des tarifs qui vont jusqu'à 30 $. Elle commence alors, à partir de diverses sources, à compiler des articles pour les réunir sur le portail Sci-Hub, créé par ses soins. Mais, rapidement, les éditeurs qui publient ces mêmes articles sous abonnement payant prennent pour cible le portail, assimilé à de la contrefaçon.

La conception traditionnelle du droit d'auteur, ainsi que ses limitations et exceptions, constituent le gros du rapport remis à l'ONU par Farida Shaheed, rapporteuse spéciale dans le domaine des droits culturels. Une partie du document est toutefois consacrée aux licences libres et à l'open access, deux mouvements impulsés avant tout par les auteurs, pour une meilleure diffusion du savoir et de la connaissance.

La loi République numérique n’a jamais vraiment emballé le monde du livre : le syndicat national de l’édition a plusieurs fois manifesté sa désapprobation du projet de loi d’Axelle Lemaire, considérant que le gouvernement se faisait le fossoyeur de l’édition. Notamment du fait de l’article 17 portant sur l’open access, pas vraiment du goût des éditeurs universitaires.

Considéré comme la bible de l’accès ouvert, « Open Access » de Peter Suber a désormais une version française grâce à Open Edition Press. La version html du livre est librement disponible à cette adresse.

C'est sept mois après son lancement que The Ebook Alternative (TEA) organise une seconde conférence de presse pour annoncer et présenter le "TeaBook Open Reader". Cette application de lecture HTML 5 est compatible avec tout appareil, y compris l'iPad, et ouvre son code en open source.

Pour Éric Lalitte, directeur d'IN'TECH INFO (école supérieure d'ingénierie informatique), il est devenu nécessaire de renouveler les pédagogies en usage afin de s’adresser de façon beaucoup plus juste aux générations montantes. Prenant la parole au sein d’une tribune, ce professionnel du monde de l’enseignement propose quelques pistes pour changer la donne.

Le mercredi 12 novembre 2014, de 14h00 à 19h00, Au Labo de l’édition (2 Rue Saint-Médard, à Paris) se tiendra une conférence organisée par Madmagz. Sous le titre « Numérique et pédagogie de projet : osons innover ! », cet événement réunira une centaine de professionnels et d’experts de l’éducation.

Lecture et pédagogie : une émission à retrouver

Dans sa perspective de développement, le groupe Editis annonce qu’une nouvelle maison d’édition rejoint son giron. À compter du 1er janvier 2020, École vivante, spécialisée dans les pédagogies alternatives, sera intégrée au groupe, filiale de Vivendi.

Le 26 novembre prochain s’ouvrira, au Foyer de Cachan, un colloque intitulé « Pédagogies, neurosciences & numérique ». Organisée par Apprendre et réussir, le fonds de dotation créé par le Foyer de Cachant, cette manifestation interrogera les évolutions actuelles de l’art d’enseigner.

Le service de cloud computing de Microsoft, baptisé Windows Azure, vient tout juste d'être ouvert aux développeurs iOS et Android. Cette nouvelle plateforme est là pour simplifier le stockage et l'hébergement de service.

Hadopi, Nicolas Sarkozy lui-même avait reconnu que tout n'était pas parfait, voire que le gouvernement s'était peut-être un peu planté. Mais que rien n'empêcherait de faire mieux par la suite.

Pédagogie numérique du consommateur, face au tout gratuit

Le 26 novembre 2015, un colloque organisé par Apprendre & Réussir, fonds de dotation créé par le Foyer de Cachan, a réuni des spécialistes (historiens, enseignants, philosophes, chercheurs….) sur le thème « Pédagogies, neurosciences et numérique ». À cette occasion, le premier Prix de l’i-novation pédagogique 2015 a été remis.

Dès le lendemain de la signature de l'accord entre Hachette Livre et Google Books, le ministre de la Culture n'avait pas manqué de réagir. Et plutôt pour exprimer son mécontentement discret.

La lutte contre le piratage en ligne a pris une tournure assez insolite outre-Manche : soucieux de couper les vivres publicitaires aux sites référençant des ouvrages contrefaits, les ayants droit ont travaillé avec la police de Londres. Et cette dernière s'attaque donc au problème en substituant aux bannières publicitaires des messages d'informations, pour indiquer à l'internaute qu'il s'apprête à violer la loi. Charmant. 

Deux acteurs majeurs de l'enseignement innovant – MONTESSORI et l'ESCE (Ecole Supérieure du Commerce Extérieur) - se rejoignent pour placer la pédagogie, l'ouverture culturelle et l'internationalisation des cursus au centre des programmes de formation dans l'enseignement supérieur.

C'est toujours intéressant de prendre le temps de discuter avec les personnes, histoire de se faire un point de vue plus global. Depuis quelques jours, internet fait des gorges chaudes de cette fameuse campagne de communication, lancée par Hadopi, pour expliquer qu'elle existe.

Éducation, pédagogie : l'enfance, suivez le mode d'emploi