Penguin classiques

C'est officiel et c'est Calvin Reid pour Publishers Weekly qui en a eu la confirmation de la bouche même des intéressés, Kodansha va s'installer comme éditeur manga aux Etats-Unis.

Les locaux de la nouvelle Kodansha Publishing USA seront installés à New-York et les manga seront licenciés sous la marque Kodansha Comics. Nous vous avions déjà parlé de cette arrivée de l'éditeur nippon sur le sol américain. Il était alors prévu que Del Rey (une branche de Random House) continue à publier des licences Kodansha du fait d'un accord entre Random House et Kodansha. Del Rey et Kodansha devaient être distribués par Random House.

On voyait pourtant mal alors comment les deux éditeurs pouvaient co-exister. Sans parler des autres éditeurs américains qui publient des titres Kodansha comme Dark Horse Comics. Simplement Kodansha Publishing USA n'éditera pour l'instant que ses anciennes licences (ses classiques) alors que Del Rey s'occupera des titres plus récents.

Confiance et adaptation

Yoshio Irie, vice-président et membre du conseil de la Kodansha, qui dirigera cette nouvelle entité affirme : « Kodansha Comics n'ambitionne pas d'être le label exclusif des titres Kodansha ». Encore une fois, on sent la volonté des Japonais de ne pas perturber le marché sur lequel ils s'installent.

Les premiers titres qui devraient être publiés sous le label Kodansha Comics seront Akira de Katsuhiro Otomo et Ghost In The Shell de Masamune Shirow. Un choix plus que judicieux quand on sait que ces deux titres devraient faire très bientôt l'objet d'adaptations en film live (avec de vrais acteurs) par les studios américains.

Et quand on parle à Yoshio Irie, de la situation économique des Etats-Unis et du marché du manga en Amérique (qui semble ne plus être en phase croissante), celui-ci ne s'affole pas. Il affirme serein : « Nous sommes confiants sur le long terme, il y aura de la place pour plus de croissance ». Une telle confiance, laisse perplexe, Kodansha nous réserverait-elle encore quelques surprises ? Ou compte-t-elle sur les films Akira et Ghost In The Shell pour bien asseoir son label ?

juillet 2013 des groupes Penguin et Random House avait laissé le champ libre à sa nouvelle identité. Remplaçant le logo intérimaire qui servait depuis 11 mois, le groupe a finalement dévoilé le nouveau.

Pour les deux maisons, il s'agissait de trouver le logo susceptible de convenir à la fusion de deux maisons à l'identité forte, toutes deux presque centenaire. Penguin Random House aura finalement choisi la simplicité. Pas de pingouin, plus de maisons : simplement le nom du groupe en toutes lettres, alignant sur le côté ses initiales PRH. C'est donc sous ce nouveau sigle, dessiné par l'agence new-yorkaise Pentagram, que sont désormais regroupés les 250 maisons et imprimeurs que rassemble l'égide du groupe.

« Comme tout le monde, nous avons essayé toutes les combinaisons possibles de pingouin et de maison, ainsi que de nombreux symboles abstraits... rien n'allait », raconte Michael Bierut, de Pentagram. « Finalement, il nous est apparu que créer un nouveau signe alors que la marque en possédait déjà 250 n'avait pas de sens.  » 

La marque a donc fait le choix d'une typographie qui symboliserait le lien avec ses maisons et imprimeurs, a expliqué Markus Dohle, PDG du groupe. Et il semble satisfait : « Nous serons désormais visibles tels que nous sommes », a-t-il conclu.

Via design week

La plus grosse maison d'édition britannique (et deuxième mondiale après Random House) a annoncé qu'elle se débarrassait d'une centaine de ses employés, soit 10 % du personnel. Parmi les licenciés, un de ses principaux dirigeants, Helen Fraser, contrainte de partir en « retraite anticipée ».

Penguin va en profiter pour se réorganiser, avec trois nouvelles sections pour adultes : Michael Joseph, Penguin general et Penguin Press, ainsi qu'une nouvelle section enfants, composée de Puffin Frederick Warne, Ladybird et BBC Children.

Pourtant, le chef de la direction, John Makinson, a déclaré que sa société été « en très bonne santé » et que les licenciements n'étaient pas dus à la crise. D'après lui, « il s'agit de préparer l'avenir plein de potentialités », mais que « mal gérer l'attitude des gens pouvait être une menace ».

C'est ce que l'on appelle un licenciement opportuniste de restructuration économique...

Les ventes du groupe ont crû de 3 % mais les bénéfices globaux ont augmenté de 20 % au Royaume-Uni. Cette performance est due à un contrôle drastique des coûts de conception, réalisation et vente des produits culturels de la maison.

Le domaine de l’édition jeunesse a été particulièrement porteur sur l’année 2007 avec dans le même temps l’octroi de licences d’exploitation lucratives pour ce qui est des best-sellers.

On retrouve aussi de très belles ventes pour la fiction avec The Memory Keeper's Daughter de Kim Edwards et Anybody Out There de Marian Keyes. Dans la collection « Voyage », c’est essentiellement l’édition premium illustrée proposée pour les fêtes de Noël, Make The Most Of Your Time on Earth (relatant les expériences de nombreux voyageurs) qui a dopé les résultats au Royaume-Uni.

Les profits s'envolent et le groupe s'attaque à de nouveaux marchés :

Le groupe vise une marge de 10 % pour l’année 2008 avec de nombreuses espérances dans les marchés à croissance accélérée dans les pays émergeants. Avec un chiffre d’affaire en hausse de 70 % en Inde, Pinguin Group peut se targuer d’une belle pénétration du marché.

Sur la même année, la croissance est de « seulement » de 7 % aux Etats-Unis, avec des titres comme Eat, Pray, Love de Elizabeth Gilbert ou The Memory Keeper's Daughter de Kim Edwards

Une confiance affichée pour 2008 :

Une réussite mondiale s’il en est fut The Age of Turbulence d’Alan Greenspan, surtout en ces temps de morosité des marchés boursiers. Reste maintenant à savoir dans quelle mesure le ralentissement de l’économie américaine qui se confirme va impacter sur les ventes à venir pour l’année 2008.

Le groupe se montre plutôt confiant, avec le soutien des chaînes de magasins de ventes au détail. Historiquement, le livre ne souffre que peu dans les périodes de tempêtes économiques.

Les éditions Alphée nous ont fait part cette semaine du lancement d'une toute nouvelle collection Les Classiques grand format, dont le premier tome sera la réédition du Grand Meaulnes, d'Alain Fournier. Et préfacé par Guy Dupré. L'ouvrage inaugure la nouvelle collection, proposé pour 5 € l'unité.

« Oeuvre connue et reconnue, elle ouvre une série de rééditions prestigieuses, abordable et pratique pour le grand public. Pour découvrir ou redécouvrir notre littérature... » Ainsi parlait le Communiqué Zarathoustra de presse.

Tout cela est bel et beau, et sortira le 23 avril prochain... mais pourquoi donc vous en toucher deux mots ? Parce que nous avons reçu à la rédaction un exemplaire presse qui doit être hanté. Après quelques recherches, il ne semble pas qu'Alain Fournier ait refusé d'être réimprimé post-mortem, aussi n'est-ce pas du côté de l'auteur qu'il faut chercher la solution.

Quel type de malédiction, demandez-vous ? Eh bien... Voyez plutôt. N'ayant pas trouvé la couverture du livre sur internet, nous avons photographié le communiqué lui-même.

Tout va bien : 5 €, le bouquin, sortie le 23 avril... on ne vous a pas menti. Non ? Ben pourtant, sur notre exemplaire...

Et hop, petite plus-value de 2 € ! Le livre est annoncé à 7 €, un tarif qui se trouve confirmé au bas à gauche de la quatrième de couverture. Amusant, non ? Bien sûr nous avons contacté les éditions Alphée pour savoir d'où venait ce couac. et l'on vous en dira plus dès qu'elles nous auront répondu...

Détail plaisant, via son ISBN, le livre est déjà recensé par FNAC... au tarif de 4,75 € - avec la réduction de 5 %...

Bien. Alors, ça, c'est une leçon pour la suite : toujours vérifier un communiqué, on ne sait jamais. Les Éditions Alphée nous informent en effet que le tarif n'est donc pas de 5 €, mais bien de 7 €. Il s'agit manifestement d'une rectification qui a été faite à la dernière minute, opérée durant la fabrication du livre.

Et que l'information n'a donc pas pu être réctifiée.

Tout s'explique, non ?