Rowling Pottermore

Il garde le même statut, mais change de maison. Comme annoncé sur ActuaLitté.com, Charlie Redmayne, directeur général depuis 2011 de Pottermore, la plateforme dédiée à l'univers de J.K Rowling, ne l'est plus. Il retourne cependant diriger une entreprise qui ne lui est pas inconnue : responsable du service numérique d'HarperCollins dans le passé, il sera maintenant le responsable numéro 1 de la maison d'édition britannique.

Alors que depuis le début de la journée, le portail Pottermore envoie des petits messages de teasing, nos confrères du Bookseller ont évincé la ruse. En effet, en partenariat avec Sony, c'est une plateforme vidéoludique de jeu en ligne qui va se lancer. Au menu, Playstation Home et Playstation 3, le tout dans l'univers du petit magicien.

Alors que l'offre d'un bundle Sony dans lequel l'ebook Harry Potter serait disponible, après téléchargement depuis le site Pottermore se faisait attendre en France, c'est manifestement le monde entier qui va pouvoir patienter.

Je ne suis pas ce que l'on peut appeler un fan d'Harry Potter. Je veux dire, je ne suis pas hystérique. Je ne me promène pas habillé en magicien en hurlant des sortilèges dans la rue, quoi. Bon, certes, j'ai lu tous les livres, et avec un grand plaisir même. J'ai même été voir tous les films aussi - au plus tard le lendemain de leur sortie, et si possible le jour même, ouais, bon, j'avoue. Oui, j'ai aussi lu les Contes de Beedle le Barde, et traîné ma moitié chez W.H.Smith le jour où le dernier tome est sorti en anglais, juste parce que je voulais voir les petits z'enfants habillés en sorcier.

Il fallait s'appeler Rowling pour mettre tout le monde à genoux et créer un canal de vente exclusif pour la commercialisation de livres numériques. Même si certains grincent des dents...

Le lancement de la plateforme Pottermore, destinée à commercialiser les livres numériques et audio de Harry Potter, mais également de centraliser les commandes, révolutionnait le monde du livre. Or, l'un des grands enjeux de cette plateforme reposait sur l'absence de DRM sur les fichiers numériques.

Le Communiqué de Pottermore est assez clair et ne souffre aucune discussion. Désormais, les livres numériques de la saga Harry Potter sont disponibles à la vente en quatre langues, succédant ainsi à l'offre uniquement en anglais qui était jusqu'à lors disponible. 

Initiative totalement inédite dans l’industrie du livre, Pottermore a beaucoup de mal à poursuivre sa voie. Depuis son lancement en 2012, la plateforme a enregistré un chiffre d’affaires de 15,1 millions £ (fin d’exercice en mars 2016), soit deux fois les revenus de l’année passée. Si les pertes diminuent, la voie de la rentabilité est encore lointaine. 

Les enjeux du marché japonais pour le livre numérique sont nombreux. Rakuten, propriétaire de Kobo, a décidé de lancer les hostilités, devançant Amazon sur le secteur. Alors que sa boutique ouvrira sur l'Archipel ce mois-ci, avec support des caractères japonais, une évolution technologique attendue avec le format EPUB 3, c'est un tout autre concurrent qui va envahir le pays.

La quête de la plume magique, qui permettait de gagner des tickets d'entrée à la version beta du site est maintenant achevée.

Le site Pottermore continue de garder ses secrets, alors que nous ne sommes qu'à quelques heures de la grande annonce inouïe que JK Rowling s'apprête à faire. Mais des informations s'échappent progressivement, et celle que l'on attendait vient d'arriver.

Le Pottermore Shop, boutique en ligne liée au site internet préféré des fans de l'univers de la saga Harry Potter, a lancé un nouveau service permettant de faire des cadeaux. La plateforme commerciale propose désormais d'acquérir des ebooks et autres livres audio numériques qui seront envoyés ensuite par mail à la personne ainsi qu'à la date choisie. Une offre qui tombe à point nommé, à l'approche des fêtes de fin d'année.

Il faut que ça vende, désormais. Après avoir tenu le grand public anglo-saxon en haleine durant des mois, Pottermore a enfin mis en place la commercialisation des livres numériques de la saga Harry Potter.

En marge de la conférence de presse à l'occasion de l'accord-cadre sur la numérisation des oeuvres indisponibles, Antoine Gallimard est revenu avec nous sur la commercialisation numérique d'Harry Potter. L'éditeur a publié la version papier, mais avec Pottermore, Rowling a décidé de prendre en main la diffusion et la distribution des versions numériques de sa saga. Or, la traduction française est bien signée de celui qui l'avait assuré pour Gallimard, Jean-François Ménard.

Le 27 mars, l'édition découvrait le moyen qu'avait mis sur pied J.K. Rowling pour contourner le circuit traditionnel de la distribution : Pottermore proposait la totalité de la saga Harry Potter au format numérique, parvenant même - prouesse notable - à ce qu'Amazon redirige le lecteur vers son site pour le paiement final. (

Ils ne sont proposés qu'en langue anglaise pour le moment, mais les sept tomes d'Harry Potter sont bel et bien disponibles à la vente directement depuis le site Pottermore. Il aura fallu attendre, mais les fans ne seront pas déçus.

Michael Jackson avait créé son Neverland, ce parc d'attractions fantastique où les enfants venaient découvrir le monde merveilleux de la star de la pop. Eh bien, JK Rowling, la star de l'édition, à l'arrière de sa maison, à Édimbourg, en Écosse, va créer un terrain de jeu, The Hogwarts, avec 250.000 £ d'investissements. Et quelques permis de construire, dans la superficie et les travaux sont importants.

Barbie Rowling,
livrée sans ses gardes du corps

Environ 7 ans après son lancement, le site Pottermore, dédié à l'univers créé par J.K. Rowling, a bien changé : d'abord destiné à n'être qu'une boutique en ligne permettant de vendre les versions numériques des livres de la saga, il s'est transformé en une plateforme interactive, en réseau social et en lieu d'informations pour tous les fans des sorciers. Le site vient cependant de traverser une petite crise, avec des suppressions d'emplois à la clé.

Ouvert au public en 2012, le site Pottermore avait vocation à devenir le point central des amateurs d'Harry Potter sur le web : créée par J.K. Rowling elle-même, la plateforme devait aussi assumer la commercialisation des éditions numériques de la saga Harry Potter. 5 années plus tard, Pottermore annonce l'ouverture d'un club de lecture Harry Potter, qui coïncide avec le 20e anniversaire de la publication de Harry Potter à l'École des Sorciers — eh oui, déjà.

Deux tristes nouvelles pour les apprentis sorcières et sorciers du monde entier… La société Nantic, ayant développé Pokémon GO, et plus récemment Pikmin Bloom, vient d’annoncer la fermeture officielle des serveurs du jeu mobile Harry Potter : Wizards Unite, à partir du 31 janvier 2022. Par ailleurs, Pottermore Publishing, qui vendait les versions audio et numérique des livres de la saga, ferme ses portes.

Les ventes de livres numériques, ebooks et audiobooks, seront la seule porte de sortie pour Pottermore. Après la perte du partenariat monté originellement avec Sony, la société de JK Rowling, dédiée à la commercialisation des formats numériques, n’a pas d’alternative. Au point qu’elle a dû revoir totalement son mode de fonctionnement en ouvrant aux libraires la possibilité de vendre directement les ouvrages. 

La protection des livres numériques par le biais de verrous dits DRM, pour Digital Rights Management, ne cesse d'alimenter les débats. C'est heureux. Quoi que pas encore assez porteur. Dernièrement, quelques titres de l'éditeur Mondadori sont sortis sans verrous, laissant croire que l'éditeur faisait basculer sa politique commerciale. À voir. En attendant, les grandes maisons restent inflexibles. Ou presque. 

J.K. Rowling est l'auteure qui aura vendu le plus de livres dans le monde, avec 400 millions d'exemplaires écoulés en version papier, partout dans le monde. Évidemment, les films, les produits dérivés, et tout l'attirail marketing font que l'on ne s'en étonne plus vraiment...

C'est la grande différence entre George RR Martin, qui se fend la poire dès que l'un de ses personnages agonise – et plus particulièrement, dans des conditions sordides. Mais Rowling, elle, a un cœur en or. Et voici qu'elle se confond en excuses pour avoir tué l'un de ses personnages, Fred Weasley. Souvenez-vous, dans le film, c'est comme ça que ça se passe : 

À l'occasion du festival pour enfants Get Reading qui aura lieu le samedi 13 juillet en Grande-Bretagne, la plateforme dédiée à l'univers de J.K Rowling a donné 1 000 exemplaires du premier tome d'Harry Potter en version numérique, à l'association caritative britannique Beanstalk, dédiée aux enfants qui ont des difficultés avec la lecture.

Amusant, comme une initiative solitaire peut accumuler la loi des séries de bourdes. En se séparant de tous ses éditeurs papier, JK Rowling a décidé de mener seule la barque de Pottermore, le site internet sur le petit sorcier, où l'on en a plus.

Quel est le devenir de l'édition ? Serait-il en train de s'écrire avec le site Pottermore et ses futurs développements ? On pourrait découvrir un aperçu intéressant sur Futurebook, qui analyse les perspectives que Pottermore offre dans le renouveau des échanges entre éditeurs et revendeurs, tout en forgeant une autre relation avec les lecteurs.

La nouvelle peut sidérer : à une semaine à peine du lancement de Pottermore, dont le nom de domaine est pourtant détenu par Christopher Little, JK Rowling a décidé de quitter celui qui l'a propulsée.

La star internationale de l'édition mondiale, JK Rowling vient une nouvelle fois de démontrer que l'on peut être une femme au grand coeur, tout en sachant ménager son intérieur.