Vincent Montagne open access

Une fois président, que feront Jean-Luc Mélenchon, Benoît Hamon, Jacques Cheminade, François Fillon et Emmanuel Macron pour le livre ? Le syndicat de l’édition avait adressé aux candidats quelques questions, pour que l’on parle un peu de culture – et d’économie du livre. Ils sont cinq pour l’instant à avoir répondu, et Mélenchon fut le plus prompt. 

Après l’intervention de Joann Sfar, venu expliquer posément que la profession d’auteur est dans une situation critique, il fallait réagir. D’autant que l’auteur de BD en appelait au président du Syndicat national de l’édition, Vincent Montagne : « Il faut qu’il s’implique », assurait Sfar.

Le plan de soutien à la librairie indépendante a été lancé ce mercredi 8 janvier, officiellement, et ce sont 11 millions € au total qui ont été confiés à l'ADELC et à l'IFCIC, chargés de les attribuer aux établissements intéressés. Mais, lors des Rencontres nationales de la librairie, cet été à Bordeaux, le SNE avait également annoncé des contributions volontaires exceptionnelles, à hauteur de 7 millions €... 

Pour Vincent Montagne, élu en juin dernier à la tête du Syndicat national de l'Édition, il s'agit des premières Assises du livre numérique, du moins en tant que président. Tandis que se déroule une manifestation twitteresque pour protester contre le procès intenté à la Team AlexandriZ, Montagne s'est attaché à incarner un Syndicat fort et protecteur.

À l'occasion de son assemblée générale, le Syndicat national de l'édition (SNE) a procédé à l'élection de son bureau. À la présidence de la structure professionnelle depuis 2012, Vincent Montagne, PDG de Media-Participations, est réélu pour un nouveau mandat de deux ans.

Avec 900 amendements présentés, le projet de loi d’Axelle Lemaire, République numérique, avait un agenda chargé. Le vote n’interviendra qu’à l’occasion de la prochaine lecture, ce 26 janvier, mais d’ores et déjà, plusieurs points sont entendus. Au menu, Liberté de panorama, Open Access et d’autres encore, dont les députés ont pu débattre ce 21 janvier. Bilan des amendements qui toucheront directement le secteur de l'édition et du livre.

#OPENACCESS – L’éditeur LeLivreScolaire.fr annonce la reconduction de son partenariat avec la région Nouvelle-Aquitaine quelques jours avant l’ouverture du salon Educatec Educatice. Ce grand rendez-vous du numérique éducatif français, se déroulera le 21 novembre prochain à Paris Expo.

« Les demandes excessives d’Elsevier nous ont obligés à suspendre les négociations du projet DEAL de l’Alliance des organisations avec l’éditeur. » Boum. En Allemagne, on ne fait pas les choses à moitié, et personne ne s’en laisse conter...

Le plus important éditeur au monde vient de signer un accord avec différentes institutions néerlandaises. Sont réunis l’association universitaire des Pays-Bas, celle néerlandaise des hôpitaux universitaires et le Conseil de la recherche néerlandais. Il s’agit de proposer un accès à l’ensemble des publications en Open Access.

Aaron Swartz est mort, mais ses idées vivent encore ! Les hommages se succèdent, partout sur la Toile, avec notamment l'opération #PDFTribute par laquelle des chercheurs mettent en ligne leurs articles scientifiques ou l'ouverture d'une Aaron Swartz Collection par Internet Archive. Mais d'autres ont visiblement choisi d'aller plus loin et de mettre en application les préceptes de désobéissance civile énoncés dans l'Open Access Guerilla Manifesto écrit par Swartz.

Le traditionnel discours du président du Syndicat national de l'édition, Vincent Montagne, à la Foire de Francfort, avait un ton particulier cette année. Pas seulement parce qu'il se déroulait dans le pavillon de la France, invitée d'honneur de cette édition 2017, mais surtout parce qu'il s'est fait le véhicule d'un optimisme revendiqué, renforcé par la présence de l'éditrice devenue ministre de la Culture, Françoise Nyssen.

Le mouvement promouvant l’accès ouvert (open access en anglais) à la recherche a été lancé avec une belle idée, celle de mettre les résultats de la recherche à la disposition de tous dans des archives ouvertes et des revues ouvertes. Ce mouvement conquiert maintenant le monde pour le plus grand bénéfice des auteurs, des chercheurs, des étudiants, des bibliothèques, des éditeurs, des universités et des centres de recherche. Et, tout aussi important peut-être, pour le bénéfice du grand public, quelle que soit sa formation et quel que soit son parcours professionnel.

Dans le cadre de l’Initiative pour le développement numérique de l’espace universitaire francophone (IDNEUF), l’Agence universitaire de la Francophonie annonce le lancement du premier Méta Portail des ressources pédagogiques universitaires francophones en accès libre. Cette plateforme dispose de ressources comme cours, formations, exercices, examens, articles scientifiques, scénarios pédagogiques à destination des étudiants, enseignants et chercheurs.

La VSNU, association des universités néerlandaises, s'est lancée depuis quelques mois dans des négociations avec les éditeurs scientifiques, dans le cadre d'un renouvellement des différents contrats. Si ces démarches se sont interrompues avec le groupe Elsevier, face à l'impossibilité de parvenir à un accord autour de l'open access, elles sont parvenues à leur terme avec Springer.

Le projet réunit quatre partenaires d’envergure, autour d’un modèle de publication en Open Access. Pour les politologues, l’OPEN library Political Science deviendrait une manne dans la communication de leurs ouvrages. 

Mise à jour du 12 avril : Le Palais des Académies qui devait accueillir la rencontre a signalé aux organisateurs qu’il ne serait pas possible de mettre la salle à disposition, « contrairement à ce qui avait été prévu », indique l’ADEB. « Nous nous voyons donc contraints de repousser cette réunion à une date ultérieure et vous prions de bien vouloir nous en excuser. »

Open access et équilibre économique

Le groupe éditorial, filiale de la multinationale néerlando-britannique RELX Group., Elsevier, s’est associé à un consortium de 19 établissements d’enseignement supérieur irlandais autour d’un programme d’essai OpenAccess visant à faciliter l'accès aux publications de recherche scientifique pour les chercheurs.

La maison d'édition allemande De Gruyter annonce la signature d'un accord sans précédent, valable sur les 3 prochaines années, avec l'université de l'Iowa, aux États-Unis. Selon les conditions de cet accord, les articles publiés par des chercheurs de l'université seront immédiatement disponibles en accès ouvert, tandis que les inscrits à l'université de l'Iowa auront accès à un ensemble de revues de l'éditeur.

Pour assurer une meilleure réutilisation des données de la recherche, l’Europe souhaite faire aboutir son projet Science ouverte, dans le cadre du programme Horizon 2020. Selon ce dernier « il convient d’assurer un accès ouvert aux publications scientifiques et d’encourager l’accès ouvert aux données issues de la recherche bénéficiant d’une aide publique à l’échelle de l’UE ». C’est ainsi que l’Open Access est amorcé, pour les articles scientifiques, à compter de l’année 2020.

Les propositions relatives à l'open access dans l'édition scientifique présentes au sein de la Loi Lemaire, aka « République numérique », inquiètent les éditeurs traditionnels. D'après eux, les durées d'embargo avant le passage en open access des études financées par des fonds publics sont insuffisantes, et menacent le secteur tout entier. Les éditeurs belges publient à leur tour un courrier adressé au ministre, pour détailler leurs craintes, similaires à celles de leurs collègues français. Nous reproduisons ci-dessous l'intégralité du courrier de l'ADEB, Association Des Éditeurs Belges.

Avec son Plan S, la Commission européenne s'est fixé un objectif clair : après le 1er janvier 2020, les publications scientifiques issues d'une recherche financée par des fonds publics européens devront être publiées en accès ouvert. En Europe et aux États-Unis, les organisations d'éditeurs assurent que cette transition aura des conséquences importantes pour l'économie du secteur.

La MIPNES, mission de la pédagogie et du numérique pour l'enseignement supérieur, l’université Paris Saclay et le consortium Couperin regrettent l'absence d'offre éditoriale en matière de manuel numérique enrichi, notamment à destination des pays francophones. Les trois partenaires annoncent donc la création prochaine d'un prototype de livre enrichi, un manuel d'histoire, publié en open access.

MIT Open Publishing Service s’ouvre en collaboration avec le Knowledge Futures Group : il fournira un ensemble de services aux partenaires, incluant examen par des pairs des sujets, développement éditorial, mais également marketing, promotion et hébergement sur la plateforme open source PubPub.

Si en France, le réseau Couperin fait figure de précurseur dans le domaine de l'Open Access, c'est aussi parce que les pratiques sont encore loin de se généraliser dans le domaine. Le partage de biens communs de la connaissance, issus de la recherche, a connu tout à la fois l'âge d'or et le tragique, après le suicide d'Aaron Swartz. Mais cela n'empêche pas les initiatives d'avoir lieu. Pour exemple, en Belgique...Avec Lettres numériques 

Les frictions entre les chercheurs et l'Inist ont débordé sur le CNRS, mais aussi sur le Centre Français d'exploitation du droit de Copie (CFC), société qui perçoit et verse « les droits des auteurs et des éditeurs pour les différentes copies papier et numériques de leurs œuvres ». Philippe Masseron, directeur général adjoint du CFC, en rappelle le rôle dans un entretien accordé à ActuaLitté, et défend le service de l'Inist.

La Californie pourrait bien suivre la politique fédérale en matière d'Open Access. Ce mercredi 1er mai, l'Assemblée de l'Etat de Californie va soumettre au vote un projet de loi en faveur d'une diffusion des recherches scientifiques et universitaires au plus grand nombre, et ce dans les 12 mois suivant leur publication.

Le projet de loi République numérique sera présenté aux députés ce 19 janvier, pour un examen en séance publique. À l’approche des discussions, le Syndicat national de l’édition et la Fédération nationale de la presse d’information spécialisée dénoncent un projet « fossoyeur de la recherche scientifique française ». Un communiqué qui n’a pas manqué de faire réagir le Secrétariat d’État au numérique d’Axelle Lemaire, loin d’avoir « une figure d’enterrement ». 

L'association des universités néerlandaises (VSNU) annonce que les négociations avec l'éditeur de contenus académiques Elsevier sont complètement bloquées. En cause, l'accès ouvert, ou open access, aux publications académiques, que les universités veulent voir étendu à plus de matériaux, ce à quoi l'éditeur se refuse.

L’éditeur de revues Springer Nature se décide à jouer dans la cour des grands, en matière d'accès ouvert aux publications scientifiques : coup sur coup, la société a fait des avances sérieuses en matière d’Open Access, avec une publication d’envergure, et un accord qui devrait faire date.