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Comment Amazon, qui a bénéficié aux Etats-Unis de son statut de commerce (florissant) en ligne est en train de voir sa situation radicalement changer avec l'intervention progressive des états.

Amazon a cédé à la pression : les recherches sur des produits considérés comme LGBTQI+ seront restreintes aux Émirats arabes unis, conformément aux demandes du gouvernement. Les menaces de sanction ont eu raison du géant du web, dans un pays où l'homosexualité est encore considérée comme criminelle et illégale. 

La Federal Trade Commission, autorité de la concurrence américaine, enquête depuis plusieurs années sur la multinationale Amazon, qu'elle soupçonne d'abus de position dominante... Outre-Atlantique, les libraires et les auteurs ont ensemble pris la plume pour encourager l'agence gouvernementale : un démantèlement est nécessaire.

Si actuellement le groupe Amazon emploie 7000 personnes au Royaume-Uni, les prochaines années pourraient voir un renforcement notable des équipes dirigeantes. Le géant américain du e-commerce a annoncé qu'il ouvrira en 2017 de nouveaux bureaux à Shoreditch. La capacité totale dont disposera alors Amazon lui permettra d'accueillir 5000 employés, au lieu des 1700 actuels, rapporte StreetInsider.

Comme chaque année, le site de vente en ligne d'Amazon a partagé son classement des villes les plus lettrées d'Amérique. Qui est plutôt celui des meilleures clientes d'Amazon, puisque le site base évidemment ses résultats sur les données de vente qu'il a recueillies. Difficile toutefois de se fier au classement final, qui ne prend pas en compte les villes de moins de 100.000 habitants.

Les finances d'Amazon sont sorties grandies de la première année de crise sanitaire, mais sa réputation reste toujours aussi mauvaise auprès des libraires, peu importe le pays. Deux procédures pour limiter, voire mettre fin à son monopole se dessinent ainsi. Aux États-Unis, les libraires sollicitent les avocats généraux, tandis que les professionnels belges ont porté plainte.

Avec le soutien de leur association professionnelle, un certain nombre de libraires indépendants américains participent à une vaste campagne de sensibilisation pour défendre leur offre et leur présence face à Amazon. La campagne, intitulée « Boxed Out », voit les enseignes se « mettre en boîte » dans des colis Amazon, pour dénoncer les stratégies de la plateforme. Le slogan ? « Ne cédez pas au meilleur des mondes d'Amazon »...

Publishers Weekly a épluché le traditionnel rapport trimestriel de Bowker Market Search, consacré à l'industrie du livre aux États-Unis. Le deuxième trimestre est marqué par l'immobilité de la répartition des parts de marché par rapport au début de l'année, avec 1 point seulement de gagné pour le livre numérique. Du côté des revendeurs, Amazon domine toujours avec 27 % des parts de marché.

Les modèles WI-FI et 3G du Kindle Touch ont disparu des stocks sur le site internet américain

Le marché américain reste particulièrement complexe à pénétrer pour les éditeurs étrangers. La traduction n'est pas vraiment l'apanage de l'industrie du livre outre-Atlantique, plutôt encline à exporter sa production partout dans le monde. Des données présentées dans le New York Times vont alors faire très mal à l'exception culturelle française, autant qu'aux détracteurs du cybermarchand.

Le groupe Bayard s'est entendu avec Abrams & Chronicle Books, réunion d'un éditeur britannique et d'un américain, pour distribuer ses albums jeunesse au Royaume-Uni et aux États-Unis. Dès le mois de mars, les albums de la collection Tourbillon seront donc disponibles sur les territoires anglophones, via une nouvelle collection simplement nommée Twirl.

La Recording Industry Association of America (RIAA), qui représente les sociétés américaines de l'industrie du disque, vient d'annoncer que, pour la première fois, le streaming dépassait le bon vieux CD en termes de recettes. Sur 2014, le streaming a totalisé 1,87 milliard de dollars de recettes contre 1,85 milliard pour les CD.

États-Unis : ce samedi les comics seront gratuits

Le 1er octobre dernier, la multinationale Amazon a révélé des données concernant les cas de Covid-19 dans ses entrepôts américains. Sur les 1.372.000 employés ayant travaillé entre le 1er mars et le 19 septembre, 19.816 auraient contracté le virus. 

L'animosité est montée d'un cran entre le site Wikileaks et Amazon. Alors qu'en France, un certain Besson nous invente tout un film orwellien visant à interdire l'hébergement par OVH du site diffusant les câbles de la diplomatie américaine, outre-Atlantique, Wikileaks règle ses comptes.

Début 2013, Amazon se payait le réseau social du livre Goodreads, et l'intégration des commentaires, fonctions sociales et autres critiques de livres faisait partie des objectifs finaux. Si cet ajout a rapidement été effectué outre-Atlantique, là où Goodreads est le plus populaire, il tarde en Europe, où la plateforme est beaucoup moins connue. Les lecteurs britanniques seront les premiers à en profiter, sans surprise : Goodreads est avant tout anglophone.

Amazon va ouvrir un nouveau centre de distribution de près de 28 800m² à Dunstable, une ville du comté de Bedfordshire, au nord-ouest de Londres, créant ainsi près de 500 emplois. Une « étape importante » pour la régénation de la région, selon le conseiller municipal Nigel Young.

Sur le marché britannique et pour une période limitée encore indéfinie, va être revu à la baisse le tarif du Kindle, le lecteur ebook d'entrée de gamme commercialisé par Amazon. Vendu au prix de 59 £, l'appareil offrant un affichage à encre électronique 6 pouces sera ainsi deux fois moins cher que la version Paperwhite. Cette dernière offre se trouve également mise à jour, tandis que le géant en ligne projetterait la sortie d'un appareil mystère, plus grand que le Kindle.

Au total, ce sont 2661 auteurs, illustrateurs et traducteurs qui remettent en question, en signant une lettre ouverte collective, les projets de Downing Street concernant le droit d'auteur. Des artistes tels que le dramaturge Alan Ayckbourn, le lauréat du prix Nobel Kazuo Ishiguro, Philip Pullman, ou encore le traducteur Simon Bruni se sont manifestés pour attirer l'attention du gouvernement britannique dans le cadre de son « réexamen » de l'approche post-Brexit en matière de droit d'auteur et de commerce.

Jusque-là allemande, la plateforme Tredition a annoncé qu’elle étendrait son offre au Royaume-Uni et aux États-Unis. Les deux pays vont donc pouvoir profiter des services d’autopublication pour auteurs et de distribution pour les petits éditeurs.

Le modèle Amazon n'est pas seulement basé sur une politique de prix agressive : la multinationale a également introduit un modèle de gigantesques entrepôts, répartis dans les différents pays où résident ses clients, qui lui permettent de proposer un acheminement en temps record. Souvent au détriment des conditions de travail des employés, particulièrement critiquées.

Tim Walker, le nouveau président de la Booksellers Association, organisme des libraires britanniques, nous l'expliquait lors de la Foire de Londres : si les indépendants sont pertinents pour les éditeurs et les lecteurs, les pressions fiscales et commerciales pèsent sur leurs revenus. Si le gouvernement ne semble pas décidé à les soulager, les paiements des charges permettent aux libraires de faire valoir leur civisme, par rapport à Amazon.

Le service de livraison par voie aérienne d'Amazon se précise, et s'exporte. Le Royaume-Uni serait ainsi devenu un territoire d'essais pour la firme, qui a publié plusieurs annonces d'emploi relatives à la mise en place de ce service insolite.

L’engagement d’une cinquantaine de sociétés pour soutenir l’alphabétisation au Royaume-Uni a été dévoilé par la National Literacy Trust. L’organisation caritative disposera désormais d’un nouveau soutien pour son programme, avec de grands noms de l’internet pour lutter contre l’illettrisme.

Pour cette première moitié de l’année 2018, le bilan est au beau fixe pour Amazon UK qui voit encore son chiffre d’affaires progresser. Et ce n'est pas tout, puisqu'à l'inverse, les taxes foncières acquittées par le groupe auraient, elles, baissé. L’entreprise, qui a réalisé 9 milliards de £ de vente l’an dernier, ne payerait que 38 millions de £ d’impôt pour la section Services du géant de la vente en ligne, soit une réduction de moitié de son impôt foncier.

Le concept Amazon Go, ces établissements entièrement automatisés, s’exporterait vers le Royaume-Uni. La presse britannique s’interroge sur l’arrivée soupçonnée d’une trentaine de ces magasins sans caisse. Les premières discussions seraient intervenues à Londres en mars dernier — mais on-sait-quoi a suspendu les échanges.

Avec 40 % de parts du marché mondial, selon les experts de l'industrie, Penguin Random House est un monstre qui n'a pas fini de grossir. Cette fusion des groupes Pearson et Bertelsmann réunissant leurs pôles éditoriaux a donné lieu à une créature puissante. Surtout quand il s'agit de négocier des contrats avec les revendeurs. 

Depuis les années 1920, l'organe caritatif Booktrust cherche à promouvoir la lecture auprès de la jeunesse britannique, des publics en difficulté et concourir à la lutte contre l'illettrisme. L'association vient d'annoncer la création d'ici 2014, en partenariat avec Amazon, d'une nouvelle récompense littéraire visant à dénicher les meilleurs livres pour enfants du pays. Les auteurs et illustrateurs perpétuant la tradition du conte britannique devraient se retrouver au centre des attentions de ce programme ambitieux.