bibliothèque prêter ebooks

Le distributeur numérique iVerse Comics, fort d'un investissement conséquent du groupe PS&J, (

À travers toute l'Europe, le livre numérique est devenu un bien de consommation : les marchés sont toujours en construction, et représentent des niveaux assez faibles dans les ventes totales de livres, mais une part de lecteurs a adopté le nouveau support. Dans leur mission de service public, les bibliothèques ont donc une nouvelle tâche à assumer, encore peu assimilée par le législateur.

Chaque mois, le consortium d'établissements de prêt Douglas County Libraries publie une liste des 20 best-sellers d'Amazon, y joignant les prix auxquels ceux-ci sont vendus aux lecteurs en version papier, tarif qu'il compare à ceux des ebooks disponibles chez Overdrive et 3M. Le bilan annuel est formel : si la disponibilité est en hausse, les prix le sont également, et sont en tout cas loin de diminuer.

L'éditeur Penguin vient de renouer avec le service de prêt d'ebooks en bibliothèques, Overdrive, après avoir claqué la porte quelque 18 mois auparavant, invoquant des questions de sécurité pour les fichiers. Le plus important prestataire américain a cependant modifié les conditions d'utilisation pour les détenteurs de Kindle. Eh oui.

La saga Harry Potter est enfin disponible en version numérique, mais aussi audio dans les bibliothèques et les écoles du monde entier par le biais de la plateforme Overdrive. 

Avec plus de 11.000 établissements qui proposeront prochainement des ebooks au format Kindle, Amazon met un pied dans un marché de plus, étendant ses tentacules. C'est aussi l'un des maillons de la chaîne qui manquait, voire l'une des cordes à l'arc du cybermarchand.

Après des années de rétention commerciale, Amazon semble décidé à collaborer avec les bibliothèques américaines, en partageant son catalogue d'œuvres distribuées en exclusivité. Après Amazon Publishing, c'est Audible, filiale de la multinationale, qui prêtera bientôt ses livres audio.

La Bibliothèque nationale autrichienne (ÖNB) consacre un site Internet à la vie et l'œuvre de l'écrivain Peter Handke. Cette plateforme rassemblera un grand nombre de documents et d'informations autour de la carrière de l'écrivain, rapporte l'AFP.

Si les bibliothécaires étatsuniens se plaignent de la pauvreté de l'offre de prêt pour leurs établissements, un récent rapport montre que 90 % d'entre elles disposent d'une offre. Elles n'étaient que 76 % en 2012. Selon les données fournies par l'American Library Association, l'évolution du métier est aujourd'hui très forte, les établissements proposent désormais une multitude de nouveaux services.

Parce que de plus en plus de livres sont publiés, mais aussi en raison de budgets peu élevés ou en baisse dans plusieurs régions du monde, les bibliothèques ne sont pas toujours en mesure d'avoir dans leur fonds les ouvrages demandés par les usagers. Raison pour laquelle l'Online Computer Library Center (OCLC) propose aux établissements du monde entier de mettre leurs collections en réseau, pour mutualiser les documents...

Le Chartered Institute of Library and Information Professionals (CILIP) et l'European Bureau of Library and Documentation Associations (Eblida) ont annoncé le lancement d'une pétition pour le droit des 65 000 bibliothèques présentes sur le territoire européen à proposer des ebooks. Donnant en exemple la situation anglaise, elle revendique l'établissement d'une nouvelle législation européenne. 

Depuis une grosse semaine, la ville du petit bord de Bassin, Arcachon la sacrée bourgeoise, a décidé de tenter l'aventure de la lecture numérique, dans sa bibliothèque. Selon Sud Ouest, ce sont cinq lecteurs ebook qui ont été mis à disposition des usagers. 

La maison d'édition étasunienne Penguin avait assuré que des problèmes de sécurité étaient mis en cause, et empêchaient que les livres numériques de son catalogue figurent dans les bibliothèques d'outre-Atlantique. Panique à bord ? Plus vraiment.

La politique tarifaire de la vente d'ebooks par les éditeurs aux bibliothèques n'en est pas à son premier rebondissement. L'éditeur HarperCollins avait été le premier à s'attirer les foudres des bibliothécaires, en mettant en place des modalités déraisonnables. Puis, Random House avait suivi le mouvement, en augmentant le prix de vente des ebooks de près de 300 %, selon les ouvrages. 

La question du prêt de livres numériques dans les bibliothèques reste toujours une actualité brûlante, tant les expérimentations des éditeurs font dans tous les sens. Et pas nécessairement dans ceux que les établissements peuvent accepter. Le dernier en date, Simon & Schuster, vient d'accepter de vendre ses ebooks aux bibliothèques, dans certaines circonstances. 

C'est un point délicat, chez Hachette Book Group, alors que depuis avril 2010, l'expérience du prêt de livres numériques en bibliothèque a été tout simplement arrêtée. C'est un programme pilote qui vient d'être lancé, avec une sélection de quelques best-sellers de Hachette Book Group, proposés via deux distributeurs d'ebooks. 

Depuis le début de la matinée, le web était fébrile. Sur la page d'accueil américaine Kindle, on retrouvait la chouette Edwige d'Harry Potter, qui faisait du gringue aux passants. Une campagne de teasing bien orchestrée, qui devait nécessairement déboucher sur un projet simple, dans les heures à venir. Car connaissant Amazon, la simple idée de renvoyer du trafic vers le site Pottermore, seul endroit où l'on peut acheter les livres numériques et audiobooks, ne devait pas amuser trop Jeff Bezos, le grand patron.

Tandis que des sites communautaires de prêts d’eBooks se développent (notre actualitté), les bibliothèques publiques voient elles aussi leurs collections numériques grossir considérablement.

Organiser sa bibliothèque d'ebooks sur iTunes, facile

Stieg Larsson, chouchou des ebooks téléchargés en bibliothèque

Bibliothèque nationale de France : 15.000 ebooks disponibles

L'Addnb expérimentera les lecteurs ebooks en bibliothèque

Des ebooks gratuits en bibliothèque, ça vous étonne ?

La tendance de fond ne sera pas contredite par le ministère de la Culture. Fleur Pellerin vient de répondre à la députée Cécile Untermaier, qui l'interpellait en janvier dernier. La question parlementaire concernait la possibilité d'ouvrir le prêt de livre, et donc la rémunération de leurs auteurs, à des œuvres qui n'avaient pas fait l'objet d'un contrat d'édition. Autrement dit, à l'autopublication.

Le logiciel de lecture de livres numériques d'Apple, iBooks, vient de connaître un petit changement de comportement. Jusqu'à présente, l'application n'ouvrait pas par défaut les fichiers ePub, une limitation qui était mal perçue.

L'EDRLab, laboratoire européen consacré au livre et à la lecture numériques, annonce l'utilisation du DRM LCP par une bibliothèque publique, pour le prêt de livres numériques. À Stockholm, la bibliothèque publique a créé une application, Bibblix, destinée aux usagers âgés de 6 à 12 ans, et le verrou numérique LCP permet une utilisation largement facilitée.

Le programme-pilote mené par Penguin, le New York Public Library et la Brooklyn Public Library, aura finalement servi à quelque chose, puisque l'éditeur vient d'annoncer que ses titres seraient disponibles via la bibliothèque dans les nuages 3M. Mais pour une durée d'un an seulement, après un embargo réglementaire de 6 mois. Pour les bibliothécaires, l'essai est donc loin d'être transformé.

La Kodansha a annoncé ce mardi 1er décembre avoir signé un accord avec l’agrégateur de contenus nippons MediaDo, et son partenaire depuis mai 2014, OverDrive, distributeur numérique. Grâce à ce contrat, elle fera ainsi distribuer ses mangas au format numérique au réseau de bibliothèques, y compris les bibliothèques publiques et universitaires des États-Unis et du Canada. 

Dans un article du Library Journal publié vendredi, Michael Kelley revient sur la décision de Penguin de ne plus proposer ses ouvrages aux bibliothèques, prise très certainement après avoir appris qu'Overdrive distribuait ses ebooks à Amazon par le biais de la bibliothèque de prêt du kindle.

Les relations se dégradent entre éditeurs et bibliothèques, autour de la question du prêt de livres numériques. Après plusieurs semaines d'hésitations, d'avancées et de reculs, l'éditeur américain Penguin vient d'annoncer qu'il allait définitivement arrêter de proposer ses ouvrages aux établissements. Scandale ? Presque pire...