crise Inde

C'est une héroïne pas banale, Adélaïde, qui débarque en Inde dès la première planche de « Rouge Karma » : les cheveux vermillon, le ventre enflé par plus de huit mois de grossesse, un caractère déterminé et de l'énergie à revendre. Elle n'est pas venue là par hasard, elle est à la recherche de son compagnon, Mathieu, le père de l'enfant qu'elle porte, parti en Inde pour bosser dans l'informatique et disparu sans donner de nouvelles depuis plusieurs semaines.

La compagnie mère de Random House, Bertelsmann, vient d'ouvrir à New Dehli un nouveau centre pour améliorer la gestion de ses filiales, déjà bien installées dans le pays.

Le lancement du septième tome de l'autobiographie de l'auteure  bangladaise Taslima Nasreen, prévu hier lors de la 36e Foire internationale du Livre de Kolkata (oui, on ne doit plus dire ni écrire, en fait Calcutta), a été annulé par des fondamentalistes.

Certains auteurs ne s'en sortiront jamais. Pour Taslima Nasreen, tout porte à croire que la vindicte - ou doit-on parler d'intifada ? - ne cessera jamais. En effet, un proviseur d'établissement technique vient d'être arrêté, apprend-on des forces de police, pour la bonne raison que la bibliothèque de son institut contenait l'un des ouvrages de Taslima...

Muraqqa' (12 Bis) d'Emilio Ruiz et Ana Miralles se déroule au début du XVIIe siècle à la cour de l'empereur moghol Jahangir (dont le fils Khurram sera à l'origine de la construction du Taj Mahal) : le temps des découvertes est terminé, place aux échanges réguliers de marchandises entre l'Europe et ces lointaines contrées... et aux rivalités entre grandes puissances commerciales !

Pearson Education India, premier acteur de l'édition d'ouvrages scolaires à Delhi, souhaite moderniser son offre indienne en favorisant le format ebook. Dans le cadre de ce projet, la maison s'est associée à la plateforme Attano, dédiée à la diffusion de livres numériques. Ciblant l'enseignement supérieur, le partenariat a permis de rendre accessible à la communauté étudiante plus de 300 manuels scolaires. Les ouvrages concernent des matières telles que : la gestion, l'ingénierie et les sciences. 

Depuis quelques jours, le groupe Penguin, au travers de sa filiale, India, a ouvert son offre de livres numériques dans le pays. C'est que, ce qui manque toujours dans les catalogues numériques, ce sont les livres écrits par des auteurs indiens. Si les éditeurs passaient à côté de ce format, sans trop s'en préoccuper, l'essor des tablettes donne soudainement une autre vision des choses. 

Toutes les informations sur les livres édités par Penguin Books sont maintenant disponibles sur les téléphone portable.

 Le plus grand revendeur en ligne s’apprête à devenir encore plus grand en ouvrant une nouvelle succursale en Inde. C’est là la seconde vague d’assauts lancés par le cybermarchand dans le pays, qui compte bien mettre un pied au pays des vaches sacrées.

En 2014, Amazon a étendu son empire jusqu’à l’Inde. S’en est suivi opération promotionnelle pendant les fêtes indiennes, section spécialement réservée aux ouvrages en tamoul ou encore test de livraison par drone dans le pays. Mais tout cela ne suffit pas au géant américain que rien ne stoppe quand il s’agit de faire du profit : implanter le livre audio en Inde est son nouveau dada. 

Kobo avait profité de la rentrée pour lancer une nouvelle gamme de lecteurs ebooks et tablette, mais préparait secrètement un petit voyage vers l'Inde. Le revendeur de livres numériques et pourvoyeur d'appareils de lecture rejoint quelques concurrents internationaux, Amazon en tête. Mais le marché reste essentiellement local.

Une aubaine pour les écrivains émergents indiens. Après avoir généralisé son application de lecture numérique aux systèmes iOS, Windows Phone et navigateur web, la société locale d'e-commerce Flipkart lance sa plateforme d'édition en ligne destinée aux auteurs et notamment à ceux qui en sont à leurs débuts. Ces rookies représenteraient actuellement 30 % de la production abattue par l'industrie de l'édition dans le pays.

La plateforme d'autoédition Smashwords, une des plus importantes au monde, propose déjà aux auteurs qui souhaitent éditer eux-mêmes leurs ebooks une distribution assez large, avec une présence aux États-Unis, au Royaume-Uni, au Canada et en Australie. Cette liste de pays s'allonge encore avec l'ajout de l'Inde, où les ouvrages seront disponibles via le site de e-commerce Flipkart.com.

Dans le cadre d'une interview qu'il a donnée à la chaîne CNN-IBN News, de langue anglaise et diffusée en Inde, l'écrivain Salman Rushdie s'est interrogé sur les raisons qui poussent son pays d'origine à se montrer si souvent intolérant.

Les livres numériques sont-ils une tendance naturelle des lecteurs, vers des solutions simples et pratiques pour lire ? Dans un marché qui se découpe en lecteurs ebook, tablettes et même impression de livres à la demande, le livre numérique dispose d'un environnement technologique propice, ô combien. Avec la Foire du livre de Calcutta, l'Inde découvre cet univers, avec un intérêt manifeste. 

La maison d'édition américaine, basée à New York, s'affaire actuellement au lancement sur le territoire indien d'une nouvelle division dédiée aux publications d'ouvrages éducatifs, et baptisée Collins India. Une entreprise qui devra marquer le plus important investissement d'HarperCollins dans l'édition éducative à l'internationnal, avec les premiers manuels scolaires dans les écoles indiennes d'ici 2014, rapporte

Tandis qu'au cours de l'année 2012 la Chine est le pays qui a le plus alimenté la polémique au sujet du commerce d'oeuvres contrefaites, selon de récentes études et bien que le phénomène soit quelque peu passé sous silence, l'Inde serait également très touchée par cette pratique frauduleuse. Ainsi, entre 20 et 25 % des livres seraient le fruit du piratage dans le pays. Et à Mumbai, capitale économique indienne, de jeunes garçons les vendent dans la rue.

Ce n'est plus une nouveauté, l'Inde est devenue la terre promise pour nombre d'éditeurs, et principalement pour la langue anglaise. Les maisons d'édition se multiplient, et l'arrivée des gros joueurs dans le pays est aussi significative de cette évolution. Le groupe Hachette, sous la bannière Hachette Book Group India, s'y est implanté officiellement en mai 2008. Bloomsbury et Simon & Schuster ont  déjà fait part de leur intention de s'y installer. Penguin, Harpercollins, Random House ou Macmillan sont, pour leur part, des acteurs depuis longtemps établis sur le territoire indien.

Moins d'un mois après la signature d'un accord avec l'American Booksellers Association, Kobo vient d'exporter le modèle en Grande-Bretagne et en Irlande, où la société s'est entendue avec la Booksellers Association. Les 3000 membres de cette dernière pourront ainsi vendre les ebooks Kobo sur le site Internet de leur librairie, en partageant les produits de la vente avec Kobo.

Nouvel acteur, nouvel entrant, mais cette fois originaire d'Inde : EC Media International, éditeur numérique basé à Bangalore, vient de dévoiler son lecteur ebook, le Wink.

Salman Rushdie naquit en Inde et quitta son pays dès l’âge de 13 ans pour entamer des études en Angleterre. Il obtint la nationalité britannique en 1967, puis devint américain en 2016. C’est seulement à l’occasion d’une affaire judiciaire qu’il retrouva ses racines en 2000, une nuit et incognito. L'auteur des Versets sataniques avait en effet déposé une plainte, afin de récupérer une propriété familiale, la Villa Anees. 

En Inde, les efforts de numérisation s'accélèrent

Les sévices corporels bannis des écoles d'Inde

Such a Long Journey (Un si Long Voyage), de Rohinton Mistry a gagné le Governor General' s Literary Award, ainsi que le Commonwealth Prize. Publié en 1991, il raconte l'histoire d'une famille Parsi qui se bat contre la pauvreté dans l'Inde des années 1970.

Jeune couple s’éclate en plein air narre l’effondrement d’une famille indienne après que Sreenath, l’aîné, a été filmé à son insu dans un moment intime. À travers les tensions familiales, Aravind Jayan esquisse une Inde divisée, tiraillée entre l’aspiration à la modernité des jeunes générations et le conservatisme des familles traditionnelles. Un roman traduit de l’anglais (Inde) par Benoîte Dauvergne.

Fin juillet paraissait un article intitulé « La science-fiction n'a-t-elle plus d'avenir ? » dans le magazine Télérama (voir notre actualitté). Selon son auteur, les publications de science-fiction n'avaient plus le vent en poupe. Et les collections strictement SF avaient bien du mal à continuer d'exister tant ce genre se retrouvait noyé dans la littérature générale.

La température monte en Espagne, alors qu'une polémique agite les mondes politique, journalistique et éditorial. Le groupe Planeta a en effet décidé de publier le livre de Pilar Urbano. Et immédiatement, Aldolfo Suárez Illana, fils de l'ancien chef de gouvernement, a réclamé le retrait de l'ouvrage. En effet, on y retrouverait une photo faite en juillet 2008, avec son père et le roi, marchant ensemble dans le jardin de l'ancienne résidence du premier ministre.

Ce n’est pas la première fois dans l’histoire, que l’humanité est confrontée à une pandémie planétaire. De tous temps, la maladie, quelle qu’en soit la nature et les époques, accompagne l’homme avec souvent la mort comme ultime résultat – et son cortège de souffrances et d’incompréhension pour ceux qui sont directement éprouvés. Certains survivent et d’autres malheureusement, souvent les plus fragiles, disparaissent tragiquement.

De tout temps la fiction a tenté de reproduire, pour critiquer ou améliorer, la société. Il est donc normal qu'en temps de crise, on s'attaque à la dette mondiale.