felicitas

FBM22 - La Frankfurter Buchmesse (Foire de Francfort) est la lauréate du Prix Julius Campe de cette année, décerné par l'éditeur Hoffmann und Campe. Cette récompense salue une personne ou une institution, ayant « rendu des services exceptionnels dans les domaines de la critique littéraire et de la communication littéraire ». Le gagnant reçoit 99 bouteilles de vin fin et un fac-similé du Französische Zustände (Particularités françaises), de Heinrich Heine, publié par Hoffmann und Campe.

Invité d'honneur de l'édition 2014, l'Argentine aurait contracté une vilaine dette auprès du Salon du livre de Paris, à la hauteur de 400.000 €. Un impayé qui tend l'ambiance, et pour lequel les organisateurs réclament un règlement dans les meilleurs délais. 

En amont du Festival de la BD d'Angoulême, l'association de graffeurs K10 avait été sollicitée pour la réalisation d'une fresque d'une centaine de mètres, mettant en scène la célèbre famille jaune. Située entre le 28 et le 36 de la route de Bordeaux, cette réalisation avait été rendue possible en accord avec les éditions Jungle, éditeur de la famille américaine depuis 2008. Or, le dernier coup de bombe apporté, il se pourrait qu'on efface cette oeuvre, pour un petit oubli.

La première place de la 59e édition du Prix Campiello revient à Giulia Caminito avec L’acqua del lago non è mai dolce, publié par Bompiani. Paolo Malaguti est arrivé deuxième. La finale a eu lieu à l’Arsenale de Venise. Créé en 1962 par les industriels de Vénétie, le prix est promu et géré par la Fondazione Il Campiello, composée des associations d’industriels de Vénétie et de leur fédération régionale.

Du 28 octobre 2022 au 21 mai 2023, le Musée Flaubert et d'Histoire de la médecine, à Rouen, propose une exposition sur l'œuvre de l'auteur de Salammbô. Avec une perspective particulière, celle du corps. L'univers littéraire de Flaubert est en effet habité par l'animalité, le désir ou encore la mort, tous reliés à une dimension physique.

Jean de la Varende (1887-1959)... Ce nom, un jour ou l'autre, au milieu d'une pile de vieux livres du Marché Brancion, ou ailleurs, dans une petite ville, vous avez dû le lire en grosses lettres rouges sur une jaquette défraichie  ornée en deuxième page du sceau d'une bibliothèque municipale qui s'en est débarrassée. Le nom vous a traversé l'esprit, vous l'avez oublié. En matière de livres (mais pas seulement), on ne retient en général que ce qu'on connaît déjà. 

J’ai enfin lu Vie de Rancé. J’ai depuis longtemps ce titre en tête, un livre culte : le grand écrivain rajoute quelques pages mélancoliques à son œuvre. Chateaubriand, un homme couvert de femmes et de gloire, écrit sur Rancé, un homme qui a choisi de vivre hors du monde. C’est Rancé qui m’intéressait : je suis fasciné par ces êtres qui se retirent du monde pour vivre à petit feu, au silence, dans la solitude. Armand-Jean Le Bouthillier de Rancé est le réformateur de l’abbaye de Notre-Dame de La Trappe, dite La Grande-Trappe, située à Soligny (61380), en Normandie.

J’ai relu Le Lys dans la vallée, et j’ai pris à cette lecture tout le plaisir que j’en attendais : j’y ai trouvé le calme que je cherchais. Je lis dans un but relativement précis : le journal (et internet) pour m’informer de la marche (ou plutôt de la dégringolade) du monde, des essais sur des thèmes qui m’intéressent (une biographie de Marx, une étude sur l’identité, l’autobiographie d’un romancier contemporain). Je lis les romans qui paraissent pour savoir comment on écrit aujourd’hui. Je lis les classiques pour savoir comment on écrivait hier.