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Le législateur français s'est engagé vaille que vaille dans l'instauration d'un tarif minimum des frais de port du livre, fixé à 3 € et applicable dès le mois d'octobre 2023. Mais la Commission européenne, qui avait exprimé de franches réserves vis-à-vis de cette règle technique, pourrait sanctionner la France pour sa mise en œuvre.

Depuis le mois d'octobre 2023, la commande d'un livre neuf sur internet suppose le paiement de frais de port d'un montant minimum de 3 €. Une mesure destinée à rétablir l'équité entre les libraires et les vendeurs en ligne, copieusement critiquée par le géant Amazon. Un sondage de l'IFOP, commandité par la multinationale américaine, assure qu'une partie des acheteurs de livres ont réduit leurs paniers.

Exclusif : La semaine dernière, le projet de loi interdisant le cumul des frais de port gratuits et de la remise de 5 % sur les livres était validé par les parlementaires. Il n'attend plus que sa publication dans le Journal officiel et son dércet d'application. Mais il restait encore la question des forfaits annuels, des abonnements auprès de sites marchands qui offrent quelques avantages, notamment... les frais de port gratuits, sur tous les articles.

Francis Combes, président de l’association l’Autre livre, représentant des éditeurs indépendants, revient sur les déclarations de la ministre de la Culture. Des frais de port revus pour les libraires, afin de les aider dans la vente par correspondance, tout cela est bien beau. Mais quid des éditeurs ? Francis Combes pose ici quelques questions évidentes.

Alors que le confinement contraint les libraires à fermer, Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, et Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Culture, annoncent la mise en place d’un dispositif visant à aider les libraires à poursuivre leur activité à travers la vente en ligne.

Préserver l’écosystème de la librairie, et lui offrir une opportunité de développer la vente à distance : le Sénat vient d’adopter un projet de proposition de loi allant en ce sens. Laure Darcos, ayant reçu le soutien inattendu d’Emmanuel Macron dans sa démarche, portait un texte complet pour l’écosystème du livre. Mais avant tout, salué par les libraires.

Les parlementaires des deux chambres ont adopté le texte, et voici qu’en guise de cadeau — pas forcément du meilleur goût — la loi sur les frais de port et l’économie du livre est promulguée. Emmanuel Macron avait assuré qu’il ferait vite, parole tenue : ce 31 décembre, au Journal officiel, le texte présente les modifications de la loi Lang de 1981, ainsi que celle de mai 2011 sur le prix unique du livre numérique.  

Le Prix Wepler-Fondation La Poste révèle à son tour la liste des sélectionnés pour l'édition 2013 de sa récompense. Ancré dans une approche non commerciale de la littérature, le prix a été créé en 1998 par la librairie des Abesses.

Arrivée à l’Assemblée nationale pour son adoption, la loi concernant les frais de port fera florès : qui, après l’année 2020, refuserait un projet de soutien aux libraires ? Qui, devant le vorace Amazon, éconduirait l’effort pour rétablir une concurrence saine sur la vente à distance de livres ? En somme, qui aurait intérêt à ce que les frais d’envois postaux d’un livre n’augmentent pas ? De fait… quelques nuances s’imposent.

L'après-midi et la soirée des députés auront été tournés vers le livre, ce mercredi 6 octobre. Après la discussion en séance publique de la loi sur les bibliothèques, l'Assemblée nationale s'est penchée sur la proposition de loi visant à conforter l’économie du livre et à renforcer l’équité et la confiance entre ses acteurs, votée à l'unanimité elle aussi.

Les relations commerciales et diplomatiques tendues entre la Chine et les États-Unis avaient déjà eu un impact sur le monde du livre par l'intermédiaire de taxes revues à la hausse, mais l'escalade semble toujours de mise. Pékin aurait ainsi ordonné un renforcement des mesures de contrôle concernant l'entrée des livres dans le pays. Des éditeurs chinois et américains évoquent ainsi des délais considérablement rallongés.

La ministre de la Culture Roselyne Bachelot promettait des tarifs postaux d'envoi de livres « divisés par 3 ou 4 » aux libraires. Avec des frais de port à 0,01 € pour les libraires, grâce à une prise en charge de l'État, la promesse est tenue. Mais d'autres acteurs du livre restent sur le carreau, notamment les librairies d'occasion et les éditeurs. Et le dispositif ne semble pas avoir vocation à s'inscrire dans la durée, puisque circonscrit au seul confinement, pour le moment.

Il fut un temps où les journalistes menaient grand train. Du moins, des journalistes du nom d’Ernest Hemingway. Lors de sa collaboration avec le magazine Collier’s à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, le célèbre auteur américain a tenté de se faire rembourser une note de frais de 13.000 dollars… soit l’équivalent de 187.000 dollars d’aujourd’hui ! Sans surprise, le magazine a refusé de payer l’intégralité de la note et, étonnamment, la collaboration n’a pas été reconduite. 

Cengage Learning vient d'annoncer qu'il ne souhaitait plus vendre ses manuels scolaires par le biais de la plateforme Kno. Petit problème, le quart des ventes de Kno, provient de la collection de l'éditeur. D'où la réplique du premier, qui poursuit désormais le second en justice, selon le site Mashable

Google n’en finit pas de partir à l’assaut de secteurs économiques qui sont pourtant très loin de son cœur de métier, la recherche sur Internet et la publicité. Dernière volonté en date, expérimenter la livraison de produits frais. Cette nouveauté devrait se faire à l’appui de Google Shopping Express, rapporte 01.net.

Aquaman est l'un des plus vieux super-héros de l'univers DC Comics, puisque sa création, Paul Norris et Mort Weisinger, remonte à l'année 1941. Ce puissant personnage est roi d'Atlantis, et se sent évidemment comme un poisson, une fois dans l'eau, ce qui ne l'empêche pas d'évoluer aussi à la surface. Le personnage, un peu méconnu, aura bientôt son propre film. Mais, en attendant, Intel vient de le désigner « héros le plus toxique », et pas à cause de la pollution des océans.

En Conseil d’Administration réuni le 21 mars 2016, l’université Paris Dauphine a instauré le principe de frais modulaires pour l’inscription des étudiants. Cela concernera les étudiants  dont les parents disposent d’un revenu fiscal de référence supérieur à 50 000 € par an.

Comme chaque année depuis six ans, le syndicat étudiant de gauche Unef (Union nationale étudiants de France) dévoile un recensement qui fait état des pratiques délicieusement délictueuses en matière de droits d’inscriptions.

Baisse des frais d'inscription à la BNC

Frais d'inscriptions illégaux en université : Pécressee vigiliante

La gratuité des frais de ports définitivement condamnée

Coraline Passet poursuit son tour de France des librairies indépendantes avec le podcast Dlivrable dans un petit village du Gers, à la librairie Tartinerie. Pour cette 9e étape, elle échange avec Hélène Bustos, la propriétaire des lieux. La librairie s’étend sur deux étages, 80m2, et comptabilise entre 16 000 et 17 000 ouvrages. C’est une librairie qui propose des tartines et non une tartinerie qui propose des livres.

Le président de La Poste, Jean-Paul Bailly, a fortement choqué les syndicats, suite à la publication d'un ouvrage, aux éditions du Seuil, Ceux d'en haut. Un saison chez les décideurs. Ce livre réunit plusieurs entretiens avec des chefs d'entreprises et des décideurs, réalisés par Hervé Hamon. « C'est un livre sur le pouvoir, sur ceux qui ont du pouvoir », explique l'éditeur. Les syndicats semblent l'avoir bien compris. 

Le Printemps du Livre et des Arts de Tanger, temps fort de la saison culturelle France-Maroc promue par l’Institut Français du Maroc, se tient chaque année au mois d’avril. Il met à l’honneur la littérature, la musique, le théâtre ou le cinéma, et favorise les rencontres culturelles entre les deux façades méditerranéennes.

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Dans le cadre du rapport d’évaluation présenté le 11 avril à l’Assemblée nationale étaient abordées les difficultés que posent les services postaux aux éditeurs et libraires. Le coût d’envoi des livres par La Poste a fait l’objet de multiples auditions, avec une perspective simple : et s’il fallait légiférer ?

La rue de Valois ne va pas manquer de sujets à traiter. La députée Dominique Chauvel avait attiré l’attention de la ministre en juillet dernier, sur les coûts d’envoi de livres facturés par La Poste. C’était en effet une histoire de 3 cm, qui avait fortement embarrassé le secteur du livre. 

Réviser les prix pour respecter les règles

Les tarifs postaux sont plus que jamais au cœur des préoccupations des petites maisons d’édition, fragilisées par le gel de leur activité. Aussi, en complément de la lettre envoyée le mois dernier au ministre de la Culture, l’autre LIVRE s’est adressé cette fois à Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances, pour tirer la sonnette d’alarme et réclamer, une fois de plus, un tarif postal pour le livre.