imiter écriture manuscrite

Avec le succès de son roman , s'est fait une place assez rapidement parmi les auteurs de littérature ado.

Invité des Imaginales depuis le début, il sera, pour le festival de 2014, THE coup de cœur jeunesse avec son nouveau roman Animale – La Malédiction de Boucle d'Or (Gallimard jeunesse).

1832. Blonde, dix-sept ans, est cloîtrée depuis toujours dans un couvent perdu au milieu des bois. Pourquoi les sœurs l'obligent-elles à couvrir ses cheveux d'or et à cacher sa beauté troublante derrière des lunettes sombres ? Qui sont ses parents, et que leur est-il arrivé ? Alors qu'elle s'enfuit pour remonter le fil du passé, Blonde se découvre un versant obscur, une part animale : il y a au cœur de son histoire un terrible secret.

Et si le conte le plus innocent dissimulait l'histoire d'amour la plus terrifiante ?

Résidant dorénavant à Singapour, nous avons rencontré à nouveau l'auteur de passage à Paris, pour une petite interview audio. Il nous parle ainsi de ce nouveau roman et de la transition qu'il a faite par rapport à son premier héros…

«ANIMALE - La malédiction de Boucle d'or», de...par GallimardJeunesse

En équilibre sur la gouttière, Vango regardait devant lui les toits de la ville à l'infini, ce haut plateau de zinc et de cheminées, comme une mer sous le ciel en flammes.
Il retrouvait sous ses pieds l'étendue grise qui avait été son royaume.
Mais il y avait maintenant, cachés sur les toits de Paris, en ces temps obscurs, tout un peuple d'enfants perdus, de fugitifs, de vagabonds. Et, derrière eux, les rôdeurs qui les traquaient : voyous, milices et chasseurs de primes.
Vango était sur ses gardes. Il savait que les toits des villes racontent toujours les tragédies qui se jouent plus bas, dans les maisons et dans les rues. Ils en sont un reflet plus intense et mille fois plus dangereux.
Quand il posa la main sur la brique tiède d'une cheminée, Vango sentit une pression derrière sa tête, comme une arme appuyée contre sa nuque. (…)

Ce texte, vous ne l'avez jamais lu dans de Timothée de Fombelle, ni ailleurs. Ce texte est un inédit et c'est justement sur ce texte que votre imagination va se mettre en branle pour imaginer la suite.

Dans le cadre La grande fête du livre pour la jeunesse, Rédac'Shortpropose aux adolescents de 13 à 18 ans de lire, mais aussi d'écrire. Vous avez lu Vango ? Tant mieux, vous connaissez donc l'atmosphère de ce fantastique roman, ce sera peut-être plus facile pour vous. Vous ne connaissez pas Vango, vous ne l'avez jamais lu ? Tant mieux, cet extrait vous permet de laisser entièrement libre court à votre imagination.

Avec le Centre National du Livre en partenariat avec le site d'Orange, Lecteurs.com il suffit de vous inscrire sur le site http://www.lecteurs.com/concours et d'envoyer un texte qui comporte très précisément entre 1500 et 3500 signes.

Les jeunes auteurs ont jusqu'au 8 juillet à 10h pour envoyer leur copie. Le 17 juillet, un jury présidé par Timothée de Fombelle en personne choisira 10 textes dont les auteurs seront annoncés lors du lancement de Lire en Short. Du 17 au 30 juillet, les dix textes seront soumis aux votes des internautes et en septembre, les lauréats qui auront recueilli le plus de votes recevront des cadeaux comme, par exemple, des chèques Lire et des lots de livre de l'auteur.

Au moment de la parution de Vango,  nous avions rencontré Timothée de Fombelle : 

Timothée de Fombelle - Vangopar LesHistoiresSansFin

Ce concours s’adresse aux écrivains dont l’œuvre constitue un apport significatif et qui ont déjà publié au moins deux ouvrages chez un éditeur reconnu et dans les genres suivants : roman, récit, nouvelle, poésie, théâtre, littérature jeunesse, conte, essai littéraire. Au cours de cette résidence, l’écrivain boursier pourrait être invité à participer à certaines rencontres et activités publiques.

Date limite d’inscription : 23 février 2013, 17 heures.

Les candidats doivent faire parvenir un court curriculum vitae, accompagné d’une lettre expliquant leur intérêt pour cette bourse d’écriture et donnant un bref aperçu du projet qu’ils souhaitent réaliser. Ceux qui le désirent peuvent joindre un échantillon de leur travail n’excédant pas 10 pages (ne pas envoyer de livres). Compte tenu de l’isolement relatif de la résidence, il est préférable de disposer d’un véhicule motorisé pour ses déplacements. Notez également qu’il est interdit de fumer dans la maison et d’y emmener des animaux domestiques. La maison est meublée et équipée des accessoires de base, y compris une connexion à Internet

Un jury composé de trois écrivains analysera les candidatures et effectuera le choix final, sur la base des réalisations des candidats et de la qualité de leur projet d’écriture. L’UNEQ s’engage à informer rapidement les candidats de la décision du jury, mais elle ne fournira pas de commentaires.

Veuillez faire parvenir votre inscription à l’attention d’Élise Bergeron, adjointe à la Direction générale, au 3492, avenue Laval, Montréal (Québec) H2X 3C8, ou par courriel, à : e.bergeron@uneq.qc.ca.

Lectures - Samedi 9 juin 2012 à 19h00 - A la librairie

Plus qu’un simple concours d’écriture de nouvelles,est une performance unique dont l’objectif principal est de faire se réunir et d’accompagner des auteurs en devenir, souvent isolés. Né en 2010 dans le 11eme arrondissement de Paris, l’événement s’est étendu depuis à tout le nord-est parisien.
Pour sa troisième édition, les 24 heures d’écriture accueillent des participants de la France entière et mobilisent en tout plus d’une soixantaine de professionnels de la chaîne du livre, de l’auteur au libraire, en passant par l’éditeur, le correcteur, le bibliothécaire, le lecteur...

Le Merle Moqueur - Librairie du 104 a choisi de parrainer Hélène Sissoko, auteure et membre du Club des Lecteurs de la librairie. Sa nouvelle sera lue dans le cadre de cette soirée.

La Librairie accueillera également Anna Da Silva, parrainée par la bibliothèque Claude Lévi-Strauss.

Nos confrères de La République des Lettres ont brossé le portrait de l'écrivain Henri Troyat. Un écrivain émérite qui aura consacré sa vie à l'écriture, raflant au passage de nombreux prix littéraires et accédant au sein du sein l'Académie Française. Depuis le 19 juin 2008 c'est Jean-Christophe Rufin qui a pris sa succession chez les Immortels.

Dans ce portrait vous pourrez suivre le parcours de l'écrivain de sa naissance le 1er novembre 1911 à Moscou à sa mort 3 mars 2007 à Paris en passant bien sûr par son arrivée en France en 1920, sa naturalisation française en 1935 sans oublier son obtention du prix Goncourt pour L'Araigne en 1938 alors qu'il n'avait que 27 ans.

Pour retrouver le portrait d'Henri Troyat, il vous suffit de vous rendre sur le site de La République des Lettres via notre lien.

Livre d’art de 220 p., richement illustré, offrant un aperçu inédit et exceptionnel sur le patrimoine culturel irakien et publié en arabe et français.
A l’occasion du VIIIe centenaire de la fondation de l’Ordre des Prêcheurs et de l'exposition "Grandes Heures des manuscrits irakiens" aux Archives nationales (mai-juillet 2015), la Province dominicaine de France et l'AHODE (Association pour l'Histoire de l'Ordre de saint Dominique en Europe), avec le concours des Archives nationales et de la Bibliothèque apostolique vaticane, publiera un superbe livre d’art consacré au patrimoine des Chrétiens d’Orient, et plus particulièrement à la sauvegarde des 800 manuscrits précieux irakiens inédits collectés par les dominicains de Mossoul, aujourd’hui réfugiés à Qaraqosh.

Cet ouvrage évoquera la profondeur des racines chrétiennes de l’Église de Mésopotamie remontant à la fin du Ier siècle, ainsi que l’ancienneté de la présence dominicaine au Moyen et en Extrême-Orient, à l’initiative de Saint Louis.

Le livre réunira les contributions scientifiques des meilleurs spécialistes et sera enrichi d’une centaine de grandes illustrations couleur.
La mise en exergue de ce patrimoine aujourd’hui gravement menacé contribuera à renforcer une prise de conscience en faveur d’une population christianisée depuis deux millénaires pour lui reconnaître une citoyenneté de plein droit.

Françoise Banat-Berger, directrice des Archives nationales ; Bruno Cadoré, Maître général des Dominicains ; Bernard Ardura, président du Comité pontifical des Sciences historiques ; Alain Desreumaux, directeur de recherches au CNRS ; Claudine Delacroix-Besnier, professeur émérite de l’Université de Picardie ; Delio Proverbio, conservateur des manuscrits irakiens à la Bibliothèque vaticane.

Elles sont deux maisons à avoir proposé d'un côté le Jounal de Deuil, publié au Seuil et Carnets du voyage en Chine, chez Christian Bourgois. Sauf que François Wahl qui avait été son ami et l'éditeur de tous les livres qui suivirent Mythologie avait, dans une longue tribune accordée par BibliObs, contesté violemment ces parutions prochaines.

« Un auteur est absolument libre de décider de ce qu'il veut publier ou pas. Et Roland Barthes avait là-dessus une doctrine très stricte. D'une part, il tenait à ce que ne soit montré que ce qui est véritablement écrit. »

Et la guerre était déclarée, puisque M. Wahl ajoutait que pour Barthes, l'intime ne se destinait pas à la parution. Non qu'il « ne pensait pas faire de ses notes un usage littéraire [...]. Mais cette publication en l'état l'aurait bouleversé. C'est une atteinte à sa plus stricte intimité, une brutalité qui lui est faite ».

Le torchon brûle et les intéréssés, éditeurs respectifs des maisons d'édition, qui s'étonneront dans les mêmes colonnes de nos confrères de plusieurs points. Notamment de ce qu'il « conteste cette édition sans avoir lu ni l'un ni l'autre ouvrage ». Amusant. Mais surtout, ils souhaitent mettre un terme définitif à ce qui prend des proportions ridicules : « Il n'y a pas, et il n'y aura pas d'affaire Roland Barthes. »

Olivier Corpet, directeur de l'Imec, pour le Seuil et Éric Marty, éditeur des oeuvres de Roland Barthes cosignent en effet ce droit de réponse plutôt violent.

Alors affaire Barthes ou non, dans quelle mesure peut-on publier les écrits posthumes, ou ne pas le faire, voilà encore d'un côté comme de l'autre, quelque chose qui sent bon le règlement de compte. Une seule chose à dire sur ce cas typique de "regardez-moi j'existe" : les deux livres ont été annoncés en septembre 2008. Si contestation il devait y avoir, elle aurait pu aparaître bien plus tôt.