Il y a quelques mois, avec les premiers coups de feu de la guerre au Mali, l'attention internationale était attirée par le sort des manuscrits de Tombouctou, menacés par la violence des djihadistes. UNESCO, Ministère de la Culture français ou encore la BnF se manifestaient pour numériser et sauvegarder les manuscrits, un travail que la société Arkhênum et l'INSA de Lyon ont entamé dès 2009, avec des moyens parfois insuffisants.