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L’historique Libreria dei Ragazzi de Milan, qui possède également une succursale à Brescia, a été fondée en 1972 par Gianna et Roberto Denti. C’était la première librairie spécialisée dans la littérature pour enfants en Italie (la deuxième en Europe). Aujourd’hui, elle fête son cinquantième anniversaire et surtout, en phase avec son temps, elle change de nom. Elle s’appellera désormais Libreria delle Ragazze e dei Ragazzi.

Malgré les pertes dues au confinement et à la pandémie, le livre reste au cœur de la stratégie de développement de Mondadori, qui en 2020 étend son réseau de librairies dans toute la péninsule, notamment au Sud.

21 années de bons et loyaux services, mais pour la Fnac du centre commercial Italie 2, située dans le XIIIe arrondissement de Paris, c’est surtout la fin de partie. La direction de l’enseigne justifie cette fermeture en dénonçant les conditions du bail qui lui étaient présentées. Une centaine d’emplois subiront cette fin d’aventure — tous redirigés vers d’autres établissements Fnac de Paris… 

L'accord est dans l'air du temps, permettant à des opérateurs télécoms de proposer des contenus sur appareils mobiles, et augmenter ainsi leurs parts de marché. C'est du côté de l'Italie que la dernière signature a eu lieu.

Petit lecteur deviendra grand, et apprendra à lire entre les lignes. Pour l'occasion, le libraire italien, Book Republic, vient de diffuser une étude réalisée auprès de ses clients, pour définir les portraits types des consommateurs.

On distingue assez classiquement quatre profils, classés selon des critères très animaliers.

35 % des librairies interrogées par Silesercenti-Swg déclarent avoir augmenté leurs ventes malgré la pandémie. Et ce, semble-t-il, grâce à la loi sur le livre et au Bonus Cultura (18App). Les éditeurs indépendants, quant à eux, font état d'une augmentation de 28 % de leurs ventes en 2021 par rapport à l'année précédente. 

Décidément, l’Italie se mobilise pour encourager à la lecture. À Naples, dans le quartier de Soccavo, une bibliothèque s’est ouverte, sur le modèle de la gratuité. Mais plus qu’un simple lieu où venir trouver des ouvrages, LibriLiberi in Movimento propose un système d’échange : pour tout livre apporté, on repart avec un autre...

La bataille qui a lieu actuellement chez les parlementaires et les professionnels de l’édition, en Italie, pourrait avoir des conséquences… ou des bienfaits. Dans une lettre ouverte, Paolo Ambrosini, président de l’Association des librairies italiennes, tente d’orienter les débats. Au cœur du problème, le prix du livre. Et comment en faire vivre chacun.

Plus de livres, plus d'auteurs, plus d'éditeurs, mais de moins en moins de ventes — ou du moins des ventes moins diversifiées : un peu partout dans le monde, les créateurs s'inquiètent de la baisse de leurs revenus, ces dernières années. La Writer's Union, au Canada, rappelle que les revenus des créateurs sont, en moyenne, moins élevés que ceux des autres secteurs, de 37 %.

Communiquant l’agenda des rencontres avec les organisations d’auteurs, la ministre de la Culture faisait œuvre de transparence. À défaut d’avoir un réel pouvoir dans les discussions, au moins la rue de Valois pouvait-elle faire l’intermédiaire, servant de catalyseur, si possible, avec les Affaires sociales.

Récemment, Christophe Hardy, président de la Société des Gens de lettres, élu en mai dernier, a fait vrombir. Fin novembre, le ministère de la Culture exposait les conclusions de la mission Fiscalité, touchant aux revenus des artistes-auteurs. Pour les facturations qu’un auteur peut effectuer, une zone grise manifestement confortable existe — arrangeant certains, en dérangeant beaucoup d’autres. Frédéric Maupomé, écrivain et scénariste intervient ici en réponse à la tribune et aux étonnants propos du président de la SGDL dans Livres Hebdo.

Nouvelle salve de révélations concernant l'évasion fiscale de politiciens et autres célébrités, les Pandora Papers rappellent à quel point les richesses sont peu partagées dans le monde. Dans le monde littéraire, le nom de Mario Vargas Llosa retient l'attention : le Prix Nobel de littérature 2010 aurait été le principal titulaire d'une société basée dans un paradis fiscal, Melek Investments.

Après Stephen King (notre actualitté), le romancier britannique Mark Haddon invite les milliardaires à payer plus d'impôts, à commencer par lui-même. Les honneurs d'un prix du Commonwealth en 2003, pour son roman Le bizarre incident du chien pendant la nuit, n'ont pas eu raison de sa bonne conscience.

La question des impôts qu'Amazon doit payer fait couler beaucoup d'encre. Ainsi, durant une quinzaine d'années, la société a vendu de nombreux produits dans l'État du Texas, sans jamais verser un centime de taxes. Un atout concurrentiel évident, par rapport aux autres marchands, qui subissent là une attaque commerciale difficile à encaisser. Et constitue une véritable perte pour cet État... et tous les autres.

Sous la pression de l'Union européenne, et suite aux révélations de LuxLeaks, la société Amazon commence à payer des impôts dans quatre États. En s'appuyant sur des solutions d'optimisations fiscales permises par le Luxembourg, la société parvenait à échapper à certaines taxes. Pour l'instant, le Royaume-Uni, l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne auraient commencé à percevoir les sommes dues. 

On se souvient que l'administration espagnole a tenté un coup de force en faisant passer la TVA sur les livres numériques

Exonération d'impôts expresse pour une biographie de premier ministre

Une solution à définir et exploiter

En Italie, le livre le plus vendu est celui d’un footballeur : Adrénaline. My Untold Stories (Cairo Editore) est le dernier ouvrage autobiographique du footballeur suédois Zlatan Ibrahimovic. Sur la deuxième semaine de décembre, il est en tête du classement des livres les plus vendus en Italie. Nouveau record pour l'attaquant de l'AC Milan. Ah, tiens donc ?

À Milan, les héritiers de Roberto Denti — l'inventeur de la première librairie italienne pour la jeunesse —, ont ouvert une librairie virtuelle, disposant de presque 25.000 et qui vise à devenir une véritable communauté du livre.

Pour la deuxième année consécutive, le Centre régional du Livre de Franche-Comté organise l’événement Mon libraire, mon univers. Du 30 mars au 8 avril, plusieurs ateliers ou rencontres sont programmés dans les librairies indépendantes du Doubs, de la Haute-Saône, du Jura et du Territoire de Belfort.

En marge des Assises régionales de la librairie indépendante en Provence-Alpes-Côte d'Azur, une petite vidéo impossible à rater a été diffusée. Il s'agit simplement - mais encore fallait-il y parvenir - d'une parodie de la célèbre série Bref, anciennement diffusée sur Canal +. 

Altaforte, la maison d'édition d’inspiration fasciste, fait encore parler d’elle. L’ouverture d’un point de vente à Cernusco (Milan) suscite des protestations, tandis qu’elle se prépare au procès contre le Salon de Turin.

Les magasins Waterstones en Irlande sont plus que dans le rouge, avec des charges pour dépréciation et des fermetures de magasins ayant coûté à la chaine 13,1 millions € au total sur 2011.

La fiscalité pour les auteurs belges pourrait être modifiée, selon les propos de la Sabam, société de gestion des dépôts d'oeuvre et de gestion des droits. Depuis lundi dernier, le précompte sur leurs droits passerait de 15 à 25 %, conformément aux mesures prises par le gouvernement pour boucler son budget 2013. 

Les histoires d'impôts, définitivement, la firme Amazon ne les apprécie pas vraiment. Et dès lors qu'un État tente de réclamer de l'argent, le cybermarchand a tôt fait de se carapater dare-dare, ou de menacer de le faire.

Le mégastore de Gênes gigantesque et innovant

« Amazon nous a détruits. » Le message de Paravia, deuxième plus ancienne librairie d’Italie est sans appel : elle ferme ses portes. À Turin, c’est une tragédie : les deux sœurs qui la dirigeaient avaient hérité de leur père cette boutique. Mais aujourd’hui, « les gens veulent des livres à prix réduit et directement chez eux », concluent-elles.

L'idée originale de la librairie All'Arco de la région Emilia, située entre Parme et Modène, a été lancée en octobre 2014. Un simple hashtag, depuis les réseaux, sociaux, pour démontrer qu'il existe une véritable alternative au cybermarchand. #altrocheAmazon, c'est une simple constatation : un libraire fait plus qu'un algorithme.

La Commission européenne a finalement tranché, en signifiant à Amazon qu'il devait rembourser dès à présent 250 millions € d'« avantages fiscaux indus » qu'il avait reçus de la part du Luxembourg. La commissaire européenne à la Concurrence Margrethe Vestager a rendu publique cette conclusion après une enquête au long cours, sur 3 ans.