salon livre numérique

Je viens de rentrer de Mennecy, 40 kilomètres de Paris par l'A6, puis une petite départementale, toute droite et bordée d'arbres qui mène à la veille ville dominée par son église et de vieilles maisons entourées de hauts murs gris qui les dissimulent, et dont on ne voit que des fenêtres croisées, sombres. Il neigeait, ce qui ajoutait à l'impression de se trouver très loin de Paris. Nous étions  en compagnie d'un membre du jury, Alain Dewulf, homme charmant et cultivé, qui n'a pas hésité à nous faire la visite de cette ville où j'ai imaginé le décor d'un roman à la Simenon. Il nous a ensuite reconduits au Parc de Villeroy.C'est là, dans les dépendances d'un château du dix-huitième siècle détruit sous la Révolution, que j'ai reçu le prix PrixMadeleine de l’Aubespine. Les femmes de lettres me portent chance puisque "La nuit du Vojd" avait déjà reçu le prix Edmée de la Rochefoucault. Le prix de la ville est allé à Ariane Charton pour son livre "le roman d'Hortense" (Albin Michel) qui raconte le dernier amour de Chateaubriand. La conversation que j'ai pu avoir avec elle sur la littérature romantique était passionnante, et j'ai pu ainsi apprendre l'existence d'un  grand "ensablé" du 19ème siècle : un certain Roger de Beauvoir! Il faudrait un site sur  ces ensablés-là.Le prix spécial de jury a été attribué à Bernard BOUDEAU « Méfie toi d’Assia » (In Octavo).

Voilà bien un flagrant délit de cause commune qui pourtant va se heurter à un problème juridique sensible : d'un côté, la marque Vivre livre, qui créé entre autres des sacs plutôt funky et promouvant le prix unique du livre, la librairie et toutes les choses rendues un peu sacrée par la loi Lang.

De l'autre, un salon du livre Midi-Pyrénées qui adopte le slogan Vivre livres, pour sa manifestation du 15 et 16 novembre, comme le stipule un communiqué, en date du 17 octobre dernier. « Le Salon prend aussi une identité propre avec un nouveau nom : Vivre Livre, qui proclame une volonté bien affichée, vivre le livre et la lecture au quotidien pour mieux appréhender le monde ».

Un titre qui ne manque pas de choquer la marque déposée par Entre Deux, pour qui le salon « a choisi de s'emparer de cette marque ». En effet, malgré « une première intervention de notre part, le Salon du Livre a choisi l'appellation VIVONS LIVRE », une similitude choquante, mais qui ne s'arrête pas là. En effet, nous vous le faisions remarquer, l'autre slogan dont la Région se sert, « La qualité de nos librairies est unique, le prix du livre aussi. » n'était pas sans rappeler « Le Prix du livre est unique, mon libraire aussi ! », qui figure sur les sacs vendus par la marque Vivre livre.

Nomen est omen... les auspices sont mauvais...

« Nous nous insurgeons contre cette démarche qui fait fi de toute légalité et qui pénalise une entreprise qui a crée cette marque et la fait vivre depuis août 2006 en éditant des cabas illustrés pour les libraires et un recueil de textes de la chanteuse MeLL intitulé QULTURES », explique la société, qui s'estime spoliée dans son travail et son image « par un Conseil Régional qui affiche pourtant une politique sociale dite de gauche. »

« La jurisprudence en la matière nous donne raison quant à notre obstination à ne pas vouloir nous faire déposséder de notre marque. La conjugaison du verbe « vivre » s’il est associé au mot « livre » ne change rien à l’affaire. »

Un recours en justice serait bien évidemment coûteux, mais la société examine les moyens qui sont à sa portée pour faire reconnaître son droit.

A l’occasion de la seizième édition du Salon du livre francophone de Beyrouth qui s’est ouverte le jeudi 23 octobre 2009, quelques pointures ont fait le déplacement pour représenter les fines plumes de la langue française.

On y retrouve notamment l’auteur de Désert, Jean-Marie Gustave Le Clézio ainsi que l’auteur franco-belge Eric-Emmanuel Schmitt. Mais, à côté de ces poids lourds, le salon accueille tout de même plus de 150 auteurs venant de 70 pays différents.

Cet événement international se déroule au Liban, au sein du  Beyrouth International Exhibition and Leisure Centre (BIEL). Les organisateurs attendent pour cette nouvelle édition plus de 80 000 visiteurs qui se presseront dans les allées pour partir à la rencontre d’un Edgar Morin, d’un Patrick Poivre D’Arvor ou encore d’un Didier Decoin.

Cette manifestation tient à s’inscrire également dans le cadre de la nomination de Beyrouth comme capitale mondiale du livre pour l'année 2009 par l'UNESCO. Après les Jeux de la Francophonie, ce salon fait encore une fois la part belle à la langue française. Selon certains chiffres, on compterait au Liban 38 % d’habitants ayant une bonne connaissance du français.

L’édition 2007 du salon du livre francophone de Beyrouth a été annulée. Cette manifestation devait au départ se tenir fin octobre 2007. Dans un premier temps, elle a été reportée au début du mois de février 2008. Mais c’est finalement l’annulation à la suite d’une demande du Syndicat des importateurs du livre libanais. C’est l’instabilité politique du pays qui est mise en avant.

Pour le syndicat, il était aussi difficile d’envisager l’organisation de deux salons sur l’année 2008. Le prochain rendez-vous est donc fixé pour novembre 2008. Le problème de la sécurité reste cependant toujours d’actualité.

L’élection du président libanais a déjà été reportée de nombreuses fois. Elle devait avoir lieu le 21 janvier dernier, mais ce fut un treizième report pour la date du 11 février 2008. Le Liban est en effet privé de chef d’État depuis l’expiration du mandat d’Emile Lahoud, le 23 novembre 2007. Mais est-ce qu’une élection résoudra tous les problèmes…

Cette manifestation est le troisième salon francophone au monde, après celui de Paris et de Montréal. Il est organisé par l’ambassade de France et accueille près de 100000 visiteurs. A la demande de tous les professionnels du secteur, on devrait donc le retrouver à l’automne prochain. Mais pour l’instant, le pays continue de vivre au jour le jour.

Cette troisième édition a pour thème : « Votre voisin est un écrivain ! ». Elle se tiendra le samedi de 14h00 à 18h00 et le dimanche de 10h00 à 18h00.

Les invités d’honneur sont Jean-Pierre Dintilhac (magistrat et écrivain) qui a publié en 2006 Rendez-nous la justice : un haut magistrat parle (Editions Jacob-Duvernet, Collection Quelle France demain ?) et Philippe Picho (policier et écrivain).

Une trentaine d’auteurs et trois associations iront à la rencontre du public au cours de cette manifestation. Vous pouvez vous rendre directement sur le site du salon afin de visualiser la liste des auteurs invités. Entre autres, seront présents Bob Garcia, Gérard Huber-Richou, Patrice-Loup Rifaux ou encore Pascal Fioretto.

Vous y trouverez aussi toutes les informations nécessaires pour vous rendre sur place. Le programme des manifestations est également téléchargeable sur le site.

Mediapart qui reprend une information de JSS News, de nombreux livres antisémites, dont Mein Kampf et Les protocoles des Sages de Sion ont été présentés, voire « mis en vedette » lors du salon du Livre de Casablanca.

Le Salon international de l'édition et du livre (SIEL), qui s'est déroulé dans la ville marocaine du 9 au 19 février 2012, a été le pire Salon du livre selon le Centre Simon Wiesenthal, un institut américain contre le racisme.

Ce dernier a d'ailleurs fait parvenir une missive en protestation au ministre marocain de la culture, Mohammed Amine Sbihi ; il proteste également contre Jürgen Books, le directeur du festival dans le monde de l'édition à la Foire du livre de Francfort, lui demandant « la « liste noire » des éditeurs des livres « de la foire d'Octobre » car ils violent les conventions de l'Union européenne et du Conseil de l'Europe contre le racisme ».

Sous le thème « Un temps pour lire, un temps pour vivre », cette 18e édition a réuni quarante pays représentés et sept cents maisons d'édition marocaines avec pour invité d'honneur l'Arabie Saoudite (notre actualitté).