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Cuento mi libro est une nouvelle plateforme de promotion du livre basé sur de la vidéo et diffusée sur Internet. Il s'agit d'interventions directes de l'auteur qui vient expliquer son travail et son dernier livre.Cette initiative argentine s'inscrit fort logiquement dans le développement de la littérature sur le net, mais l'utilisateur se heurtera à des détails gênants, comme notamment l'impossibilité de partager les vidéos réalisées sur des réseaux sociaux ou des pages internet plus globalement.L'objectif premier reste de développer un endroit pour assurer la promotion des écrivains d'Amérique latine et si l'on parle d'initiative argentine c'est que les deux sociétés qui ont fondé ce projet sont originaires du pays.

Trix Soluciones se charge en effet de la gestion de la plateforme et Lleva y Trae, spécialiste de la conception et de la communication, du contenu à proprement parler. Mais également parce que pour l'heure, on y trouve des interventions d'écrivains argentins essentiellement.

Le moteur de recherche permet de retrouver facilement des auteurs présentés précédemment, et l'interface est plutôt agréable. On peut également s'y inscrire pour bénéficier de petites options personnalisées. Impossible de savoir comment le site fonctionne, en accord avec des éditeurs pour des vidéos promotionnelles, ou par d'autres biais.

À New Delhi, seize écrivains indiens des plus renommés tels Salman Rushdie, Vikram Seth, Shobhaa De, Amit Chaudhuri et William Dalrymple ont troqué la plume de l'auteur pour celle du journaliste. Et ils évoquent la présence du SIDA en Inde dans une série d'articles publiés à travers SIDA Sutra : des histoires inédites de l'Inde ('Aids Sutra: Untold Stories from India ').

Avec la plus forte proportion mondiale de personnes séropositives, l'Inde souffre gravement de cette maladie. Sur chaque exemplaire vendu, 2 $ iront aux soins des enfants touchés par le VIH ou le SIDA, dans les villes les plus sévèrement impactées.

Dans ce recueil, on parle des femmes au foyer, des toxicomanes, des homosexuels, des policiers, des travailleurs du sexe. Pour Amartya Sen, prix Nobel d'économie, « cette anthologie est une grande réussite. Il est extrêmement important de reconnaître que le Sida est tout d'abord une crise humaine ».

Salman Rushdie a ainsi passé une journée parmi les eunuques dans la ville de Bombay, d'autres se sont rendus là où les personnes se vendent pour vivre, à Andhra Pradesh, où l'infection atteint de sommets.

Publié aux États-Unis et en Angleterre, le livre sera également distribué en Inde. Poèmes, articles, réflexion, constats, les genres se mêlent dans un livre qui avant tout souhaite faire prendre conscience de la gravité de la situation. Il sortira le 4 septembre.

Petit retour sur quelques éléments glanés sur le site Chibout.info, concernant le programme électoral du candidat Abdelaziz Bouteflika, devenu président le 15 avril 1999.

Alors que les élections présidentielles qui auront lieu le 9 avril prochain n'ont pas encore vu le démarrage des différentes campagnes, Abdelaziz Bouteflika se lance dans l'arène, encore avant l'heure. Une tactique qui avait été payante en 2004 et que le président sortant réitère ici.

Compétition déloyale ou non, puisque lancée avant le début officiel, peu importe, semble-t-il puisque le président semble déjà réélu d'avance. On trouvera cependant intéressant un point évoqué dans le programme de sa politique sociale et culturelle, qui se veut « à la mesure de nos ambitions nationales ».

Affirmant sa confiance en la jeunesse, et désirant lui donner les moyens de se dépenser en faisant du sport, le président évoque également quelques points d'éducation. On parle de la mise en valeur de « notre patrimoine national et encourageant la création intellectuelle et artistique avec des mesures incitatives et de soutien de l’État », il se félicite des choses déjà accomplies.

Pour ce qui est de l'avenir, « le développement de la production littéraire et l'encouragement de la lecture » sont des points qui semblent cruciaux. En effet, le président affirme vouloir réaliser « un programme de création d’une bibliothèque par commune ». Noble cause...

 : je vous en avais parlé dans un précédent billet, ce livre d’entretien m’a été envoyé par la bibliothèque en ligne Libfly dans le cadre de Un éditeur se livre #4.

Résumé : Il s’agit d’un livre d’entretien entre Roberto Scarpinato et celle qui fut d’abord sa traductrice durant des conférences, Anna Rizzello.

Roberto Scarpinato est sicilien et s’est engagé au début des années 90 dans la magistrature anti-mafieuse. Il a instruit les principaux procès contre la mafia italienne et est aujourd’hui procureur général en charge des enquêtes relative aux assassinats politco-mafieux de 1992 et 1993 (notamment les juges Falcone et Borsellino)

Mon avis : Ce livre d’entretien est tout petit, il a le format d’une brochure et fait une quarantaine de pages. Et tant mieux pour moi parce que les ouvrages d’entretien ce n’est pas trop mon truc et la mafia, je n’y connais pas grand-chose !

Ce livre n’est pas une biographie de Roberto Scarpinato ni un manifeste anti – mafia. Le juge nous livre ici la genèse de sa vocation judiciaire ainsi qu’une analyse approfondie de la place de la mafia dans la société sicilienne et italienne en générale. Roberto Scarpinato livre également son point de vue sur la place de la religion dans cette société ainsi que sur la justice française.

Cependant l’entretien est court et les deux auteurs ne poussent pas très loin la réflexion et la description. Il faut dire qu’en 42 pages d’un format 17*10cm ou quelque chose comme ça, la réflexion ne peut malheureusement pas être poussée à son maximum.

Personnellement, ne connaissant rien à ce sujet j’ai appris des choses, cependant je ne pense pas que ceux qui connaissent ce milieu découvrent de nouvelles réalités. Ce petit livre est plus une introduction à l’ouvrage de Roberto Scarpinato, le Retour du Prince, écrit en 20008 et qui sera traduit en Français et édité par la Contre Allée au printemps 2012.

Il n'est jamais trop tôt pour voyager, encore faut-il se poser les bonnes questions. Quitter quelque temps son pays pour découvrir les richesses d'un autre est essentiel, mais au fond pourquoi voyage-t-on ? Où voyager et surtout comment ?  Quelques réponses à ces questions dans ce très bel album, qui initiera sans doute vos petits au . 

Les habitants du monde n'attendent que de se rencontrer, d'échanger paroles, musiques, rires et souvenirs : ici on y découvre les habitudes culinaires, les modes vestimentaires ou encore les différentes religions pratiquées à travers le monde, et on comprend que le voyage est une source de richesse, car il confronte les différences.

Habituée des voyages, Geneviève Clastres signe ici un album plein de bon sens ; les diversités culturelles et historiques sont mises en valeur avec clarté pour les enfants, qui peuvent naviguer dans le livre selon leur gré. Lucile Placin a quant à elle très joliment garni le livre d'illustrations dynamiques et colorées. Résultat : un ensemble homogène, riche et intelligent.

Quoi de mieux que de sensibiliser les enfants au voyage et au choc des cultures ; d'ailleurs, on conseillera volontiers ce livre aux écoles, grâce à ses vertus pédagogiques et à la densité des informations qui s'y cachent : cartes thématiques, photographies et illustrations. Le tout, saupoudré d'écologie, ouvre au jeune voyageur la voie du voyage responsable, pertinent et utile. Vous pourrez même aller plus loin et naviguer sur les sites internet indiqués ou aller vous renseigner auprès des associations mentionnées, afin d'ouvrir davantage les horizons de vos enfants. On repart en vacances ?