Conversion au silence

Pendant plus d’un siècle (1836-1939) la ville industrielle du Creusot (Saône-Et-Loire) est sous la coupe de la famille Schneider connue pour son paternalisme. 

Cette dernière détient les usines Schneider qui produisent de l’acier, du matériel mécanique et électrique, armements… 

Les usines rejettent des fumées et des gaz qui font de ce centre ouvrier l’un des lieux les plus insalubres et pollués d’Europe. 

Entre silence de la part des habitants et réactions des observateurs extérieurs, cet ouvrage revient sur les représentations de cette ville et son identité urbaine. 

Étude rédigée par Romain Mainieri qui a reçu le prix « jeune chercheur » de l’Académie François Bourdon. 

Christophe Lucquin Éditeur organise Roman CLÉ 2015, un appel à textes sous forme de concours ouvert à tous les auteurs d’expression francophone et doté d’une publication chez Christophe Lucquin Éditeur à l’été 2015.

Créé à l’initiative de Christophe Lucquin, le Prix Roman CLÉ 2015 vise à publier un texte francophone inédit remarqué par Christophe Lucquin Éditeur et choisi par un jury de professionnels.

Les envois s’effectueront exclusivement par Internet au contraire de ce qui se fait habituellement chez Christophe Lucquin Éditeur.

Déroulement

Les textes feront l’objet d’une première sélection au sein de la maison – afin de correspondre pleinement à la ligne éditoriale.
Au sein de Christophe Lucquin Editeur, la sélection sera double : Christophe Lucquin fera le premier choix. Les textes retenus seront ensuite validés par Christophe Lucquin et Edith Noublanche.

Les textes issus de cette sélection seront transmis le 31 mars 2015 à un jury composé de professionnels et dont la composition complète sera communiquée au plus tard à cette même date.

Participation

Pour ce concours sans thème ni format imposé, les textes seront reçus du 15 décembre 2014 au 1er février 2015. Les auteurs peuvent être débutants ou confirmés. La participation est libre et ne fait pas l’objet de frais d’inscription.

Les textes sont à envoyer à christophe [a] christophelucquinediteur.fr avec copie à edith [a] christophelucquinediteur.fr – objet du mél : Roman CLÉ 2015
Le lauréat sera connu le 30 mai 2015. Le texte sera publié à l’été 2015.

Un petit pingouin se met à rêver la maison de sa vie de grand. Elle sera ronde comme une pastèque ou de la taille d'un petit pois, idéale pour les moments de gourmandise. En forme de fusée ou de montgolfière, pour partir saluer les sirènes et les petits martiens. L'imagination du petit pingouin n'a pas de limites, sinon celle du dodo.

Sa maison du bout du monde, peut être s'y trouve t-elle ?

Zzzzzzzzzz...

est un album onirique pour les jeunes lecteurs qui apprennent et commencent à lire. L'évocation est le maître mot.

Les maisons imaginaires défilent par double-page et les illustrations de Marjorie Béal s'adaptent à chaque contrainte d'univers, offrant l'illusion que de jolis imprimés prennent la place des décors sur les fonds blancs. Chaque palette d'imprimés joue sur le rappel de matières ou d'éléments naturels en accord avec la Maison rêvée.

Laurie Cohen nous fait donc bondir d'une Maison Coquelicot, entre autres, à une Maison Savon d'été, son album se déroule comme une poésie, emportant les lecteurs sur la mer des rimes et des allitérations qui font chanter l'histoire.

Une belle invitation à en faire autant pour les enfants, dessiner sa maison du bout du monde ou imaginer une poésie en résonance avec sa maison extraordinaire.

Approché presque par hasard, le livre de est devenu, dès la lecture des premiers mots, magnétique, impossible à lâcher. Une centaine de pages, une vingtaine de chapitres pour une histoire terrifiante, d'une tristesse infinie mais portée par un personnage, Majda, incandescente et bouleversante, meurtrie par des blessures intimes à l'adolescence qu'une vie restera impuissante à guérir.

"Majda mâche sa rage en silence, courbée, réduite. Sous la chair, le cœur s'affole, s'inquiète de tout."

Une femme condamnée, enfermée dans une douleur irrépressible et une solitude immense face à un lecteur maladroit, ébranlé, perturbé et en même temps si proche ; attaché au regard bienveillant du narrateur, salvateur et juste. Magnifiquement approprié.

Empreint de révolte et de larmes, éprouvé par le silence et le poids d'une culture maghrébine encore misogyne, le lecteur accueille cette femme sensible et fragile avec une profonde tendresse, saisi à la fois par  le réalisme de l'histoire et le style épuré, sec et déchirant. Une écriture précise et concise, remarquable à décrire la folie et le désespoir du personnage principal, le malaise et l'inquiétude des parents, impuissants et faibles, tragiquement décalés. Figés. "Ils décidèrent d'un commun accord qu'il ne fallait rien faire, rien dire. Rien qui puisse nuire à leur enfant […] Il fallait oublier […] Le temps récompenserait leurs efforts."

Majda a 45 ans et souffre de schizophrénie. Lorsque les voix qu'elle entend, menaçantes et agressives, la submergent, c'est à l'hôpital psychiatrique qu'on les fait taire. Ici, au pavillon des femmes de l'hôpital Henri Guérin, alors qu'ils ne l'ont pas vue depuis quelques années, Ahmed (Algérois) et Fouzia (Tunisoise), aujourd'hui retraités,  viennent chercher leur fille et la ramènent dans leur appartement, quelque part dans le Var.

"Les cachets vont briser le délire".

De l'attention, du réconfort, de la douceur, "une rassurante précision métronomique", quelques gestes d'amour et de puissants neuroleptiques apaisent les délires de Majda, "hébétée, somnolente" et laissent remonter les souvenirs de l'enfance familiale, plutôt légers et heureux jusqu'à l'agression (toujours tue). A 14 ans, son existence s'effrite, ses repères vacillent et la fuite n'offrira pas la distance suffisante pour se reconstruire. Majda est anéantie. Inaccessible. "On peut très bien respirer et être morte".

Avec un regard acéré et poignant, Samira Sedira rend compte de la violence continue exercée sur Majda, laisse percevoir son intense souffrance, l'horrible silence qui l'a détruite, empêchée d'être et devenir. "Majda est folle. Cuite à l'étouffée […] Une sorte d'aberration combinatoire."

Délicate, elle pénètre également un quartier populaire et l'intimité d'une famille maghrébine façonnée par des repères différents de la société occidentale. Elle dépeint la survalorisation des frères de Madja pendant toute leur enfance et  adolescence, leur liberté plus grande. Par petites touches, elle  dessine la perte d'autorité progressive du père ("jugé inapte à faire respecter la loi,soudain frappé de nullité"), son éloignement ou encore l'absence de complicité entre une mère et sa fille, la pudeur envahissante qui freine l'amour maternel et méprend sur les sentiments.

Si justement explicite, elle ne juge ni ne condamne pourtant. Extrêmement sobre.

Il y a dans ce livre, beaucoup plus que ce qui vient de s'écrire. Des mots plus forts, qu'il n'est nul besoin de porter par une chronique. Retenez seulement le titre et le nom de l'auteur.

Incontournable, ce roman ne doit pas vous échapper. Peu de lectures happent aussi net. 

Dimanche 2 janvier sur Paris. La reprise de l'activité économique est pour demain. Paris se tient comme devant une épreuve: raide, hostile, angoissé, silencieux, ennuyé, résigné, fataliste. Il y a du monde du côté du Luxembourg, mais on se promène sans trop y croire, avec retenue, un sourire vague pour les bêtises des enfants, on marche parce qu'il faut marcher, faire de l'exercice. Faire quelque chose. S'agiter, tâcher d'oublier. Mais le dimanche est là, indiscutablement, peint en gris sur les façades de Paris, ces mêmes façades, hier encore, si colorées, vivantes, comme animées par l'animation des hommes. Même à Paris, les bruits s'estompent, et même les mouvements semblent forcés, ralentis, hésitants. Sur les Champs-Elysées, j'aperçois sur un immeuble, au dessus d'un cinéma, une énorme affiche blanche "From values comes value" (qu'est-ce que cela veut dire? Ce doit être formidable). En anglais bien sûr, énorme, on ne voit qu'elle, plus que l'Arc de triomphe. Et l'on pense à l'univers des bureaux, du business, du travail....Après l'ivresse des fêtes, on s'arrête, on regarde autour de soi, et c'est le silence. Un silence de mort. Oui, après l'agitation, les rires, les étreintes, on retrouve le silence. Sans le bruit des hommes, plus rien, le vide, la mort, et ce regret d'une occasion manquée, d'un bonheur enfui qu'on n'a même pas vu! Un sentiment de vide né d'un entre-deux. Fin des fêtes, d'une occupation ludique, et la perspective de la reprise du travail. En fêtant, en travaillant, on s'oublie, on est dans ce qu'on fait, mais ce soir 2 janvier 2011 on est face à soi-même. Apprentissage de la mort, en quelque sorte, en light, comme dirait un Français branché. Mais aussi, paradoxalement, pesanteur du vide qui pèse, dérange. Un sentiment de , comme celle de Roquentin, dans le roman éponyme de Jean-Paul Sartre, causé par notre propre corps soudain dénué de sens, ce sens qu'on lui donne un peu tous les jours.Je n'en mène pas large dans le crépuscule froid qui vient. Finies ces vacances de Noël auxquelles j'avais songé avec une espèce d'espérance, d'impatience. Puis Noël est venu, il est parti. Après l'avoir espéré, je le regrette, mais je ne me souviens pas l'avoir apprécié au moment où il est arrivé. La journée a passé, c'est tout, pareille aux autres, presque pareille en tout cas.Rien n'y fait, le présent est insaisissable. Ou seulement par un instant, par touches. Ce n'est qu'après, en voyant l'œuvre en son entier, qu'on se rend compte qu'elle était belle, que cela valait la peine de la vivre, que peut-être on l'a gâchée, on ne l'a pas assez considérée. Le présent est forcément inachevé, et lorsqu'il est fini, il n'est plus, il s'est changé en passé. Insoluble question du temps.Insoluble?Je pense à Proust qui trouva dans la littérature le moyen de regagner le temps. Temps perdu parce que gaspillé, parce que fini, d'où ce titre à double sens : A la recherche du temps perdu.Avec cette perspective de travail ou de lecture, il n'est plus de tristesse qui vaille. Je vais rentrer et me plonger dedans.Hervé BELCrédit photo finitude

Payez si m'en croyez, n'attendez à demain, Achetez dès le 28 mai, l'iPad de votre vie.

Eh oui, parce que même en mai, s'il est bon de faire ce qu'il vous plaît, prévoyez tout de même de vous faire grandement avoir par un taux de conversion passablement affreux.

L'iPad arrivera bien sous nos cieux étoilés le 28 mai, mais les tarifs sont passablement prohibitifs. On n'en attendait pas moins. Et de toute manière, on vous recommande chaudement de ne pas investir dans l'actuelle version, mais plutôt d'attendre de voir ce que l'iPad 2 (déjà dans les cartons, limite sorti de son blister) donnera.

Quoi qu'il en soi, les tarifs de la bête vont fait assez mal. Parce que comme souvent dans les matériels informatiques, et quoi qu'en dise la bourse, la valeur d'un dollar, c'est un euro. Ce qui donne les tarifs suivant :

Ce qui laisse rêveur, pantois et même un peu dubitatif.

Le 28 sera également la date de lancement pour tout un tas d'autres pays, européens ou non, comme l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne, la Suisse et le Royaume-Uni, mais encore l'Australie, le Canada et le Japon. Les précommandes arriveront dès le 10 mai - vivement lundi, pour voir si les serveurs d'Apple tiennent la charge. Pour les pays suivant, il faudra attendre le mois de juillet en revanche : Autriche, Belgique, Hong Kong, Irlande, Luxembourg, Mexique, Pays-Bas, Nouvelle-Zélande et Singapour.

N'oubliez pas que les opérateurs de téléphonie ne le proposeront pas, et que l'on pourra le trouver chez des revendeurs estampillés Apple, ou agréés, uniquement. Chez nous, en l'occurrence, ce sera du genre Darty, Fnac, Boulanger ou Surcouf.

Enfin, l'application iBookstore sera elle aussi disponible à partir du 28 mai... On a hâte de savoir ce qui sera proposé pour la France...

Les 25 et 26 juin 2014, Fontaine O Livres organise une formation de deux jours sur la réalisation et le design du livre numérique : cette formation pratique aidera les participants à prendre en compte les contraintes et spécificités du livre numérique afin de réaliser des fichiers de qualité. Orchestrée par , développeuse et graphiste et , auteur, développeur et designer de livres numériques, la formation s'adresse aux responsables, collaborateurs d'édition, graphistes, designers, chargés de fabrication et profils techniques.

OBJECTIFS

• Comprendre le fonctionnement et les solutions de production du livre numérique,

• Réaliser un livre numérique et en contrôler la qualité,

• L’enrichir et le convertir au format Kindle Mobi.

PROGRAMME

I. État des lieux du livre numérique

• Qu’est-ce qu’un livre numérique, quels sont ses formats et ses fonctionnalités ?

• Les logiciels de lecture et leurs problématiques.

• Les outils de conversion et de production.

Notions abordées : EPUB, Kindle mobi, reflowable text, fixed-layout, moteurs de rendu, bugs, overrides, formats-sources.

II. Réaliser un livre numérique

• Quelle méthodologie adopter pour InDesign ?

• Comprendre et utiliser HTML et CSS, les langages du livre numérique.

• Réalisation d’un livre numérique de A à Z : marquage HTML, stylage CSS, métadonnées et contrôle qualité.

Notions abordées : styles et balises d’exportation InDesign, sémantique HTML, feuille de styles CSS, métadonnées, ePubCheck.

III. Designer un livre numérique

• Les contraintes, principes et méthodes de composi­tion du livre numérique.

• Comment enrichir son fichier ? Intégrer des polices, des images, de l’audio et de la vidéo.

• Convertir son fichier EPUB au format Kindle.

Notions abordées : interopérabilité, le texte «fluide», écrans eInk, l’utilisateur–lecteur, typographie numérique, la page–écran, enrichissements multimédia, KindleGen.

METHODE PEDAGOGIQUE

• Présentation théorique et pratique du livre numé­rique et des solutions de production.

• Ateliers pratiques : réalisation et enrichissement d’un livre numérique lisible, interopérable et pérenne.

• Dossier de ressources techniques remis aux partici­pants.

MODALITÉS PRATIQUES :
Durée : 14 heures (2 jours)
Dates et horaires : les 25 et 26 juin 2014 de 9h30 à 17h30

Lieu Fontaine O Livres : 13 rue de Vaucouleurs 75011 Paris

COÛTS ET PRISE EN CHARGE :

Tarif :
Entreprise : 800 € HT / Adhérent à Fontaine O Livres : 700€ ht / Individuel : 600 € TTC
Ce coût peut être pris en charge par votre organisme collecteur de formation professionnelle.

Renseignements / Inscriptions :
Tél. : 01 75 43 32 36 / 01 43 14 03 94
Mail : formations@fontaineolivres.com

Découvrez le détail complet de cette formation : 

http://www.fontaineolivres.com/fontaine-o-livres-calendrier-des-formations-2014,0303.html