SGDL auteurs défense

Ca ferait presque plaisir de voir que la littérature est au coeur des discussions politiques, si simplement les auteurs évoqués n'avaient pas les passifs politiques - hélas ! - qu'on leur connaît. Et surtout, si l'on ne replongeait pas une fois de plus dans la gaudriole frontiste dont l'illustre représentant et patriarche a pris l'habitude de plonger...

Le concours littéraire organisé par CBC, Canada Reads, vient de prendre une volée de bois vert. Un avocat du Québec accompagné d'une personnalité de la télévision ont provoqué le scandale en mettant en accusation deux des auteurs qui y prennent part. Le principe est simple : un livre est défendu par une personnalité, qui doit faire valoir son poulain.

La justice américaine a tranché, le FBI a même été appelé en renfort : le DMCA a frappé le site de téléchargement, Megaupload. Le DMCA, le Digital Millenium Copyright Act, est un acte de loi qui protège les droits d'auteurs. La Justice américaine accuse Megaupload d'avoir fait perdre 500 millions de dollars à l'industrie.

Smashwords permet depuis plusieurs années aux auteurs indépendants et aux petites maisons d'édition, de commercialiser leurs oeuvres numériques au travers des plateformes plus importantes. Smashwords se charge de passer les accords et tout le monde est content. Mais voilà : un petit souci avec PayPal va mettre un peu de vinaigre dans toute cette belle sauce...

On savait les Américains très portés sur le livre numérique, mais le papier, et par ce biais les bonnes vieilles lettres, bénéficie encore d'une certaine aura. La preuve en est : à l'initiative du magazine artistique The Rumpus, une ribambelle d'auteurs, dont notamment Dave Eggers, s'engage à répondre chaque semaine aux lecteurs par une lettre manuscrite.

Alors que le festival d'Angoulême est pour la fin de la semaine, un petit coup d'oeil sur l'état du marché de ce secteur en France s'impose. Rappelons également qu'à l'occasion du FIBD, ActuaLitté sera présent avec le MOTif, pour deux conférences sur l'évolution numérique du secteur, directement avec les auteurs. 

Comme chaque année, le Figaro vient de sortir son classement des auteurs qui ont tout explosé durant l'année 2010, en vente de livres. Et, surprise, c'est cette année Guillaume Musso qui prend la tête de l'édition 2011 de ce top 10. Autre surprise, les 10 plus bankables de l'édition française ont pas mal changé...

Le juge Harold Baer du district de New York a estimé que les plaintes déposées par l'Author's Guild et d'autres corporations d'auteurs n'étaient pas fondées. Ces associations avaient lancé des poursuites contre les universités américaines à l'origine de la création de la librairie numérique HathiTrust pour non-respect des lois relatives au copyright.

Depuis le temps que la NRF, Nouvelle Revue Française, monopolisait l'attention des uns et des autres, et despotiquement, étalait ses auteurs et leur machisme - si, si - il était temps que les femmes prennent le pouvoir. Bravo Mesdemoiselles d'avoir osé le rouge et le noir, et Jeanne Mas, bien entendu, pour détrôner l'hégémonie gallimardienne. 

Après l'obtention d'un droit à interjeter appel de la poursuite menée en class action contre Google Books, la société américaine avait de quoi se frotter les mains. Si cette partie peut être contestée et annulée, la firme devra être attaquée par les auteurs, individuellement, ce qui rendrait les choses légèrement plus complexes et coûteuses pour les plaignants. 

La société d'autoédition Author Solutions Inc (ASI), créée en 2007, a vu son taux de croissance se maintenir à 12 % d'année en année : Pearson aussi, puisqu'il a décidé de débourser 116 millions $ pour s'offrir la structure. Celle-ci hébergerait près de 150.000 auteurs, pour 190.000 titres en papier ou en numérique.

Dans la blogosphère littéraire, les couples se font et se défont rapidement. Ils sont auteurs, écrivains amateurs, et ont au minimum deux points communs, un blog et le goût de l'écriture. Et peut-être aussi le goût du partage, l'envie de bousculer un peu les codes : tous les premiers vendredis du mois, ils écrivent chez l'autre.

Du 21 au 23 septembre, se tiendra à Bercy Village le premier Festival BD organisé par les éditions Delcourt et Soleil (récemment racheté par le premier), en collaboration avec la Fnac. Le festival accueillera 70 auteurs Delcourt, Soleil et Tonkam pour des dédicaces et des animations dans la cour Saint Émilion et à la FNAC, précise l'éditeur. 

L'édition canadienne traverse décidément une tempête qui vaut tous les Sandy : le groupe d'édition D&M Publishers, créé en 1970, vient de se déclarer en banqueroute. Et pour cause, puisque cet acteur historique de la culture nord-américaine est débiteur de 6 millions $, dont un peu moins de 4 millions à ses auteurs maison.

Selon Torrent Freak, le « combat » entre BitTorrent et les droits d'auteurs est loin d'être fini. En dépit de nombreux efforts déployés par les gouvernements et les industries du divertissement, de nombreux étudiants utilisent encore BitTorrent pour accéder aux derniers films, à la musique et aux jeux, signale le journal. Panorama des pratiques estudiantines et de leurs Universités.

La décision prise par l'éditeur Penguin de poursuivre en justice plusieurs auteurs a fait des vagues. Ces derniers auraient perçu une avance sur des ouvrages à venir, mais sans jamais rendre le livre. Près de 600.000 $ sont en jeu, et l'éditeur, en période de disette, souhaite impérativement retrouver ses fonds, pour le moment perdus. 

Depuis quelques mois, l'outil d'autoédition Kobo Writing Life était testé dans sa version bêta, pour y ajouter quelques ultimes améliorations avant sa sortie publique. La plateforme à destination des auteurs indépendants est désormais finalisée, et sa mise en ligne imminente. Aux États-Unis, bien sûr, mais aussi en France, où la Fnac s'est montrée vivement intéressée.

Lulu, Smashwords, Wattpad ou Kindle Direct Publishing, les auteurs désireux de se passer d'intermédiaire ont au moins le choix pour leur plateforme d'autoédition. Le Projet Gutenberg, non lucratif et lancé en 1971, vient d'ouvrir son propre dispositif d'autoédition, dans l'espoir de proposer une alternative aux sociétés privées. Mais le bât blesse au niveau technique...

La loi sur la numérisation des oeuvres indisponibles du XXe siècle aurait mérité d'être un peu plus pensée avant d'être adoptée. Et les auteurs, qui avaient gardé un silence assez pesant, se rebiffent. Les solutions étaient inexistantes ? Pas certain : Thierry Crouzet offre une vision qui passerait par un projet simple, et un site internet, tout aussi évident…

Ce n'est pas la première fois que Vice se distingue par son goût douteux. La publication de photos représentant des auteurs féminins sur le point de se suicider a immédiatement fait scandale, au point qu'elles ont dû être retirées de la toile. Évidemment, en cherchant un peu on finit par mettre la main dessus. 

Les affres de la création, la difficulté de faire publier son livre, mais également les conditions financières, sont autant de raisons qui poussent les auteurs à choisir l'autoédition. Une étude présentée par Digital Book World, montre que les écrivains qui ont fait paraître des livres en papier savent pertinemment quels sont les intérêts à passer à l'autoédition...

La Société des Auteurs britanniques, désormais présidée par Philip Pullman, vient de diffuser un message à l'attention de ses membres, attirant l'attention sur le registre ReLIRE. Ce dernier s'inscrit dans le cadre de la loi sur la numérisation des oeuvres indisponibles du XXe siècle, promue en France et adoptée le 1er mars 2012.

A bientôt 53 ans, le romancier et scénariste Neil Gaiman décroche. « I'll be back », promet-il, avec des accents terminatoriens, mais pour l'heure, c'est un congé de six mois durant lesquels il a décidé de décrocher des réseaux. Une pause bien méritée pour celui qui compte parmi les auteurs les plus actifs de l'internet. 

François Bon, de la coopérative d'auteurs Publie.net, pointait que l'impression à la demande de livres était une des perspectives de développement. Avec cette nuance : « En même temps, [j'ai] l'impression que chaque mois la lecture tablette ou liseuse progresse et que c'est [l'impression de livres] moins un enjeu... » Les statistiques lui donnent raison.

En ouvrant son service d'autoédition facturée, l'éditeur américain Penguin a pensé faire une bonne affaire. Jouer sur sa marque, pour qu'en contrepartie, les auteurs le souhaitant payent entre 99 $ et 549 $ - sachant qu'en plus, l'éditeur prendra 30 % du prix de vente des livres. Difficile de rentabiliser son effort dans ce cas.

La grande manifestation étatsunienne du National Book Awards est dans la tourmente, moins d'un mois avant que le grand gagnant ne soit annoncé. Entre les auteurs qui se désistent, ceux à qui l'on attribue un mauvais livre et ceux qui ne voulaient plus être candidats et finalement reviennent en lice, c'est un peu le chaos.

Dans la même veine que Franck Thilliez, Maxime Chattam propose un diptyque pour revenir aux origines du mal telles qu’ils les perçoivent. Ces écrivains font parti de la Nouvelle Vague des auteurs de roman policier qui, se mesurant aux plus grands comme Connelly ou Cornwell, ont su apporter une touche française au genre qui s’essoufflait quelque peu.

En s’appuyant sur les lectures des internautes, le réseau de lecteurs Babelio a établi une classification des auteurs, selon qu’ils sont lus plutôt par un public féminin ou plutôt masculin. Avec une base de données de 10 millions d’ouvrages, le site avait largement de quoi faire. Alors, lectorat d’hommes ou de femmes ?

Pour sa deuxième année, l’opération menée le 12 août « J’achète un livre québécois », a mis tout le monde d’accord. Amélie Dubé et Patrice Cazeault, les deux auteurs à l’initiative de cette opération en 2014, avaient relancé la machine pour 2015. Selon les chiffres de ventes, la journée a été un fantastique succès. 

Cultura, 2ème libraire de France, présente les 6 auteurs les plus prometteurs de la rentrée littéraire, qu'il mettra à l'honneur tout au long de l'année dans ses 65 magasins. Avec sa 13ème édition « Talents à Découvrir », Cultura souhaite proposer aux lecteurs une sélection de 6 grands romans qu’ils auraient pu ne jamais connaître.