Les commentateurs des propos du Nobel de littératureont de toute évidence oublié quelque chose d'essentiel. C'est tout bête, mais on finirait par oublier que Mo Yan est un écrivain et non un homme politique. En effet, la presse occidentale, qu'elle soit américaine ou française, s'accorde à dire que le prix Nobel de littérature 2012 ne dit pas ce qu'il devrait : on attend de lui qu'il dénonce le régime en place dans on pays et qu'il se fasse le défenseur du Nobel de la paix 2010, Liu Xiaobo, emprisonné depuis 2009 pour avoir demandé plus de démocratie et il nous parle de sécurité aéroportuaire.