f%C3%A9minisation des noms

Pendant que l'on tergiverse sur la question de savoir comment Jeff Bezos fera fructifier son acquisition du Washington Post et ses ramettes de papier, une menace externe vient troubler le diagnostic marketing d'Amazon. Aux États-Unis, certaines boutiques de brique et de mortier auraient tendance à devenir moins chères que la plateforme en ligne. Une concurrence agressive sur le terrain de la tarification, levier auquel le consommateur n'est pas insensible. 

L'adaptation des BD papier en numérique devient un phénomène de plus en plus à la mode chez les éditeurs. Les lecteurs ayant davantage le regard plongé dans leurs écrans, l'industrie du livre tend à s'adapter pour proposer des lectures interactives. D'autant plus que le numérique est un support adéquat pour mettre en valeur des images, en plus du texte. 

Il n'y a guère que les auteurs des éditions Minuit pour publier toujours au même format et respecter l'ordre défini par la collection où leurs oeuvres ont précédemment trouvé leur place. Chez leurs confrères, ça peut vite devenir le bazar, pour rester poli. Peu d'auteurs restent chez le même éditeur durant toute leur carrière, du coup, il devient difficile de s'y retrouver dans le catalogue de leurs œuvres, entre les éditions de poche chez untel et un premier roman par chez un éditeur qui n'existe plus.

Disposant d'une vaste collection de manuscrits originaux de JRR Tolkien, l'université de Marquette, dans le Wisconsin a une réputation qui ce point de vue, n'est plus à faire. Or, depuis l'automne, une nouvelle formation a été mise en place pour les étudiants, leur offrant la possibilité de découvrir... Le Seigneur des Anneaux. 

Le projet éditorial relève du plus strict délire : redessiner le célébrissime manga, Akira, en utilisant les personnages de la plus invraisemblable série américaine : nos cousins étatsuniens, la famille Simpson. Bartkira n'est qu'une sorte de grande farce, qui ne manque pas d'humour.

Bibliofrance vient de lancer son nouvel annuaire des fournisseurs à destination des bibliothécaires, documentalistes et archivistes. Cette base de données, qui devrait réunir 300 entreprises, permet de rassembler tous les fournisseurs spécialisés des bibliothèques, précise sur son site Bibliofrance.

Les librairies britanniques ont trouvé un moyen de se distinguer d'Amazon, pour conserver leurs clients, souvent attirés par les prix plus compétitifs proposés par le géant de l'internet. Dans ce combat de tous les instants pour ne pas disparaître, les libraires cherchent à offrir à leurs clients du contenu exclusif, qu'ils ne peuvent pas trouver sur Internet. 

A l'occasion des débats qui se sont tenus autour du projet de loi pour la refondation de l'école, à l'Assemblée nationale, l'UMP s'est montrée très critique à l'encontre de la réforme des rythmes scolaires proposée par Vincent Peillon, rapporte le site Vousnousils.

Le Collectif Livres de papier lutte contre le livre numérique, l'automatisation en bibliothèque et la numérisation du monde en général. Depuis sa création en 2009, il focalise l'attention sur les évolutions technologiques, considérant que le livre numérique est un simple produit commercial qui ouvre aux multinationales une voie nouvelle. Et aux anciens métiers du livre, un avenir sombre.

La maison d'édition américaine, HarperCollins, a annoncé des modifications à venir quant à son système de livraison, pour cette nouvelle année 2013. Une mesure qui devrait répondre aux problèmes rencontrés et signalés par un certain nombre de libraires indépendants, en raison des envois séparés des colis et des factures correspondantes. Le prochain système devrait leur épargner le besoin de faire eux-mêmes le tri dans la paperasse.

Un coup de pouce technologique, gratuit, pour les petits éditeurs, c'est ce que propose la start-up de deux vétérans de l'édition. Grâce également au soutien de l'Arts Council England, l'équipe offre un moyen simple et efficace pour gérer gratuitement ses données.

Depuis 1996, l'éditeur Mnémos propose des titres issus des domaines de l'imaginaire, avec un catalogue de 150 ouvrages, explorant la science-fiction, la fantasy ou encore le fantastique et l'uchronie - que l'on pourrait aisément ranger dans le domaine SF, mais soit.

Le MOTif, observatoire du livre en Île-de-France, s'est récemment penché sur les datavisualisations, autrement appelées infographies. Cet outil d'information assez sympathique permet de se forger une idée assez vague sur un sujet très précis, en réunissant autour de zoulis dessins des données. Bien brutes.

Rédigé par Thomas Schlesser, journaliste à Beaux Arts magazine, ce guide touristique propose la visite de musées, de lieux divers (maisons, ateliers, auberges…) liés au courant impressionniste, situés à Paris et aux alentours, jusqu'en Normandie.

On s'en étonnerait, mais finalement à tort : la croissance des lecteurs ebook, les appareils avec un écran noir et blanc, est particulièrement forte chez les personnes plus âgées. C'est que la relation avec la technologie s'étiole avec le temps, certes, et que l'on s'inscrit rarement sur Facebook à 70 ans. Mais l'on continue de lire, évidemment.

Qui connaît le traducteur de Oui-Oui ? Ou encore celui de Super-Charlie, l'album jeunesse de Camilla Läckberg ? Grand silence dans la salle... Et pourtant, sans lui, votre bout de chou ne pourrait  vraiment pas lire son album jeunesse, à moins qu'il soit doté d'une sensibilité précoce aux langues étrangères. La journée panorama de la littérature pour la jeunesse, organisée par la SGDL, la Charte et l'Association des Traducteurs Littéraires de France (ATLF), a réservé une table ronde à ces travailleurs de l'ombre.

Reader ou tablette ? Confort de lecture ou matériel multitâches ? Noir et blanc ou couleur ? En attendant la mise au point de l'ultime tablette qui rassemblera toutes ces conditions, les constructeurs jouent sur les deux tableaux en créant des tablettes présentées comme des readers. Souvent moins puissantes que les créations des constructeurs, elles constituent une concurrence dérisoire pour Apple et son iPad.

Bibliotheca Group vient d'intégrer Intellident, société implantée au Royaume-Uni, avec le projet d'équiper davantage en nouvelles technologies les bibliothèques du vieux continent.

Dans une lettre ouverte au secrétaire de la Chambre des députés, l'Association des éditeurs néerlandais (Nederlandse Uitgeversverbond, NUV) vient de répondre sur la question des téléchargements illégaux.

Bloomsbury signe un contrat de cinq ans avec les Archives nationales britanniques pour numériser quatre-vingts millions de documents. Et coéditer des livres électroniques...

Alors qu'un jeune Danois dispose de cinq supports numériques en moyenne, et lit moins que les générations précédentes, la commune d'Odder a décidé de fournir des tablettes à l'ensemble de ses élèves et professeurs.

Anonyme et culte : il a sa page Facebook, son fan-club, des blogs, a été traduit en 25 langues, a appâté Hollywood et vendu 70.000 exemplaires de son premier roman, mais personne ne connaît le nom de cet auteur de thriller qui entretient le mystère et aiguise la curiosité de tous.

Les discussions concernant les droits numériques sont au coeur de la relation que le Conseil Permanent des Écrivains et le Syndicat national de l'édition entretiennent depuis deux mois, précise un communiqué, avec pour perspective, un accord qui serait signé durant le Salon du Livre de Paris.

Voici un petit truc typiquement contraire au Digital Millenium Act, loi interdisant de supprimer les mesures techniques de protection sur un fichier, et qui normalement, assure aux ayants droit de ne pas vivre l'enfer de la contrefaçon.

Beyrouth : le Café des glaces ferme ses portes

Condoleezza Rice fut Secretary of State (équivalent de notre ministre des Affaires Etrangères) sous l'administration Bush fils. Elle a publié mardi ses mémoires, Extraordinary, Ordinary People (Extraordinaires, Gens Ordinaires). Plus sur sa vie de femme que sur sa politique.

Le dernier classement des entrepreneurs les plus en vogue auprès des jeunes montre bien quelle est la tendance actuelle : nouvelles technologies et lecture. Enfin... presque.

L’Europe montre les dents au projet de numérisation de livres de Google. Ce n’est un secret pour personne. Et même si le mastodonte a popularisé la maxime « don’t be evil », sa gourmandise en matière de mise en ligne d’extraits d’œuvres sans respect du droit d’auteur ne donne pas envie aux maisons d’édition de se laisser faire.

Jeunesse : apprendre les langues en lisant des BD

Les rencontres du Monde des livres, 2e édition