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Sciences Po a remis le « Grand Prix du livre 2008 » au livre L’État d’Israël d’Alain Dieckhoff (qui a assuré la direction de l’ouvrage). Ce livre brosse le portrait politique, économique, social et culturel d’Israël à l’occasion de son soixantième anniversaire. Alain Dieckhoff s’est entouré de plus de trente auteurs français, américains et israéliens qui s’attachent tous à saisir la réalité, complexe, riche, contradictoire de l’Israël contemporain.

L’ouvrage permet de dépasser la seule vision du conflit israélo-palestinien qui n’a cessé de rythmer l’histoire du Moyen-Orient. Israël est abordé dans ses multiples dimensions : fondements politiques et institutionnels, vie politique, populations et société, économie, relations extérieures, culture et communication.

L’État d’Israël, de par la multiplicité des plumes peut apparaître comme empli de contradictions. Mais ce n’est que le rendu d’une société aux multiples facettes. L’économie fait preuve d’un dynamisme soutenu, mais au prix d’un accroissement des inégalités. On est désormais bien loin de l’époque idyllique des kibboutz…

Un pays en pleine évolution :

Les artistes participent aux grands courants culturels modernes, mais leurs œuvres puisent largement dans l’héritage hébraïque et portent l’empreinte du conflit israélo-arabe et de la Shoah. Israël est devenu un membre souverain du concert des nations, mais sa reconnaissance sur un pied d’égalité avec les autres États reste encore précaire à cause du conflit qui oppose Israël aux Palestiniens.

Ce livre a le mérite d’éclairer, tout en nuances l’état actuel d’Israël. Autour d’Alain Dieckhoff, directeur de recherche au CNRS (CERI-Sciences Po), les différents auteurs viennent rendre compte d’un pays en pleine mutation.

L’État d’Israël d’Alain Dieckhoff (direction de l’ouvrage) est publié chez Fayard (Collection Les grandes études internationales, 591 pages, 30 €)

Le verdict est tombé : 1 mois de fermeture pour le pub, 1.000 euros d'amende avec sursis ont été les sanctions contre le propriétaire. Par ailleurs, il a été contraint au paiement de 1 € à la famille qui réclamait 4.000 €.

Souvenez-vous, des deux lycéennes qui avaient fait uin coma éthylique après un apéro très matinal aux alentours de 8 heures du matin. Xavier Darcos s'était emparé de l'affaire pour envisager une limitation de la vente d'alcool, qui aujourd'hui fait écho à la possible disparition des happy hours dans les bars.

Ces dernières avaient en effet consommé de l'alcool dans le bar, étant mineures, mais étaient surtout parvenues à boire dans l'établissement et en cachette une bouteille de vodka de leur propre collection.

1.000 € d'amende et une « responsabilité partagée »

  Le propriétaire du bar aura donc écopé de 1.000 € d'amende selon le procureur, jugé aujourd'hui au tribunal correctionnel d'Amiens. Sa responsabilité a été minimisée selon les sources, « nous ne sommes pas là pour faire un exemple » a-t-on pu entendre. Le scandale qui avait débuté le 11 janvier dernier avait largement été relayé dans les médias conduisant entre autres à une fermeture administrative.

Le procureur a estimé qu'il y avait une « responsabilité partagée », du fait que les jeunes filles ont introduit une bouteille d'alcool dans le bar, pour fêter un anniversaire, mais reconnaît que le patron a fait preuve « d'un défaut de surveillance », en ne voyant pas que les deux clientes étaient mineures et ivres.

Selon les parents de l'une des adolescentes, le patron a été déjà largement sanctionné avec cette fermeture administrative bien que l'autre famille réclame 4.000 € de dommages et intérêts. Le jugement sera rendu lundi prochain.

De même que la marque évolue, eh bien certains choix s'opèrent et ainsi, Hachette Australie a décidé de changer : et hop!, plus de Livre pour Hachette.

Quoi ? Mais non du calme. De même que Hachette Angleterre avait décidé d'un changement de logo, de même pour l'Australie, un nouveau sigle va apparaître dans quelques semaines, pour donner une image un peu plus contemporaine au groupe.

Pour le directeur de la communication, il s'agit de « simplifier la communication et de donner plus clairement un nom à chaque branche de la société ».

Parce qu'avant tout, il s'agit de reconnaître la portée internationale du groupe, et donc de se refaire un petit côté mis à neuf.

Et Hachette France ? C'est déjà fait...

Aujourd'hui débute à Ouessant le 10ème Salon international du livre insulaire, à la croisée des mondes littéraires et maritimes. Jusqu'au 23 août, vacanciers, touristes, lecteurs et autres bibliophages pourraient se gonfler les poumons d'iode et les yeux de livres.

Alors que l'an dernier près de 13.000 personnes étaient attendues, on escompte, selon les organisateurs, plus d'amateurs pour cette édition qui réunit le public autour de 'La naissance des îles dans la littérature'.

Au menu, toujours des lectures, des conférences et des rencontres avec des auteurs qui signent eux-mêmes leurs livres, mais également une présentation rare, celle de la littérature du Sri-Lanka. Enfin, une « dictée insulaire » réunira les curieux en fin de Salon.

En parallèle à ce qui se passera sur Terre, notons que le site dédié propose une bibliothèque insulaire virtuelle, créee en 1998. Cette dernière a « pour objectif d'ouvrir des fenêtres (sous la forme de « sélections » chronologiques, géographiques ou thématiques) sur une production éditoriale particulièrement riche et en constant essor (1 500 à 2 000 titres nouveaux chaque année pour le seul domaine francophone) ».

Tous les renseignements nécessaires sont sur Livre insulaire.

Yvan Stefanovitch et Robert Colonna d’Istria ont cosigné un livre intitulé 'le Sénat, enquête sur les superprivilégiés de la République' qui vient de paraître aux éditions du Rocher. Ils y révèlent les privilèges et autres ententes douteuses dont certains sénateurs en sont les bénéficiaires.

Dans ce livre on peut notamment trouver une bonne quinzaine de pages consacrées au sénateur UMP et maire de Saint-Maurice (Val-de-Marne), Christian Cambon. En effet, les auteurs affirment qu'il profite comme d'autres grands privilégiés « de fortes rémunérations, d’avantages en nature (gratuité de transports en tous genres), de primes, de forte pension obtenue en peu de temps » et mettent cela en parallèle avec les interventions ou absences dudit sénateur.

Il est question notamment d'une « connivence » entre Véolia (un distributeur d'eau potable) et le Syndicat des eaux d’Ile-de-France. Il faut savoir que Christian Cambon est le vice-président de ce Syndicat.

Et des ententes douteuses

De son côté le sénateur déclare traiter « cette parution par le mépris » et affirme être « fier et heureux d’avoir les gens de Veolia à Saint-Maurice » pourtant il ressent tout de même « un sentiment de malaise ». Et pour en finir avec la question, il déclare : « On voudrait que je me confesse ? Mais je n’ai pas péché. J’assume toutes mes fonctions. Au sein du syndicat, je n’ai aucune fonction en rapport avec l’eau. Je m’occupe de la solidarité et de la communication. Et eux, ils arrivent à salir ce que nous faisons à Madagascar avec l’association les Enfants d’Ankasina, qui aide les orphelins et enfants déshérités de l’île. »

À propos de cette association, les auteurs du livre ont rencontré Nicole Martin, la conseillère municipale de la ville de Saint-Maurice. Elle pointe du doigt « Je ne parle pas de corruption, mais de faits. Il nous faut de la transparence. Nous n’étions pas contre les projets humanitaires, mais 40 000 € de subvention déguisée pour vendre de l’eau aux Malgaches, c’est un peu fort ! ». D'autant plus que selon elle, il n'y a pas de documents comptables ou financiers pour cette association. Le sénateur, lui, n'est pas inquiet, il déclare seulement « tout est limpide et transparent ».

Ça coule de source 'le Sénat, enquête sur les superprivilégiés de la République' est un livre qui va faire des remous.

Lors d'un déjeuner parlementaire à Bruxelles, le président du SNE, Serge Eyrolles, a souhaité « profiter de la présidence française », a tenu à rappeler quelques nécessités sur l'économie numérique du livre et particulièrement « l'importance du maintien du régime actuel du droit d'auteur ».

Dénonçant les « mythes de la gratuité et du scénario de l'édition sans éditeur », il a tenu à rembarrer « l’idée reçue selon laquelle le droit d’auteur serait un obstacle à la création des bibliothèques numériques. »

Comme la Russie est en train de le démontrer, toute menace qui pèserait sur le droit d'auteur entraînerait une alternative simple : soit l'auteur ne vit plus de ses oeuvres, soit l'État prend tout en charge, et ce dernier « devrait être fonctionnaire ».

Vers un marché équitable et attractif

Et reprenant une idée familière à M. Patino, déjà évoquée dans son rapport sur le livre numérique, il convient avant tout d'encourager « le développement d’une offre légale et l’implication de tous les acteurs dans la lutte contre le piratage », premier pas vers une économie numérique du livre saine. Et surtout, envisager, comme c'est déjà le cas pour les livres audio (pas avant 2011 du moins), une fiscalité plus adaptée pour les ebooks, qui permettrait, en réduisant leur TVA, comme pour les livres papier, de voire décoller le marché.

Interopérabilité, c'est un gros mot ?

Concernant les DRM, et pour amener au « respect du libre jeu de la concurrence », l'interopérabilité doit être privilégiée. Une belle parole qui semble sonner creux, en l'absence totale de proposition. On se souvient qu'en son temps, Mme Albanel évoquait les mêmes impératifs pour la musique numérique, sans que pour autant que les réels enjeux ne semblent perçus. Quant au format ePub, aucun signe de vie...

Soutenir les éditeurs européens

Enfin, l'Europe pourrait faire beaucoup pour les éditeurs, en favorisant des programmes européens de soutien : l'UE pourrait dès lors agir financièrement en faveur des éditeurs qui se lancent dans les contenus numériques. « Cette proposition fait partie des 20 mesures du plaidoyer de la FEE faveur de programmes européens de soutien au livre », rappelle M. Eyrolles.

Aides à la traduction pour les éditeurs

En parallèle, et pour prendre un autre exemple tiré de ces fameuses propositions, il propose, et le lancement des Belles étrangères seront particulièrement d'actualité sur ce point, « un accroissement du soutien à la traduction ». La France serait déjà, « grâce aux aides du CNL », le 1er pays traducteur au monde. En délivrant 1,5 million € annuellement, le CNL disposerait ainsi du même budget que celui de la Commission pour toute l'Europe.

« Des soutiens pour des projets concernant toute la chaîne du livre dans les PVD ou d’économie émergente », permettraient par ailleurs d'alléger le « risque financier » pris par l'éditeur concernant « oeuvres non littéraires et les langues non européennes ».