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L'offre qui sera lancée le 12 mars prochain à l'occasion du Salon du livre par Cyberlibris est un grand pas en avant dans la lecture numérique. En s'appuyant, dans un premier temps, sur les les outils d'Apple, iPhone et iPod Touch, cet abonnement mensuel proposera de la lecture à partir de 3 € par mois. Les centaines de milliers d'utilisateurs de ces appareils représentent un très fort potentiel de lecteurs. Voilà pourquoi Éric Briys a tenu à nous préciser un point essentiel de cet abonnement : son aspect communautaire.

Une bibliothèque thématique ou d'humeur...

Le don d'ubiquité que le livre acquiert avec cette offre de lecture, puisqu'il devient tout à la fois disponible n'importe où dans le temps et dans l'espace - à condition de trouver un point d'accès WiFi, ou d'être connecté en 3 G - ne saurait en effet être séparé des outils de découverte et de partage insérés.

Ainsi, deux éléments intéressants sont intégrés à l'offre. « Pour la personne qui n'a pas envie d'activer son clavier et de chercher un livre, nous avons prévu, avec de jolies icônes, une bibliothèque thématique, ou d'humeur », nous explique Éric Briys. Selon des thèmes tels que philo, perles littéraires ou intello, le lecteur pourra vagabonder dans différents titres et se laisser flâner selon ses envies.

... à partager

Or l'intérêt d'une telle rubrique résidera dans le partage des goûts et des humeurs. Ainsi, un abonné qui consulte un livre pourra intégrer le titre à une liste thématique et la compléter. Un moyen simple de faire participer les lecteurs et de leur permettre, en affectant telle ou telle lecture à une section de la bibliothèque, de créer un réseau de partage.

De même, il sera possible de créer de nouvelles rubriques au sein de cette bibliothèque. « Les lecteurs pourront nous envoyer leurs suggestions et nous réaliserons les icônes en conséquence », ajoute M. Briys.

Annotations et multimédia

Un autre élément de partage est prévu, sous la forme de marque-page : cet outil permettra l'annotation durant la lecture du livre. « Dans le cas d'un chroniqueur littéraire, c'est un moyen très simple de mettre en commun ses réflexions et impressions sur le livre. » On pourra choisir de les rendre publics ou de les garder privés, mais dans le premier cas, la notion d'échange entre lecteurs est bien présente.

« Nous avons également encouragé les éditeurs qui ne le faisaient pas à recourir aux outils multimédias pour donner plus de force au cadre mis en place autour du livre. » Ainsi, on trouvera des vidéos de l'auteur, à regarder directement sur YouTube ou DailyMotion, ou encore du MP3, pour écouter ce que l'auteur toujours a à dire sur son ouvrage, en expliquer, dans une interview, par exemple, les côtés qu'il affection. « Notre idée est d'assurer la promotion des livres grâce à toute la richesse multimédia qui sera disponible et dont on peut profiter sur les deux appareils », conclut Éric Briys.

Bouquiner au boulot sera peut-être un peu plus évident, si l'on prend le temps de visiter le site ReadAtWork. Voilà. La page se lance et vous retrouvez un écran familier, connu, sujet à d'innombrables exaspérations et divers maux de tête...
Mais le bureau a quelque peu changé. Quelques dossiers sont présents, sans qu'ils soient trop différents des autres. De ceux que vous utilisez d'ordinaire. Étrange.
Cliquez donc sur l'un d'eux. Il s'ouvre, et vous découvrez un PowerPont. Si, si, PowerPont. Et sur quoi arrivez-vous ? Un texte d'Orson Wells ? Mais qui présente tous les aspects et la mise en page d'un document de travail classique ? Parfait.

Installez-vous confortablement, prenez un air renfrogné, et commencez votre lecture. Elle n'est pas belle la vie ?

La Feuille de nous l'avoir rappelé.

Après une expérience, entre autres, plutôt fructueuse, en qualité d'éditrice chez Fleuve Noir, puis directrice littéraire, c'est à Béatrice Duval que l'on doit le lancement de Le Diable s'habille en Prada, qui connut le succès que l'on sait. C'est aussi elle qui l'on doit l'apparition du chick lit en France.

Elle a rejoint depuis quelque temps - 2006 - les éditions Calmann-Lévy, après avoir commencé sa carrière en 1990 pour J'ai lu avant de passer entre 2000 et 2006 au Fleuve noir. Durant cette période elle découvrit également Harlan Coben, qui publie aujourd'hui un nouveau livre chez Belfond.

Bon, mais au fait, au fait. Béatrice occupera désormais le poste de directrice littéraire chez l'éditeur, sans toutefois se départir de ses fonctions et responsabilités dans le secteur de la fiction, française ou non.

Elle travaillera en liaison directe avec Florence Sultan, qui occupait depuis juin 2008 le poste de directrice générale adjointe et succéda à l'âge de 45 ans à Jean-Etienne Cohen-Séat, PDG. Rappelons que Florence fut auparavant... directrice littéraire chez GML, le Grand Livre du Mois.

Une fois n'est pas coutume, nous nous éloignons de la chose imprimée au sens strict pour découvrir un outil particulièrement intéressant, de prime abord. En effet, Dragon Naturally Speaking est un logiciel qui devrait offrir aux étudiants, aux auteurs ou à toute personne qui pratique beaucoup le traitement de texte, une solution alternative au clavier. Le principe est simple : on dicte son texte et Dragon se charge de le retranscrire.

Selon les estimations de la firme Nuance qui le produit, sur un document de 3 pages, ou 900 mots, on parvient à passer de 22 minutes de temps de frappe au clavier, à 6 minutes de dictée. Nous nous sommes donc procuré un exemplaire pour nous faire une idée réelle de son efficacité.

La version pour laquelle nous avons opté coûte 199 €, une forte somme tout de même, et s'intitule Preferred. Il s'agit de la dernière version, estampillée 10, et qui s'avère être le milieu de gamme du produit. Dans la boîte, on trouvera donc un micro filaire, ainsi que le logiciel et le mode d'emploi. Le micro est un modèle standard qui n'a rien d'exceptionnel, mais d'autres versions existent avec un micro bluetooth ou encore avec un dictaphone. Ajoutons que certaines sont même spécialisées pour certaines professions ; dans notre cas, la version Preferred semble suffisante.

Quelques informations pratiques

Certaines recommandations matérielles sont cependant à respecter pour s'assurer de son bon fonctionnement, comme un processeur à 1 GHz ou 1 Go de RAM si l'on est sous Vista (contre 512 pour XP) et 2 Go d'espace sur son disque dur. Si vous remplissez ces critères, c'est du tout bon. Cependant, il s'agit là d'un minimum vital pour faire tourner l'application. Si vous disposez de plus, votre machine n'en tournera que mieux.

Ajoutons enfin que cette version propose la dictée en anglais aussi bien qu'en français, et nous allons pouvoir commencer notre aventure. Dans un premier temps, le logiciel s'assure de la bonne qualité de votre machine et de vos entrées 'son', indispensables à une bonne pratique. Ensuite, une phase assez courte d'utilisation permettra à l'ordinateur de se familiariser avec votre voix, tout en vous donnant l'occasion de comprendre comment cette relation entre Dragon et vous va se nouer.

Dans un deuxième temps, le logiciel analysera tous les fichiers textes, emails et autres présents sur votre ordinateur, pour se familiariser avec votre vocabulaire. Enfin, dernier temps, un didacticiel vous détaillera tous les paramètres de l'utilisation.

Le souffle de feu de la langue du dragon

À compter de maintenant, tout le reste de notre test sera entièrement rédigé grâce au logiciel Dragon NaturallySpeaking 10. De fait, cette première phrase elle-même a été entièrement dictée. Celle-ci aussi. Comme celle-là. Deux années de lancement de quoi. Première erreur : nous souhaitions dire : « c'est amusant cela marche plutôt bien », et l'ordinateur a écrit : « deux années de lancement de quoi ». Les erreurs que vous pourrez trouver ont ainsi été volontairement laissées pour vous donner un aperçu plus juste.

La grande mode du web 2.0 a permis l’émergence et le succès de sites tels que Myspace ou Youtube, véritables pépinières de talents en tous genres. Un groupe sorti de nulle part peut ainsi aisément s’ouvrir une fenêtre sur le monde et pourquoi pas, arriver à faire venir le monde à lui…

Il en est de même pour tous les cinéastes amateurs qui aiment à tourner des courts métrages en les rendant ensuite disponible sur les sites de partages de vidéos. Mais un site équivalent, centré autour du livre, restait encore à construire...

Le site Myspace a même été plébiscité par les musiciens de tout poil. Un groupe peut ainsi se mettre en avant et établir des liens avec d’autres passionnés dans des genres musicaux approchants. Ce type de convergences était jusque là manquant pour le livre et pour tous ces écrivains en herbe qui évoluent sur des îles perdues grâce à leur blog.

BookRix est un tout jeune site monté par une société munichoise créée en avril 2007. Actuellement disponible en anglais et en allemand, l’interface permet à des auteurs et des amateurs de livres de se créer une page. Au sein de cette dernière, il est possible de présenter ses livres favoris, ses amis et ses propres livres tout en pouvant échanger librement avec d’autres membres.

A chacun d’aller découvrir les talents de demain :

Avec le principe de l’auto-édition, déjà proposé sur Lulu.com, l’internaute peut aller parcourir les productions d’auteurs tout à fait inconnus. Le format de lecture est plutôt agréable avec une recherche de la proximité avec la sensation d’un livre réel dont on tournerait les pages.

BookRix n’en est qu’à ses débuts et il est encore loin de la reconnaissance internationale. Mais, pour l’instant, il s’agit de lui laisser le temps de construire progressivement sa toile. On peut d’ores et déjà trouver des titres en français, en espagnol ou encore en italien.