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L'ebook ne serait pas plus écologique que le livre papier

Livre et lecture en Bretagne, établissement public de référence pour la filière du livre et de la lecture, avait publié fin 2015 un outil inédit et évolutif : le « Guide des initiatives en bibliothèques en Bretagne », qui répertorie les pratiques innovantes mises en place dans les bibliothèques bretonnes. Cette publication est proposée dans un format numérique, et après 6 mises à jour, 4 nouvelles fiches sont récemment venues compléter cet outil.

Contrairement à chez nous, les ebooks new-yorkais, considérés comme un produit à part, ne pourront en aucun cas être taxés.

La Câmara Brasileira do Livro, Chambre brésilienne du livre, estime aujourd'hui que le marché du livre numérique a pratiquement quadruplé entre 2011 et 2012. Ce qui est sûr, c'est que celui-ci a attiré les investisseurs, et qu'il suscite l'intérêt grandissant des éditeurs locaux, qui y voient un bon moyen de distribuer leurs productions dans les pays lusophones.

L'un des pionniers et acteur majeur parmi les indépendants versant dans la vente de livres numériques, la société Fictionwise acquise en 2009 par Barnes & Noble, a annoncé la fin de ses activités dont la date est fixée au 4 décembre 2012. Selon le porte parole Dan Jorissen, la cause de cette décision concernerait  « une significative baisse de la demande » dans les formats commercialisés par l'entreprise.

Chaque année, la circulaire de préparation de la rentrée définit les priorités et les grands enjeux pour l'année scolaire à venir. La version 2015 vient d’être publiée. On peut y retrouver les axes principaux de la politique éducative mise en place depuis 2012 et l’accession au pouvoir de François Hollande, avec le principe d’une refondation de l’Ecole.

Si les mutations sont nombreuses dans l'industrie du livre, le déplacement numérique a des conséquences multiples sur le secteur de l'imprimerie. En mars dernier une intersyndicale appuyait plusieurs points de négociations à mener, avec notamment la « facturation de l'impression de l'ouvrage permettant de couvrir l'ensemble des coûts de production, mais également les investissements des imprimeries ». Aujourd'hui, l'occasion est donnée de revenir sur les changements d'un monde moins connu.

Laurent Fabius avait donné l'information ce matin : 642 Français manquaient à l'appel, suite à l'incroyable séisme qui a frappé au Népal. On déplorait déjà la mort d'un couple, mais également le décès d'un membre du cabinet de la ministre. 

La consultation publique initiée par la Commission européenne a rendu, fin avril, ses conclusions, ou du moins, dévoilé les résultats de son enquête. Le projet était simple : interroger les acteurs sur la question d'une révision du taux de TVA au sein de l'Union. Sur les 333 organisations qui ont pris le temps de répondre, 76 étaient issues de Belgique, 65 d'Allemagne et 52 de France. 48 autres venaient du Royaume-Uni, le reste étant quasiment quantité négligeable. 

Sous la houlette de Jeff Bezos, Amazon ouvre ses portes en juillet 1995 avec dix salariés et trois millions d’articles – soit l’ensemble de la production imprimée aux États-Unis — pour devenir rapidement un géant du commerce électronique. On peut consulter le catalogue à l’écran, lire le résumé des livres ou même des extraits, puis passer sa commande en ligne. Les conditions de travail de son personnel ne semblent pas troubler les clients désormais présents aux quatre coins du monde. Voici la « belle » histoire d’Amazon pour tous ceux qui utilisent ses services (ce qui ne sera jamais le cas de l’auteure de ces lignes).

Peut-être, en fait, que l'union fait la force, et que les projets de numérisation des oeuvres indisponibles, pourraient finalement être remis en cause. Peut-être, mais peu probable. Le député socialiste Marcel Rogemont avait d'ailleurs saisi la ministre de la Culture sur cette délicate problématique. Ainsi, la place des bibliothèques, les inquiétudes des auteurs, l'absence de décret d'application : autant de questions qui appelaient une intervention.

De plus en plus de transactions se font de façon dématérialisée. C’est parfois assez déconcertant, surtout pour les anciennes générations, qui n’ont pas été habituées à un univers où la virtualité est largement plébiscitée. Il convient alors de se documenter, aussi, pour mieux comprendre quelles évolutions majeures sont en train de se jouer sous nos yeux.

Au cours de la conférence concernant le registre des oeuvres indisponibles, ou ReLIRE, démonstration a été faite que la base de données était entrée de plain-pied dans un internet moderne : charte graphique légèrement retouchée, avec du gris d'un côté et du bleu de l'autre. Et conscientes que la communication continue de poser quelques problèmes, les autorités, dans un élan d'imagination fulgurant ont cédé à l'appel de la vitalité. Démonstration.

Dans une lettre ouverte publiée lundi, les syndicats patronaux de presse ont demandé aux parlementaires à ce que les taux de TVA de la presse en ligne s'alignent sur ceux de la presse imprimée.

Le prêt d'ebooks en bibliothèque évolue sensiblement chez Macmillan : l'éditeur dispose aujourd'hui d'une offre de 1200 titres via sa filiale Minautor. Or, dans un partenariat de distribution signé avec Entangled Publishing, les deux éditeurs vont apporter une offre supplémentaire. 

La chaîne de librairies britanniques Waterstones a renoué avec la rentabilité, et son actuel possesseur, le milliardaire russe Alexander Mamut va s’en séparer. L’actuel directeur général, James Daunt, espère bien conserver son poste, après que les nouveaux propriétaires auront pris les boutiques en main.

Amazon lance aujourd'hui son Appstore en Europe, 5 pays sont pour l'instant concernés, à savoir : le Royaume-Unis, l'Allemagne, l'Espagne, l'Italie et la France. Une sortie annoncée depuis le mois de juin 2012 (voir notre actualitté) par la firme de Seattle, dont la date était restée jusqu'à ce jour inconnue.

Depuis un peu plus de trois mois, les lecteurs allemands peuvent se procurer un lecteur ebook Tolino, une alternative à Amazon et Kobo mise en place par plusieurs acteurs locaux. Si le bilan des ventes est plutôt positif, l'appareil risque d'être rapidement dépassé, et la fin de l'année devrait voir l'apparition d'un nouveau modèle, ainsi que d'une tablette.

Le numéro de septembre de Consumer Reports vient de sortir et propose un classement des meilleurs lecteurs ebook.

Harvard Business Review Press Vend au chapire chez Amazon

En novembre dernier, poussé par l'industrie de la presse en ligne, le Parlement des Pays-Bas avait incité Eric Wiebes, Secrétaire d'État aux finances, à inscrire dans la loi une harmonisation des taux de TVA pour les supports papier et numérique. Le Secrétaire avait alors indiqué que sa résolution était forte, et qu'elle allait également avoir des répercussions sur le livre. Quelques semaines plus tard, l'enthousiasme est moindre.

Sur le marché finlandais, les ventes de livres numériques pâtiraient d'un manque d'intérêt des consommateurs. Et selon les maisons d'édition du pays, une trop forte TVA serait notamment en cause. L'Association des éditeurs finlandais souligne que les lecteurs doivent s'acquitter d'une plus forte taxe sur la valeur ajoutée en achetant un ebook que lorsqu'il s'agit d'un livre papier, et paient le prix fort pour une alternative moins coûteuse à produire.

Don Linn est un ancien vendeur et éditeur de livres, qui est passé par Harvard. Il a remarqué cet été quelques changements périphériques qui pourront peut-être se révéler centraux dans les années à venir. Il ne s'agit pas de nouvelles tablettes chez Amazon ni de chute d'un empire comme Borders, mais de modifications dans la chaîne de production et d'impression.

The Lost Symbol, le clivage définitif entre ebook et pbook ?

Des DRM pour sécuriser la diffusion de l'écrit : le Plan Besson 2012

Une nouvelle collection de livres numériques constituée à partir d'œuvres appartenant au domaine public vient de paraître sous l'intitulé « BnF collection ebooks ». Cette collection est le produit de la filiale de droit privé de la Bibliothèque nationale de France dénommée « BnF Partenariat » qui veut constituer des « offres numériques à partir des œuvres conservées par la BnF et leur valorisation commerciale ». Une confusion des  rôles respectifs des bibliothèques et des éditeurs... qui affaiblit autant les missions des bibliothèques auprès du public que la place de l'édition dans la réhabilitation des œuvres du passé. En toile de fond une interprétation erronée de ce que signifie valoriser le domaine public.

Comment faire en sorte d'augmenter le panier moyen d'un lecteur ? En proposant en plus du livre physique, une version numérique du même ouvrage, dans un même pack, ou « bundle ». Cela permettrait de ne pas acheter deux éléments séparés. Et cela permet donc à l'éditeur de proposer un produit avec une « valeur ajoutée » justifiant une hausse substantielle des prix.

Vincent Monadé : « L'avenir du livre ?? Mais qu'en sais-je ? »