numérique contrefaçon

Il est presque gêné, Bernard Pivot, quand on le sollicite. « Je ne suis pas un spécialiste de la librairie », répond-il, alors que le président du Centre national du livre, Vincent Monadé, vient d'achever la présentation de ses voeux. Pourtant, la librairie, est placée « au coeur de nos politiques », assurait hier soir le président. 

Depuis le début de la matinée, le web était fébrile. Sur la page d'accueil américaine Kindle, on retrouvait la chouette Edwige d'Harry Potter, qui faisait du gringue aux passants. Une campagne de teasing bien orchestrée, qui devait nécessairement déboucher sur un projet simple, dans les heures à venir. Car connaissant Amazon, la simple idée de renvoyer du trafic vers le site Pottermore, seul endroit où l'on peut acheter les livres numériques et audiobooks, ne devait pas amuser trop Jeff Bezos, le grand patron.

Une peur reste présente chez de nombreux internautes, c’est celle d’être victime d’actes de cybercriminalité. Et on peut les comprendre. Différents experts, dont le géant de la sécurité McAfee, estiment ainsi qu’en 2021, ce nouveau fléau mondial aurait coûté autour de 5700 milliards d’euros. Une somme qui a de quoi faire réfléchir. On parlait de « seulement » 1000 milliards en 2020... 

Pour la violation des articles 96 et 98, ainsi que de leurs annexes, concernant l'application du taux de TVA, la France risque une condamnation devant la Cour de Justice de l'Union européenne. Le pays, de même que le Luxembourg ou l'Italie, a choisi d'application un taux réduit pour les livres numériques, contre la législation et la directive européenne idoine. 

Le Fonds monétaire international vient de charitablement avertir le Japon de faire tout son possible pour améliorer la santé financière du pays. Ainsi, la première des mesures qui pourrait être mise en place serait de relever le niveau de TVA à 15 %, un seuil supérieur aux 10 % actuellement prévus par le gouvernement. 

L'exploitation des oeuvres numérisées par Google Livres prend donc fin avec la signature d'un accord-cadre négocié entre le Syndicat national de l'édition et la société californienne. En parallèle, la Société des Gens de Lettres annonçait dans un communiqué que les poursuites engagées contre Google Livres cessaient également. Fin des hostilités juridiques, donc… et début des maux de tête.

Amazon recèle encore de stratégies secrètes, mais autour du livre numérique, la principale est évincée. Les ebooks servent avant tout à recruter de nouveaux clients. Fort bien. Mais plus encore, la firme tente de pousser son service Prime, avec une campagne autour de Prime Day. Depuis avril, Amazon offre une adhésion d’un mois sur l’autre, pour 10,99 $ – contre 99 $ à l’année. Et une option pour 8,99 $ pour n’avoir accès qu’au service de vidéo. Or, l’intérêt est avant tout de pouvoir accéder à des livres, gratuitement, à foison.

Trouver les solutions d’accessibilité à la lecture, même dans les territoires les plus reculés. Telle est la mission que se donne Lee a Toque, campagne initiée par la Région de Magallanes. Cette dernière est située à l’extrême sud du Chili, dans la région antarctique. 

L'enjeu de la vente directe n'est pas nouveau. Si les éditeurs traditionnels ne franchissent pas le gué, c'est avant tout que la librairie reste le moteur premier de la vente de livres papier. Mais pour un éditeur numérique, les acteurs susceptibles de commercialiser durablement les ouvrages ne sont pas légion. En fait, on se tourne régulièrement vers trois acteurs, plus ou moins américains : Apple, Amazon et Kobo. À ce titre, rappelons que Kobo travaille avec Fnac, dans le cadre d'une offre spéciale. 

Les résultats du premier trimestre fiscal 2016 sont tombés pour News Corp : contrairement à l’année dernière, l’entreprise enregistre une chute de 4 % de son chiffre d’affaires. Son activité éditoriale, concernant donc HarperCollins Publishers, enregistre elle aussi une baisse, qui s'explique notamment par l'affaiblissement des ventes de ses livres numériques. 

Des chercheurs chinois ont décidé de donner vie au papier. Probablement sensibles à ce que les livres numériques occupent de l’espace médiatique, ils ont joué aux apprentis sorciers, en animant un morceau de papier. Un bout de papier à base d’oxyde de graphène, chauffé au laser infrarouge a développé d’étonnantes propriétés.

Imaginer que l’on puisse discriminer fiscalement les livres numériques, pour favoriser le format ouvert, est une idée séduisante. La députée Isabelle Attard ne manque pas de la proposer régulièrement, le tout sur des bases intéressantes. Lors des discussions parlementaires sur le Projet de loi de finances 2016, elle n’a pas manqué l’occasion. 

Intéressante étude, réalisée par Kensington, sur l'usage des tablettes aux États-Unis. Le tout a été transformé en une infographie interactive particulièrement sympathique. On n'apprendra cependant pas grand-chose d'inédit dans les résultats, sinon qu'il n'est jamais fait mention de la lecture de livres numériques comme activité sur son appareil.

Depuis plusieurs mois, le vendeur de livres et d'ebooks Amazon use de sa force de frappe commerciale et de ses parts de marché pour exiger de quelques éditeurs américains, les plus importants du secteur, de meilleures conditions commerciales. Ces dernières concerneraient la vente de livres numériques, sur laquelle Amazon réclame de meilleures marges. 

Solution incontournable aujourd'hui, l'impression à la demande devient l'outil essentiel pour diffuser de manière continue les oeuvres, sans s'embarrasser des questions de stockage. Mais elle offre également une approche nouvelle, pour la création d'oeuvres même originales. Notre partenaire, Lettres numériques, brosse un portrait de différentes offres disponibles en Belgique.

Singulier nettoyage au rayon de la concurrence en matière de vente de livres numériques : quelques jours après Sony, Samsung abandonne l'idée de faire tourner sa propre librairie d'ebooks. Le Readers Hub, magasin natif de la marque, cédera dès le 1er juillet prochain la place aux applications Kindle pour Samsung, développées par Amazon.

Le président de la Commission européenne récemment élu et en fonction depuis le 1er septembre, Jean-Claude Juncker, a dévoilé l'organigramme de l'institution. Neelie Kroes, qui s'était notamment distinguée par son soutien à l'interopérabilité des livres numériques ou à la modernisation du droit d'auteur, est remplacée par Günther Oettinger.

Le vent du changement soufflerait-il en Allemagne ? Selon plusieurs observateurs attentifs, des livres numériques de l'éditeur Random House (groupe Bertelsmann) et de ses filiales sont désormais commercialisés avec un simple watermarking, plutôt que le DRM Adobe. Les éditeurs comme Verlangen Goldmann, Heyne et Blanvalet suivraient une piste similaire, d'après les premières conclusions.

Selon une récente étude publiée par le ministère français de l'Éducation nationale, l'équipement informatique dans les collèges publics, qu'il s'agisse d'ordinateurs, tablettes ou autres ressources pédagogiques, aurait doublé entre 2005 et 2014. Un développement qui aurait notamment été encouragé par les divers plans numériques impulsés par la rue de Grenelle. 

C'est Noël pour les libraires japonais. Le gouvernement confirme la mise en place d'une réforme fiscale longtemps attendue, pour le courant de l'année 2015. Les produits numériques vendus par des sites Internet basés à l'étranger seront à présent soumis à une taxe similaire que les acteurs locaux, à hauteur de 8 %.

Pottermore vient de faire sonner Noël avant l'heure : JK Rowling, la maman d'Harry Potter poursuit son entreprise de publications numériques. Une histoire inédite, entièrement consacrée à Drago Malefoy sera prochainement diffusée, ainsi que d'autres textes. De quoi enrichir l'univers du petit magicien, et explorer un peu plus les couloirs de Poudlard. 

Depuis ce matin, la boutique Kindle d'Amazon est officiellement disponible aux Pays-Bas, accessible via amazon.nl. L'ouverture du store n'était plus vraiment une surprise, après quelques fuites concernant les négociations autour des contrats de distribution des livres numériques. Le catalogue en néerlandais se chiffre pour l'instant à 20.000 ouvrages.

Au cours des six premiers mois de l'année 2014, les Américains n'ont pas été plus séduits que cela par les livres numériques. Un rapport laisse comprendre que 42 % des ouvrages achetés étaient des formats poche, contre 25 % des grands formats, et 23 % des ebooks. De quoi laisser encore un peu de marges, donc.

Smashwords est un service d'autopublication mis à la disposition de tous, qui permet de proposer ses textes en ligne, à la lecture comme au téléchargement, à la vente ou gratuitement. Par ailleurs, cet important acteur de l'autopublication outre-Atlantique est en partenariat avec Overdrive, qui alimente les catalogues des bibliothèques en livres numériques.

Le distributeur américain, comiXology, développe son offre de BD numériques, en signant avec les éditions Glénat. C'est une salve de mangas prisés du public qui sera à retrouver dans les tablettes, Android ou iOS. Les oeuvres sont enrichies de la technologie Guided View de comiXology, proposant un modèle case-à-case ou pleine page. 

Avis aux usagers d'Open Office qui souhaiteraient voir afficher leurs textes sous une forme adaptée aux écrans de leurs appareils mobiles. Par le biais de l'extension Writer2epub, en téléchargement gratuit, la suite bureautique est en mesure de les convertir en livres numériques, au format EPUB, compatible avec la majorité des lecteurs et tablettes.

Les éditions Actes Sud et Rivages se lancent dans la production de livres audio, avec deux titres chez le premier et un – et non des moindres – chez le second. Les premiers ouvrages en format audio vendus par le groupe sont proposés en librairie, et leurs versions numériques se retrouveront sur les plateformes de téléchargement habituelles.

Dans une approche protectionniste visant à sanctionner les opérateurs numériques américains, l’Uruguay met les bouchées doubles. Sur la question de la TVA, les sociétés de streaming et de vente de services et d’offre ont basculé sur une nouvelle fiscalité. Netflix, Spotify et d’autres sont concernés, explique Guzmán Ramírez de l’Estudio Bergstein.

Shanghai, la ville la plus peuplée de Chine, a trouvé un moyen bien utile de réhabiliter des cabines téléphoniques tombées en désuétude avec la généralisation des téléphones portables. 263 cabines téléphoniques du district de Xuhui, au centre de la ville, vont devenir des bibliothèques de rues qui mettront à disposition des livres imprimés et numériques.

Avec l'apparition d'outils numériques permettant une communication plus directe, la relation entre les prescripteurs et les lecteurs s'est renforcée, parfois au détriment du lien libraire-client propre à la librairie entendue comme espace physique. La chaîne de librairies allemande présente un outil de recommandation basé sur l'application de messagerie WhatsApp.