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Une nouvelle plateforme de publication d'ebooks, c'est presque anecdotique. Mais l'offre de Liberio est intéressante parce qu'elle passe par le modèle Google Drive. La société a mis son produit en version bêta officielle depuis le 22 juillet. L'idée est donc de s'appuyer sur le service de stockage et de partage de fichiers dans le cloud, proposé par la firme américaine depuis avril 2012.

C'est avec un sourire gêné, dans ce cas de figure, que l'on préfère évoquer « des personnes proches du dossier ». Mais voilà, le Wall Street Journal dévoilait hier que la Justice américaine avait convoqué trois grands groupes éditoriaux américains : Hachette , Simon & Schuster et HarperCollins. Ce furent les trois premiers à accepter le règlement, lorsque le DoJ décida de mener l'enquête pour entente sur le prix des ebooks.

Fleur Pellerin aura récupéré, avec la rue de Valois, quelques-uns des vieux dossiers qui traînaient sur le bureau qu'occupait Aurélie Filippetti. Et quelques autres qui viennent de s'ajouter, comme la politique de protectionnisme que le Japon a récemment mis en place. L'Archipel a choisi de taxer les ebooks vendus par des libraires étrangers, avec une taxation identique à celle pratiquée pour les entreprises locales.

L'invitation est claire : la rémunération des auteurs, une donnée passablement oubliée dans le cadre du prêt d'ebooks en bibliothèques, était déjà au coeur des préoccupations du nouveau contrat d'édition, dont l'accord fut signé en mars 2012. Alors que l'ordonnance qui doit intervenir n'a toujours pas été présentée officiellement, la Société des Gens de Lettres propose, pour son 10e Forum, d'interroger la rémunération des auteurs.

La déflagration Kindle semble atomiser tout ce qui croise son passage. Après être devenu le marchand d'ebooks le plus coté de la planète, avoir proposé une bibliothèque de prêt gratuit pour ses clients, Amazon s'est lancé dans l'offre illimitée de lecture. Ou presque illimitée : avec Kindle Unlimited, ce sont 10 titres que l'on peut lire simultanément, et remplacer, pour un forfait mensuel de 9,99 $. 

Cela fait partie des grandes revendications des bibliothécaires, avec l'arrivée du prêt d'ebooks. Le droit de prêt numérique autoriserait les établissements à proposer à leurs usagers n'importe quel titre du catalogue d'un éditeur, comme c'est le cas pour les éditions au format imprimé. Le système actuellement utilisé dans toute l'Union européenne repose sur des contrats pour chaque titre, afin de respecter une chronologie des médias.

Un an après la présentation de la version 1.0 de Calibre, logiciel de conversion ebooks. Permettant de transformer un fichier MOBI en EPUB, et inversement, le logiciel gratuit vient d'officialiser sa version 2.0. Et aucun problème, l'outil restera une référence indispensable dans le monde de la lecture numérique. Alors que la version 1 se concentrait sur les besoins des utilisateurs, la version 2 arrive avec plusieurs nouveautés.

Relayé par toutes les rédactions, le classement des livres favoris des Français, opéré par Facebook, a de quoi faire sourire, alors que l'on nage en plein marasme avec Adobe qui espionne les utilisateurs de ses logiciels de lecture d'ebooks. Comment le réseau social a-t-il procédé pour parvenir à Harry Potter, grand favori des lecteurs de France ? Facile : il a recensé les participations au Book Bucket Challenge.

D'ici le 13 juin prochain, en Allemagne, de nouveaux règlements en matière de politique de retour devraient affecter l'e-commerce. Cette législation obligera tous les détaillants en ligne à garantir, pour leurs clients, des possibilités de remboursements sur leurs achats d'ebooks et autres téléchargements tout comme pour les biens physiques. Satisfait ou remboursé, sous condition de déclarer ses raisons valables dans les 14 jours suivant l'achat. 

Des paiements facilités aux Etats-Unis pour remplir un maximum de poches avec des lecteurs ebooks et tablettes Amazon. Après avoir augmenté le prix de son abonnement Prime, pour le bonheur de ses investisseurs, l'e-commerçant propose désormais un nouveau plan de versement pour les futurs acquéreurs de certains appareils de sa gamme Kindle. Sans intérêts, celui-ci permet aux clients de payer leur facture en 5 échéances mensuelles.

L'Inspection Générale des Bibliothèques (IGB) s'est tournée en fin d'année 2017 vers l'offre numérique à destination des étudiants : boudés par ces derniers, les livres numériques sont surtout très difficiles d'accès pour les universités, pour commencer. Simples transcriptions du livre imprimé en fichiers, les ebooks n'entrent par ailleurs pas dans le champ des recommandations des enseignants, ce qui rend encore moins propice leur utilisation.

Depuis plusieurs années, l'édition mondiale s'intéresse aux opportunités du format numérique pour améliorer l'accessibilité aux textes. Les enjeux, tant sociaux qu'économiques, sont importants pour les éditeurs, qui s'efforcent de proposer des ebooks lisibles par tous, sur un grand nombre d'équipements. L'organisme à but non lucratif Benetech propose désormais aux éditeurs de faire certifier leurs ouvrages accessibles, pour une offre mieux définie.

Comme le rapporte Michael Kozlowsky, de Good E-Reader, les maisons d'édition s'intéressent de plus en plus à l'iOS ou Androïd dans le cadre du développement d'applications autonomes pour leurs livres et autres contenus numériques. Les éditeurs traitent notamment avec les formats traditionnels d'ebooks, disponibles chez Amazon, Barnes and Noble ou Kobo. Mais l'arrivée du HTML5 pourrait bien venir perturber le modèle actuel.

Selon une source locale, l'Estebao, Kobo dispose désormais d'un partenaire au Brésil. Comme attendu (voir notre actualitté), il s'agit de la librairie culturelle Livraria Cultura. La marque canadienne va bientôt innonder le marché avec 4 modèles de lecteurs numériques, et une offre de 3 millions d'ebooks. Avec sa population de 190 millions d'habitants, le pays attire de nombreux acteurs du numériques de par le monde.

La demande  de comparution date pourtant du 23 mai dernier : elle a été demandée par le cabinet d'avocat Hagens Berman Sobol Shapiro LLP, qui représente la partie civile dans le dossier de l'entente sur les ebooks. Auteur de la biographie de Steve Jobs, vendue à plusieurs millions d'exemplaires dans le monde, Isaacson pourrait en savoir, ou en détenir plus que quiconque sur les stratégies commerciales d'Apple.

Si la Fnac vient d'annoncer la fin de son service de téléchargement de musique en ligne, il n'en va pas de même pour le livre numérique. Ceux qui craignaient que le livre subisse le même sort que la musique n'avaient visiblement pas lieu de s'inquiéter : le groupe se montre désormais optimiste sur au futur de sa plate forme de téléchargement d'ebooks en partenariat avec Kobo.

Sans que l'on ne sache véritablement pour quelles raisons, en Norvège, Linn Jordet Nygaard une cliente de la plateforme commerciale d'Amazon a perdu tout accès à sa bibliothèque de titres numériques acquis via son Kindle. Une situation fâcheuse qui nous rappelle combien les clients manquent, dans le cas des ebooks, de contrôle sur des livres qu'ils ont achetés et sont en droit de posséder... en théorie.

Selon Reuters, là où certains frileux craignent une industrie de l'édition numérique tumultueuse, Scott Rudin et Barry Diller considèrent les opportunités offertes par le marché. Les deux hommes de médias font équipe dans un nouveau projet baptisé Brightline. Dans cette optique, la start-up Atavist basée à Brooklyn sera leur partenaire. Outre proposer une offre d'ebooks, Brightline prévoit également de publier des livres en format papier.

Dans le cadre de la procédure judiciaire opposant la section antitrust du Department of Justice à Apple et autres éditeurs, pour entente sur le prix des ebooks, Bob Kohn a su attirer l'attention du public avec son argumentaire rendu sous forme de bande dessinée. Cependant les avocats américains, qui n'ont pas eu l'air convaincus par la performance, ont exhorté la juge Denise Cote d'engager le verdict final. 

Les infographies sont à l'information ce que le journal de 20h est au journalisme : un moment où l'on n'a pas besoin de réfléchir. La dernière en date propose même de laissser tomber son cerveau pour découvrir l'état de l'art sur le marché du livre numérique. En s'appuyant sur des données Nielsen, elle propose un panorama des habitudes de consommation des clients d'ebooks.

La British Library a commencé sa collecte afin d'archiver et préserver des milliards de pages Web, blogs, et autres ebooks qui apparaissent sur le domaine britannique d'Internet. Le service public entend ainsi documenter le domaine en son intégralité, un projet qui comprend la création d'une base de donnée reccueillant tous les Tweets publics ainsi que les pages Facebook. La première étape de ce programme ambitieux débute.

Le rapport vient de tomber, et immédiatement, les médias néerlandais diffusent l'information : les bibliothèques des Pays-Bas n'ont pas le droit de prêter des livres numériques. Le ministère de l'Education et de la Culture a exclu du cadre des missions qui sont attribuées aux établissements du pays le prêt d'ebooks, en arguant que l'exception au copyright ne s'appliquait qu'aux livres papier.

Ouverte aux lecteurs germanophones en sa phase bêta depuis ce lundi, l'application Readfly se positionne comme un petit de Spotify, dédié aux ebooks et compatible avec les appareils fonctionnant sous Android. Une plateforme de lecture numérique contre souscription, forte d'un catalogue de quelque 15.000 titres, qui peuvent en outre être consultés gratuitement pour peu que l'on soit prêt à se coltiner des annonces publicitaires.

Cette année, les plateformes en ligne fournissant des ebooks contre abonnement ont le vent en poupe. Fruit d'une collaboration entre le conglomérat Bertelsmann, l'éditeur espagnol Planeta et l'opérateur Telefonica, le service de lecture numérique contre souscription Nubico a été lancé en Espagne le mois dernier. Cette alternative aux librairies en ligne a été mise en orbite avec quelque 3000 premiers titres, la plupart issus du catalogue de Planeta.

La Frankfurt Buchmesse ne pouvait pas avoir lieu sans que l'International Digital Publishing Forum, autrement dit IDPF, n'y propose un de ses traditionnels ateliers de formation. Tandis que le projet Readium SDK, un moteur de rendu d'ebooks créé de façon collaborative, avait été annoncé en mars 2013 au Salon du Livre de Paris, les nouveautés n'ont pas vraiment été au rendez-vous de l'événement.

Cette semaine, la librairie numérique indonésienne Scoop a publié son infographie nous décrivant le paysage de l'édition d'ebooks à travers le pays. Uniquement la partie visible de l'iceberg, puisque les données illustrées sont compilées à partir des statistiques de la firme et ne concernent en conséquence que ses propres usagers. Mais elle semble toutefois en dire long sur une clientèle plutôt masculine et acquise majoritairement aux appareils iOS.

Comme le rapporte The Digital Book World, le développeur d'applications SkyInk Studios prévoit la mise en ligne d'un service dédié à la lecture numérique, baptisé Booxl. Celui-ci donnera accès à des ebooks contre souscription à un abonnement. Le modèle, similaire à ses pendants vidéo et musical que peuvent être Netflix et Spotify, nécessitera le téléchargement d'une application, pour accéder à des livres en streaming. 

Un coup dur qui ne manquera pas de faire grincer des dents la filière de l'édition numérique. Une cour fédérale de New York a déclaré illégales les activités de reventes en ligne de ReDigi. La société se targuait d'être la première à proposer l'achat de seconde main et la revente de fichiers musicaux. Et comptait bien étendre son offre aux ebooks, à la façon d'un bouquiniste numérique.

Sur fond de pugilat sans issue visible entre bibliothécaires et éditeurs, l'accès aux ebooks n'est pas au point mort : ebrary, filiale de ProQuest et fournisseur de livres numériques, s'est en effet associé avec le consortium des bibliothèques de Boston. L'objectif ? Abreuver l'ensemble des établissements de prêt du secteur, avec un programme en 3 points pour donner des moyens à la lecture numérique : transition, diversification, simplification.

Un communiqué de la Guilde des Éditeurs Espagnols a quelque peu assombri le début du mois de juillet, en avertissant que l'édition espagnole était au bord de la banqueroute. (voir notre actualitté) Face à la crise persistante et sans pitié, l'économie numérique constituerait pour beaucoup une porte de sortie, ou au moins un soupçon d'espoir. Mais le gouvernement prévoit surtout une hausse de la TVA sur les ebooks.