édition livres imprimés

La maison d'édition de comics Thrillbent, créée en 2012 par Mark Waid et John Rogers, fut l'un des premiers « pure player » du secteur, avec des publications uniquement au format numérique. Avec les années, la création est devenue un nom du secteur, et les créateurs annoncent à présent l'impression de certains titres, avec IDW.

La Foire du Livre de Londres, une des plus importantes foires professionnelles du monde du livre, a ouvert ses portes ce matin à Olympia, dans la capitale britannique, avant un retour au mois de mars l'année prochaine. Sa directrice, Jacks Thomas, s'est félicitée d'une diversification de la production littéraire, avec la montée en puissance de nouveaux formats, souvent concomitants.

Une poignée d'entrepreneurs de Midi-Pyrénées propose depuis peu son application, ainsi qu'un site web baptisés Mon livre SMS. Ils permettent de convertir les textos stockés sur son téléphone sous la forme de bouquin. En quelques semaines, une centaine de « livres » ont déjà été publiés ainsi. Une idée merveilleuse pour quiconque serait désireux de faire fructifier ses « mdr » en remplissant les vides de sa bibliothèque. Par un vide encore plus grand ?

La transition sera opérée à compter du 1er avril, pour les éditions Hermann. La maison explique à ActuaLitté avoir choisi de faire basculer sa distribution dans le giron du groupe Hachette. Elle quitte ainsi Belles Lettres Diffusion Distribution. Cette modification intervient alors que la maison célèbre également son 140e anniversaire.

Rédigé aux environs de 1464 à la cour de Bourgogne, le Recueil des histoires de Troyes, signé Raoul Lefèvre, rencontra un grand succès et si bien qu'il inspira son lot de tapisseries et autres adaptations théâtrales. Outre-Manche ce livre devint une décennie plus tard le premier ouvrage traduit et imprimé en anglais par les soins d'un certain William Caxton, précurseur de l'imprimerie en Angleterre. L'une des 18 copies qui ont survécu depuis a été adjugée aux enchères pour plus d'un million £, lors d'une vente organisée ce mardi par la maison Sotheby.

La société Oricon, spécialisée dans la production de statistiques pour différentes industries culturelles, a rendu publics ses chiffres pour l'année 2014. Si le manga connaît un certain regain dans les ventes, avec 500,4 millions d'exemplaires vendus, soit une hausse légèrement supérieure à 1 % par rapport à l'année précédente, le reste du marché du livre est moribond.

William Caston, marchand et diplomate, a découvert l’imprimerie en 1476 : il apprit le métier à Cologne et connut le succès avec son ouvrage Recuyell des Historyes of Troye, des récits adaptés de l’Iliade. Il fut également le premier imprimeur de Chaucer, avec les Canterbury Tales, et se dévoua, toute sa vie, à la chose imprimée. Or, ses traductions notoirement inexactes participèrent à la démocratisation de l’anglais à la cour…

Gutenberg pressait à peine les premières pages de sa Bible, que la Corée avait déjà en circulation ses premiers ouvrages imprimés depuis pas loin d'un siècle. Les Jikiji représentent, dans l’histoire de l’humanité, les premiers textes conservés — pas les premiers imprimés, on doit à la Chine une invention du XIe siècle qui s’y employa. Mais les Jikiji méritaient bien un hommage.

Friedrich Petzel Gallery a eu le plaisir d'annoncer  début septembre The Feverish Library, l'exposition new-yorkaise autour du livre et des bibliothèques, organisée en collaboration avec Matthew Higgs. Elle est encore visible jusqu'au 20 octobre.

Alors que sont présentés les dessins et gravures de Dürer, en partenariat avec la Bibliothèque nationale de France, le Cabinet des livres de Chantilly propose une plongée dans les ateliers typographiques des grandes villes germaniques de la Renaissance, où se déploie la révolution de l'imprimé et où Dürer invente le livre d'artiste. A découvrir du 4 juin au 4 octobre 2022.

Stephen Page voit le livre imprimé et l'ebook cohabiter longtemps

Le libraire O'Reilly vend ses lots ebooks et livre imprimé

Wikipédia sur papier : le livre imprimé n'est pas mort (Bertelsmann)

La mise en ligne de la presse imprimée à partir de 1995 préfigure la mise en ligne des livres imprimés quelques années plus tard, d'où l'intérêt de cet épisode.

Dans la bataille qui est désormais engagée entre la proposition du Premier ministre, visant à faire grimper la TVA à taux réduit de 5,5 % à 7 %, le Syndicat des distributeurs de loisirs culturels vient d'intervenir.

L'été dernier, Amazon lançait la location de manuels scolaires sur le Kindle. Cependant, les efforts visant à motiver les élèves à adopter des manuels numériques sont entrés en collision avec quelques dures réalités. Réactif, Amazon a décidé de lancer des locations de manuels imprimés, concurrençant par la même occasion des sociétés comme Barnes & Noble, Chegg et BookRenter.

Pika Édition, filiale spécialisée dans le manga du groupe Hachette, annonce l'ouverture de Wavetoon, un « label dédié à la publication de webtoons en format papier ». La maison s'associe avec REDICE Studio, structure sud-coréenne à l'origine de nombreuses adaptations de romans dans ce format si particulier.

Implanté en Australie, McPherson’s Printing Group promet sur son site que la société est « plus qu'un imprimeur » : le groupe vient de se faire une réputation de défenseur des droits LGBT en refusant une commande d'impression, celle de Stealing from a child: the injustice of marriage equality, un livre anti-mariage pour tous.

Auto-édition : livres électronique contre livres papier, les coûts

Fondée en 2000 par Tigrane Hadengue et Michka Seeliger-Châtelain, Mama Editions, basée à Paris, est une maison d'édition leader dans le domaine de l'ésotérisme. Elle jouit d'une réputation pour son travail éditorial, spécialisée notamment dans les domaines du chamanisme, de la naissance et de la santé. 

Nouvel entrant sur le marché très dynamique du livre jeunesse, Unique Heritage Éditions s'intègre au sein d'Unique Heritage Media et s'appuiera sur l'approche éditoriale des marques du groupe, comme Fleurus Presse ou Quelle Histoire, pour proposer des livres « aux contenus innovants ».

Si les mutations sont nombreuses dans l'industrie du livre, le déplacement numérique a des conséquences multiples sur le secteur de l'imprimerie. En mars dernier une intersyndicale appuyait plusieurs points de négociations à mener, avec notamment la « facturation de l'impression de l'ouvrage permettant de couvrir l'ensemble des coûts de production, mais également les investissements des imprimeries ». Aujourd'hui, l'occasion est donnée de revenir sur les changements d'un monde moins connu.

BookNet Canada vient de publier dans un communiqué un bilan du marché du livre au Canada lors des 6 premiers mois de l’année 2017, chiffres à la clé. Et les résultats semblent montrer une baisse de popularité pour le livre papier. Au profit du numérique ?

L'association Culture Papier, dont la mission est de défendre la place et les fonctions du papier dans notre société, a mené son 5e baromètre sur les relations des Français au papier. Sans surprise, 71 % d'entre eux, selon les résultats, y restent attachés et déplorent que le numérique prenne une place de plus en plus importante dans certains domaines.

L'année 2020, marquée par des confinements et des mesures sanitaires au Royaume-Uni, n'aura finalement pas laissé d'empreinte si négative sur l'industrie du livre. Au contraire, même : selon des données de l'institut Nielsen BookScan, les ventes de livres imprimés, en volume, ont augmenté de 5,2 % sur l'année écoulée.

Longtemps considéré comme le premier livre imprimé du monde, la Bible de Gutenberg n'est en réalité que le premier ouvrage mis sous presse d'Europe. Un magnifique livre sino Tibétain, imprimé à Pékin en 1410, soit 40 ans avant l'ouvrage latin, enjoint Gutenberg à la modestie depuis sa tombe. 

Les éditions Solar proposent de découvrir les recettes des finalistes de l'émission de télé réalité MasterChef saison 2 en version imprimée et en version numérique sur iPhone dans son livre MasterChef, le cookbook saison 2.

À la fin des vacances estivales, l'aéroport de Heathrow a publié les résultats d'une enquête sur les formats de lecture préférés des voyageurs. Une étude qui révèle que 71 % des sondés auraient tendance à favoriser le livre imprimé, quitte à s'en bourrer les valises, plutôt que d'embarquer avec sa bibliothèque numérique de poche. Ce bon vieux bouquin serait finalement plus résistant aux menaces que constituent le soleil et le sable, les gouttes d'eau et de crème solaire, mais également pour 61 % du panel, parce qu'il est plus agréable à prendre en main.

C'est une nouvelle version de son Grand Oeuvre, Le livre, de l'imprimé au numérique, que Marie Lebert vient de nous signaler, « revue et actualisée ».

Une étude contestée par les éditeurs