Alcatel-Lucent

La Fondation Martin Bodmer proposera, à partir du 3 mars, et jusqu’au 9 juillet, une exposition autour d’une sélection « des plus impressionnants » manuscrits enluminés, extraits des réserves d’une quinzaine de bibliothèques suisses. Des trésors datés des IIIe-XVIe siècles, dont une belle part n’a jamais été montrée au public.

Le Salon du livre de Paris organise les Avant-premières Libraires pour permettre à des libraires de rencontrer les éditeurs et de découvrir dans des conditions privilégiées, les temps forts des futures parutions. Une quinzaine de rencontres sont programmées toute la journée du vendredi 21 mars et du lundi 24 mars ainsi que le samedi 22 mars au matin : une occasion unique de se laisser séduire par les nouveautés éditoriales. Libraires, interrompez vos lectures le temps de plonger dans ces Avant-premières, qui promettent d'être riche en rencontres et en découvertes.

« Quand la diffusion et la distribution prennent le pas, méfiez-vous. » Cette phrase de Françoise Verny, véritable figure de l’édition, résonne étrangement. À l’heure où Editis passerait dans le giron du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky, si Bruxelles donne son accord, les enjeux pour nombre d’éditeurs partenaires prennent une tout autre dimension.

Editis, « un très grand groupe », rassurait une fois encore Denis Olivennes, invité de BFMTV, dans les Entretiens HEC. Fort de « très grandes [et] belles maisons », il a connu de nombreux propriétaires en vingt années, « pourtant, il est toujours là ». Charge désormais au nouvel actionnaire d’en tirer le meilleur. Certes, mais comment ?

La seconde phase est enclenchée pour le groupe aux 54 maisons d'édition, de même que pour Gala : la vente. Propriétés de Vivendi, qui doit impérativement s'en défaire pour respecter les engagements pris auprès de la Commission européenne. Sans ces cessions, l’OPA tant désirée sur Lagardère faisait long feu. Reste que l’examen des candidatures n'a rien de la promenade de santé…

Fin septembre, Julien Brocard, secrétaire général des PUF était débarqué, quand Paul Garapon, le directeur, n'écopait pour sa part que d'un blâme : tous deux étaient accusés par le directoire d'« actes de déloyauté ». Des sanctions prises malgré les bons résultats de la maison. Y a-t-il quelque chose de pourri au royaume du défunt Denis Kessler ?