Amazon surveillance

Pour gagner le temps nécessaire à la notification de sa loi auprès des autorités européennes, l'Assemblée nationale a choisi de renvoyer la loi Amazon, ou loi Vente à distance de livres, au Sénat. Et pour cause : la loi ne pourrait pas être adoptée, sans avoir été examinée par la Commission européenne : « Le non-respect de cette procédure d'information, dans toutes ses modalités, entraîne l'inopposabilité du texte aux tiers. » Autrement dit, tout acteur qui serait opposé à la loi pourrait envoyer le gouvernement se frotter le dos avec la législation.

Essai québécois : Robyn Maynard, Noires sous surveillance

La Fevad a récompensé hier soir les meilleurs sites et initiatives en matière de commerce électronique. Ces trophées sont décernés d’une part par les votes des internautes et, d’autre part, à partir des délibérations du Grand Jury composé d’experts et de professionnels (Favor’i du jury).

Mercredi, Amazon a acquis les droits de larges parcelles au centre de Seattle afin d'y bâtir ses nouveaux bureaux dans trois grandes tours.

Un analyste du Digital Reader ne donne pas cher la peau de l'application Stanza, qui ne marche pas sur la nouvelle version d'iOS et semble ainsi délaissée par Amazon.  

Amazon robotise ses activités. La firme de Seattle a annoncé lundi avoir signé un accord pour acheter Kiva Systems, un spécialiste de l'utilisation des robots dans la logistique, moyennant environ 775 millions de $.

L’Amazon Appstore gagne chaque jour davantage d’espace et surtout de fournisseurs d’applications. C’est ainsi Aldiko, lecteur dédié pour ebook, qui vient de faire son entrée sur cette plateforme fonctionnant sous Android, rapporte

Certaines maisons d'édition ont de la suite dans les idées pour garder leur indépendance, mais la frontière entre affranchissement total et dépendance, par exemple à un distributeur, s'avère parfois poreuse. Les éditions Divergences en ont fait les frais : l'un de leurs derniers ouvrages à paraître, Vous ne me trouverez pas sur Amazon !, s'avère pourtant bien « disponible à la précommande »... sur Amazon.

Christophe Mohn dirigera le conseil de surveillance du groupe de médias Bertelsmann. En effet, jeudi dernier l'Afp annonçait l'arrivée du successeur de la dynastie à la tête de son conseil de surveillance, pour le 1er janvier 2013.

Cela en surprendra certains, mais la dernière législation française n'a pas pour autant stoppé les projets d'Amazon pour mettre la main sur les ventes de livres. Le cybermarchand est présent depuis un moment sur le marché des livres scolaires, mais sort de sa manche un full aux as imparable, avec son service Prime. Ce programme d'adhésion sera offert pendant six mois aux étudiants, puis proposé à un tarif moindre.

Ce n'est pas sans humour, et un sentiment certainement de revanche, que le syndicat des libraires américains a lancé une opération de communication assez inédite. Remercier Amazon, quand on est libraire, voilà qui semble assez étrange. Et pourtant, l'American Booksellers Association s'est fendue d'un message sans équivoque : « Merci Amazon ».

Après avoir connu un succès historique pour les ventes liées aux fêtes de fin d'année, Amazon a décidé de faire preuve de générosité. Une générosité très intéressée cependant. Le géant américain propose gratuitement à ses clients une quarantaine d'applications Android.

En avril dernier, Amazon remportait — définitivement ? — les 1798 voix de ses salariés contre la création d’un syndicat en Alabama. Seulement 738 travailleurs avaient voté pour, mais justement à quel prix ? Le National Labor Relations Board (NLRB) se range aujourd’hui du côté du Syndicat de la vente au détail, de la vente en gros et des grands magasins (RWDSU) pour déplorer la violation des lois du travail américaines.

Malgré une nouvelle forte hausse de ses bénéfices net au deuxième trimestre — 7,8 milliards de dollars, soit une croissance de 48 % par rapport à l’année dernière —, le chiffre d’affaires ne correspond pas aux attentes, portées par le marché sur les chiffres du géant américain.

Cela fait maintenant cinq ans que le géant numérique s'est associé à l'éditeur américain Penguin pour récompenser un premier roman. Et quel prix ! Le gagnant de l'Amazon Breakthrough Novel Award empochera 15.000$ et signera un contrat de publication avec Penguin.

Le procureur général de Washington Eric Holder Jr. H. et A. Sharis Pozen, le général adjoint par intérim du procureur de la division antitrust ont signé un accord après un long examen des faits et gestes des dirigeants d'Apple en chef de file, Hachette Book Group, HarperCollins et Simon & Schuster. Encore que, la liste pourrait à l'avenir bénéficier d'une petite rallonge. Ils ont tous été  accusés en avril dernier par le Ministère de la Justice, d'avoir augmenté le prix de leurs ebooks, du 1er avril 2010 au 21 mai 2012. Verdict rendu, Amazon a finalement gagné et devrait pouvoir tirer son épingle du jeu suite à l'affaire.

Oh, ça, ça ne va pas plaire à tout le monde... Déjà que le Syndicat national de l'édition voyait d'un très mauvais oeil la présentation faite du prix des livres par Amazon, le programme Amazon rachète, qui intègre les livres, va faire le bonheur des uns... et le malheur des autres. 

Parmi les poules aux oeufs d'or soigneusement entretenues par Amazon, on trouve les auteurs autoédités, qui bénéficient avec le site de e-commerce d'un taux de royalties alléchant, doublé d'un service à la hauteur. Qui vient de s'enrichir un peu plus avec l'ajout d'un générateur automatique de couverture pour les livres numériques, à destination des auteurs peu inspirés par la composition graphique.

Après Tolino, platefome et engin dédié au marché allemand, Bertelsmann porte l'offensive contre Amazon en terre espagnole. Telefónica et Circulo de Lectores, (propriétés respectives du géant des médias teuton et de Planeta), annoncent le projet d'une plateforme d'accès payant à des livres numériques. Équivalent littéraire de Spotify, Nubico fait l'impasse sur le téléchargement pour s'axer sur le transfert de données en Nuage.

Juste une semaine après qu'Amazon a étendu la disponibilité de son application d'e-commerce régulière compatible Android, iOS, et Windows Phone au territoire du Canada, la nouvelle mise à jour d'Amazon Mobile pour les tablettes Android comprend divers pays européens, à savoir la France, le Royaume-Uni, l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne.

L'Amazon Appstore est une application Android qui permet d'accéder au catalogue d'applications qu'héberge Amazon. Hier l'application s'est révélée utilisable de l'Australie à l'Inde jusqu'aux Pays-Bas, France incluse, mais aujourd'hui Amazon a remis les verrous en place, et a clarifié la situation : son application n'est utilisable qu'aux États-Unis.

Amazon se bat pour imposer aux Etats-Unis sa tablette de lecture, le Kindle, tout en mettant toujours mieux en avant sa plateforme de contenu dédié à travers différentes offres spéciales. Pour ce qui est de son lecteur ebook, un prix palier vient d’être validé, à 139 $, pour le modèle 3G grâce à la publicité d’un côté et l’appui du réseau télécom AT&T de l’autre.

Les pertes annoncées par Amazon sur le deuxième trimestre n'ont pas manqué de faire réagir : avec un recul du bénéfice de 7 millions $, malgré une hausse du chiffre d'affaires de 22 %, la firme a accusé le coup d'une chute de son action de 2 %. Le CA de la firme pour la période se monte à 15,7 milliards $. 

Après l'achat en un clic, qui avait révolutionné la vente en ligne chez Amazon, voilà que la firme vient d'obtenir un brevet portant sur les produits numériques, et la possibilité d'offrir lesdits produits, en un clic. 

Selon Publishers Weekly, une récente compilation de données réalisée par le Codex Group met en relief l'importance de l'offre de livraison Amazon Premium dans le cadre de la réussite commerciale du géant américain. Cette offre a été lancée en 2005 afin de permettre aux clients réguliers de bénéficier d'une livraison sous 48 heures pour tout achat supérieur à 25 dollars en échange d'une souscription annuelle de 79 dollars. Mais au fil du temps, l'offre Premium s'enrichit de nouveaux contenus et ne concerne plus exclusivement la livraison.

L'apparition de Pottermore a provoqué l'hystérie. Déjà en retard sur son planning pour l'ouverture officielle, le site était très attendu. Et en proposant depuis le mois de mars les ebooks de la saga de Harry Potter, non seulement sans DRM mais en plus sans faire passer le client par Amazon (voir

La politique agressive menée par Amazondans le secteur de l'édition, papier comme numérique, a des conséquences néfastes, comme beaucoup l'ont constaté, sur les éditeurs, les distributeurs, les auteurs et les librairies, bref, tous les acteurs du marché indépendants qui ne suivraient pas ses directives.

Comme il l’avait annoncé, ou laissé entendre, le Département de la Justice américain lance une enquête sur la concurrence dans le secteur high-tech. Au menu, sans qu’ils soient explicitement cités, Amazon, Facebook, Apple et Google, dans le viseur du DoJ. Et surtout, une surveillance intensifiée des acteurs du net, qui avait déjà commencé.

Melville House rappelle que fin mars dernier, Hodder & Stoughton, filiale de Hachette Book Group, avait acheté la maison d'édition indépendante Quercus pour 12,6 millions £. Le directeur général de Quercus, Mark Smith avait déclaré que « l'industrie de l'édition semble aujourd'hui divisée uniquement entre les très grosses et les très petites sociétés. » Il appelait l'industrie de l'édition à réfléchir sur  la « concentration de pouvoir dans le secteur de la distribution, et à combien un petit acteur comme [ eux ] peut donc rencontrer des difficultés dans le négociations ». Le London Evening Standard a révélé que sous ses mots, c'est Amazon qui aurait été visé.