Disque dur papier

Anne Frank a fait rentrer ce marronnier dans l’immortalité en l’évoquant à plusieurs reprises dans son journal.

Le journal d’Anne Frank est connu dans le monde entier. Il s’agit d’un témoignage sur la seconde Guerre mondiale. En fait la maison et l’annexe (dans laquelle se cachaient Anne Frank et sa famille) sont devenues des musées. Et retrouver ce marronnier après la visite de ces musées c’est pour les lecteurs du journal d’Anne Frank se replonger dans ces moments de rêveries et de poésie dont l’auteur nous fit part.

Hélas aujourd’hui, cet arbre plus que centenaire (il aurait 150 ans) situé à Amsterdam est en danger, attaqué par des parasites et en grande partie pourri, il représente un risque pour les chalands qui voudraient s’offrir un peu de rêverie à son ombre (il pèse tout de même 27 tonnes). Après moult péripéties judiciaires mettant en scène les pro-abattages, les défenseurs du marronnier, le propriétaire, et la municipalité, l’arbre devrait être abattu d’ici le 30 janvier mais rien n’est encore officiellement décidé.

La fondation Anne Frank, quant à elle penche pour remplacer l’arbre par un autre marronnier génétiquement identique. Elle a même déjà fait prélever des greffons.

vient de nous quitter à l'âge de 66 ans. C'est son éditeur Penguins Book qui l'a annoncé sur son fil twitter par ses mots : Le monde vient de perdre l'un des esprits les plus intelligents, les plus vifs. Repose en paix, Sir Terry Pratchett.

Robin Zebrowski(CC BY 2.0)

The world has lost one of its brightest, sharpest minds. Rest in peace, Sir Terry Pratchett. pic.twitter.com/pSTWHKAvJz

De même que son compte Twitter l'a annoncé à la manière d'un personnage récurrent des ses romans, La Mort, tout en capital : ENFIN, SIR TERRY, NOUS DEVONS MARCHER ENSEMBLE.

AT LAST, SIR TERRY, WE MUST WALK TOGETHER.

Terry took Death's arm and followed him through the doors and on to the black desert under the endless night.

The End.

L'auteur des Annales du Disque-Monde, une quarantaine de volumes au total, des Ch'tis hommes libres, de Johnny Maxwell, du Peuple du tapis et plus récemment pour la jeunesse du Monde merveilleux du caca, mais également de nombreux romans coécris dont celui avec Neil Gaiman, De bons présages, s'en est allé.

Depuis 2008, l'auteur anobli par la reine d'Angleterre avait annoncé être atteint d'une forme rare de la maladie d'Alzheimer. Il militait ces dernières années au sein de plusieurs associations pour le droit à mourir. Il avait donné ainsi plusieurs conférences sur le droit à l'euthanasie. Son éditeur écrit dans un communiqué qu'il est « mort à son domicile,son chat endormi sur son lit et entouré par sa famille ».

C'est une immense perte dans le monde de la littérature de l'imaginaire et même de la littérature tout court, avec le Disque-Monde il n'hésitait pas à faire évoluer ses personnages dans un monde d'héroïque fantasy qui ressemblait burlesquement au nôtre.

Traduit dans plus de 35 langues, cette mythique série s'est vendue à plus de 80 millions d'exemplaires.

La majorité des romans qui compose son œuvre en français est publiée par les éditions de l'Atalante.

Future eBook a été invité à une conférence sur le numérique lors de la London Book Fair.

Il explique avoir remarqué deux réactions opposées de la part des éditeurs. A la fois, ces derniers ont pleinement conscience que l’avenir sera numérique ; à la fois, ils considèrent qu’il est risqué d’investir dans le numérique tant que celui-ci n’a pas fait ses preuves au niveau rentabilité.

Or, selon Winner, ce point de vue est dangereux car il ne permet pas le développement du marché : « Je m’inquiète de cette approche. L’importance accordée à la création de revenus pour les ebooks est compréhensible étant donné la demande explicite du marché. Néanmoins, passer à côté de l’opportunité d’innover tant dans les produits que dans les rapports à la clientèle, est risqué. »

La peur du loup

Toutefois, les éditeurs ont leurs raisons. En effet, a peine créé, le marché du numérique a été immédiatement accaparé par les opérateurs et les propriétaires de plateformes numériques. Winner n’est pas surpris, il s’attendait à ce qu’Amazon, Google et Apple dominent le marché. Selon lui, les éditeurs doivent se diversifier pour récupérer la part qui leur est due.

C’est pourquoi il recommande vivement à tous les éditeurs de développer des applications numériques suffisamment innovantes pour surprendre le lecteur. Il conseille par ailleurs de ne pas se limiter à développer le marché des ebooks mais au contraire, d’aller plus loin dans les opportunités offertes par le numérique.

Au delà de l'ebook

Il est vrai que l’association des grands opérateurs et des fabricants donne moins de puissance aux vendeurs de contenu (les éditeurs). Pour contrer cela il leur faudrait se rallier à des plateformes ouvertes comme Android, continue-t-il.

La question est de savoir si les éditeurs sont prêts à s’engager dans l’innovation technologique : « S’il est vrai que les rendements d’un éventuel investissement dans ce secteurs ne sont pas prouvés, laisser passer ces opportunités risque d’endommager les potentialités futures des éditeurs dans ce marché. Tout cela nécessite un changement des mentalités dans la gestion des prises de risques »

La prise de décision est particulièrement importante alors que les éditeurs créent aujourd’hui leur propre avenir : leurs choix présents auront un impact important sur la « structure et la dynamique futures de ce marché » conclut Daniel Winner, précisant qu’il n’est pas trop tard pour réagir.

On pourra toujours construire des châteaux à Cythère, mais on prendra désormais garde... à sa zigounette. Sur le site royal d'Amathonte, non loin de Limassol, sur l'île de Chypre, une équipe archéologique menée par Pierre Aubert, et travaillant pour l'École française d'Athènes a révélé une plaquette pour le moins inquiétante.

Datée du VIIe siècle, « une malédiction est inscrite en grec sur une tablette de plomb, et une partie de la phrase se lit comme tel : 'Que ton pénis te fasse mal quand tu fais l'amour'. », explique explique Pierre Aubert. On y trouve également le portrait d'un homme qui détient ce qui devrait être un sablier. À cette date, le christianisme s'était fortement développé, et le chercheur estime que cette malédiction met en garde contre des pratiques rituelles païennes.

Amathonte fut bâtie par les Phéniciens en 1.500 av. J.-C. connut une grande prospérité du fait de la culture céréalière et de l'exploitation de mines de cuivre. Capitale du monde antique sous l'époque romaine, le déclin la frappa environ cinq siècles après la date à laquelle la tablette fut réalisée.

Les fouilles qui débutèrent sur le site en 1975. Chypre fut par ailleurs un lieu dédié à la déesse Aphrodite, qui délaissa Cythère, trop petite à son goût. Cette dernière, déesse de l'amour, sous toutes ses déclinaisons, ne manqua elle-même pas de châtier les mortels qui l'irritèrent. On se souviendra de Pasiphaé qui coucha avec un taureau, et accoucha du Minotaure, ou encore les Filles du roi de Chypre qui refusèrent de lui rendre hommage et que la déesse força à se prostituer.

Amathonte compte parmi ses monuments un palais royal, un sanctuaire d'Aphrodite, une agora. On découvrira aussi l'acropole, la ville basse et le port.

Wikipédia

Pourriez-vous nous expliquer le fonctionnement de Book On Demand et nous présenter son activité ?
Books on Demand : Nous sommes une plateforme de publication s’adressant à deux cibles principales : toute personne souhaitant publier un livre et les éditeurs traditionnels.

BoD propose à ses clients de réaliser eux-mêmes leur projet de livre à partir de son site Internet, de la préimpression jusqu’à la confirmation de la livraison. Ils peuvent le faire gratuitement et à titre privé ou pour 39,00 euros et bénéficier d’un ISBN et de notre réseau de distribution : tous nos titres dotés d’un ISBN sont en effet proposés sur des boutiques en ligne ainsi qu’en librairies traditionnelles. Il n’y a pas de tirage minimum.

Pour ceux qui ne souhaitent pas réaliser leur projet de livre sur Internet, BoD propose toute une série de services et de conseils, telle que la conception de la couverture ou la relecture.

Derrière le nom de BoD se cache également une véritable révolution des processus de production du livre : au lieu de financer un tirage fixé au préalable, de le produire et de le stocker, le contenu d’un livre sera numérisé et ne sera imprimé qu’à la commande. Aucun tirage initial n’est imposé et il est possible de ne tirer qu’un seul exemplaire.

« Au lieu de financer un tirage fixé au préalable, de le produire et de le stocker,
le contenu d’un livre sera numérisé et ne sera imprimé qu’à la commande »

ActuaLitté : Le marché de l'autoédition est encore très jeune : quelles sont les perspectives que vous envisagez pour ce secteur ?
Books on Demand : Depuis sa création en 2001, BoD s’est développé très rapidement et a introduit avec succès son modèle économique dans 6 pays européens. Le nombre de titres stockés sur le serveur de BoD est passé entre fin 2006 et fin 2007 de 17 000 à 70 000. Entre-temps, ce chiffre a encore augmenté puisque BoD dispose actuellement de plus de 100 000 titres prêts à être imprimés. Nous sommes convaincus que cette évolution va se poursuivre en France comme dans les autres pays européens.
ActuaLitté : L'offre d'Impression à la Demande devient un moyen d'économie pour les éditeurs. Qu’en pensez-vous de son implantation en France ?
Books on Demand : Les mutations actuelles du marché du livre en France (comme dans d’autres pays européens d’ailleurs) représentent un enjeu de taille pour les maisons d’édition, mais elles leur offrent également de nouvelles perspectives. L’impression à la demande permet aux éditeurs d’accroître leur rentabilité, et ce, grâce aux nombreux avantages qu’offre cette technologie. Les éditeurs bénéficient de l’effet de longue traîne, c’est-à-dire qu’avec un grand nombre de titres peu demandés (des titres niches, des titres plus vieux, etc.), on réalise un bénéfice remarquable en les vendant sur Internet, parce qu’en ligne on peut les offrir à moindre coût.

« La gestion des retours et la revente en solde n’ont plus lieu d’être
et le risque de vieillissement des ouvrages n’existe plus »

Cet effet est encore renforcé quand les livres sont produits à la demande. De plus, le préfinancement des tirages, généralement très élevé, et les frais de stockage sont supprimés, la gestion des retours et la revente en solde n’ont plus lieu d’être et le risque de vieillissement des ouvrages n’existe plus. Le livre à la demande permet par exemple aux éditeurs de rééditer des titres épuisés, ou de garder au catalogue des ouvrages qui ne sont pas beaucoup demandés (ouvrages avec un thème scientifique pointu…). De nouvelles perspectives s’ouvrent également telle que la publication de livres à contenu personnalisé ou de blogs.